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    The Green Inferno
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    186 critiques spectateurs

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    kyzer77
    kyzer77

    16 abonnés 25 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 février 2016
    Ca met un peu de temps à démarrer et parfois on ne sais pas bien si c'est du premier ou du deuxième degré c'est un peu space de ce côté. Moins gore que Cannibale Holocaust mais c'est pas un mal et ça reste quand même bien sanglant.
    eldarkstone
    eldarkstone

    221 abonnés 2 074 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 novembre 2015
    En voila un que j'attendais depuis pas mal de temps, et qui s'en sors au final pas trop mal ! Une histoire plus mature que les précédents Eli Roth, quelques scènes bien gores et tendues? j'en attendait peut-être un peu plus, mais ça reste vraiment pas mal !
    Marie Breton
    Marie Breton

    68 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 février 2016
    Au vu de certains commentaires, j'avais peur de m'ennuyer ou de pouvoir constamment deviner ce qui allait arriver pendant le film. Mes deux craintes se sont avérées infondées, et ce fût même plutôt une très bonne surprise ! Beaucoup de second degrés qui ne nuit absolument pas au suspens. Drôle et accrocheur tout du long. A voir, à condition de ne pas redouter la vue du sang. (et quoique... la photo est plutôt belle, donc ça ne fait pas "gore sale", plutôt "gore snob et léché" dans le genre de american psycho). Amusez-vous bien.
    bibtar
    bibtar

