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    The Green Inferno
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    185 critiques spectateurs

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    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    393 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 octobre 2015
    Franchement je dois bien avouer que je m’attendais à pire, à bien pire, je n’aime pas et je n’ai jamais aimé Eli Roth, je trouve son cinéma vulgaire et facile, ce projet Green Inferno qu’il trainait depuis plusieurs années en faisant face à la censure américaine laissait tout de même des interrogations, voire des fantasmes, le sujet est ouvert à diverses idées en matière de mise en scène, Cannibal Holocaust avait ouvert la voie avec un des premiers found footages horrifiques ou d’autres séries B davantage classiques, le réalisateur en revendique même les influences, banco. Les derniers extraits comme celui de l’arrivée au village des indigènes m’ont même assez plu, je m’imaginais un truc bien malsain et très brut, mais j’avais aussi peur de la trivialité de l’utilisation du gore de Roth, au final le résultat est surprenant, enfin pas forcément dans le bon sens du terme, quoique …

    J’ai du mal à en ressortir un réel ressentiment, en toute sincérité je ne peux absolument pas dire que j’ai détesté le film, je n’ai jamais lâché l’écran des yeux donc à partir de là c’est intimement positif, on sent au fil du long métrage que Roth a de la suite dans les idées, même si je me suis longtemps questionné sur le fond de cette histoire, car ça joue la série B décomplexée à fond la caisse pendant un bon moment, voire même en quasi intégralité. Je pense que le plus important est de se préparer à quelque chose de léger en terme de ton, c’est sans doute aussi moi qui ai été assez naïf d’espérer autre chose de la part du réalisateur, perso je voulais du pur premier degré, de la tension de fou, de la peur primale, atteindre un degré de morbide rare au cinéma, il me semblait que tout était en place pour répondre à mes attentes. Mais en fait pas du tout (ou presque, toujours cette petite nuance), j’ai été obligé de m’adapter tant bien que mal, et on se rend compte assez rapidement que le type va jouer la déconne, notamment la petite parenthèse sur la judéité de l’amie de l’héroïne, ça n’a rien à foutre là mais c’est assez marrant, comme cette manière de décrédibiliser les activistes écolos, avec du recul on en revient à la même idée, celle de la communauté cloisonnée et enfermée sur elle même, qui renie au moindre mot ou réflexion de travers, plutôt malin.

    The Green Inferno raconte donc l’histoire d’un groupe de militants partant pour le Pérou où la mission est de rendre au monde des images via streaming pour incriminer une multinationale s’apprêtant à détruire toute une ancienne civilisation en déboisant la forêt, Justine en fait partie, elle les a rejoints pour ses convictions mais aussi pour les beaux yeux de son fondateur. Arrivés sur place ils s’enchaînent à des arbres pour empêcher les bulldozers de faire le sale boulot, la jeune femme se retrouve en quelque sorte piégée mais finie par les faire involontairement plier, sur leur trajet de retour au dessus de la jungle leur avion s’écrase, les survivants sont capturés par une tribu d’indigènes cannibales.

    Ce qui m’a principalement posé problème c’est avant tout la mise en scène et les dialogues intégralement gérés par Roth, j’ai trouvé la première partie du film franchement poussive et scolaire, les bases sont posés hâtivement sans aucune subtilité, on commence à nous instaurer un triangle amoureux passablement agaçant à l’avance, certaines scènes ont même peu d’utilité mise à part pour générer des pseudo gags malvenus comme celle du mec qui va pisser pour se retrouver chatouillé par une tarentule, on comprend que Roth ne cesse de se foutre de la gueule des activistes, ça n’était pas forcément nécessaire de dériver vers cette sorte de collégialité. Le premier ancrage arrive lorsque Justine se retrouve avec un flingue sur la tempe, où elle est directement confrontée à la cruauté qu’elle ne soupçonnait pas, à partir de là c’est intéressant, et tout le reste du film va tourner autour de ce sentiment de revanche presque inconscient contre son propre camp, c’est l’idée centrale en fait, jusqu’à quel prix une vie humaine peut valoir ? L’actrice est même attachante (elle arrive à retourner totalement son rôle de peste de Knock Knock), on n’a aucun mal à éprouver de l’empathie pour elle, contrairement aux autres qui sont montré comme à moitié nigauds et paradoxalement matérialistes, Roth prend plaisir à les défoncer, mais encore faut il être saisi par cette même opinion, idéologiquement et formellement.

