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Unc-Scrooge
51 abonnés
613 critiques
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2,0
Publiée le 29 décembre 2013
Il est vrai qu’Oh Boy présente des qualités indiscutables. Ce parcours, entre spleen et apprentissage, d’un jeune Berlinois dans les méandres de sa mégalopole cosmopolite ne fait de mal à personne. Cette ambiance jazzy, cette mise en scène en noir et blanc donnent un côté un peu chic à cette petite production, un charme de film d’auteur indiscutable. Oui mais tout ca pour quoi ? Car au final, le rite initiatique auquel se livre Niko reste vide, l’acteur traversant les tableaux avec pour seul but son café tant désiré. Et même si la rencontre de quelques personnages est légèrement amusante, la plupart des discussions restent rébarbatives, un peu répétitives et ne font en rien avancer l’histoire. A un point tel qu’on se demande après 1h30 d’endurance si Oh Boy avait seulement une histoire….
Ce film retrace en temps réel la journée d'un jeune berlinois au fil des rencontres qu'il va faire. Premier film d'un réalisateur prometteur, on pourrait le comparer au récent "Frances Ha" dans l'esprit, mais aussi dans la forme, les deux films adoptant le même noir et blanc et la même sonorité jazzy, et ils traitent tous deux du passage délicat à l'age adulte.
Pour son premier film Jan Ole Gerster a peut-être plein de références dans la tête, mais ce qu’il en garde c’est une petite musique très personnelle qui nous promène dans un Berlin plutôt branché, mais qui se souvient de son passé de manière très particulière. Chaque séquence (les flics du métro, le tournage de film, le distribanque…) mérite un coup de chapeau et l’interprétation de Tom Schilling est tout à fait dans l’esprit du réalisateur : intemporel pour en savoir plus
Ce Oh Boy est au final plutôt sympathique. On y voit un jeune étudiant navigué la ville sans réel but. Il rencontre divers personnages qui vont donner lieu à divers scènes, toutes très bien faites. On s'attache à ce personnage un perdu auquel Shilling donne une réel personnalité et consistance. Bon, le film souffre d'une fin que certain trouveront peu pertinente, ou en tout cas faible, et que la durée (1h20) est un peu courte, on a quand même le droit à un film bien foutu et à un certain plaisir à voir ce pauvre type se prendre diverse problème dans la figure.
Un film exaltant porter par une pur poesie cinematographique. Commencons par la mise en scene tout simplement grandiose , qui arrive a melanger l'humour au dramatique de facon majestueuse ! On parcours avec le heros ses peripeties et on s'en detache trop tot et avec dechirement ... L'acteur est tres bon comme le reste du casting , rien a redire . La b.o est juste sublime a la fois dramatique et attachante , une reussite ! Tout comme la photographie , totalement maitriser ! Et ce noir et blanc juste magnifique et tres bien utiliser ! Bref , un film qui vous emporte et qui vous adoucit d'une certaine maniere , un tres bon moment cinema que je conseille !
Un film de looser, un de plus...Nous avions connu le meilleur avec Oslo 31 août, Atmen, les Ken Loach; mais aussi le pire avec d'autres...Hélas et malgré les apparences, Oh Boy s'attèle plutôt à la deuxième catégorie.
Car derrière ses airs d'essai cinématographique innovant, Oh Boy se révèle être un pastiche lourdeau d'opus de réalisateurs américains aujourd'hui passés à la postérité Jim Jarmusch, Woody Allen...
Là est le problème, on le ressent vite: Oh Boy cherche à se donner un genre: Celui du beau film en noir et blanc filmant l'errance d'un jeune homme aux prises avec tout ce qu'il croise et surtout avec lui -même. On pourrait presque pensait à Alice dans les villes( Wim Wenders,1974).
Niko, le héros erre donc entre ses déménagements à Berlin;ses quelques photos d'avec son ex; son nouveau voisin insupportable autant que pathétique( vous-savez-le-voisin-du-dessus-qui-vient-vous-souhaiter-la-bienvenue-en-vous-offrant-les-boulettes-de-viandes-faites-par-devinez-qui?); son pote auto-proclamé taxi, très lourd lui aussi; l'ancienne camarade de classe, ex-grosse devenue danseuse contemporaine;les contrôleurs de metro aux airs de naz...
L'intrigue tourne au défilement de clichés éculés et au tragique de répetition, ou Niko doit vivre des moments plus humiliants à chaque fois, humiliants pour lui, ennuyeux pour nous...L'ennui et la platitude triomphent donc, même si on pourra tout de même se réjouir de quelques passages un peu drôles.
La dernière rencontre, émouvante, évite au film le ridicule total, mais il est déjà trop tard pour la moyenne.
Le fait de filmer en noir et blanc est sensé permettre de prendre de la distance par rapport au personnage et c'est vrai que ça fonctionne. Trop bien en fait: j'avoue que je n'en ai rien eu à cirer de ce qui leur arrive mais c'est leur faute. Il ne se passe rien ou presque et quand il leur arrivez quelque chose, c'est tellement idiot qu'on ne peut que s'en tamponner. Film à éviter.
