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hyboon
3 abonnés
81 critiques
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2,0
Publiée le 10 juin 2013
On s'ennuie ferme. La dégringolade d'un fainéant qui pense vivre sur le dos de son père et ne devoir rien à personne. C'est lent, prévisible et le noir & blanc n'apporte rien.
Quel dommage que ce film n'est pas fait parler de lui en France, autant qu'il l'as fait en Allemagne. Je n'ai découvert ce chef-d'oeuvre il y a seulement quelques jours, et pourtant je l'ai déjà vu plusieurs fois. Parce que j'aime le cinéma pour ce genre de mise en scène, pour ce genre de scénario, pour ce genre d’interprétation. Un film simple, en noir et blanc, très bien mené par Tom Schilling (révélation!!!) mais aussi par les différents personnages qu'il croisera tout au long de cette journée, à Berlin. Une journée qui changera, peut être (ou pas?) sa vie...
Vu lors du festival premier plan d'Angers, j'avais un peu peur de ce film allemand en noir et blanc. Au final une bonne surprise, un film teinté d'humour et de mélancolie avec des acteurs très bons. Très bien filmé par ce jeune réalisateur allemand. Pas vraiment d'histoire mais on se plait a suivre les aventures du héros. Une jolie trouvaille.
Ce film sans prétention nous plonge dans l'existence d'un jeune berlinois un peu paumé ( symbole du mal -être de la nouvelle génération ?). Nous suivons avec empathie ses divagations au cœur de la capitale allemande. Humour et poésie sont au rendez-vous!!! D'ailleurs, ce long métrage n'est autre qu'une suite hasardeuse de rdv, une sorte de promenade cinématographique très agréable. Esthétiquement, les plans en noir et blanc sur la ville sont magnifiques. Une belle surprise dans un cinéma d'art et d'essai!
Eh bien... Quelle réussite ! Un superbe film, où rien n'est à revoir : le noir et blanc est magnifiquement géré, les dialogues sont excellents, ainsi que les acteurs, on vadrouille dans un Berlin tantôt underground, tantôt populaire, tantôt "hype", et la B.O. fait transiter entre les registres les plus divers, du comique au tragique... Des rencontres, une histoire de "café", et un personnage principal à la mélancolie attachante. A voir absolument.
Autant se déplacer pour pareil film parmi les têtes d'affiches de cette morose Fête du Cinéma 2013. C'est un morceau de roi... Sans jamais peser ni racoler, défilent les caractéristiques humaines principales, l'art de se rendre agréable à autrui, l'altération du caractère à force de contrariétés, les dérapages de comportement, le fatal glissement vers les haines collectives. Côté forme, quelque chose de "A bout de souffle", le noir, l'anthracite prédominant sur le blanc, deux ombres profilées sur un lit dans une chambre, de germaniques allures "Nouvelle Vague"... Quelques emprunts aux films noirs d'Hollywood aussi, avec la subtilité chaplinesque d'user d'une légèreté de façade pour y incorporer finement une gravité. Humour distancié puis lâché jusqu'au délire, catastrophes par poussées (le golf du père, la blonde qui a placé son surpoids dans un autre registre, sans oublier la confession à demi-mot qui glace...). Et quelle musique ! Souvent relancée avec l'image comme une manivelle, en plus d'être indispensable comme une signature. L'ensemble reste en tête comme d'ailleurs la tête juvénile de Tom Schilling.
L'on m'avait annoncé ce film comme un chef d'œuvre. Quelle fut ma déception lors de la séance. J'ai loupé beaucoup de scènes car j'ai dormi souvent. Alors aller au cinéma pour dormir, ça me contrarie énormément. Bref, si vous avez du sommeil à récupérer, allez voir ce film.