    La tribu cannibale et tout ce qui l’entoure est très certainement l’aspect le plus réussi pour ce qui est de la vente du projet de base, celui qui ne déçoit pas, le fameux passage de l’arrivée au village des prisonniers est excellent, on voit la peur dans leurs yeux, l’incompréhension, encore à moitié dans les vapes sous l’effet du poison des fléchettes, c’est la meilleure séquence en terme de mise en scène, enfin de ce que j’en attendais, c’est tendu, évasif, terrifiant, un vrai cauchemar ! Mais ça ne pouvait pas durer très longtemps, Roth nous a aussi promis du gore et il nous en donne avec une joie non dissimulée, c’est assez atroce et j’ai plutôt aimé, c’est dans la continuité et la logique de ce qu'on veut nous faire ressentir, nul doute qu’on aimerait pas être à leur place ... Mais c’est ensuite que le film m’a perdu, puisque de manière incompréhensible la mise en scène repart vers le second degré et le potache (la meuf qui a la chiasse ou le mec qui se branle), tout est rendu presque ridicule alors que ça ne devrait pas (enfin à mes yeux), c’est trop facile, dans ce genre de situation il y a de quoi être tétanisé et livide de peur, mais ils discutent comme au café, je n’ai pas compris, surtout qu’en plus Roth a lui même admis lors d’une interview qu’il s’était inspiré de Apocalypse Now, bonne blague quand même.

    Et pendant un bon moment le réalisateur va nous conditionner à ce relâchement et à cette décomplexion narrative, le projet ne tient plus vraiment debout et c’est dommage de tomber dans ce genre de vulgarité, je veux bien qu’il persiste à s’accrocher à sa série B et qu’il refuse de se prendre au sérieux mais les ruptures de tons ont malheureusement du mal à fonctionner, la dernière partie est même presque trop scénarisée (comme le rôle du gosse de la tribu), à défaut d’être finalement cohérent j’espérais une issue plus obscure et anticonformiste. Je trouve aussi que le caractère sacré qui découle du personnage de Justine par rapport à la tribu n’est pas assez appuyé alors que c’était assez intrigant et fascinant, la nana s’affranchit en quelque sorte de sa condition de femme occidentale, d’objet au service d’une cause hypocrite, le dénouement montre bien ça avec ce profond détachement émotionnel, comme une sélection naturelle. L’ironie est poussée assez loin quand on sait qu’à la base cette razzia partait juste d’un groupe d’activistes qui saoule un peu trop à nous réveiller le dimanche matin en gueulant à notre fenêtre, bon à vrai dire Roth n’a pas totalement tord, ça fait chier, surtout quand on a la gueule de bois.

    Ce Green Inferno reste en tout cas à mes yeux le meilleur film de Eli Roth, le scénario d’apparence bête ne l’est pas tant que ça, le message est décryptable, le projet est un minimum malin, c’est uniquement son traitement qui m’a rigoureusement posé problème, et malheureusement ça gangrène inévitablement l’entièreté de l’œuvre, à trop vouloir jouer la dérision son film fini par se galvauder. Je pense que le spectateur y trouvera son bonheur dans l’optique qu’il choisira de lui accorder, tout simplement, j’attendais un truc oppressant, macabre et très sombre donc logiquement j’ai été déçu à ce niveau là, mais d’autres qualités en sont indéniablement ressortis, j’ai en tout cas passé un bon moment, mais le pur plaisir n'est resté qu'à l'état de fulgurances.
    scarface666
    scarface666

