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    La Couleur de la victoire
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    169 critiques spectateurs

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    moket
    moket

    522 abonnés 4 312 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 août 2017
    Un biopic académique, un rien grandiloquent mais toujours élégant. La mise en scène est efficace, l'interprétation solide et l'histoire joliment racontée. La grande histoire racontée à l'échelle humaine. Une belle réussite.
    Freakin  Geek
    Freakin Geek

    246 abonnés 883 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 août 2016
    Que les choses soient claires, La Couleur De La Victoire n’est pas un film de sports mais avant tout un nouveau film qui cherche à ouvrir les yeux du monde sur la cause noire. On en ressort avec la même consternation que devant La Couleur Des Sentiments ou Le Majordome que certains américains n’arriveront jamais à comprendre qu’il n’y a pas de race inférieure même en voyant les incroyables exploits de Jesse Owens. Cela est encore trop d’actualité quand on voit que même un président américain noir n’aura pas pu empêcher le racisme galopant. Totalement captivant et souvent émouvant, La Couleur De La Victoire pourra peut être servir à améliorer les choses. [lire la critique complète sur le site]
    GyzmoCA
    GyzmoCA

    175 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 novembre 2017
    Un pan de l'histoire est repris dans ce film : L'avènement de Jesse Owens devant la montée en puissance du Nazisme à l'aube de la seconde guerre mondiale. Les jeux de Berlin de 1936 sont subliment mise en scène. On s'y croirait.
    Les interprétations de Jesse par Stephan James et de son entraineur alias Jason Sudeikis sont excellentes donnant de la dimension au film. L'humanité est parfois étrange et la solidarité sera toujours supérieure.
    DAVID MOREAU
    DAVID MOREAU

    128 abonnés 2 226 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 septembre 2017
    A BOUT DE SOUFFLE. On veut en découdre avec le nazisme, on exagère sur le conflit alors qu'avec leur ségrégation les américains ne sont pas en reste. Un film politique trop élégant pour être honnête. 10 secondes pour une liberté. Sans le nazisme, on n'aurait pas les clés pour comprendre la grande vadrouille.
    Arnaud R
    Arnaud R

    89 abonnés 826 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 janvier 2017
    Un bon film de sport historique, plaisant à regarder et sur une incroyable histoire de l'olympisme. Ça reste cependant très classique et dans un traitement assez simpliste.
    jaja77
    jaja77

    60 abonnés 1 326 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 août 2016
    bien mais déçu quand même car je m'attendais à mieux. bien qu'il y a une bonne histoire tiré d'un fait paru dans les années 1930 et d'un bon jeu d'acteurs, il manque de l'émotion et du suspense pour en faire un film mémorable.se voit quand même une fois.
    Michael78420
    Michael78420

    45 abonnés 1 430 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 novembre 2018
    Plongée au coeur des années 1930, en montrant les bons et les mauvais côtés de chaque camp. Non, les Allemands n'étaient pas tous nazis. Non, les Américains n'étaient pas tous pro noirs. Jessie Owens a mis tout le monde d'accord avec quatre médailles d'or aux JO de 1936. Le film fait revivre cette époque troublée, chaque camp ayant ses fanatiques et ses traîtres, arbitrés par les valeurs du sport. On y découvre une facette de Leni Riefenstahl moins soumise au pouvoir qu'on pouvait l'imaginer. Et aussi des magouilles collaborationnistes de responsables du comité olympique américain. Ou encore que Roosevelt ne reconnut jamais les victoires d'Owens, en dépit des évidences. Un film qui remet l'église au milieu du village !
    SB88
    SB88

