Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Yetcha
871 abonnés
4 371 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 27 octobre 2015
Bon, autant le dire tout de suite, si vous avez le cœur fragile et si vous avez la nausée facilement, ne regardez pas ce film. Bien entendu on pense à Cannibal Holocaust mais ici les personnages principaux sont bien fouillés. On vit les difficiles épreuves et le massacre dans cette tribu de cette bande de jeunes idéalistes écologistes. On est même très heureux de la fin (avant le twist final que je tairais ici) qui condamne un sacré salaud! Un bon film d'horreur dont pourtant je n'attendait pas grand chose.
Je comprends pourquoi ce film ne fera pas de sortie en salle, qui ne pratique quasiment plus le interdit au -18 ans, âmes sensibles s’abstenir....Ensuite Eli Roth a su mettre tous les ingrédients pour nous prendre les tripes (sans jeu de mot). Il arrive à placer une dose d’humour dans un monde brutal, une réflexion qui peut donner à s'interroger sur la préservation de certaines ethnies, voire de la nature (humaine ?), bref un bon moment dans des décors sublimes. Ce film vaut le coup d’œil (sans jeu de mot). Même le twist final tient la route
Cannibal Holocaust a eu son époque et sa polémique... The green inferno et son réalisateur dont on connaît plusieurs d'horreur souvent "extrème". Ne déroge pas à la règle. Après une 1ère partie calme peut être même un peu trop ; mais il amène le sujet petit à petit ; ce qui suivra en montre assez pour tenir tête à Cannical Holocaust qui à son successeur dans le genre film d'horreur canniblisme (loin des torn movie comme Hostel et compagnie). On passe un stade que l'on comprends que la diffusion en salle en France ne soit pas passé même si malgré son interdiction et sa petite distribution aurait quand même eu son public (déjà de la part du réalisateur). Mais qui mettait le film plus haut sur son pied d'estale que le film l'ait en réalité. Même si il est réservé à un public averti. Hostel, Saw et compagnie nous mettaient mal à l'aise par le coté malsain. The green inferno fait quand même son effet et marque le coup pour le thème traité qui aborde quand même un sujet malheureusement existant. Les aborigènes, jouent avec brio quant aux acteurs cela reste mitigé si l'on se met dans les situations qu'ils traversent... Mais nous réserve quelques surprises par moment et permets de ne pas lacher prise jusqu'au dénouement final ou pour le coup. On sent venir celui ou celle qui sortirait malgré un bon nombre de calvaire en vie. Un film surprenant comme on voit pas souvent sur le sujet. Avec Cannibal Holocaust ou Cannibal ferox (lui tout de même un peu plus soft), il remet le sujet difficile à mettre en scène mais ici visuellement avec une image soignée et des paysages à la fois sublime mais montrant la réalité des peuplades qui peuvent encore être dans ses forêts Amazonienne. Bref, un film pour les amateurs ; mais à ne pas mettre en toute les mains même le début peut paraître gentillet, la suite vaut quand même un coup d'oeil^^.
Un film intéressant dans son genre bien construit , plutôt bien joué, au sujet un peu décalé et qui cherche à prendre à contre pied le politiquement correct . Ce groupe de néo écolo activiste voyage en Amazonie pour propager « la bonne parole » mais il sera pris au piège par une tribu sauvage d’Amazonie, de surcroît cannibale. La partie gore est assez amusante, avec les sauvages qui se régalent à dévorer les humains blancs. Des plans marrants montrant des bouts de corps: l’homme dévoré vivant, les fourmis mangeuses d’homme, c’est bien fait avec beaucoup de gros plans, tout en restant 2e degré. Par contre le parti pris très « pudique » du film est un peu surprenant. On en voit aucun corps nu, les sauvages ont tous de grands pagnes qui cachent les sexes, aucun sein qui dépasse, l’héroïne principale pourtant prévue comme esclave sexuelle est aussi préservée , pas un bout de têton qui dépasse. Cela enlève de la crédibilité au film et on se demande pourquoi le réalisateur s’est auto censuré à ce point. Dans ce style on peut préférer le plus ancien mais plus « érotisant » , et mieux documenté , « Green Inferno » .La satire du monde occidental et des biens pensants est réjouissante et constitue le meilleur intérêt du film.
J'adore Eli Roth, mais cette fois je dois avouer qu'a vouloir trop jouer dans le gore sensationnel et le dégueulasse, il perd toute crédibilité. Le film tourne au ridicule tellement il y à de scènes dégueulasse et le pire, c'est qu'a la fin on peine à y croire. Quant au scénario, je pense que le scénariste était en congé. Si vous voulez un film avec des scènes crado vous serez servi, mais oublier la qualité.