    31 abonnés 598 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 janvier 2017
    Voilà de quoi être largement conquis par ce qui est présenté, autant par la qualité réellement horrifique et surtout bien gore du film qui ne fait pas dans la dentelle, autant pour le retour tant espéré du genre plus de 30 après le succès très polémique du célèbre « Cannibal Holocaust » en proposant un pur film de violence sans jamais tomber dans le série B, comme la plupart des tentatives faites depuis quand il s’agit de traiter de ce sujet, ne faisant que mettre en scène de manière brouillon et inintéressante des passages de charpie pure et dure, sans parlé de la qualité de l’image qui prête plus à sourire qu’autre chose, et même dans les années 80, le célèbre film italien montrait clairement ses limites du moins pour ce qui est du visuel, dont l’horreur était palpable surtout par l’ambiance et le style de l’image, laissant douter sur la qualité de fiction tant le film laissant penser à un documentaire tout ce qui a de plus réel par le traitement général, à tel point que l’aspect glauque ressortait surtout par ce sentiment. Ici, pas question de laisser planer le moindre doute sur le côté cinématographique de ce qui est mis en scène, le tout est pleinement assumé comme un vrai film d’horreur, sans prendre de pincettes au niveau visuel et surtout sans tomber dans l’introduction totalement hollywoodienne avec les personnages bien niais que cela implique, bien au contraire une fois de plus E. Roth parvient à utiliser ses codes à sa manière afin de créer à la fois un scénario plus en profondeur, et pas seulement un pur massacre, bien que cela soit la partie la plus truculente, et surtout un environnement qui permet de jouer avec l’horreur plus facilement étant donné qu’une partie des personnages sert de chair à canon aux premiers instants de la violence et ceux qui semblent se dégager plus comme les protagonistes serviront de chair à saucisse, tout cela permettant de diversifier les scènes gores et pas seulement retourner l’estomac avec ce que l’on attend initialement, chose que le réalisateur a parfaitement compris comme le prouvait déjà son excellent « Hostel », surprendre avant de trancher à tout va, et ainsi c’est de cette manière que l’on ne se contente pas d’attendre les passages sanglants, il est aisé d’entrer dans l’intrigue et celui qui ne sait pas de quoi traite ce film peut se laisser emporter par l’aspect écologique, engagé et ancré dans son actualité, pour ensuite changer totalement la donne, et pas seulement par le genre ou public visé. En effet, E. Roth parvient à introduire sa fable gore par un chemin qui semble peut être un peu basique et laissant présager un déroulement classique de l’intrigue quand on découvre les personnages, retournant subitement de façon inattendu, par un éventail d’éléments intelligents et surtout plein de sens, comme cette dénonciation de l’activisme hypocrite par exemple qui en plus donne tout son sens à ce qui va suivre, cela permet surtout de mettre en évidence tout un système de pensée qui trouve un fort écho dans son époque, évitant ainsi le piège du groupe de jeune qui se retrouve uni dans la difficulté, et le côté humanitaire avancé n’est clairement qu’un prétexte du réalisateur pour jouer encore plus intelligemment avec les concepts qui en découlent afin de créer un fil conducteur tout aussi horrifique que l’image peut l’être, du moins par la violence de certaines idées mises en avant pour développer l’intrigue, et même si cette dernière peut faire preuve de quelques faiblesses ou de facilités concernant l’avancée de l’histoire mettant en lumière quelques difficulté à être passionnant en dehors de la boucherie sanglante qui constitue ce film, cela ne reste que du détail et n’handicape nullement la qualité mise au service du genre. Mais outre la manière intéressante d’amener la violence physique qui va suivre ainsi qu’un scénario qui se tient impeccablement pour tout ce qui peut y être pointé du doigt, surtout par tout ce qui gravite autour du cannibalisme pur auquel on assiste, telle que le dénouement qui parvient à boucler la boucle du message de fond de ce film (soit se méfier des préjugés et des idées reçues, entre autre), ce qu’il faut retenir en premier lieu ici, c’est bien évidement l’ambiance et l’atmosphère flippante à souhait qui règne dès la première scène introduisant la tribu indigène, autant par le son à travers les brouhahas en langue incompréhensible et les hurlements de terreur des héros, par la musique très pesante, les plans très serrés presque épileptiques pour illustrer le véritable enfer sur Terre dans lequel viennent d’atterrir les protagonistes, les costumes et le style des indigènes qui mettent parfaitement dans le bain et bien sur le jeu des couleurs et des paysages avec lesquels le réalisateur se fait plaisir à créer une tension bien palpable, et bien loin de l’aspect souvent sombre des films d’horreur, là c’est clairement la lumière qui met en évidence la folie furieuse qui va s’installer, et l’alchimie de tout cela lors de la toute première scène au sein de la tribu a cette capacité à mettre dans un état quasi hypnotique, faisant à la fois froid dans le dos et laisse totalement bouche bée, surtout que la tension monte crescendo pour offrir l’apothéose tant attendue de cannibalisme et cela avec toute la qualité de mise en scène d’E. Roth lorsqu’il s’agit d’illustrer la violence la plus animale possible, prenant bien le temps qu’il faut ainsi que les images allant avec pour faire dans le trash, et là il y a de quoi être servi, sachant en plus de cela se renouveler par la suite non seulement en ne se contentant pas de montrer toujours la même chose pour ce qui est de l’horreur, alternant entre rites cruels et actions punitives en bonnes et dues formes, mais également grâce à la suggestion de tout un tas d’éléments tout aussi violent et prennent encore plus de force dans l’imagination que l’on peut se faire de certains passage, pas besoin d’expliquer dans le détail tout ce qui peut se passer, souvent une simple image peut faire germer la plus trash des idées, et cela dépendant évidement de la sensibilité de chacun, néanmoins ce film-là n’est pas à mettre sous tous les yeux, vu l’horreur très crue, explicite et n’hésitant pas à s’étendre à l’image pendant de longues minutes mais faisant aussi toute la force de la vision d’horreur dont le réalisateur souhaite faire faire l’expérience. Afin de donner un contexte bien plus profond à ce déluge d’hémoglobine et à l’atmosphère très glauque faisant le cœur de l’intrigue, le scénario parvient à aborder des sujets intelligents et les mener au service du genre, évitant les niaiseries habituelles de ce genre de film et ainsi donnant bien plus de sens au déroulements des évènements, les justifications de certains éléments du scénario sont assez malin pour aussi mettre en avant la violence psychologique dont peuvent faire preuve quelques scènes, puis la conclusion de tout cela fonctionne plutôt pas mal, bien que cela puisse paraître tirer par les cheveux aux vues de ce qui c’est précédemment passé mais qui amène une réflexion pas stupide et ne faisant pas du gore seulement pour le mettre en image, bien au contraire le but est clairement de raconter une histoire ayant du sens et sachant surprendre en dehors des massacres purs et durs. C’est donc par cette capacité à offrir un vrai moment horreur qui ne laissera pas indemne le plus valeureux, par ce traitement très brut du gore à l’image et en plus d’y mêler tout une flopée d’idées bien ancrées dans la réalité, que E. Roth reviens au sommet de son art après pas loin de 10 ans de manque de bonne inspiration alors que peut savait sortir des sentiers battus du genre, sachant laisser sans voix par la puissance de l’horreur qu’il met en scène comme personne, et dans l’ambiance ici est bien différente de ce dont il avait l’habitude, l’aspect très sombre et glauque de son univers, ici tout est ouvert et aux couleurs très fortes mais le choque reste intacte, d’autant plus que ce segment du film d’horreur avait tendance à disparaitre par une incapacité à proposer un film digne de ce nom, et depuis le célèbre « Cannibal Holocaust » qui était troublant essentiellement par le format de l’image et un réalisme déroutant dans une époque où le cinéma numérique n’était qu’une douce utopie, personne n’avait réussi à traiter ce sujet de manière sérieuse, avec à la fois autant de réalisme et de scènes d’horreur aussi efficaces que dans ce film-là, tout est fait pour ne pas en sortir sans avoir au moins halluciné une fois, mais en assumant complètement l’aspect cinématographique de l’œuvre même si le réalisme des scènes de cannibalisme est assez bluffant et font mouche à chaque fois.
    black B.
    black B.