    22 abonnés 1 145 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 août 2024
    Une histoire de vie prenante et intéressante sur ce coureur accompagné de son entraîneur qui croyait en ses capacités sportives.
    Jolie reconstitution historique par le prisme des jeux olympiques !
    3,9/5
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 613 abonnés 12 377 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 octobre 2018
    1936! Les J.O de Berlin! Un coureur noir lègendaire [...] Ce portrait de Jesse Owens ne tient ses promesses qu'à moitiè! Une histoire vraie qui marqua les Etats-Unis et plus prècisèment l'histoire du sport! spoiler: Le film commence dans les annèes 30 où le jeune Owens est un Afro-amèricain issu d'un milieu populaire! il s'entraîne pour les J.O d'ètè 1936 qui se tiennent en Allemagne, plus prècisèment à Berlin en pleine montèe du règime nazi! De plus, Owens a ètè choisi par le comitè olympique amèricain parce qu'il reprèsentait les plus grandes chances de victoire pour son pays! La première partie nous fait suivre l'entraînement de ce jeune garçon aux Etats-Unis dans une èpoque où l'Afro-amèricain n'avait pas le droit de prendre sa douche avec les autres, n'avait pas accès au même vestiaire ou devait s'asseoir à l'arrière du bus! Bref, il subissait quotidiennement des actes racistes! La deuxième partie se dèroule durant les J.O de Berlin avec un athlète qui remporte à la surprise gènèrale 4 mèdailles d'or dans un climat politique très tendu!
    C'est pas aussi puissant que le concours à la perche lors des championnats d'Europe 2018 entre le suèdois Duplantis, le russe Morgunov et le français Lavillenie! Concours d'anthologie diffusè juste avant le film de Stephen Hopkins! Rèalisateur inègal à qui l'on doit "A Nightmare On Elm Street - Part 5 : The Dream Child", "Predator 2" ou encore "Blown Away". "Race" est ni plus ni moins qu'un biopic classique à la facture acadèmique avec pleins de choses intèressantes! L'histoire mèrite en tout cas d'être tirè de l'oubli! La reconstitution est excellente et vole au secours d'une distribution et d'une mise en scène moyennes! Et puis le titre original est tellement mieux que le titre français en jouant sur deux mots essentiels : la course et la race...
    Laurent C.
    Laurent C.

    255 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 août 2016
    Il y a des films qui font du bien en ces temps troublés. "La couleur de la victoire" est de ceux-là, rappelant à une période finalement assez proche de la nôtre où la discrimination raciale et religieuse était la norme, et où les radicalismes politiques envahissaient l'Europe. Non, non, heureusement, l'histoire (vraie) ne se situe pas en 2016 mais dans les années 30, à l'aube des jeux Olympiques de Berlin. "La couleur de la Victoire" raconte deux histoires : celle de Jesse Owens, un athlète noir d'un niveau incroyable, et celle des tractations diplomatiques pour obtenir de l'Etat Allemand qu'il cache ses appétences à l'antisémitisme. Evidemment, d'un point de vue cinématographique, ce film n'est pas un chef d'œuvre incontestable.Trop romancé, parfois même au risque de tomber dans le grossier et la démonstration, le film fonctionne pourtant bien. Les émotions sont présentes. Les messages passent. Et finalement, on ressort de ce film, un peu grandi, inquiété par la nature humaine, révolté par le racisme, mais décidé à changer quelque chose. En ce sens, "La couleur de la victoire" est une belle aventure humaniste, bien menée, où le stress de la victoire prend le spectateur à la gorge. Certes, Hopkins en fait des tonnes dans la mise en scène. Mais il parvient à son but : parler de la Grande Histoire à travers la jolie épopée d'un sportif de talent et de cœur.
    Xavi_de_Paris
    Xavi_de_Paris

    288 abonnés 2 854 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 septembre 2017
    Un biopic classique mais passionnant sur la carrière de Jesse Owens, de ses débuts aux fameux jeux olympiques de 1936. La forme n'a en effet rien d'original, c'est très propre voire trop. Le fond est quant à lui intéressant, étonnant qu'aucun film marquant n'ait été fait sur le sujet auparavant. On y voit un parallèle​ entre l'Amérique raciste de la première moitié du XXème siècle, et l'Allemagne nazie. Un rapprochement troublant et une démonstration bien appuyée ici. Les acteurs s'en sortent bien sans être exceptionnels. Ils font le boulot on dira, et c'est largement suffisant, le sujet méritant une certaine sobriété.
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    204 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 août 2016
    "La couleur de la victoire" (titre français crétin indigne de l'idée originale, simple et géniale, d'appeler le film "Race") pose au spectateur un dilemme relativement peu fréquent : on a ici affaire à un sujet extraordinaire - et qui plus est à nouveau essentiel en notre monde secoué par des convulsions extrémistes - traité avec une absence de talent confondante ! Et malgré la mise en scène conventionnelle au point d'en être grotesque, malgré les rôles principaux attribués à des acteurs incompétents, mal choisis et jamais crédibles, malgré l'absence totale d'idées de cinéma quand il s'agit de filmer une course de vitesse, "La Couleur de la Victoire" emporte régulièrement notre adhésion, soulève même notre enthousiasme lorsque toutes ces insuffisances apparaissent littéralement comme des détails face à la force du récit. La belle idée - plutôt courageuse en ces temps de réaction "trumpienne" aux USA - ici est de montrer que les Nazis n'avaient pas en 1936 l'apanage du racisme, voire du fascisme ségrégationniste, et que l'Amérique n'avait de leçons de morale démocratique à donner à personne. C'est la jolie surprise de ce film par ailleurs empesé, empêtré dans une représentation "historique" sans doute limitée par un budget insuffisant et enlaidie par des effets digitaux grossiers : la grandeur de la démonstration de force nazie en est évidemment pénalisée, ce qui prive quand même "la Couleur de la Victoire" de cet élément essentiel à son récit qui aurait dû être la peur inspirée par la montée d'un totalitarisme barbare. C'est alors au seul personnage de Goebels (Hitler étant lui même quasi invisible ici, ce qui lui confère une dimension iconique pour le moins maladroite...), très bien incarné d'ailleurs, de représenter à lui seul l'abjection nazie. Au final, c'est grâce à ce genre de détails bien vus (comme également le personnage ambigu, entre veulerie et sursauts d'honneur, interprété par Jeremy Irons) que le film gagne son pari de nous intéresser et de nous faire réfléchir. Voici donc un assez mauvais film qu'il convient pourtant de recommander à tous, et bien entendu aux plus jeunes qui en savent peu sur la terrible histoire du XXeme siècle.
    stallonefan62
    stallonefan62

