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AlphaWolf
75 abonnés
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3,5
Publiée le 1 juin 2020
Dès les premiers instants, une réelle empathie se crée pour le personnage de Niko, un jeune berlinois complètement paumé auquel chacun peut s'identifier. On se laisse facilement embarquer, avec bienveillance, dans ses pérégrinations tantôt très sérieuses, tantôt plus légères, et au ton doux amer très plaisant. Les plans en noir et blanc et la musique jazz subliment un ensemble réussi malgré une intrigue qui manque de conviction.
Pitch : 24 heures de la vie d’un trentenaire berlinois vivant aux crochets d’un père le pensant toujours étudiant. Un joli noir et blanc, un fond jazzy emballant, des répliques pince sans rire (qui se permettent même de rire du nazisme… en Allemagne !!!), Jan Ole Gerster démontre une belle maitrise et de la cohérence esthétique. Résultat : de nombreux prix dans son escarcelle pour un premier film considéré comme le meilleur film allemand de 2013. Le jeune homme s’y connait en ciné et a bien digéré ses références cinématographiques : des dialogues et un personnage décalés type Woody Allen ; une flânerie douce-amère à la Jarmush ; errance sur une journée à la Joachim Trier ; et le charme de « After Hours » de Scorcese ;… un film de faiseur ; oui, mais inspiré… oui mais manquant de coffre. L’enchainement des rencontres du jeune homme finit vite par tourner au film à sketchs. Peu de lien entre elles et dans leurs déroulés, la structure narrative devient anecdotique. Un bon petit film mais peu personnel… Un produit Sundance de bon goût. Mon blog: tout-un-cinema.blogspot.fr
Quel dommage que ce film n'est pas fait parler de lui en France, autant qu'il l'as fait en Allemagne. Je n'ai découvert ce chef-d'oeuvre il y a seulement quelques jours, et pourtant je l'ai déjà vu plusieurs fois. Parce que j'aime le cinéma pour ce genre de mise en scène, pour ce genre de scénario, pour ce genre d’interprétation. Un film simple, en noir et blanc, très bien mené par Tom Schilling (révélation!!!) mais aussi par les différents personnages qu'il croisera tout au long de cette journée, à Berlin. Une journée qui changera, peut être (ou pas?) sa vie...
Oh Boy séduit, par le noir et blanc, la musique jazzy, le regard de son personnage principal. On rencontre des personnages marginaux, dans une errance qui n'est pas sans rappeler After Hours. Le running gag de la recherche d'une tasse de café est sympa, et les registres changent tout en finesse, de la comédie à la tragédie. Dommage qu'un certain formalisme dans la mise en scène donne un certain manque de piquant à l'ensemble, qui tourne à l'exercice de style, et que la fin manque de finesse, appuyant finalement un côté un peu lourd et appuyé. Oh Boy n'en reste pas moins le premier film sympathique d'un réalisateur à suivre.
Très esthétique très drôle aussi, le thème des 24h est malin cependant le scénario reste un peu faiblard, on aimerait avoir plus de renseignements sur l'avenir de l'acteur principal, une alternative à ses études désabusées.
Même si les très bonnes critiques au sujet de ce film berlinois paraissent un peu surfaites, il faut bien reconnaître qu'on passe un moment agréable face à l'image soignée de ces scénettes drôles et originales. Dommage que la fin soit aussi simpliste et laisse le spectateur sur sa faim.
Film au ton très personnel comme je les aime,ballade douce et mélancolique et toute en ruptures de ton dans les rues de Berlin,le personnage principal est très attachant.Bravo!