    185 abonnés 155 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 novembre 2019
    Le nouveaux film de Eli Roth, qui n'a pas réussi a se frayer un chemin jusque nos salles de cinéma, a pu miraculeusement être diffuser sur grand écran lors de ma Halloween Night. Le moment (ultra) gore de la soirée est réussi. Un film ignoble (dans le bon sens du terme) mais aussi très drôle, puisque il verse dans le second degré et l'humour noir. Plein de référence a Cannibal Hollocaust, dont le film est un hommage, si pas une déclaration d'amour par le réal. La fin, ceci dit, est complétement raté, mais ne dégomme pas au final l'impression forte ressentit devant le film. A voir quand il sortira (en V.O.D, en Blu-Ray, ou par je ne sais quel autre moyen) si vous le pouvez.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 044 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 octobre 2015
    Bon après avoir visionné the Green Inferno j'ai un peu l'impression d'avoir vu un pétard mouillé. Bon déjà ce n'est ni spécialement gore ou violent, ni spécialement immoral ou que sais-je, disons que le film fait vraiment le strict minimum et que les personnages ne sont pas réellement bien développés pour espérer éprouver une empathie. Au contraire.

    En fait au début j'ai pris ça vraiment comme j'ai pris Piranhas 3D, on a des sortes d'activistes écolos et c'est une joie de s'imaginer les voir se faire dévorer. D'ailleurs le film est assez ambigüe sur leurs intensions réelles pour que ça soit assez intéressant et se rendre compte que ce ne sont pas que des types niais qui y vont il y a aussi des gens qui ont un intérêt à s'investir dans ce genre de causes.

    Si le film passe plutôt bien dans sa durée, je trouve quand même que ça met une éternité à en arriver aux faits, à ce qui est intéressant (et que ça manque incroyablement de filles à poil ! Deux pauvres nichons au détour d'un plan laid vite fait, on a fait mieux ! Eli ! Tu me déçois !), alors on a bien une ou deux blagues plutôt marrantes, j'aime bien la blonde qui au début insulte les activistes en utilisant le mot "juif" choquant ainsi une passante et qui la regarde en disant, c'est bon je suis juive j'ai le droit de dire ça. Je trouve ça plutôt marrant, c'est sans doute Roth qui parle lui-même au travers de ce personnage.

    Mais après une fois cette boutade passée, c'est un peu lent et pas très intéressant. On a bien la scène d'activisme qui ne tourne pas exactement comme prévu qui a un aspect assez intéressant dans ce que ça montre sur ces activistes. Mais c'est très vite éludé. En fait c'est ça le problème du film il y a de bonnes idées, mais on n'y consacre pas assez de temps.

    Puis enfin on arrive au coeur du film, mais une heure a bien dû passer. Et je trouve certains trucs vraiment grossier, genre la fin, plus particulièrement le truc avec le gamin. C'est plein de facilités, mais bon on a quelques scènes bien malsaines que j'ai "appréciées" autant qu'on puisse le faire. Je pense à l'arrivée dans le camp des cannibales, avec ces mains qui touchent les cheveux et la chef avec son oeil en moins qui regarde, je trouve ça réellement fascinant et immonde. J'ai failli me sentir mal à l'aise (mais j'ai un problème avec le contact physique avec autrui, ceci doit expliquer cela).

    Finalement ce n'est pas si gore que ça, cannibale holocauste l'était bien plus, mais était assez nul, faut bien le dire...

    Là la fin est assez malvenue je trouve, enfin je ne la comprends pas (enfin j'ai compris ce qui se passe, merci), mais je comprends pas pourquoi mettre cette fin la. Il y a un message ? Quel serait-il ? Est-ce-que c'est du pur cynisme ? Mais dans ce cas on aurait pu l'être encore plus. Du coup je suis partagé.

    En gros j'ai apprécié le film mais on aurait clairement pu mieux faire ! Et aller beaucoup, beaucoup plus loin.
    Estonius
    Estonius

    3 268 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 12 juillet 2016
    Ça commence comme un teen-movies niais, mal dialogué et mal joué le tout dans une ambiance qui se veut très "politiquent correcte" mais qui est très maladroite, ça s'anime un peu ensuite et ça devient un peu plus intéressant après le crash de l'avion. Assez bizarrement ça se regarde alors sans déplaisir malgré l'ambiance glauque et une grosse scène gore. Puis le ridicule reprend vite le dessus avec le petit garçon qui aide la jeune fille en détresse et ne parlons pas de la fin, d'une débilité sans borne, véritable injure à l'intelligence. Et puis ils sont quand même sacrément coincés ces américains, ils nous montrent des atrocités inimaginables, mais ils mettent une brassière-écharpe à la fille que l'on torture afin que l'on ne voit pas ses tétons, d'ailleurs les femmes de la tribu ont tous des brassières-écharpes, ce doit être une invention locale !
    Guillaume p
    Guillaume p