    284 abonnés 2 545 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 septembre 2017
    biopic très intéressant , interprété par de bons acteurs notamment Stephan James très convaincant dans la peau du coureur Jesse Owens !! Les scènes dans le stade à Berlin sont distrayante !! Par contre , le film souffre de quelques longueurs !!!
    Hastur64
    Hastur64

    221 abonnés 2 289 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 septembre 2017
    Le cinéma américain avait déjà célébré Jackie Robinson, le premier noir à avoir joué dans une équipe professionnelle de Baseball dans les années 40/50. Dix avant lui un autre sportif afro-américain se révélait, lui aux yeux du monde, en remportant quatre médailles d’or au cours d’une seule olympiade : Jesse Owens. Le film n’est pas exactement un biopic, puisqu’il ne retrace que trois ans de la vie du champion, de son entrée à l’Université de L’Ohio à son retour quadruple médaillé d’or aux USA. Le film ne fait montre d’aucune audace de réalisation pour ne fournir au récit qu’une forme classique ; cela étant, point n’était besoin avec un tel sujet de faire du zèle. Parce que si tout le monde connaît l’histoire de cet homme noir qui humilia publiquement Hitler en triomphant devant ses yeux, on connaît finalement peur l’homme. Le film dresse donc le portrait d’un homme passionné de son sport, mais aussi en proie au racisme et à la pauvreté qui s’attache à sa communauté dans ces années 30. Il regorge aussi de détail sur cette période, comme les tractations allemandes pour éviter un boycott des USA, comment Owens a failli ne pas participer aux jeux, comment Hitler a filé à l’anglaise pour éviter de saluer Owens ou encore comment sa quatrième médaille, Owens la doit aux manœuvres allemandes pour empêcher les deux coureurs juifs de l’équipe américaine de participer au relais. Bref, le film est passionnant par son sujet et mérite un coup d’œil.
    Chris58640
    Chris58640