C'est le second film d'Eli Roth qui est sorti en 2015, après le petit thriller sadique “Knock knock”. Avec ce long-métrage le réalisateur revient à son genre de prédilection : le film d'horreur, même si, ici, on est plus à cheval entre le surviving-movie et le torture-porn que dans le film d'horreur pur jus. En fait, le film prend son temps et est découpable en trois parties : une première où la situation et les personnages sont tranquillement mis en place, une seconde où les activistes font leur petit numéro et la dernière où on sombre franchement dans le gore. L'horreur s'appuie donc sur une intrigue plutôt étoffée pour un film de ce genre loin d'une mise en place simple prétexte à la débauche de scarry-jumps et de gore. Critique de la déforestation par des compagnies sans scrupules, complicité des états, exactions de milices privées sur les populations amazoniennes, activistes naïfs et ignorants de la culture du pays où ils veulent se rendre... Le film s'offre une base solide pour développer son histoire d'horreur ; ce qui rend d'autant plus irritant cette vision XVIIIème siècle des “sauvages” cannibales ! Franchement c'est irrespectueux, limite raciste (le cannibalisme étant rare et circonscrit à des rites funéraires, où d'ailleurs le corps n'était même pas entièrement consommé). Après, le film ne fait non plus œuvre d'une grande originalité, les péripéties aboutissent comme souvent au trucidage systématique de toute notre naïve troupe de personnages à la psychologie plus que sommaire où ne surnage vraiment que le chef de l'expédition, véritable manipulateur narcissique. On passe un assez bon moment (si on supporte évidemment les passages sanglants) et le film s'avère prenant du début à la fin. Pas chef-d'œuvre donc, mais un long-métrage efficace sans plus. À voir à l'occasion.
Le film se traine une réputation peu flatteuse qui se confirme en partie au visionnage. Si la première partie tient la route, avec la constitution de ce groupe d'activistes étudiants dont on attend qu'il se crache sur l'horreur du réel cannibale, la survenue des indigènes ouvre le bal à un vautrage sans trop d'effort dans la complaisance du ciné d'exploitation qui confond scénario et effets gores.
Retour au sommet pour Eli Roth (après la purge Knock Knock) avec cet enfer vert se voulant à la fois un hommage aux bis horrifiques Italiens (Cannibal Holocaust en tête de liste) et une réflexion ultra grinçante sur des faits d'actualités (l'importation des "valeurs" occidentales dans le monde malgré la volonté des autochtones
Politiquement TRES incorrect, le réalisateur des deux premiers Hostel nous livre une analyse au laser sur l'hypocrisie d'un système (le notre) dont l'auto satisfaction ethnocentré l'amène à régenter ses congénères aux quatre coins du globe sans se soucier de la légitimité de son action tant sur le plan moral (à moins de se croire investi d'une aura divine) que sur le plan de l'éthique (difficile de fédérer intimement quand l'action se fait à coup de bombe et d'occupation militaire).
Pointant sans détour la duplicité de l'affaire ("si il y avait eu du pétrole vous y seriez déjà allé") et le peu d'altruisme réel ("on va faire un buzz de malade!") The green Inferno dénonce absolument toute l'arnaque de l'humanitaire spectacle (et par extension de l'humanitaire tout court), dont l'envers du décor révèle pèle mêle la manipulation médiatique, l'ambition personnelle dénuée de toute empathie, la corruption, la bêtise humaine et le mépris de classe (comment objectivement comprendre la différence culturelle de l'autre quand celle-ci est appréhendée par des petites bourges déjà déconnectées du réel de leurs plus modestes concitoyens?) que Roth n'hésite pas à fustiger tout en sortant habilement le joker ultime afin de s'épargner la polémique stérile généralement consécutive aux dénonciations trop hardies ("j'ai le droit de dire ça, je suis Juive!"
Moins jouissif en matière de gore (même si ça reste marrant) que son illustre ainé mais tout autant pertinent dans sa démonstration, le film présente une bande de nantis New-Yorkais confondant engagement humanitaire avec vacances exotiques, les uns manipulant allègrement les autres (quitte à les sacrifier) et dont la prétention de vouloir aider un village menacé de destruction par la progression du capitalisme va les mener à servir littéralement de subsistance à des villageois dont ils ignorent en vérité tout des particularités culinaires!!
Chronique d'une civilisation "moderne" vacillant à la moindre difficulté (la Vegan bouffant sa copine à son insu), The green Inferno s'achève malgré tout par une note de sagesse, la seule survivante épargnant le village de son malheur (là où tout un public aurait facilement voulu le voir être exterminé dans d'atroces souffrances), bien consciente que la seule faute commise est avant tout celle d'avoir cru pouvoir comprendre ces habitants sans même les avoir rencontré.