    40 abonnés 533 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 février 2016
    Très inégal dans son ensemble, j'ai eu du mal a la fin du film, a savoir si j'avais aimé ou pas..
    Coté bon point, on notera que c'est plutôt bien réalisé, l'introduction du film est assez poussé pour introduire les personnages, et ne pas nous livrer un simple carnage sur pellicule, les effets sont aussi réussis.
    Dans les mauvais points on note, pas mal d’incohérence, comme la facilité a s’échapper de la cage, entre autre, et le manque d'un scenario avec un fil conducteur.
    Ce qui m’étonne aussi c'est l'esprit humain.. Voir une personne vivante se faire découper membre par membre ça ne pose pas de problème par contre, les vagins et les seins etc sont complétement évité par la camera quand la personne est nue, ou toujours caché par moult moyen, sachant que le tribus n'ont pas notre complexe c'est tout étonnant de voir ce grand écart, entre le gore et la nudité..
    Bref ça se laisse regarder mais ce n'est pas une révolution ni même un descendant le légitime de cannibal holocost. 2.5/5
    Ufuk K
    Ufuk K

    518 abonnés 1 474 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 novembre 2015
    il est vrai que l'histoire de green inferno n'a rien exceptionnel mais une fois l'histoire installé la tension est constante certaines images et séquences marque l esprit en effet j ai pas dormi de la nuit après le visionnage. âme sensible s abstenir
    Shawn777
    Shawn777

    587 abonnés 3 469 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 janvier 2017
    Ce film réalisé par Eli Roth et sorti en 2014 dont je connais l'existence depuis longtemps mais que j'ai toujours hésité à regarder jusqu'à aujourd'hui n'est quand même pas mal. Le scénario n'est pas mal et il est plutôt original, il s'inspire apparemment du film culte "Cannibal Holocauste" (j'emploie le terme "apparemment" car je n'ai pas vu ce dernier) et parle donc de cannibalisme et ce n'est pas un sujet souvent abordé dans le cinéma moderne. J'ai longuement hésité à regarder ce film car je dois l'avouer, le gore ne me passionne pas, je ne suis effectivement pas fan du genre mais sous les conseils d'une personne ayant aimé le film, je me suis laissé tenter et ça en valait finalement le coup car les scènes gores restent regardables malgré certaines qui sont trash. Ce que je trouve dommage par contre c'est que le film met vraiment du temps à se lancer sérieusement, c'est à dire que c'est au bout des quarante premières minutes que l'action arrive véritablement et nous avons en résumé une heure de film qui se lance vraiment dans le sujet sur les une heure quarante et de plus, le début n'est pas spécialement passionnant. Les effets gores sont très bien faits et très réalistes mais en ce qui concerne les effets spéciaux, ils sont un peu moins bien faits et on ressent certaines fois beaucoup trop la 3D notamment pour la scène des fourmis et le jaguar noir plutôt mal incrusté. Les personnages ne sont étonnamment pas très clichés et c'est une bonne chose, mis à part évidemment le fait que l'on sait dès le début qui va s'en sortir ou pas et spoiler: j'ai même été surpris par Alejandro car je ne le voyais pas du tout comme ça
    . La fin est donc d'un côté prévisible mais pas dans son dénouement qui est plutôt étonnant et j'ai bien aimé la petite "scène" post-générique qui pourrait ouvrir sur une suite. En ce qui concerne les acteurs, ils jouent bien notamment Lorenza Izzo et Ariel Levy. "The Green Inferno" est donc "sympa" à voir une fois pour une soirée entre potes et reste dans l'ensemble bien réalisé.
    Eric C.
    Eric C.