    208 abonnés 755 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 août 2016
    Stephen Hopkins et ses scénaristes ont choisi de ne pas retracer la vie de Jesse Owens mais de se concentrer uniquement sur la période 1933-1936, ce qui est à mon sens une bonne idée. On devine beaucoup de choses de la vie d’avant de Owens, sa fille née hors-mariage (à une époque où cela faisait très mauvais genre), la crise de 1929 qui plonge sa famille dans la misère, la rudesse de l’époque pour les noirs américains parfaitement illustrée par le personnage de son père, taiseux et froid, rempli d’une rage silencieuse et froide contre son époque et la façon dont l’Amérique traite sa population noire. Beaucoup de choses sont davantage suggérées que clairement montrées, ce qui est plutôt une qualité quand c’est fait avec parcimonie. Stephen Hopkins filme les scènes de sport avec intelligence et efficacité et Dieu sait que c’est difficile de bien rendre le sport au cinéma, l’athlétisme comme les autres. Il nous offre également, surtout dans sa dernière partie à Berlin, des scènes assez fortes comme l’entrée dans le Stade comble avant la finale du 100m, au milieu d’une foule qui tend le bras comme un seul homme vers son Führer : frissons (d’angoisse) assurés... Cela me donne l’occasion de souligner la qualité de la reconstitution, tant aux USA qu’à Berlin. J’étais d’ailleurs assez curieuse de voir comme le cinéma américain de 2016 allait pouvoir reconstituer ces JO pas comme les autres et son ambiance glaçante, et j’ai plutôt été convaincue par ce que j’ai vu à l’écran. Je regrette juste que la cérémonie d’ouverture ait été sacrifiée, cela aurait été l’occasion de montrer les athlètes américains refusant le faire le salut nazi devant la tribune officielle. Coté casting, Stephen James fait le job mais on peut quand même regretter son jeu un peu lisse, son petit manque de charisme, ce qui est dommage quand on interprète une légende. A ses côté, Jeremy Irons, Carice van Houten et surtout Jason Sudeikis sont très à leur affaire. Et puis je fais une petite mention à David Kross, qui fait honneur à l’athlète allemand Carl Long, dont le fair play mais surtout le courage mériterait bien un biopic à lui tout seul. En fait, le film propose en parallèle deux intrigues : d’un côté, l’ascension d’Owens, avec ses obstacles raciaux, ses déconvenues personnelles. Cette partie est traitée de façon assez conventionnelle (il gagne avec une facilité qui ne sonne pas très crédible !), les vexations racistes, les problèmes conjugaux, ses relations parfois difficiles avec son entraineur, tout cela n’est pas très original. De l’autre côté, les atermoiements du Comité Olympique américain et sa participation ou non aux JO de Goebbels et Hitler. Cet autre angle du vue n’est pas la moins intéressante des deux, je dois dire. Les arguments des « pour » et des « contre » sont parfaitement expliqués et recevables et l’on se dit qu’une légende ne tient parfois qu’à un fil. Néanmoins, le scénario est très indulgent avec les dirigeants de l’Olympisme américain de l’époque, et même avec la mentalité américaine en général. C’est aller historiquement un peu vite de dire qu’une partie importante de l’opinion publique américaine exécrait le nazisme en 1935… Non, en 1935, l’Allemagne d’Hitler n’inquiète pas vraiment, elle ne scandalise que très peu, elle fascine même quelques dirigeants américains. L’attitude cynique de Joseph Goebbels (interprété par Barnaby Metschrat qui a parfaitement intégré le personnage à en faire froid dans le dos !), le maquillage cosmétique de Berlin pour cacher les croix gammées et les étoiles de David peintes sur les vitrines, la fausse respectabilité affichée par le régime nazi le temps d’une Olympiade, tout cela est véridique et tout à fait bien rendu. En revanche, la cinéaste Leni Riefenstahl est particulièrement bien traitée par le scénario, qui la dépeint comme une nazie de circonstance, passionnée par son métier et qui transige avec l’idéologie dans le seul but de pouvoir continuer de travailler. Elle résiste même (un peu) à Goebbels dans quelques scènes, mais on la sent surtout prisonnière de sa peur. Je ne connais pas assez bien son histoire pour savoir si c’est crédible ou non, l’Histoire ne tient pas « Les Dieux du Stade » pour autre chose qu’un film de propagande nazi, tans pis pour elle… La dernière partie à Berlin donne à Hopkins l’occasion de montrer que le sport, c’est l’opposé de la guerre et de la haine de l’autre puisque sur le stade, plus de Blancs ou de Noirs, plus d’Allemands ou d’Américains (les autres nations n’existent pas dans le film d’Hopkins !) mais seulement des sportifs qui font de leur mieux et qui se serrent la main à la fin. C’est un message simple mais essentiel et plus que jamais d’actualité. Le scénario rappelle constamment, et surtout à la fin, combien la ségrégation qui sévissait aux USA était aussi scandaleuse et imbécile que les lois nazies étaient criminelles en Allemagne. D’ailleurs, lorsque Jesse Owens arrive au village Olympique de Berlin et qu’on lui explique qu’il n’y a pas de chambres spécifiques pour les Noirs, il trouve l’Allemagne d’Hitler accueillante par rapport à ce qu’il connait, comme quoi il n’y a rien de simple dans la vie… Pour conclure, « la couleur de la victoire » (merci encore une fois aux distributeurs français pour avoir choisi le titre le plus navrant possible) est un film très honorable qui, malgré quelques facilités et quelques raccourcis, rend un bel hommage à Jesse Owens, l’homme aux initiales prédestinées.
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