Un film en noir et blanc mais ce n'est pas génant On suit un jeune homme berlinois Niko Fisher, qui passe une mauvaise journée avec l'impossibilité de boire son café. Depuis deux ans, cet anti-héros, gentil dans le fond, s'interroge sur sa vie et son devenir sans pouvoir répondre et lors de cette journée il en assume toutes les conséquences. Le rythme du fim, la musique tès agréable,font que l'on ne s'ennuie pas face aux divers personnages, tous plus ou moins perturbés Dommage qu'il ne soit pas projeté dans beaucoup de salles
Ce Oh Boy est au final plutôt sympathique. On y voit un jeune étudiant navigué la ville sans réel but. Il rencontre divers personnages qui vont donner lieu à divers scènes, toutes très bien faites. On s'attache à ce personnage un perdu auquel Shilling donne une réel personnalité et consistance. Bon, le film souffre d'une fin que certain trouveront peu pertinente, ou en tout cas faible, et que la durée (1h20) est un peu courte, on a quand même le droit à un film bien foutu et à un certain plaisir à voir ce pauvre type se prendre diverse problème dans la figure.
Très esthétique très drôle aussi, le thème des 24h est malin cependant le scénario reste un peu faiblard, on aimerait avoir plus de renseignements sur l'avenir de l'acteur principal, une alternative à ses études désabusées.
Un film de looser, un de plus...Nous avions connu le meilleur avec Oslo 31 août, Atmen, les Ken Loach; mais aussi le pire avec d'autres...Hélas et malgré les apparences, Oh Boy s'attèle plutôt à la deuxième catégorie.
Car derrière ses airs d'essai cinématographique innovant, Oh Boy se révèle être un pastiche lourdeau d'opus de réalisateurs américains aujourd'hui passés à la postérité Jim Jarmusch, Woody Allen...
Là est le problème, on le ressent vite: Oh Boy cherche à se donner un genre: Celui du beau film en noir et blanc filmant l'errance d'un jeune homme aux prises avec tout ce qu'il croise et surtout avec lui -même. On pourrait presque pensait à Alice dans les villes( Wim Wenders,1974).
Niko, le héros erre donc entre ses déménagements à Berlin;ses quelques photos d'avec son ex; son nouveau voisin insupportable autant que pathétique( vous-savez-le-voisin-du-dessus-qui-vient-vous-souhaiter-la-bienvenue-en-vous-offrant-les-boulettes-de-viandes-faites-par-devinez-qui?); son pote auto-proclamé taxi, très lourd lui aussi; l'ancienne camarade de classe, ex-grosse devenue danseuse contemporaine;les contrôleurs de metro aux airs de naz...
L'intrigue tourne au défilement de clichés éculés et au tragique de répetition, ou Niko doit vivre des moments plus humiliants à chaque fois, humiliants pour lui, ennuyeux pour nous...L'ennui et la platitude triomphent donc, même si on pourra tout de même se réjouir de quelques passages un peu drôles.
La dernière rencontre, émouvante, évite au film le ridicule total, mais il est déjà trop tard pour la moyenne.
24 heures dans la vie de Nino Fischer dans un magnifique Berlin en noir et blanc ! Ce film est d'un esthétisme rare de nos jours mais propre aux grands chefs d'oeuvres allemands. Le fil conducteur, au travers de la tasse de café, est immersif. D'autant que la banalité du scénario (la vie simple d'un simple jeune) donne envie de poursuivre cette introspection. Tout le film est bercé par une ambiance palpitante et pavé de blagues et comiques en tous genres très à propos. Surtout, il y a une évolution dans la personnalité du protagoniste du début jusqu'à la fin. C'est formidable ! Du grand art !
Un film très réussi, évocateur de la vie d'un jeune adulte un peu perdu dans ses doutes. Le choix du noir et blanc est très pertinent pour imprimer le décrochage avec la réalité qui l'habite. La photo est superbe, Berlin très bien filmé, on aimerait s'y trouver.
On suit le personnage principal du début à la fin au travers des rencontres improbables, évocatrices d'un passé proche ou lointain, mais toujours douloureux, tous interprétés avec beaucoup d'intensité et un fil conducteur très simple, une histoire de café qu'il est impossible de boire...
Bref tout est réussi dans ce film un peu mélancolique! Courrez-y!