    28 abonnés 283 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 octobre 2015
    Un film attendu, en ce qui me concerne et une totale réussite à tous niveau. On n'en ressort éprouvé, secoué, sonné, et un peu......amusé, avec un fin dosage d'humour qui nuance avec l'atrocité de l'épreuve. Déjà culte, malgré de nombreuses imperfections et d'incohérence.
    beautifulfreak
    beautifulfreak

    106 abonnés 343 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 octobre 2015
    C'est quand même bien dommage qu'il ne sorte pas en salles, le e-cinema étant frustrant pour un cinéphile. C'est le genre de films qui aurait trouvé son public, mais les exploitants et distributeurs craignent peut-être qu'il y ait une ambiance assez spéciale lors des projections. A celle du Grand Rex (l'une des seules occasions de voir le film sur grand écran), le public était plutôt enthousiaste. Certains étaient visiblement déçus et ont trouvé ça "chiant". Ils sont bien difficiles, je trouve. Certes, Eli Roth aime prendre son temps (ce qui pour moi n'est pas un défaut). Mais contrairement à "Knock Knock", il se lâche carrément dans la seconde partie. Lors des premières images - avec les bulldozers, les indiens et la jungle survolée sur une musique tribale - , on se croirait presque dans "La Forêt d'Emeraude". La première partie est effectivement assez calme, mais c'est pour mieux contraster avec la seconde, son gore outrancier et son humour forcément potache (et toujours très ironique). Eli Roth a voulu rendre hommage à sa façon aux films de cannibales ritals, il ne faut donc pas chercher une copie conforme (il serait dur d'égaler le côté crade et malsain de ces films) mais une réinterprétation ludique. Les films de ce genre se font rares au cinéma de nos jours, pour ne pas dire inexistants, on ne va tout de même pas bouder notre plaisir, surtout que le film ne fait pas du tout cheap: l'image est soignée (presque trop), la jungle n'est pas un décor factice et les indiens ne sont pas des figurants occidentaux peinturlurés. La critique de l'activisme perverti est bien vue. L'humour grotesque ne sera pas au goût de tous, mais ça fait partie de la touche Eli Roth. Quant aux sacs à vomi " I survived" offerts à l'entrée, ils ne sont indispensables que pour les fans de "Twilight" ou "Paranormal activity", mais c'était sympa d'en distribuer et de penser aux spectateurs délicats à l'estomac fragile.
    Chatterer
    Chatterer

