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    Oh Boy
    Note moyenne
    3,6
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    94 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 30 juin 2013
    Ce film sans prétention nous plonge dans l'existence d'un jeune berlinois un peu paumé ( symbole du mal -être de la nouvelle génération ?). Nous suivons avec empathie ses divagations au cœur de la capitale allemande. Humour et poésie sont au rendez-vous!!! D'ailleurs, ce long métrage n'est autre qu'une suite hasardeuse de rdv, une sorte de promenade cinématographique très agréable. Esthétiquement, les plans en noir et blanc sur la ville sont magnifiques. Une belle surprise dans un cinéma d'art et d'essai!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 26 juin 2013
    Quel plaisir de se laisser porter de la sorte, dans une esthétique aussi confortable que celle là. On retrouve des influences diverses ( Allen, Jarmusch...), qui nous plongent dans une sincérité touchante du personnage. Une réussite !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 25 juin 2013
    Beau portrait ....
    Bien sur on reste sur sa fin en visionnant ce magnifique portrait d'un personnage touchant .Le film est magnifiquement réalisé et très bien joué .Bravo pour un premier film !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 23 juin 2013
    24 heures dans la vie de Nino Fischer dans un magnifique Berlin en noir et blanc ! Ce film est d'un esthétisme rare de nos jours mais propre aux grands chefs d'oeuvres allemands.
    Le fil conducteur, au travers de la tasse de café, est immersif. D'autant que la banalité du scénario (la vie simple d'un simple jeune) donne envie de poursuivre cette introspection.
    Tout le film est bercé par une ambiance palpitante et pavé de blagues et comiques en tous genres très à propos.
    Surtout, il y a une évolution dans la personnalité du protagoniste du début jusqu'à la fin. C'est formidable ! Du grand art !
    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    203 abonnés 1 910 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 juin 2013
    Une oeuvre fraiche et originale qui rappelle irrésistiblement la "nouvelle vague". Sous des dehors légers, ce film aborde tout de même un sujet social qui prête à la réflexion. Il met en parallèle le vide de l'existence et les états d'âme d'un bobo, fils à papa berlinois, avec les drames vécus par la génération du nazisme et de la guerre. Le tout traité avec beaucoup d'humour et un regard très lucide. Certaines scènes sont de véritables morceaux d'anthologie : le client qui demande un "café normal" dans un bistro bio ou le metteur en scène d'avant-garde qui ne supporte pas la critique. La photo en noir et blanc est superbe et la bande son jazzy sympathique, même si tout le monde ne peut pas être Miles Davis.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 22 juin 2013
    24h dans la capitale berlinoise, à suivre un jeune qui se cherche (le titre est bien trouvé !), c'est touchant et drôle ! Une très jolie balade, un noir et blanc de circonstance, un zeste de en prime. Une très belle découverte !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 22 juin 2013
    Vraiment excellent ! Wunderbar !!! Un film d’une qualité rare pour qui a développé une sensibilité humaine capable de prendre quelque recul par rapport à la société dans laquelle il est plongé depuis la naissance….
    Une peinture subtile, tout en finesse, à la fois drôle et pathétique de l’absurdité du comportement de la plupart des membres d’une société « prétendument » ou pseudo-civilisée.
    Filmé en noir et blanc, dans un monde en demi-teinte, Niko Fisscher tente de comprendre en vainc les codes et comportements étranges de la société dans laquelle il évolue. Il lui semble que ses contemporains parlent un autre langage que le sien malgré que la langue véhiculée soit la même. Breughel l’ancien ne se sentirait pratiquement pas dépaysé s’il ouvrait la porte de notre 21ème siècle et serait certainement aussi déçu de constater que la nature humaine n’a pas réellement évolué, mais qu’elle n’a fait que s’adapter aux circonstances de son siècle.
    Chaque acteur est excellent et tout particulièrement Tom Schilling dans le rôle du jeune Niko désœuvré, dépité, perplexe, déboussolé, se questionnant sans fin dans ce monde fait de comportements absurdes, de conversations de sourds, et qui ne lui indique jamais le Nord….
    Pathétique, certes, émouvant parfois, mais surtout drôle et profond ! A découvrir puis à méditer…en souhaitant à certains spectateurs de se reconnaître en Niko pour se sentir moins seuls et moins dans les autres personnages auxquels il est confronté....
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 21 juin 2013
    Ouais, il est bien sympathique, ce "Oh Boy", mais il ne casse pas des briques pour autant. Sitôt vu, sitôt oublié. Il faut dire que l'équation choisie par le réalisateur Jan Ole Gerster pour ce voyage au bout de la nuit (rencontres et déambulations d'un anti-héros ordinaire dans les rues d'une grande métropole, en noir et blanc et sur fond de musique jazzy) est un peu usée jusqu'à la corde à force d'avoir été utilisée par tous ces jeunes (ou moins jeunes... pas vrai, Alexander Payne ?) réalisateurs indés espérant ainsi -mais juste par le biais de la forme- se positionner dans le sillage prestigieux de leur(s) réalisateur(s) modèle(s). Que celui-ci s'appelle Allen, Jarmusch, Wenders ou Godard importe peu ; au final, tous ces films passent et ne laissent aucune trace dans les mémoires, à moins de dégager une singularité ou une force quelconque dans le ton ou le propos (et là, j'ai beau chercher, aucun exemple ne me vient à l'esprit, à part le "Clerks" de Kevin Smith, éventuellement). "Oh Boy" ne fait malheureusement pas exception à la règle malgré une bonne dose d'humour fournie par des gimmicks quasi nonsensiques (les automates récalcitrants, la pénurie de café...) et malgré une galerie de personnages assez exhaustive et intéressante (les parents, les amis, les autorités, les bourgeois, les artistes, les outcasts...) mais brossée parfois de façon soit trop légère, soit trop ampoulée. Dommage car c'est bien dans l'interaction entre Niko (Tom Schilling, belle performance d'underacting) et ces personnages qu'on trouve les aspects et les questionnements les plus intéressants du film (adaptation/inadaptation à un mode de vie "normal", incommunicabilité, absurdité des rapports dans la société...). De bonnes intentions qui auraient sans doute mérité d'être approfondies, un film sympatoche qui a bien failli être coulé par sa forme finalement désuète. Pas coulé mais pas mal touché, quand même.
    Septième Sens
    Septième Sens