24 heures dans la vie d'un jeune trentenaire berlinois aussi désabusé que oisif, qui a passé les deux dernières années de sa vie à ... réfléchir. Avec son tempo nonchalant, Oh Boy est un film d'atmosphère, rythmé par sa BO. Entre trompette de jazz et piano mélancolique. On y peut y déceler des tonnes d'influence, de Scorsese à Wenders en passant par Jarmusch et Godard, mais Jan Ole Gerster possède déjà un ton personnel, triste et tragi-comique. Le récit n'est fait que de rencontres dans lesquelles le héros reste plus ou moins passif : son père, une ancienne camarade de classe, un ami, un vieux très alcoolisé. Son seul but est de boire un café durant cette journée, chose qu'il n'arrivera pas à faire. L'errance est élégante, filmée dans un noir et blanc impeccable, elle traduit aussi un certain vide existentiel qui déteint sur ce film auquel il manque peu pour aller au-delà de l'anecdotique.
L'on m'avait annoncé ce film comme un chef d'œuvre. Quelle fut ma déception lors de la séance. J'ai loupé beaucoup de scènes car j'ai dormi souvent. Alors aller au cinéma pour dormir, ça me contrarie énormément. Bref, si vous avez du sommeil à récupérer, allez voir ce film.
J'ai vu ce film par hasard car j'avais raté la séance de ce que je convoitais ( Shokusai) la surprise n'en a été que meilleure Le film rend attachant un jeune Berlinois qui rate tout ce jour la . Le sort s"acharne pour l'empécher desatisfaire le besoin primaire et légitime de boire un café Dans cette quète triviale il attire comme un aimant tous ceux qui ont besoin de parler voire de transmettre...On rencontre ainsi des témoins de l'histoire de la ville Là il est vrai que l'acteur nous fait ressentir sa grande capacité d"écoute : vertu à classer car en voie de disparition A recommander donc aux taiseux comme aux bavards qui cherchent à communiquer
... Les personnages Niko (Oh Boy) et Frances (Frances Ha) sont touchants dans leurs vies simples, leurs galères respectives, ce sont des anti-héros que l’on croise dans la vie de tous les jours, bien loin des Man of Steel, Iron Man et autre Marvel présents dans les salles obscures. Ils sont confrontés à des situations que l’on rencontre quotidiennement, et représentent à eux deux la jeunesse actuelle...
L'affiche, une fois n'est pas coutume, ne ment pas ; oh boy relate bien 24heures à Berlin et incarne véritablement la révélation 2013 du cinéma Allemand. Premier film d'un jeune acteur-espoir de la nouvelle génération Germanique, "oh boy" possède cette boulimie et à la fois cette maladresse-tendresse qui habite les premiers pas d'un auteur. À partir d'un pitch "simplissime" de prime abord ; un jeune Allemand, au d'une journée riche en rencontres rocambolesques, peine à boire un café à Berlin, Gerster signe un film sensible, très malin et d'un sincérité à toute épreuve. C'est à la fois léger et grave, crédible et sans prétention aucune. On aurait peut-être apprécié un brin de "folie" supplémentaire, mais en l'état le film se tient habilement, grâce à sa mise en scène douce et l'interprétation impeccable du casting. Du cinéma sobre, révélateur, prometteur dont le propos dépasse les frontières avec intelligence et subtilité.
Si le film fait un peu penser à du Woody Allen d'un point de vue esthétique, il n'en a ni l'intelligence ni la finesse des dialogues. Les personnages sont plutôt attachants mais l'ensemble manque vraiment de surprise et d'originalité. Un road movie minimaliste où l'on suit les errements d'un trentenaire un peu paumé qui tourne en rond, un peu comme le film. Rien de bien passionnant donc.
Autant se déplacer pour pareil film parmi les têtes d'affiches de cette morose Fête du Cinéma 2013. C'est un morceau de roi... Sans jamais peser ni racoler, défilent les caractéristiques humaines principales, l'art de se rendre agréable à autrui, l'altération du caractère à force de contrariétés, les dérapages de comportement, le fatal glissement vers les haines collectives. Côté forme, quelque chose de "A bout de souffle", le noir, l'anthracite prédominant sur le blanc, deux ombres profilées sur un lit dans une chambre, de germaniques allures "Nouvelle Vague"... Quelques emprunts aux films noirs d'Hollywood aussi, avec la subtilité chaplinesque d'user d'une légèreté de façade pour y incorporer finement une gravité. Humour distancié puis lâché jusqu'au délire, catastrophes par poussées (le golf du père, la blonde qui a placé son surpoids dans un autre registre, sans oublier la confession à demi-mot qui glace...). Et quelle musique ! Souvent relancée avec l'image comme une manivelle, en plus d'être indispensable comme une signature. L'ensemble reste en tête comme d'ailleurs la tête juvénile de Tom Schilling.
Les diverses rencontres qui émaillent cette journée particulière dans la vie de Niko sont inégalement intéressantes mais l’atmosphère générale qui se dégage de ce film magnifié par un noir et blanc intemporel décrit parfaitement les affres d’un personnage qui éprouve de la difficulté à s’affirmer. Ce brassage de personnalités multiples donne lieu à quelques scènes drôles, émouvantes, les meilleures demeurant celles où notre antihéros côtoie la vieillesse (la mémé du dealer, le vieil homme rencontré dans un bar). Excellente illustration musicale et Berlin poétisée par un metteur en scène inspiré. Tom Schilling est vraiment épatant. Encore un bel exemple de la bonne vitalité et créativité du cinéma allemand actuel.