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benoitG80
3 406 abonnés
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4,0
Publiée le 30 juillet 2016
"La Couleur de la Victoire" ne s'arrête pas seulement à un biopic académique, car il va bien au-delà... Et même beaucoup plus loin en mettant en évidence et avec beaucoup de tact tout le non sens, toute l'absurdité due au racisme, en insistant de plus avec pertinence sur le parallèle entre ce qui se passe aux USA et en Allemagne à la même époque ! Tout un paradoxe extrêmement utile et intelligent, toute une contradiction mise en lumière entre l'attitude des Américains face aux Noirs de leur pays, alors qu'eux-mêmes sont révoltés et opposés farouchement à l'idéologie Nazi ! À ce niveau, et à travers le personnage ambigu de Avery Brundage (dont Jeremy Irons se tire très bien...) , ce film prend déjà tout son sens et permet donc un intérêt grandissant !!! Ensuite, le duo Jesse Owens/Larry Sneider est assez fascinant dans sa relation et certains moments sont d'une clairvoyance rare quant à leur complicité et aussi à leur différence, ce que l'athlète lui rappelle en tant que difficulté à vivre et ce que le coach ne peut aucunement ressentir et pour cause ! Édifiant cet instant ! Les deux acteurs Stephan James et Jason Sudeikis sont d'ailleurs d'une énergie et d'une persuasion sans bornes pour donner à cette histoire toute l'émotion nécessaire quant au contexte politique tendu de cette époque si particulière ! Et donc même si l'ensemble "souffre" d'un classicisme évident (mais est-ce un défaut véritable ou un aspect qui maintenant dérange par principe ?), d'une mise en scène un peu trop sentimentale, il n'en reste pas moins que pour une fois, les dialogues vifs et subtils, construits et intelligents, permettent au spectateur de saisir la portée des enjeux de chaque décision relative aux implications de la participation des américains aux JO de Berlin en 1936, avec en prime tous les "dessous" traités de manière plus qu'explicite... De grands instants, très symboliques sont aussi au programme comme l'entrée de Jesse dans un stade effrayant ou cette rencontre fraternelle avec ce grand athlète allemand, ce fameux rival redouté... Stephen Hopkins a réussi à mettre en équilibre parfait l'histoire de ce sportif noir aux quatre médailles d'or avec (et pendant) l'Histoire avec un H, celle des hommes de cette période troublée, entre la ségrégation raciale assumée d'une nation, et les débuts d'une extermination dévastatrice due à l'idéologie de la race aryenne de l'autre ! Instructif, intelligent, un biopic enfin utile et passionnant et dont on pardonnera sans peine les quelques défauts ! À voir sans hésiter... !
C'est un film absolument remarquable, je ne vois pas d'autres mots... Tout est parfait : la réalisation, l'interprétation, le rendu de l'époque, bref tout est parfait. C'est un histoire émouvante et nous avons droit là à un vrai chef-d'oeuvre tout simplement !
Évidemment, tout le monde a entendu parler de Jesse Owens, cet athlète Afro-Américain qui remporta 4 médailles d'or aux Jeux Olympiques de Berlin en 1936. Pour autant, un petit rafraîchissement de mémoire n'est pas inopportun, d'autant que ce « biopic » est parfaitement réalisé par Stephen Hopkins (« L'ombre et la proie », « Prédator 2 ») visiblement inspiré par son sujet. On suit donc la vie de ce jeune sprinter surdoué, de son adolescence à son incroyable ascension au sein de l'équipe US d'athlétisme, malgré la politique ségrégationniste menée par son propre pays. La politique internationale, sur fond de montée du nazisme, rend son exploit encore plus incroyable, tout comme son amitié naissante avec un de ses adversaires Allemands. La reconstitution des épreuves sportives est particulièrement bien orchestrée et on se sent vraiment immergés dans l'ambiance étrange de ces dernières Olympiades avant la seconde guerre mondiale. Tous les ingrédients qui vont pousser les pays du monde à se déchirer sont déjà présents pour former une intrigue passionnante et réaliste. Une très belle leçon d'histoire, teintée du courage, de la fierté et de la droiture de ce sportif d'exception. La dernière scène qui le voit contraint, à cause de sa couleur de peau, de rentrer par une porte dérobée dans la fête donnée en l'honneur de ses victoires par ses propres concitoyens est édifiante... Ces contradictions absurdes donnent une vision assez précise des us et coutumes de cette époque troublante et font de « La couleur de la victoire » un film magnifique qui se suit avec passion et un grand respect pour cet homme hors du commun.
Excellent film à propos de Jesse Owens qui est l'un des athlètes les plus respecté et admiré de l'histoire pour ce qu'il a accompli en 1936 durant les JO de Berlin. Une réalisation bien travaillée qui retranscrit une histoire passionnante. Le thème est d'actualité. Recommande vivement ....