Sous une ambiance musicale jazz, Oh Boy fait incroyablement penser à la Nouvelle Vague et en particulier les films de Godard. S’agissant du premier long-métrage de Jan Ole Gerter, le réalisateur allemand nous livre une chronique drôle et attachante. Aux allures improvisées, Oh Boy est pourtant maîtrisé à la perfection et soulève des questions sur nos générations actuelles, qui nous laissons porter par le vent, plutôt qu’à planifier nos vies. Oh Boy est donc très réussi pour un premier film et on attend de voir ce que sera cette nouvelle vague allemande au fil du temps. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Vu dans le cadre du Festival du Film d'Histoire International à Pessac,nous suivons Niko, un berlinois un peu perdu pendant 24 heures de galère ou le sort s'acharnera de bout en bout.. Une ambiance très sympathique avec ce noir et blanc, cet humour et cette B.O tout en jazz. Allant de surprises en rencontres inattendues, on suit cette drôle de journée avec ces personnages saugrenues, un film original à voir.
13 726 abonnés
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4,0
Publiée le 7 octobre 2016
Ça vous tente 24 heures de rencontres bigarrèes à Berlin autour de Niko, un touriste dans sa propre ville ? Si tel est le cas, ne ratez pas "Oh Boy" de Jan Ole Gerster, ènorme succès en 2013 en Allemagne! Comme son hèros, on erre librement dans les rues de Berlin car cette grande ville est bien l'un des personnages principaux de ce film en noir et blanc alliant humour et poèsie! Un zeste de Woody Allen, un rien de François Truffaut, et pas mal de personnalitè! Voilà comment faire l'unanimitè critique et public (plusieurs nominations à divers festivals internationaux). C'est inventif, sensible et rèjouissant! Avec un acteur à suivre, Tom Schilling, dont le rôle a ètè ècrit spècialement pour lui! C'est dire les espoirs placès en ce jeune comèdien prometteur au charme certain! Excellente musique jazzy au passage, sans oublier les qualitès toutes simples de sa mise en scène! Bois le ton cafè Niko, tu l'as bien mèritè après tes mèsaventures, tant qu'il ne soit pas bio, marocchino, arabica ou colombien...
spoiler: vraiment décevant, pas beaucoup d'imagination, tout ça pour de l'argent et pendant ce temps, la pauvreté, les gens au RSA, la montée du chômage. En résumé, ce film "Oh Boy" relève de l'hypocrisie caractériel généralisée de ses acteurs et de son réalisateur
Le cinéma allemand, personne n'en parle. Il n y a que dans les festivals et Internet qui parviennent à faire surgir de la masse de films quelques perles. Ici pas de film folklorique ou d'extrêmement attaché à la culture allemande : il s'agit d'un film universel, qui traite de l'errance d'un homme, perdu au beau milieu de la ville, et lassé de toutes ses relations. C'est avec cette même lassitude qu'il rejettera ou qu'il se fera rejetter par les autres personnages qui ont grande peine à lui faire part de leurs soucis personnels, dont son avis extérieur reste partagé, voire révulsé. Ce n'est qu'à la fin du film où un vieil homme lui délivrera comme son ultime secret, et que le héros s'attachera à ce personnage jusqu'au dernier moment. La séquence finale nous montre ce tiraillement qu'éprouve le héros sur ses attitudes passées, qu'il finit par regretter le passé alors qu'il semblait autrefois indifférent aux mains que lui tendaient les autres et à les aider ( la jeune fille anciennement obèse ). Le choix du noir et blanc pour l'image renforce en plus la fatigue des visages et leur dureté face au quotidien. Le film est bien écrit, bien réalisé, avec des jeux d'acteurs corrects, à la bande-son très belle qui donne à la séquence de la rencontre entre le héros et la grand-mère le meilleur moment onirique du film, qui mérite plus de vues qu'à ses récompenses en festival.
Un film allemand qui se passe à Berlin, est tourné en noir et blanc et raconte les 24h de la vie d'un jeune homme un peu bohème. Le film est calme et lent, urbain et bourrés de personnages caractéristiques, rencontrés au fur et à mesure par Niko. C'est une ode à la vie tranquille et spontanée, avec un Tom Schillling convaincant et charmant. Il manque juste un sujet vraiment accrocheur, Niko restant au final un personnage inchangé entre le début du film et la fin.