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Un visiteur
3,5
Publiée le 4 juin 2013
Primé au 25e Festival Premiers plans d’Angers, « oh Boy » est un premier film, en noir et blanc, qui en dit plus qu’il n’en montre. Nikos aurait dû rester au lit ce matin-là! Car il y a des jours, parfois, où tout va mal… Ca commence au petit matin quand il se rencontre qu’il en a marre de sa copine. Ca arrive. Se faire arnaquer sur le prix d’un café, puis avaler sa carte bancaire au distributeur, aussi… Se faire sucrer son permis par un fonctionnaire buté, c’est plus agaçant… Et quand son père lui coupe les vivres en découvrant qu’il n’étudie plus, ça devient problématique. Alors quand il fait un effort pour écouter son copain de bistrot et que celui-ci décède sur le trottoir, c’est trop raide ! Non, vraiment, Nikos n’a pas de chance ! Ce n’est pas qu’il soit de mauvaise volonté, mais on a l’impression qu’autour de lui « tout casse, tout lasse, tout passe… » Comme s’il subissait sa vie sans pouvoir agir dessus. C’est un premier film assez mélancolique. Car derrière le détachement apparent du héros, on sent pointer le désenchantement. Et malgré son sens de la dérision et son fatalisme, Nikos n’aurait jamais dû se lever ce jour-là.
Le thème de l' errance de l'homme contemporain dans l'immensité des grandes villes est bien courant dans le cinéma et c'est à travers de cette errance que le réalisateur essaie d'exprimer sa solitude. En effet, ce film exprime bien ce point de vue, mais, ayant la volonté d' être objectifs, on essaiera de ne pas tenir compte des critiques des autres. Tout d'abord, le titre original en anglais, alors que la langue de ce film est l' allemand n'est pas justifié. Même, si le spectateur ne lit pas des critiques et va directement voir le film, il peut être surpris, car ce titre ne peut faire penser qu'aux histoires des adolescents ou des délinquants. Si le thème de l'errance paraît inintéressant, cependant, l'argument ne peut supporter que vingt minutes. Par conséquent, ce film devient lourd, lent avec des scènes insignifiantes. Le noir et blanc de ce film nous fait penser que le réalisateur peut s'appuyer sur une expression abstraite ou allégorique, mais hélas, ce n'est pas le cas. La banalité ne fait qu'à accentuer l' ennui de ce film qui s'avère souvent maladroit. Une seule exception: Le discours que Niko a avec ce vieux Berlinois, mais cette scène est trop courte pour pouvoir atténuer le caractère ennuyeux de ce film. Tout le monde a entendu parler de Berlin comme une ville qui a vécu les effets de ,la guerre froide mais qu'elle renaît et joue un rôle important à la vie des autres européens. Hélas! Peu de scènes nous montre cette ville et peu des moments nous font vivre l'aspect culturel de la capitale Allemande. Le film Oh Boy, pourrait être intéressant et même nous faire voir qu'on peut réaliser des films "autrement". Dommage, le réalisateur n' a pas su mettre en valeur tous les éléments de son inspiration.
Beau portrait .... Bien sur on reste sur sa fin en visionnant ce magnifique portrait d'un personnage touchant .Le film est magnifiquement réalisé et très bien joué .Bravo pour un premier film !
C'est un film qu'il faut voir dans son ensemble, les seconds rôles sont très bons, et là encore, on voit que l'Allemagne a des problèmes avec son histoire. Mais au delà de ça, c'est l'histoire d'un trentenaire complètement perdu qui essaie, par le biais des autres, de comprendre sa vie....
Le fait de filmer en noir et blanc est sensé permettre de prendre de la distance par rapport au personnage et c'est vrai que ça fonctionne. Trop bien en fait: j'avoue que je n'en ai rien eu à cirer de ce qui leur arrive mais c'est leur faute. Il ne se passe rien ou presque et quand il leur arrivez quelque chose, c'est tellement idiot qu'on ne peut que s'en tamponner. Film à éviter.
La pépité allemande du moment? En Noir et Blanc pour laisser le spectateur à distance du personnage, filmé avec subtilité, drôlerie, sarcasme, et surtout un grand romantisme, l'auteur emprunte à Antoine Doinel sa magie pour faire vivre le personnage de ce glandeur allemand de trente ans, dérouté par toutes les viccissitudes de l'existence et ses indécisoins. A voir, du grand art!
... Les personnages Niko (Oh Boy) et Frances (Frances Ha) sont touchants dans leurs vies simples, leurs galères respectives, ce sont des anti-héros que l’on croise dans la vie de tous les jours, bien loin des Man of Steel, Iron Man et autre Marvel présents dans les salles obscures. Ils sont confrontés à des situations que l’on rencontre quotidiennement, et représentent à eux deux la jeunesse actuelle...
Oh Boy séduit, par le noir et blanc, la musique jazzy, le regard de son personnage principal. On rencontre des personnages marginaux, dans une errance qui n'est pas sans rappeler After Hours. Le running gag de la recherche d'une tasse de café est sympa, et les registres changent tout en finesse, de la comédie à la tragédie. Dommage qu'un certain formalisme dans la mise en scène donne un certain manque de piquant à l'ensemble, qui tourne à l'exercice de style, et que la fin manque de finesse, appuyant finalement un côté un peu lourd et appuyé. Oh Boy n'en reste pas moins le premier film sympathique d'un réalisateur à suivre.
24h dans la vie de quelqun ca ne permet pas de bien approfondir les rencontres. Respecte bien l'univers de Berlin. Par contre pourquoi en noir et blanc ? En VOST c'est super
les 24 heures d'errance dans berlin, de niko trentenaire oisif et indécis,ses rencontres au fil des heures, du réveil dans le lit de sa copine jusqu'à celle finale du vieux monsieur brisé par son enfance. le tout filmé en noir et blanc sur fond de musique moments ironiques d'autres légers ou parfois plus teur premier film,agréable au regard.
24h dans la capitale berlinoise, à suivre un jeune qui se cherche (le titre est bien trouvé !), c'est touchant et drôle ! Une très jolie balade, un noir et blanc de circonstance, un zeste de en prime. Une très belle découverte !
Film au ton très personnel comme je les aime,ballade douce et mélancolique et toute en ruptures de ton dans les rues de Berlin,le personnage principal est très attachant.Bravo!
Un film allemand qui se passe à Berlin, est tourné en noir et blanc et raconte les 24h de la vie d'un jeune homme un peu bohème. Le film est calme et lent, urbain et bourrés de personnages caractéristiques, rencontrés au fur et à mesure par Niko. C'est une ode à la vie tranquille et spontanée, avec un Tom Schillling convaincant et charmant. Il manque juste un sujet vraiment accrocheur, Niko restant au final un personnage inchangé entre le début du film et la fin.