C'est un très bel hommage à Jesse Owens, à son courage, à sa détermination et à son intégrité. Être le meilleur (sans dopage) dans un environnement aussi hostile, et aux États Unis et en Allemagne, est quand même tout à fait extraordinaire !!! Dommage que cet hommage ne lui a pas été offert de son vivant !! Outre la rétrospective historique "La couleur de la victoire" est une très belle et émouvante histoire humaine.
Je ne connaissais pas ce monsieur et j'ai été ravie de voir ce film, ce qui m'a permis de le connaître, et de donc de connaître cette histoire. Quel cinéma de grande qualité ! C'est du bon travail et c'est passionnant.
Le mixte ambition sportive de Owens contexte politique est parfaitement géré et impose un réel intérêt historique à deux niveaux de lectures, mais c'est aussi un vrai gruyère où la légende prend le pas sur les faits. Si on peut suivre l'adage fordien "quand la légende dépasse la réalité, alors on publie la légende" comme acceptable du côté sportif on est déjà plus réfractaire lorsqu'il s'agit des agissements en coulisse. Un bon et beau film de par son sujet et quelques fulgurances mais le film est aussi bancal sur bien des points. A voir toutefois...
En cette année olympique retour sur l’une des éditions les plus marquantes : les JO de 1936 à Berlin avec ce biopic sur l’athlète Jesse Owens: La Couleur de la Victoire. Un film de sport qui a rendez-vous avec l’Histoire.
Jesse Owens est sûrement l’un des plus grands sportifs que l’olympisme ait connus. Son parcours jusqu’aux Jeux olympiques de Berlin méritait en effet à lui seul un biopic. Originaire de Cleveland (la même ville que LeBron James, même si LeBron est né à Akron) en Ohio, Owens montre rapidement des qualités de vitesse et de course impressionnantes. Arrivé le temps d’aller à l’université à l’Ohio State University et rencontrera Larry Snyder, l’entraîneur qui le conduira jusqu’à Berlin. À partir de ce moment-là, Owens va entrer dans la légende notamment lors du Big Teen Championship à Ann Arbor en 1995 où il va battre 3 records du monde en une seule et même journée. Dans une Amérique toujours marquée par le racisme, cette victoire représente tout un symbole. Un an plus tard en pleine ascension de l’Allemagne nazie d’Hitler, Jesse Owens parvient à décrocher 4 médailles d’or au cours des épreuves d’athlétisme. La plus marquante restera celle du saut en longueur face au redoutable Carl « Luz » Long, symbole et figure de la race arienne. Totalement en désaccord avec l’idéologie Nazie, Long va entretenir une longue amitié avec son concurrent de l’époque Jesse Owens.
C’est tout cela que tente de raconter La Couleur de la victoire. Réalisé par Stephen Hopkins le film passe en revue l’histoire de Jesse Owens, de son entrée à la fac jusqu'à ses 4 médailles d’or avec les États-Unis aux JO de 1936. Principalement réalisateur pour le compte de séries depuis 2007, Hopkins avait tourné quelques longs-métrages plus ou moins oubliables tels que Perdus dans l’Espace (avec Matt LeBlanc) ou bien plus récemment Moi, Peter Sellers en 2003 et les Châtiments en 2007. C’est un biopic, il ne faut donc pas s’attendre à voir de l’originalité. On a donc droit à une construction très classique dans la mise en scène, alternant exploits sportifs et moments plus intimistes. Cependant il y a une chose que le cinéaste arrive bien a retranscrire c’est la conséquence et la portée de la victoire sportive au combien politique à cette époque dans une Amérique très inégalitaire sur le plan racial. Dans La Couleur de la Victoire, Hopkins ne s’intéresse que très peu aux courses d’athlétisme, elles durent à l’écran, le même temps qu’un sprint à savoir entre 10 et 20 secondes. Oubliez donc les ralentis (vous n’échapperez pas à quelques-uns tout de même), ce film se concentre sur la portée et la symbolique des victoires d’Owens. Histoire de traiter le sujet dans son ensemble, le réalisateur va s’intéresser au débat de l’époque sur la participation ou non des USA à ces JO. On a donc droit de suivre les tractations qui ont lieu entre le comité olympique américain et les dignitaires nazis et notamment avec le Joseph Goebbels. Loin d’être mémorable, cette partie a le mérite d’être intéressante à suivre. Jeremy Irons dans le rôle d’ Avery Brundage y est impeccable comme toujours.
Malheureusement, on en dira moins de Stephan James (vu dans Selma) qui a été choisi pour incarner Jesse Owens. Froid et manquant cruellement de charisme (le sourire légendaire d’Owens est totalement absent), l’acteur ne dégage aucune âme et aucune envie de s’y attacher.
La Couleur de la Victoire est donc un film à voir si vous voulez connaître le parcours de Jesse Owens et de la portée de ses victoires, 3 ans seulement avant le début de la Seconde Guerre Mondiale. Très classique dans sa mise en scène et avec un acteur principal un peu froid, le film de Stephen Hopkins s’apprécie tout de même sur certains points. Un grand et bon moment d’Histoire à quelques jours de Rio.