    83 abonnés 356 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 octobre 2015
    Enfin vu ce Green inferno que j’attendais depuis 2013. Un film qui a vraiment peiné à voir le jour et qui ne mérite pas le sort d’un direct to video. Depuis pas mal de temps, il fait couler pas mal d’encre. Un film qui, aujourd’hui, divise les spectateurs…Comme chaque œuvre d’Eli Roth d’ailleurs. Depuis sa sortie, c’est soit « Brulons ce tacherons d’Eli Roth…Ce film est un scandale… » ou « Eli Roth est un génie qui marque le film de genre ». Moi je me situe carrément sur cette seconde opinion.
    En effet, j’adhère à son style, son cinéma. « Cabin Fever », « Hostel », « Hostel 2 », « Knock Knock »…Je me souviens de la sortie d’Hostel…J’y étais allé avec tout un groupe d’amis. A la fin de la projection, me voila scotché par ce film qui m’a vraiment transcendé …mais cassé par tous mes amis, en colère, qui se déchainaient à défoncer le film…Et c’est à chaque fois pareil.
    Donc, le subversif The Green inferno ne déroge pas à la règle. Et une nouvelle fois, me voila complétement conquis.
    Eli Roth a réussi à rendre un brillant hommage au film de Cannibales des années 80. Je pense notamment à l’horrible « Cannibal Holocaust » qui avait frappé très fort à l’époque. Un film que le réalisateur a très bien amené pour pousser l’horreur à son paroxysme. Décapitation, éviscération, œil arraché et bouffé, ça gicle, ça hurle…et le spectateur commence à avoir la nausée. Pour tout dire, le film est tellement gore que certains journalistes se sont évanouis pendant la projection au Festival de Deauville. Eli Roth met les nerfs du public à rude épreuve. En tout cas, moi j’ai vraiment été plongé dans cet enfer vert au point d’en avoir eu des suée.
    Pour le pitch…Un groupe de « Kumbayas » (référence à Kymbayaaaaa my loooorrddd…Kumbayaaaaaa) occidentaux bien-pensants, bien veillant, décident de (se mêler de ce qui ne les regarde pas) se rendre en Amazonie afin de sauver une tribue (qui au passage ne demande rien à personne) de la déforestation. Ce petit groupe veut changer le monde sans réaliser qu’ils vont se jeter droit dans la gueule du loup. Ils ont juste oublié de se renseigner sur cette tribue qui est pourtant connu pour pratiquer le cannibalisme et autres actes de torture, de barbarerie. Va alors s’en suivre une boucherie sanglante sans nom…
    Violent, brutal…mais pas seulement. Green inferno est un film vraiment bien fichu. Eli Roth amène le public progressivement vers l’horreur, histoire que nous finissions par ressentir de l’empathie pour ce ptit groupe de crétins. Il prend son temps, nous fait découvrir des paysages somptueux mais pour le moins inquiétants.
    L’étonnant casting est composé en majorités d’illustres inconnus puisque l’équipe a mis en scène de vrais autochtones. Nous retrouvons également pour la seconde fois chez Roth l’excellente actrice Lorenza Izzo qui va passer un sale quart d’heure en proie à ces cannibales aux lames aiguisées.
    En bref, une bonne réalisation, un casting à la hauteur, un film de cannibale avec des cannibales, du gore, des décors à couper le souffle, de l’action…Ce film est une vraie réussite et se situe au-delà de mes espérances.
    Thibault F.
    Thibault F.

    51 abonnés 822 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 octobre 2015
    Vous savez à quel point, j'apprécie le cinéma d'Eli Roth notamment dans ses dérives de notre système à travers la vision horrifique du cinéaste. Après le très réussi Knock Knock, il était temps de partir en pleine jungle à la quête d'une tribu de cannibale menacé par un projet de construction urbain. Si le pitch de départ est simple mais assumé, faisant référence de nombreuses fois au cinéma italien ou série B des années 70, l'emballage reste timide et franchement décevant. La scène d'exposition est interminable, les personnages ne sont guères attachants et très caricaturaux jusqu'à la fameuse scène de cannibalisme qui permet de réveiller le spectateur en sursaut tant la scène parait insoutenable... et puis c'est tout! Le film se vaut pour quelques situations concasses, une scène de découpage de 10 mn et une ambiance glauque et oppressante mais ça reste trop faible. Ne parlons pas des twists rocambolesques...
    Blog Be French
    Blog Be French

    38 abonnés 263 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 octobre 2015
    Si ce n'est pour son immersion dans une tribu et son fantasme ethnologique, Eli Roth s'égare encore et fait de The Green Inferno un film gorehabituel du genre. Les scènes d'horreur sont en fait assez minimes et le film d'Eli Roth a du mal à déclencher l'éveil chez le spectateur... En effet l'hommage à Cannibal Holocaust est clairement assumé mais manque d'un réel fond pour créer l'horreur d'une réalité comme a su le faire le film de Ruggero Deodato à l'époque.
    Alice025
    Alice025

    1 651 abonnés 1 357 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 septembre 2015
    Nous retrouvons notre cher réalisateur Eli Roth (Knock Knock) pour un film beaucoup plus sanglant car on parle ici de cannibalisme. Nos héros tombent malencontreusement sur une tribu amazonienne plus ou moins hostile... Le film est quand même super choc et gore donc âmes sensibles s'abstenir ! Je le trouve réussi car on a une histoire, on a du sanglant, on a de l'angoisse, on a notre film de cannibale ! De plus, les acteurs jouent très bien et le film fait très réaliste. A vous de savourer.
    FaRem
    FaRem

