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    Oh Boy
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    chrischambers86
    chrischambers86

    13 726 abonnés 12 426 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 octobre 2016
    Ça vous tente 24 heures de rencontres bigarrèes à Berlin autour de Niko, un touriste dans sa propre ville ? Si tel est le cas, ne ratez pas "Oh Boy" de Jan Ole Gerster, ènorme succès en 2013 en Allemagne! Comme son hèros, on erre librement dans les rues de Berlin car cette grande ville est bien l'un des personnages principaux de ce film en noir et blanc alliant humour et poèsie! Un zeste de Woody Allen, un rien de François Truffaut, et pas mal de personnalitè! Voilà comment faire l'unanimitè critique et public (plusieurs nominations à divers festivals internationaux). C'est inventif, sensible et rèjouissant! Avec un acteur à suivre, Tom Schilling, dont le rôle a ètè ècrit spècialement pour lui! C'est dire les espoirs placès en ce jeune comèdien prometteur au charme certain! Excellente musique jazzy au passage, sans oublier les qualitès toutes simples de sa mise en scène! Bois le ton cafè Niko, tu l'as bien mèritè après tes mèsaventures, tant qu'il ne soit pas bio, marocchino, arabica ou colombien...
    velocio
    velocio

    1 304 abonnés 3 135 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 juin 2013
    C'est incontestable, depuis déjà quelques années on assiste au grand retour du cinéma allemand. A propos de "Oh Boy", on lit des comparaisons avec Jarmusch, avec Wenders, avec Godard, avec Woody Allen, avec Scorcese. Je me demande où les critiques vont chercher tout cela ! Pourquoi pas avec John Ford ou Jean Renoir pendant qu'on y est. Non : pour sa première réalisation, Jan Ole Gester se contente d'être lui-même et c'est très prometteur. Dans un très beau Noir et Blanc (le Noir et le Blanc redevient très tendance et "Nebraska", le seul film excellent de la compétition Cannes 2013, est en noir et blanc), Gester nous raconte de façon un peu nonchalante mais jamais ennuyeuse la journée de m... de Niko Fisher, un trentenaire berlinois qui va d'échec en désillusion. Au point de ne jamais (presque jamais !) pouvoir boire un petit café. Tom Schilling, comédien réputé et ami du réalisateur, campe ce "loser" de façon très convaincante. Quant à la musique, excellente, elle a été composée pour le film par quatre jeune étudiants en jazz. Au final, on ne s'étonne pas que ce film ait trusté les récompenses lors de la récente cérémonie des Lola, ainsi que divers prix dans de nombreux festivals.
    Patrick Braganti
    Patrick Braganti

    92 abonnés 410 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 juin 2013
    Quelque part entre la version berlinoise de After Hours de Martin Scorsese et un clin d’œil à la Nouvelle Vague française pour ce qui est du noir et blanc et de l'ambiance jazzy. La dérive existentielle du trentenaire Niko durant 24 heures est tout à la fois drôle, pleine de rencontres improbable et empreinte d'une certaine mélancolie. Laquelle est au demeurant concevable au regard des appréciations guère valorisantes que le garçon reçoit successivement d'un psychologue indiscret et intrusif, d'un père qui lui coupe les vivres, d'un voisin très encombrant et dépressif et d'une vieille copine d'école mal remise de son séjour en internat pour personnes atteintes de surpoids.

    Sur le mode fragmentaire, le film compose en creux un portrait doux-amer d'un grand adolescent velléitaire et paresseux, ne réussissant jamais à mener à terme le moindre projet. Mais le garçon, à qui l'acteur Tom Schilling apporte un charme juvénile et maladroit, sait écouter et s'adapter aux multiples et rocambolesques situations qu'il doit affronter, même pas dynamisé par un hypothétique café que tout le monde parait s'obstiner à ne pas lui servir. Suffisamment resserré pour ne pas s'éparpiller dans des digressions inutiles, manquant parfois de rythme, ce que la bande-son permet facilement de résoudre, Oh Boy déploie une mise en scène élégante en recourant à tous les atouts de la capitale allemande et une science des dialogues croustillants. Ce premier film salué dans de nombreux festivals se laisse d'évidence découvrir avec plaisir et gourmandise.
    tixou0
    tixou0

