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I'm A Rocket Man
301 abonnés
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4,5
Publiée le 17 septembre 2017
Excellent biopic sur l'incroyable parcours de Jesse Owens, ce grand champion afro américain qui a défié Hitler sur ses terres aux JO de Berlin 1936 !! J'ai tout aimé dans ce film : la reconstitution historique, les entraînements, les compétitions...le rendu est très prenant, très émouvant et j'ai vraiment passé une excellente soirée !! Un film remarquable à voir absolument pour ne pas oublier que de tels hommes ont eu le courage de tenir tête à l'inacceptable !
L'histoire du grand champion Jesse Owens qui a ridiculisé, par ses performances, les thèses nazies. Ce biopic, raconté tout en sobriété, m'a donné envie de connaître l'histoire de cet athlète tant le film me paraissait exagéré. Mais non, il était vraiment surhumain ! Malgré cela, son retour aux USA dû le confronter une nouvelle fois au racisme présent cette fois dans son propre pays (cf spoiler: la scène où Jesse et son épouse sont renvoyés vers l'entrée de service pour assister à la réception organisée en son honneur) . Une scène m'a mis les poils : spoiler: l'entrée de Jesse dans le stade olympique de Berlin , impressionnant ce que doit ressentir un athlète à cet instant.
Beaucoup trop patriotique à mon goût, on dirait qu'il n'y avait que les américains et les allemands à ces Jeux Olympiques. Les mauvais effets spéciaux n'aident pas à mieux apprécier ce film. Le côté positif est le message que fait passer le personnage de Jesse Owens quand il affirme ne se sentir libre que lorsqu'il court. On ressent beaucoup d'humilité, de courage et d'espoir à travers ce personnage. Voir ma critique ici :
Pourvu que l'ancien humoriste, qui officiait au théâtre de la main d'or, ait le loisir de voir ce film ! Cela lui permettrait de mesurer qu'en 1936, racisme et antisémitisme étaient quasiment de synonymes. La tenue des J.O d'alors à Berlin a fait l'objet de discussion, notamment aux Etats-Unis : fallait-il boycotter ces jeux, se demandait-on... L'époque était au racisme : les noirs ne devaient pas se mélanger aux blancs. Qu'un sportif noir devienne un héros et soit acclamé par la foule, c'était une belle claque à la clique hitlérienne et notamment son Goebbels en charge du ministère de "l'information". C'était également une leçon aux racistes américains. "La couleur de la victoire" est un témoignage historique précieux : savoir que les deux seuls juifs américains présents ont été "dispensés" de leur prestation sur le stade, savoir également que le président Roosevelt n'a pas complimenté, ni reçu l'athlète aux quatre médailles olympiques, sont des éclairages précieux sur cette époque sinistre. N'oublions pas que la démence a été au pouvoir et a mis le monde en guerre, ne l'oublions pas et ce film contribue à nous protéger de l'amnésie. C'est aussi l'occasion de voir le tournage des "dieux du stade" par Leni Riefenstahl et son positionnement nuancé par rapport à l'odieux et ignoble ministre de la propagande.
Beau film qui se passe dans un moment de l'Histoire difficile à rendre crédible sans gros moyens. Heureusement les images de synthèse viennent aider le réalisateur. On apprend ainsi, car le film se veut précis et sans trop de concession, des choses que je ne connaissais pas. Et puis, on peut y comprendre le rôle majeur du sport lorsqu'il donne à ses acteurs un état d'esprit en rupture avec la " logique politique " du moment et du lieu. Le coureur court au plus qu'il peut pour gagner le droit à la reconnaissance de son talent et du travail effectué. Lorsque le pistolet lui donne le droit de participer à la course, son seul but est de faire au mieux de ses capacités. Et dans cette bulle, il n'a plus rien à perdre et tout à gagner. Ce film pose bien le débat suivant: Faut-il participer, en toutes occasions, à des jeux olympiques. La réponse, à l'évidence est oui.