    84 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 juin 2013
    Saisir quelque chose d'éphémère, d'à la fois léger et tout à fait existentiel. Filmer un homme déambulant dans les rues, n'ayant aucun objectif en tête. Seules des pensées, plutôt négatives, subsistent dans l'esprit désorienté de cet individu. L'incertitude de sa relation avec sa petite amie (étrangement ressemblante à Jean Seberg dans À bout de souffle), la surprise de voir sa carte bleue avalée après que son père lui ait coupé les vivres, remarquer que le temps passe mais que sa vie n'avance pas. Bienvenue dans les vingt quatre heures de Niko à Berlin. Bienvenue dans Oh Boy.

    Le premier long-métrage de Jan Ole Gerster dresse un hymne à l'art de l'anecdote, de l'embarras et de la nostalgie. Chacun d'entre nous vit de temps en temps de mauvais jours. Cela arrive à tout le monde, et c'est aujourd'hui le tour de cet ex-étudiant allemand. Le comique de situation et cet humour noir nous permettent de rire de ses malheurs. Il croise sur sa route des personnes solitaires, tristes. Mais le but n'est pas de rendre profondes ces rencontres. Le réalisateur ne les explique pas, et n'entre pas en détail dans les relations père-fils. Seuls quelques dialogues bien placés nous permettent de savoir dans quel contexte se placer.

    Sans un excellent acteur ayant les épaules pour rendre ce film crédible, Oh Boy n'aurait pu être que du vent. Mais Tom Schilling répond présent en nous faisant directement entrer en empathie avec son personnage à la gueule de chien battu. Ressemblant à un antihéros de la nouvelle vague (nouvelle référence), la ville de Berlin et ses notes jazzy remplissent un second rôle capital. Si l'on note des clins d'œil au cinéma des années 1960, il faut toutefois différencier cette mise en scène allemande et celle des Godard ou Truffaut, qui n'ont rien à voir.

    Quasiment sans téléphone portable pour essayer de donner au récit une dimension universelle, cette première œuvre en noir et blanc est atemporelle. Dans son parcours fait de rien mais surtout de tout, le cinéaste souhaite capter quelque chose d'ineffable, une sensation que l'on ne peut expliquer. Il réussit à saisir l'insaisissable : un sentiment de liberté absolue. Il faut rester positif et savoir qu'après l'orage vient le beau temps. Le café revient, et l'espoir renaît.
    cinono1
    cinono1

    302 abonnés 2 055 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 septembre 2013
    Sans être novateur, ni très rythmé, c'est soutenu par une belle photo et une B.O. jazzy et les déambulations de Niko, jeune Berlinois s'avèrent placé sous le signe de l'incongru et de l'étrangeté pour offrir le portrait d'une jeunesse hésitante, sans aspérité et d'une ville cacophonique ou l'incommunicabilité règne en maitre. C'est, grace aux dialogues percutants, souvent amusants et pas dénué de mélancolie. Pas mal du tout.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 20 juin 2013
    Très beau film qui raconte l'histoire d'une jeunesse en fuite perpetuelle sur un fond de Berlin, portant encore les traces de guerre froide.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 18 juin 2013
    24h dans la vie de quelqun ca ne permet pas de bien approfondir les rencontres. Respecte bien l'univers de Berlin. Par contre pourquoi en noir et blanc ? En VOST c'est super
    tixou0
    tixou0