    700 abonnés 1 999 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 juin 2013
    24 heures de la vie d'un (jeune) homme. Un film d'apprentissage en accéléré. Niko Fischer, 24 ans, n'a jamais manqué de rien, et a même vécu dans une grande aisance, au fur et à mesure de l'ascension sociale d'un père dont il s'est éloigné quand ses parents se sont séparés, et qui n'est plus que celui qui lui verse sa rente mensuelle d'"étudiant". Intelligent, mais marginalisé et dilettante, il vit en fait sous nos yeux ses derniers instants d'insouciance : son père qui a appris fortuitement qu'il avait abandonné le droit depuis déjà 2 ans s'étant décidé (dans son intérêt !) à lui couper les vivres. Niko, le garçon qui voulait boire un café, et n'y arrivait pas ! Chacun des obstacles à cette modeste envie fait l'objet d'une saynète (en général fort réussie), et le conduit tout au long de la journée à multiplier les rencontres, souvent insolites (un psy vétilleux qui l'empêche de récupérer son permis de conduire, une serveuse intransigeante de café "bio", un voisin éploré exilé dans sa cave, une camarade de classe ex-obèse devenue comédienne d'avant-garde, des contrôleurs en curieux tandem voulant lui dresser PV pour défaut de titre de transport... la grand-mère d'un jeune dealer dans le fauteuil électrique de laquelle il s'assoupit...). Au coeur de la nuit qui suit cette folle journée, il est abordé dans un bar où il finit de s'alcooliser par un très vieil homme qui lui raconte la terrible Reichkristallnacht de novembre 1938 qu'il vécut enfant précisément dans le même pâté de maisons, quand le peuple entier soutenait le régime nazi, et qu'il revit dans la douleur, après 60 ans passés loin d'Allemagne spoiler: . L'homme a une attaque devant le café en le quittant. Le garçon le suit aux urgences, où il décédera à l'aube.
    . spoiler: Conclusion en forme de twist : tous les Allemands s'appelaient Heinrich....(prolongement par une curieuse ironie du sort d'une fiction romantico-historique au tournage de laquelle Niko avait assisté dans l'après-midi précédente avec son ami comédien Matze).
    Un Berlin plutôt sale, loin des endroits pour touristes, prolongé par des banlieues tristes, auquel va bien le noir et blanc : voilà où est la scène. Un scénario très construit - sans en avoir l'air, un style personnel (pourquoi chercher des références à tel ou tel courant, à tel ou tel devancier ?), des dialogues savoureux, une mise en scène légère, des personnages "croqués" avec vivacité (voire malice), un interprète principal remarquable : un premier film qui est une vraie réussite !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 juin 2013
    Tranche de vie très actuelle d'un parcours initiatique intérieur d'une jeunesse berlinoise en impasse. "Oh Boy", un petit monument du cinéma allemand, de l'est berlinois, avec ce petit côté précieux recherché, entre le chic d'un Paris des temps anciens et la classe folle jazzy black américaine. Un anti-héros affiché. Des cartes de rêve partout, les restes d'un Tacheless intemporalisé comme il se doit !! Beaucoup de vérités sur les comportements humains, sur les attitudes psychlogiques involutives et les conflits intérieurs récalcitrants. Une réflexion sur cette errance vers la maturité, que chacun rencontre, au moins une fois dans sa vie, dans une loi des séries... Tom Schilling exceptionnel, Friederike Kempter, Steffen Jürgens remarquables! Une fin "en transfert" qui touche au coeur avec un "loup solitaire" qui déporte son petit regard narquois des autres vers lui-même en poursuivant langoureusement le chemin confus de sa pensée et de cette quête de soi à moitié sage, pleine de charme. Délicieux moment qui est aussi une mise au point représentative de toute une génération nouvelle en décadence, le tout traité avec humour, lucidité et élégance! En ce sens, ce film -d'une rare beauté- mérite d'être vu par tous!
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 9 juin 2013
    Décidément la ville de Berlin semble ces derniers temps destinée à être la toile de fond pour une description désenchantée de la jeunesse actuelle. Après le roman "Demain Berlin", "Oh boy" adopte aussi cette thématique mais sur un mode beaucoup plus soft.
    Niko, presque trentenaire, va vivre une journée de désillusions ou d'étonnement, au fil de rencontres diverses qui vont ancrer dans son esprit, et dans le notre, que nous vivons dans un drôle de monde en voie de perdition. Tous les personnages sont tous un peu déphasés, désagréables, dépressifs, ... Ils portent tous les stigmates d'une société malade ou qui n'arrive toujours pas à assimiler un passé fort sombre.
    C'est filmé très nouvelle vague, très "Cléo de 5 à 7" d'Agnès Varda, avec un beau noir et blanc qui rend Berlin totalement intemporelle. L'interprète principal est attachant, suffisamment talentueux et lisse pour que l'on puisse y projeter nos propres doutes.
    Mais au final, à trop vouloir lorgner sur les réalisateurs des générations précédentes, le manque d'originalité se fait pas mal sentir, y compris dans la manière de mettre en scène certaines séquences, teintées d'humour presque burlesque (Jarmush ? ) ou bavardes, drôles et intellos (Woody Allen ?). Ces nombreuses références à tous ces grands films en noir et blanc est ludique mais empêchent "Oh boy" d'avoir une expression vraiment personnelle.
    Un peu plus sur le blog
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 6 juin 2013
    J'y suis allé en pensant qu'il s'agissait d'un film anglais sur des adolescents criminels ou un truc du genre. Donc, grosse surprise pour moi quand le film commence ! Le sujet est plutôt les errances d'un fils de riche, velléitaire et désœuvré. L'histoire aurait été intéressante sur 20 minutes, de là à en faire un film, bof bof. Parti pris de le tourner en noir & blanc, pourquoi pas, ça fait intello et ça plait à la critique. Le vrai intérêt du film pour moi été de revoir Berlin, ses quartiers, ses ambiances. Le film manque de substance, ce qui me l'a rendu long et assez ennuyeux.
    Thierry M
    Thierry M