Il y en a eu des longs-métrages sur le sport cette année que se soit Creed en Janvier ou encore Eddie The Eagle en Mai (mais qui était un biopic). La Couleur de la victoire est un drame biographique qui porte un message d'espoir et de liberté. Il brosse le portrait de Jesse Owens, un jeune athlète de l'Ohio qui a impressionné aux Jeux olympiques de Berlin en 1936. À l'aube de la Seconde Guerre mondiale, le long métrage dépeint le conflit moral des Américains, qui ont failli se dissocier des Jeux pour démontrer leur soutien envers les Juifs, et celui d'un jeune Noir spoiler: qui veut à la fois défendre son titre de champion du monde considérés comme inférieurs aux États-Unis à l'époque. Le cinéaste évite soigneusement de tomber dans les clichés habituels de la biographie sportive (dépassement de soi) pour aborder la question du racisme et amène à encourager le héros à repousser ses propres limites. Le scénario possède cette qualité de bien schématiser les faits ! La justesse du montage doit aussi être prise en considération ici. La reconstitution de l'Allemagne sous le Troisième Reich s'avère très crédible ! Les scènes de compétitions sont toutes haletantes, la réalisation est convaincante mais souvent mielleuse... Avec quelques longueurs et l'oeuvre ne livre pas toute sa gamme d'émotion... John Boyega était pressenti pour interpréter le rôle de cet athlète mais fini par jouer dans Star Wars VII. C'est l'acteur canadien, Stephan James qui offre une honnête performance dans le rôle principal. Jason Sudeikis, choisi généralement pour jouer le clown de service dans des comédies américaines, prouve ici qu'il peut jouer dans un registre différent. Il interprète un entraîneur ferme qui croit en sa nouvelle recrue. Malgré un manque d'émotion, Race (en v.o) ne déçoit pas ! C'est une course intéressante qui donne une ode aux jeux sportifs.
Quel film, mais quel film !! Magnifique du début à la fin, mise en scène, musique, acteurs, bref allez-y, c'est touchant et criant de vérité, on se croirait dans le stade en train de l'encourager, Quel destin !!! Allez-y sans hésiter, vous ne le regretterez pas.
Un biopic assez complet sur la forme qui va de l'arrivée de Jesse Owens à l'université jusqu'à ses victoires aux Jeux olympiques de Berlin sans oublier sa vie privée, sa relation avec son coach ou encore le contexte politique et la préparation des JO nazis. S'il est question de beaucoup de faits, Stephen Hopkins ne va jamais vraiment au bout des choses ce qui peut laisser un sentiment d'inachevé en ce qui concerne certains éléments. La performance des acteurs est solide, la reproduction d'époque très bonne et l'utilisation de quelques CGI rend le tout très réel par contre la réalisation est un peu fade, j'ai parfois eu l'impression de regarder un simple téléfilm et je trouve dommage que les scènes pendant les compétitions soient si vite expédiées. De son vivant, Jesse Owens n'a jamais eu la reconnaissance qu'il méritait et ça, ce n'est pas montré ni la façon dont il a été traité après la fin de sa carrière. Tout n'est pas parfait, mais c'est un bon film qui met bien en lumière ce grand athlète et son incroyable performance.
la vie et la carrière de ce grand champion que fût Jesse Owens. malgré tout le racisme qu'il dut endurer et l'éloignement d'avec sa famille pour devenir une légende dans ce sport qu'est l'athlétisme cet homme nous montre son courage, sa fierté , son intelligence pour ne pas répondre à l'ignominie. et son palmarès fabuleux est là pour lui donner raison. Jesse Owens vous êtes et serez toujours un grand homme.
film réalisé avec beaucoup de soins particulièrement la photographie qui éclaire cette belle histoire. Acteurs criant de vérité et de sincérité. Médaille d'or pour ce film.
Excellent film, le racisme jamais aussi bien montré. Ainsi qu'un Hitler complétement .... (je ne dirais rien à ce sujet) Superbe biographie de l'athlète, juste dommage qu'ils n'ont pas assez approfondi a certains passage, pour moi lorsque je vois le film on sait directement qu'il va gagner tout les prix. Alors qu'il est évident que pour lui ça a du être très difficile, dommage :)
Un biopic indispensable sur un personnage et un athlète extraordinaire qui a réalisé des exploits incroyables à un moment et un endroit si emblématiques. Manquant de profondeur, on a malheureusement la sensation qu'il manque des éléments indispensables à la narration de cette vie. J'aime par contre beaucoup le titre anglais : "Race" qui est à double sens. Dans la mouvance des biopics, il fallait faire celui-ci, l'acteur incarne bien Jesse Owen et court vraiment comme lui. A découvrir, même si on reste sur sa faim.