    8 527 abonnés 9 445 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 octobre 2015
    Je ne sais pas si c'est un grand film en tout cas, c'est bien divertissant. L'histoire est bien amenée avec cette petite touche d'écologie s'ensuit une scène impressionnante dans l'avion avant le moment que tout le monde attendait, la rencontre avec les indigènes, car bon peu importe ce qu'il se passe avant, il était surtout question de voir si le film méritait une telle réputation. Les effets gores sont très bien, mais il n'y a rien d'extraordinaire, il suffit d'être un peu habitué au cinéma underground du genre pour voir des choses bien plus crades, mais il ne faut pas faire la fine bouche, ça fait son petit effet puisque c'est très efficace. Le film ne se limite pas à ça, le cadre est superbe, le fait de tourner avec de vrais autochtones est un plus même si ce n'est que des figurants quand on regarde le film, on fait comme si c'était tous des vrais et il y a aussi pas mal d'humour noir ce qui casse quand même l'ambiance, un peu comme la cause du dénouement qui est un peu too much, mais bon, c'est le style Eli Roth, en tout cas, comme je l'ai dit au début, c'est un film très divertissant même s'il ne méritait peut-être pas de faire autant de bruit.
    ffred
    ffred

    1 683 abonnés 4 008 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 3 novembre 2015
    On est bien loin du malaise de Hostel I et II. Ça met une bonne demi-heure à commencer, pour qu'il ne se passe pas grand chose après. Même pas peur, même pas dégouté. Et puis le couplet écolo est vraiment très mal exploité. Moi qui craint un maximum les films de cannibalisme, je me suis bien ennuyé ici. La rumeur nous annonçait quelque chose de terrible mais c'est sans intérêt.
    Clint B
    Clint B

    48 abonnés 279 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 novembre 2022
    Un vrai retour aux sources de ce quoi être le cinéma gore ! Dur, sans concession, brutal, etc...E.Roth nous offre son Cannibal Holocaust version 2015, une vraie gifle. Let's Gore !!
    PS: Evitez de faire comme moi, et d'emmener madame avec vous si elle a déjà du mal à voir un pigeon mort sur la route ! Elle a passé 90% du temps la main droite sur ses yeux, tout en me broyant les doigts de sa main gauche juste en écoutant la bande son du film ! ;-)
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 17 octobre 2015
    C'était un bon divertissement qui ne méritait pas autant de polémique. Il est pas plus gore qu'un épisode de The Walking Dead. J'ai trouvé l'ensemble bien maitrisé de la part d'Eli Roth, avec une mention spéciale dans la mise en scène de la tribu d'autochtone ; après Eli Roth reste un spécialiste des fins expéditives c'est toujours dommage. Conclusion : The Green Inferno, beaucoup de bruit pour rien.
    dagrey1
    dagrey1

    95 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 octobre 2015
    Avec ""the green inferno", Eli Roth revient au gore qui a fait sa marque de fabrique. Cette fois, le prétexte au défoulement rouge sang prend la forme d'une expédition de fils et filles à papa en Amazonie au Nord du Pérou. Le but de cette croisade est écologique et humanitaire: éviter l'extermination d'une tribu primitive sur le chemin d'un chantier, la firme ayant fait appel à des hommes lourdement armés pour nettoyer le terrain. L'expédition tourne mal, l'avion emmenant tout ce petit mode se crashe et les rescapés tombent aux mains d'une tribu cannibale qui va les dévorer les uns après les autres au plus grand plaisir des spectateurs malsains - et peu écolos?- que nous sommes...La direction d'acteurs est un peu le point faible du film. Pour le reste, de l'humour ("attend chéri, je vais te retirer la flèche que tu as dans la gorge pour que tu respires mieux"), de l'humour (l'une des trois nanas rescapées est victime d'une crise de tourista carabinée dans la geole qu'elle partage avec ses infortunés compagnons et compagnes), de la désillusion (le chef des écologistes n'est pas vraiment ce qu'il semble être...). On retrouve Lorenzza Izzo, l'une des 2 chipies de Knock Knock. Un film qui présente l'avantage d'être plus drôle que "cannibal holocaust" sans mise à mort réelle d'animaux pour le coup.
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