Un propos à des années lumières du discours ambiant sur la nécessité d'importer la bonne parole occidentale à toute les populations du monde, surtout celle du monde Musulman...
En revisitant un sous genre du cinéma d'horreur absent des écrans depuis de nombreuses années (le cannibalisme), Eli Roth se montre opportuniste. Le résultat est une franche réussite. Tout d'abord le cinéaste a tenu à filmer en décors réels, et avec des trucages à l'ancienne : cela se ressent positivement à l'image. De plus, si l'histoire demeure classique, elle est joliment troussée, ménageant du suspense, un peu de gore et du second degré. L'introduction est également assez soignée, on s'attache d'autant plus facilement aux personnages. A l'opposé, on notera le jeu approximatif de certains acteurs ou un script qui patine un peu dans les dernières vingt minutes. "The Green Inferno" n'est certes pas un chef d’œuvre, mais il restera comme un des meilleurs films d'horreur de 2015.
Mouais, on est loin du choc de "Cannibal holocaust". Je n'avais vu que "Hostel" d'Eli Roth et je ressors de cette incursion amazonienne également très mitigé voir déçu. Ce réalisateur n'a franchement pas une mise en scène extraordinaire sur la majeur partie de ses films par contre je lui reconnais un certain talent pour les scènes d'horreur (le seul véritable intérêt de "Hostel"). Et malheureusement ici, il n'a pas été aussi jusqu'au boutiste. Alors après cette excessivement longue introduction ultra pompeuse pour justifier de la présence de nos futures victimes prisonniers de cette tribu indigène, les fameuses scènes trash que l'on attend tous sont loin de provoquer de vives émotions. Peu d'originalité dans le scénario, on sait dès le départ qui va survivre. La production n'est pas mauvaise en particulier la tribu avec leur chef qui est absolument immonde sinon ce petit film est très vite digéré...enfin...autant qu'un bon bout de bidoche...
Ah Eli.. pourquoi foirer un tel projet en se reposant sur un humour pipi caca ? La première partie était correcte et l'entrée dans la jungle bien faite, mais là alors qu'on s'attend à voir un nouveau "Cannibal Holocaust" on assiste à un mélange entre American Pie et un spot anti déforestation. Déçu par ce projet qui s'annonçait bien plus intéressant que le Knock Knock avec Keanu Reeves (qui lui à eu le droit à une sortie ciné).
Je ne suis pas spécialement fan du cinéma d'Eli Roth, mais ce "Green Inferno" m'a fait passer un bon (?) moment... Attention, le film est à savourer jusqu'au bout du bout (générique compris) et est à réserver à un public plus qu'averti.
C'est en voulant surfer sur la vague de Cannibal Holocaust que Eli Roth réalise The Green Inferno. Au même titre que son prédécesseur, le métrage relate l'aventure de pauvres citoyens Américains venus en pleine jungle verte -l'Amazonie- pour lutter contre la déforestation, une nature sauvage et hostile qui en fera son terrain de jeu. Passé une introduction rapide qui place le contexte mais qui dévoile déjà quelques faiblesses scénaristiques, nos amis s'envolent pour le Pérou et, suite à un malencontreux événement, se retrouvent piégés par une tribu d'autochtones cannibales. Entre une violence inouïe qui décrédibilise un peu le film et le caractère cliché en veux-tu en voilà de certains personnages, on ne peux pas dire que la route empruntée soit réussie. Au final, le film aura perdu quelques personnages, les spectateurs auront surtout perdu cent minutes de leur vie...
Film intéressant sur fond de critique de l'activisme écologique. Le début reprend les classiques des films d'horreur: la présentation de personnages concons dont on jubile à l'idée qu'ils se fassent dévorer. Green inferno ne se limite absolument pas à de la boucherie (il y a 2 courtes scènes "gores" à tout casser) et s'étale de façon équilibrée sur l'organisation des activistes et la vie du paisible village de cannibales. Cannibales qui sont enfin "bien joués" en plus d'être magnifiques à voir tout peinturlurés de couleur vive, en opposition avec la verdure environnante. Pas d'ennui à l'horizon, un dénouement original et surtout un final terriblement intelligent.
Le début du film campe bien une situation qui va rapidement dégénérer... On s'attend à un "carnage" dans le même style qu'Hollocaust Canibal... Et puis au moment fatidique... Çà redescend comme un vieux soufflée. Rien de véritablement gore, rien de palpitant... Et au final, ça se termine moyennement/// Bof bof !