    161 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 juin 2013
    Franchement , rien de bien exeptionel dans ce film pauvre en rebondissement.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 8 juin 2013
    Oh Boy…Un film allemand, en noir et blanc, dont l’action se déroule sur 24 heures, à Berlin. C’est la journée d’un petit branleur attachant, proie d’un genre de loi de Murphy, que l’on va suivre au fil de ses rencontres, parcours du combattant, mais également parcours initiatique, car bien sur, au petit matin du jour suivant Niko Fisher ne sera pas tout à fait le même. On pourrait même résumer le film en une phrase courte : C’est un jeune mec qui veut boire un café !
    C’est ce que l’on pourrait appeler une comédie dramatique, où chaque scène possède autant de comédie que de tristesse. On a tous vécu ce que ce jeune homme vit : espoirs, râteaux, humiliations, doutes. C’est un feu follet qui passe de l’adolescence à l’âge adulte sans ménagement.
    Alors bien sur ça peut rappeler plein de films, mais j’ai passé un très bon moment : c’est bien écrit, bien mis en scène, chaque personnage est intéressant, la construction est bien vue, et le tout pourrait s’apparenter à une nouvelle « nouvelle vague » venue de Germany. On pense à Carax, à Jarmush, à Wenders, un peu à Truffaut même si ce personnage est davantage en proie à la procrastination qu’Antoine Doisnel.
    Le noir et blanc sied parfaitement à une ville comme Berlin, mais ça, l’ami Wim nous l’avait déjà dit. Le seul bémol, la musique ! Un genre de truc jazzy qui aurait eu davantage sa place chez Woody Allen, et qui retire un poil de modernité au film.
    Signalons que « Oh Boy » a remporté 6 Lolas (les Césars allemands). Je recommande.
    wesleybodin
    wesleybodin