Ce film est tout à fait plaisant à regarder. Il nous emmène en voyage en 1936 à Berlin pour les jeux, pour nous raconter l'ascension fulgurante de Jesse Owens. Ce film dépeint aussi les aspects politiques de l'époque avec le nazisme en toile fond, mouvement qui voulait utiliser le sport et les jeux comme une vitrine de ses valeurs. On y voit aussi l'aspect, disons contradictoire des USA, qui d'un côté ont tout fait pour que les Juifs et Noirs ne soient pas bannis des jeux, tandis qu'eux-mêmes imposaient des règles sociales très strictes entre Blancs et Noirs. Un beau film en fait sur Jesse Owens.
« La couleur de la victoire » est un biopic agréable et prenant, qui retrace l’incroyable talent de Jesse Owens et sa participation historique aux jeux Olympiques de Berlin durant la propagande Aryenne. Le sujet est forcément passionnant, malheureusement, le film ne monte pas sur la plus haute marche du podium. Si l’académisme dans la façon de filmer et certains effets spéciaux un peu cheap peuvent gâcher le plaisir visuel, c’est surtout le manque de rigueur historique et des prises de positions pas toujours justes qui énervent. Passé ces défauts, le film est un écrin pour l’esprit sportif dans ce qu’il a de plus beau, comme ce moment très surprenant où Luz Long qui vient de perdre devant son public et son chancelier, félicite pourtant son adversaire chaleureusement. Le second point fort du film est la façon dont il parvient à dépeindre avec justesse le paradoxe Américain qui consiste à combattre le nazisme dont les idées sont totalement repoussantes mais de continuer la ségrégation qui, elle, semble naturelle ! Quand on pense que Jesse de retour victorieux aux USA, doit prendre une entrée de service pour se rendre dans le prestigieux hôtel où est tenue une cérémonie en son honneur ! Le chemin contre la ségrégation n’a pas été aussi rapide que le 100m de Jesse…
Film efficace, bien réalisé, esthétique, et dont les acteurs sont excellents. Je connaissais mal l'histoire incroyable de Jesse Owens, qui est ici très bien racontée. La Couleur de la Victoire a également le mérite, outre de rappeler les atrocités de la doctrine nazie, d'aborder la face sombre de l'Amérique de Roosevelt.
Un biopic puissant et saisissant qui sort à point nommé et fait réfléchir dans le contexte actuel post Super-bowl et pré-oscars aux USA. Un excellent film, dynamique et inspirant!
Curieusement je regarde à la suite d'un autre, un excellent biopic méjugé par la critique presse et non par les spectateurs. Faut il croire que certaines critiques presse ne comprennent rien aux biopic ? possible voire certain. Ce biopic comme le précédent nous apprend beaucoup sur la biographie de la personne concernée et il n'y a que peu d'approximations sur les circonstances et les choix réellement faits, j'ai quelques connaissances de cette histoire. Le tout est fort bien réalisé, équilibré, on ne s'ennuie jamais. A la fin du film des précisions renseignent sur les suites de la vie réelle. J'apprécie aussi beaucoup que l'histoire s'arrête aux jeux olympiques de 1936 avec des informations complémentaires car la suite n'ajoute pas au fait que l'on ait là l'un des plus fameux athlète de tout les temps.
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4,0
Publiée le 5 novembre 2020
La Couleur de la victoire est un film globalement divertissant entravé par des défauts assez prévisibles. Il présente des clichés de films sportifs assez classiques par exemple un entraîneur dur avec un cœur d'or, un rival qui devient le meilleur ami. Le drame personnel semble assez banal et comme il faut s'y attendre dans les drames historiques certaines libertés sont prise avec les faits à des fins dramatiques. Mais il y a une tension dramatique intéressante dans les scènes dans lesquelles la commission américaine des Jeux Olympiques débat du boycott des Jeux de 36 et dans la lutte personnelle d'Owens pour savoir s'il doit concourir face à certaines factions de la communauté noire le suppliant de ne pas le faire. Les scènes réelles de compétition sont présentées de manière passionnante. Ma scène préférée capture Owens alors qu'il entre dans le stade de Berlin à l'apogée de l'apparat nazi d'avant-guerre avec l'Hindenburg volant au-dessus de sa tête, Hitler agitant dans les gradins un chœur tonitruant de Sieg Heils. Carice van Houten joue Leni Refienstahl comme un personnage sympathique défiant les ordres de Goebbel de raconter la véritable histoire des Jeux olympiques de 1936 et Stephan James dans le rôle d'Owens offre une performance de premier plan très agréable...