    700 abonnés 1 999 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 juin 2013
    24 heures de la vie d'un (jeune) homme. Un film d'apprentissage en accéléré. Niko Fischer, 24 ans, n'a jamais manqué de rien, et a même vécu dans une grande aisance, au fur et à mesure de l'ascension sociale d'un père dont il s'est éloigné quand ses parents se sont séparés, et qui n'est plus que celui qui lui verse sa rente mensuelle d'"étudiant". Intelligent, mais marginalisé et dilettante, il vit en fait sous nos yeux ses derniers instants d'insouciance : son père qui a appris fortuitement qu'il avait abandonné le droit depuis déjà 2 ans s'étant décidé (dans son intérêt !) à lui couper les vivres. Niko, le garçon qui voulait boire un café, et n'y arrivait pas ! Chacun des obstacles à cette modeste envie fait l'objet d'une saynète (en général fort réussie), et le conduit tout au long de la journée à multiplier les rencontres, souvent insolites (un psy vétilleux qui l'empêche de récupérer son permis de conduire, une serveuse intransigeante de café "bio", un voisin éploré exilé dans sa cave, une camarade de classe ex-obèse devenue comédienne d'avant-garde, des contrôleurs en curieux tandem voulant lui dresser PV pour défaut de titre de transport... la grand-mère d'un jeune dealer dans le fauteuil électrique de laquelle il s'assoupit...). Au coeur de la nuit qui suit cette folle journée, il est abordé dans un bar où il finit de s'alcooliser par un très vieil homme qui lui raconte la terrible Reichkristallnacht de novembre 1938 qu'il vécut enfant précisément dans le même pâté de maisons, quand le peuple entier soutenait le régime nazi, et qu'il revit dans la douleur, après 60 ans passés loin d'Allemagne spoiler: . L'homme a une attaque devant le café en le quittant. Le garçon le suit aux urgences, où il décédera à l'aube.
    . spoiler: Conclusion en forme de twist : tous les Allemands s'appelaient Heinrich....(prolongement par une curieuse ironie du sort d'une fiction romantico-historique au tournage de laquelle Niko avait assisté dans l'après-midi précédente avec son ami comédien Matze).
    Un Berlin plutôt sale, loin des endroits pour touristes, prolongé par des banlieues tristes, auquel va bien le noir et blanc : voilà où est la scène. Un scénario très construit - sans en avoir l'air, un style personnel (pourquoi chercher des références à tel ou tel courant, à tel ou tel devancier ?), des dialogues savoureux, une mise en scène légère, des personnages "croqués" avec vivacité (voire malice), un interprète principal remarquable : un premier film qui est une vraie réussite !
    cylon86
    cylon86

    2 515 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 juin 2013
    Pour une fois les critiques ont raison, ce film est une révélation. Celle d'un réalisateur aussi bien que celle d'un acteur qui joignent leurs forces pour livrer au spectateur une œuvre pleine de charme, qui témoigne d'un sens de la mise en scène et qui assume ses références. On pense parfois à Woody Allen pour la bande-sonore et la description d'une ville (Berlin en l'occurrence) en noir et blanc, parfois à Jim Jarmusch mais beaucoup à l'"After Hours" de Scorsese. Ici, nous suivons 24 heures dans la vie de Niko, jeune trentenaire qui ne fait rien de sa vie et qui passe sa journée à aller de droite à gauche, entre un rendez-vous avec un psy, un avec son père, des rencontres étranges et sa volonté de boire un café sans jamais qu'il n'y parvienne. La mise en scène propose un véritable parti pris et le scénario est très bien écrit, atteignant des sommets lorsque Niko rencontre un vieil homme dans un bar. Si il faut se plonger dans le film et lui pardonner quelques longueurs et maladresses, il arrive cependant à tenir le rythme en ayant un ton un peu décalé bien à lui aussi drôle que parfois perturbant. Et Tom Schilling, avec sa bouille de jeune homme un peu paumé, est parfait dans ce rôle.
    Christoblog
    Christoblog

    828 abonnés 1 674 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 juin 2013
    Oh boy commence comme un Woody Allen : une photo en noir et blanc au grain travaillé, des airs de jazz d'un autre siècle, un anti-héro qui vole d'humiliation en désillusion. On pense fugitivement que le film va évoluer vers une version arty cheap de Oslo, 31 août (24 heures, c'est le temps de faire des retrouvailles et des bilans existentiels), mais malheureusement Jan Ole Gerster est loin d'avoir le talent de Joachim Trier.

    Il y a un réel mystère à voir ce film... la suite ici :
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