    1 114 abonnés 3 864 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 juin 2013
    (...) Oh Boy est ce que l’on pourrait qualifier d’essai raté. Jan Ole Gerster déborde de bonnes intentions mais ne les exploite jamais totalement. Peut-être n’a-t-il pas osé se laisser aller, peut-être manque-t-il encore de maturité… quoiqu’il en soit, Oh Boy laisse un goût de frustration une fois la séance terminée. C’est exactement le contraire que nous étions venus chercher…
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 21 juin 2013
    Ouais, il est bien sympathique, ce "Oh Boy", mais il ne casse pas des briques pour autant. Sitôt vu, sitôt oublié. Il faut dire que l'équation choisie par le réalisateur Jan Ole Gerster pour ce voyage au bout de la nuit (rencontres et déambulations d'un anti-héros ordinaire dans les rues d'une grande métropole, en noir et blanc et sur fond de musique jazzy) est un peu usée jusqu'à la corde à force d'avoir été utilisée par tous ces jeunes (ou moins jeunes... pas vrai, Alexander Payne ?) réalisateurs indés espérant ainsi -mais juste par le biais de la forme- se positionner dans le sillage prestigieux de leur(s) réalisateur(s) modèle(s). Que celui-ci s'appelle Allen, Jarmusch, Wenders ou Godard importe peu ; au final, tous ces films passent et ne laissent aucune trace dans les mémoires, à moins de dégager une singularité ou une force quelconque dans le ton ou le propos (et là, j'ai beau chercher, aucun exemple ne me vient à l'esprit, à part le "Clerks" de Kevin Smith, éventuellement). "Oh Boy" ne fait malheureusement pas exception à la règle malgré une bonne dose d'humour fournie par des gimmicks quasi nonsensiques (les automates récalcitrants, la pénurie de café...) et malgré une galerie de personnages assez exhaustive et intéressante (les parents, les amis, les autorités, les bourgeois, les artistes, les outcasts...) mais brossée parfois de façon soit trop légère, soit trop ampoulée. Dommage car c'est bien dans l'interaction entre Niko (Tom Schilling, belle performance d'underacting) et ces personnages qu'on trouve les aspects et les questionnements les plus intéressants du film (adaptation/inadaptation à un mode de vie "normal", incommunicabilité, absurdité des rapports dans la société...). De bonnes intentions qui auraient sans doute mérité d'être approfondies, un film sympatoche qui a bien failli être coulé par sa forme finalement désuète. Pas coulé mais pas mal touché, quand même.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 5 juin 2013
    Oh Boy, film sympathique sur un gosse de riche tout aussi sympathique qui est à un tournant de sa vie : il quitte sa copine, change d'appart, essaie de récupérer son permis de conduire, retrouve une copine de l'école primaire, la rente mensuelle de papa vient de s'envoler car ce dernier s'est rendu compte que son fils ne va plus à la fac de droit depuis 2 ans... bref 24 heures de la vie d'un jeune Berlinois qui a eu le luxe de pouvoir réfléchir sur quel sens donner à sa vie durant 2 ans mais n'a toujours pas trouvé...

    Ce film léger a le mérite de bien refléter l'ambiance Berlinoise à travers les rencontres que fait le protagoniste dans les quartiers cool de Berlin (Friedrichshain-Kreuzberg, je vous conseille vivement).
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 juin 2013
    Une petite pépite de la nouvelle vague du cinéma allemand et un décor séduisant offert par la capitale berlinoise, tout en évitant l'ambiance "carte postale" que l'on retrouve tant de fois dans les films tournés à Paris. 6 "LOLAS" (équivalent allemand des césars) ont consacré ce film début 2013 et c'est amplement mérité (seul "GoodBye Lenin avait fait aussi bien, et c'est dire !).
    gvnm73
    gvnm73

    7 abonnés 184 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 juin 2013
    Une jeunesse un peu perdue. Ce film très urbain dépeint avec délicatesses les émotion que l'on rencontre à la sortie de l'adolescence, le remise en question et enfin, une tasse de café, comme un symbole des rêves à atteindre.
    Christoblog
    Christoblog

    828 abonnés 1 674 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 juin 2013
    Oh boy commence comme un Woody Allen : une photo en noir et blanc au grain travaillé, des airs de jazz d'un autre siècle, un anti-héro qui vole d'humiliation en désillusion. On pense fugitivement que le film va évoluer vers une version arty cheap de Oslo, 31 août (24 heures, c'est le temps de faire des retrouvailles et des bilans existentiels), mais malheureusement Jan Ole Gerster est loin d'avoir le talent de Joachim Trier.

    Il y a un réel mystère à voir ce film... la suite ici :
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