Fiche biographique anecdotique teintée de quelques bons moments, La Couleur de la victoire ne parvient jamais à faire vibrer l’enthousiasme sportif : appesanti par une reconstitution historique insipide aux visuels franchement laids – les effets spéciaux sont horribles – et par une mise en scène plate, le film souffre de son absence de vision cinématographique. Pas d’âme, pas de souffle malgré la prestation correcte des acteurs : les dialogues endorment, les transitions frôlent la vulgarité ; on a l’impression que le film refuse tout grandiose apparent mais ne peut s’empêcher d’en diffuser un autre, latent, qui imbibe l’œuvre pour la rendre conforme aux canons américains. Ainsi les Allemands sont-ils caricaturés – affreux Goebbels, risible Hitler – et semblent déporter à tout bout de champ devant des Américains en délégation ; heureusement, Hopkins fait le choix judicieux de rétablir l’équilibre dans la balance raciale en concluant son métrage d’une manière audacieuse. La musique de Rachel Portman fait le boulot mais ne propose rien de marquant, accompagne les médailles du champion par ses cuivres un peu lourdingues. En somme, La Couleur de la victoire échoue à s’imposer comme un film sportif, se contente d’être un documentaire sur le sport doté de quelques moments prenants (spoiler: la scène d'entrée dans le stade allemand par exemple ) : jamais trépidant, didactique jusque dans ses dialogues, il ne parvient pas à illustrer la grandeur d’un homme qui défia le nazisme par son excellence et son humanité. Pas de sprint téméraire donc, juste une course de fond sans enjeux : Jesse Owens méritait mieux.
"La couleur de la victoire" est un film remarquable et magnifique. Le réalisme de Berlin dans les années 30 est bluffant, l'histoire de ce champion olympique est passionnante, les acteurs sont bons et justes. Tiré de l'histoire vrai de Jesse Owens, jeune afro-américain qui se prépare à courir sous le drapeau américain pour les jeux olympiques de Berlin de 1936. Ce film est une réussite, dévoilant une histoire vrai avec un message d'espoir et de liberté. Touchant et émouvant, très bon moment.
Un biopic qui ne nous apprend pas grand chose sur Jesse Owens qu'on ne connaissait pas déjà. Ca se laisse regarder mais un peu trop lisse à mon gout. Et sauf erreur de ma part, les persécutions contre les juifs étaient "suspendues" pendant les JO de Berlin pour présenter un visage plus démocratique aux pays étrangers et les arrestations/déportations n'ont commencé qu'en 1938, après la Nuit de Cristal...
Le film est assez captivant puisqu'il permet non seulement d'observer le prodigieux parcours de l'athlète Jesse Owens mais aussi d'analyser la vive controverse qui entoure les Jeux olympiques de 1936 en Allemagne nazie. Si, d'un point de vue strictement sportif, le film se révèle absolument sublime et cumule les moments forts, il fait au contraire preuve d'une évidente faiblesse d'un point de vue politique en sombrant trop souvent dans la caricature. Pour exemple, les scènes où Avery Brundage menace fièrement Joseph Goebbels paraissent bien peu plausibles. Il en va de même concernant les plans effectués sur la tribune d'Adolf Hitler... On peut y voir les hauts dignitaires nazis adopter sur commande des mines dépitées ou triomphantes en fonction du vainqueur de telle ou telle épreuve. Enfin, le dédain diabolique d'Hitler envers Owens semble excessivement maquillé quand on sait que le chancelier allemand ne refusa nullement de saluer le champion olympique ! Bref, le film joue de manière trop convenu sur la touche gentil / méchant pour faire passer un message évidemment bon et cela nuit à sa crédibilité. Du reste, il n'en demeure pas moins époustouflant sur bien des aspects. La reconstitution du stade olympique est impressionnante et les prestations de Stephan James et Jason Sudeikis sont extrêmement convaincantes, pleines d'humanité. Elles permettent de montrer que le sport parvint à unir les hommes en des temps qui devaient rapidement dégénérer. Finalement, le film rend un hommage sincère à Jesse Owens, quitte à jouer de manière un peu trop facile avec les véritables faits. '' La couleur de la victoire '' est avidement conseillé aux amateurs de sport comme d'Histoire. En revanche, les autres risquent de s'ennuyer un peu.