On est loin de Cannibal Holocaust. The Green Inferno est un film paresseux. Au final, il reprend tout les poncifs de ce genre de films sans rien tenter d'original. L'ambiance est tout de même sympathique et j'aurai même été tenter de dire que ce film est pas mal si la fin n'avait pas été d'une incohérence totale. La scène finale détruit tout ce qui a été mis en place pendant le film et on finit par se dire que The Green Inferno n'aura été qu'une escroquerie.
Une bande de crétins s'enfoncent dans la jungle pour y chercher les emmerdes. Mauvais, très mauvais tout ça. Pour eux et pour le spectateur. Rien de bien intéressant dans ce remâché de divers navets qui ont égayé les années 70. Le doublage est lamentable, ce qui n'arrange pas la catastrophe. Il y a des gens de cinéma (?) qui devraient se convertir directement au commerce de légumes.
Je pense que je vais finir par abandonner avec Eli Roth là, c'est plus possible. A chaque fois le cinéaste pourtant aussi passionné qu'on peut l'admettre fait des belles tentatives pour développer une narration progressive vers l'horreur, mais choisit toujours de s'intéresser à des personnages complètement inintéressants (ici, des moqueries d'activistes et une héroïne sans motivation concrète), ainsi qu'à des aspects moralistes souvent beaucoup trop polysémiques pour développer quelconque propos tangible, le tout encore rabaissé par un aspect cheap, symptôme d'un financement et d'un tournage qui je l'imagine a dû être particulièrement difficile, au moins autant que de ramener le film vers quelconque salle de cinéma aux Etats-Unis ou aux alentours (par ailleurs la seule raison pour laquelle je l'ai vu au cinéma est qu'il était projeté dans une soirée spéciale cannibales suivi du film Grave en avant-première). Du coup, le problème avec cet hommage que Eli Roth veut lancer au gros millésime du genre anthropophage Cannibal Holocaust, c'est que sa tendance au second degré et aux dérivations scatologiques et cannabiques (oui ce mot existe officiellement dans les dictionnaires 2017) fait que tout le film porte à rire. Ce n'est pas non plus un gore gentillet et un manque total de cruauté (Bah oui, comment veux-tu faire ton Cannibal Holocaust sans oser détruire la chatte d'au moins un de tes personnages féminins ?) qui redonnera quelconque punch de frisson au film. En fait, Green Inferno, c'est du cinéma d'exploitation sans aucun mordant. Et en plus de me faire écrire cet oxymore, c'est même pas aussi marrant à regarder que Knock Knock.
Allez, ce soir, je me fais un film d'horreur bien gore. Et si je me faisais Green Inferno... Je vais me prendre une cl... Euh... non, rien... Rien du tout. Si l'idée était bonne, le reste est mal joué, la prise de vue basique, vraiment pas chiadée, les activistes passent vraiment pour des charlots (était-ce nécessaire d'aller jusque dans cette caricature ?)... Que dire aussi de ce puritanisme US qui cache le physique de ses actrices avec des brassières, même celles qui ont un rôle de "sauvages" : ridicule. En résumé, ce film est une caricature a lui tout seul. En dire plus sur ce film serait une perte de temps...
Appréciant particulièrement la marque Roth, part son deuxième degré de l'horreur avec toujours un sous texte politique. Il nos entraîne sans difficulté dans cet engrange de l’héroïne mettant à mal les pseudos bien pensant altermondialistes.
Un film d'épouvante qui se révèle être plus gore que vraiment effrayant, et qui offre un twist final intéressant dans une intrigue mince et manquant d'intensité mais qui saura toutefois plaire aux aficionados du genre. Faut aimer quoi.
Un hommage à Cannibal Holcaust ou encore Cannibal Ferox et non un remake comme certains le pensent. J'adore l'actrice Lorenza Izzo (la femme d'Eli roth). j'adore la voir à l'écran ! Le film réserve son lot de scènes gore mais une intrigue qui finit par être beaucoup trop poussé à en perdre un élan de réalisme à mon goût. Un film bien appréciable à mon goût malgré des défauts. Pour finir ne couper pas de suite et attendais le post-générique.
Enfin bref, un petit film que j'aime et que j'apprécie de voir de temps
Eli Roth, « le sale gosse du cinéma » comme le dit la plateforme de SVOD Shadowz, mérite vraiment son titre. Il accouche à chaque nouveau film d’une expérience nouvelle, viscérale, dérangeante et en même temps sacrément jouissive pour les fans d’horreur. Il n’échappe pas à la règle avec ce long-métrage de cannibale, inspiré des films italiens du même type à la mode dans les années 70-80. Justine, une jeune étudiante fille d’un riche avocat souhaite s’engager dans un groupe de militants écologistes pour se rapprocher du leader, Alejandro. Arrivé dans une forêt du Pérou pour protéger une tribu indigène, le groupe parvient à faire reculer la puissante compagnie pétrolière qui voulait détruire l’habitat de la tribu. Suite au succès de la mission, le groupe prend l’avion mais s’écrase dans la forêt. Les jeunes doivent alors faire face à la tribu qu’ils ont protégée, en réalité des cannibales… Encore une violente satire infligée par Eli Roth aux spectateurs. Il attaque ici les personnes prétendument engagées, qui font des actions pour servir leurs propres intérêts ou leur image. Justine, cette jeune fille riche qui ne connait pas de problème particulier essaie de se donner bonne conscience. Elle agit naïvement dans une équipe de militants écologistes, pour la plupart des jeunes idéalistes pour qui le problème des indigènes peut être réglé facilement. La réalité en pleine face fait malheureusement mal, car en plus de subir la violence des puissantes compagnies, la plupart de l’équipe se retrouve confronté aux rites primitifs de la tribu locale. On peut y voir une métaphore de la société, qui mange littéralement les bons sentiments, même lorsqu’ils sont sincères. Peu importe la personne que vous êtes, on finit toujours par mourir et parfois ont est rattrapée par la véritable nature de l’Homme, celle qui ne connait que violence. Ainsi, les derniers militants en vie subissent des tortures insoutenables, le réalisateur met en place une imagerie particulièrement sanguinolente. Il finit son film bien froidement, laisse une amer conclusion à ceux qui attendaient un final grandiloquent mais reste dans sa veine : le cinéma est fait pour bousculer. Un long-métrage subversif, doté d’un humour noir et une ironie macabre. Pas pour tout le monde, mais un sacré bon point pour Eli Roth.
Après le léger Knock Knock, finalement sobre, voici le vrai Eli Roth. Film craspec, gore, et finalement moralisateur. C'est bien filmé, joué, scénarisé... Il aurait mérité une sortie en salles ! J'adore la morale de l'histoire
première 1/2 heure assez longue puisqu'il ne se passe pas grand chose. Puis sympa pendant un gros 1/4 d'heure : le crash la première victime dans une scène bien gore (dommage cela dit que l'on ne puisse s'attacher au perso!). Puis dernier tiers qui tourne au ridicule dans lequel Eli Roth confond le film de cannibales avec le film de zombies. Ma note : 7/20.
Fuyez !!! Une daube internationale ! Que ce film est nul, que ce film est grotesque . D' entrée vous connaissez le déroulement du film ainsi que sa fin catastrophique.
On assiste a des victimes qui se font bouffer sans broncher pendant que le reste de l equipe qui observe relativise de leur situation.
Je le dis tout de suite : ce film n'a que fort peu d'intérêt. Un film d'horreur réalisé avec maladresse, sans surprise avec des acteurs nuls, un scénario banal et qui sombre dans la caricature la plus lamentable. Un tissu de betises qui ne provoque aucune frayeur et qui lasse plus qu'autre chose. Un énorme gachis doublé d'une belle déception.
Que dire...?! Peut être que c'est l'un des pires film que j'ai vu en 20 ans! C'est nul et pourtant j'ai vraiment mis de la bonne volonté en essayant de me mettre en condition mentale sachant le genre de film que c'était, mais quand c'est trop médiocre il n'y a rien à faire. Certes les scènes de gores sont bien réalisées (et encore), mais le scénario est naze, certaines scènes improbables (spoiler: le mec qui se prend l'hélice juste après le crash, la fille qui casse son bol et se tranche la gorge avec, la scène avec le cannabis caché dans le corps mort de la fille, la tribu qui plane sous THC et j'en passe) ,une tribu faite de figurants non convaincants et une fin bidon. Bref, j'ai perdu un samedi soir!