    241 abonnés 2 273 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 janvier 2017
    Un vrai bijou, film culte superbement écrit, filmé, réalisé par le controversé Eli ROTH qui signe là un modèle de film de genre honorant les films de cannibales des années 70, avec maestria. Sanglant, gore, incorrect, dérangeant et esthétiquement sublime, en pleine immersion dans le coeur de la forêt amazonnienne, les paysages sont à couper le souffle, avec une vraie tribu amazonnienne reculée qui a joué le jeu. Ce film sent le vrai, le réel, pas le studio ou le décor bidon. L'histoire ne faiblit jamais. C'est trash, gore, mais aussi baroque, coloré, et même drôle. Au delà du film de genre c'est aussi un film d'opinion sur les activistes d'internet qui tweetent et retweetent leurs révoltes, en changeant de cause chaque semaine, se donnant bonne conscience, dans la veine droit de l'hommiste. Le tout est habilement abordé en pointant aussi les manipulations de ce nouveau vecteur de révolte facile et confortable. Lorenza Izzo, actrice sublime, muse de Eli Roth, au delà de sa beauté et de sa sensualité, prouve son énorme talent, son engagement, son énergie, dans un tournage qui a du se faire en conditions réelles et avec beaucoup de courage. Les scènes de cannibalisme sont effrayantes, anxiogènes, mais Eli Roth a su trouver le bon dosage pour en faire un vrai film d'horreur sans en faire trop. Un thème aujourd'hui rare au cinéma, une parfaite réussite, à plusieurs lectures sans oublier d'apprécier la qualité et la beauté des images.
    Nico591
    Nico591

    46 abonnés 800 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 décembre 2015
    Le Eli Roth qu'on aime est de retour dans un hommage à "Cannibal Holocaust" jouissif et jusqu'au boutiste. En effet, le réalisateur va au bout de sa démarche en réussissant un film gore et terrifiant à la fois tout en étant subversif et radical.
    Très premier degré dans son approche, le cinéaste prend le temps d'installer le suspense et de présenter ses personnages, et réussit à nous retourner le bide dés la première scène ultra gore en nous rappelant à notre bon souvenir que le monsieur aime choquer.
    Le film maintient sa tension tout au long du film, hormis dans son climax qui aurait mérité à être aussi radical que le reste.
    Tout comme son héroïne qui est bien trop protégé à mes yeux. Il ne faut pas rentrer dans le rang Mr Roth, continuer à pondre de l'horreur subversive, gore et radical. Le cinéma de genre en a besoin.
    S M.
    S M.

    34 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 octobre 2015
    Je pensais que le film serait plus mauvais que ça. Finalement, il se regarde bien. Loin d'être parfait, c'est un bel hommage aux grands films du genre dont Cannibal Holocaust fait partie mais qui n'a jamais eu la prétention de dépasser ce dernier comme j'ai pu lire plusieurs fois. D'ailleurs, à la fin dans le générique, sont cités les films incontournables (du genre) qui l'ont influencé. Les points positifs de "The Green Inferno" sont cette image qui est léchée et superbe; les paysages et décors, magnifiques mais aussi les maquillages et les effets gores, très réussis. En revanche ce qui m'a déplu, c'est le ton inégal du film avec quelques scènes vraiment stupides qui viennent casser l'ambiance glauque. J'ai noté aussi quelques invraisemblances au niveau du scénario. Tout cela fait perdre en crédibilité et c'est dommage. Au final, on a un film d'horreur-aventure sympathique, d'un autre temps comme on n'en fait plus depuis belle lurette. Ne boudons pas notre plaisir! Par contre, si vous cherchez ici l'œuvre la plus gore ou immonde qu'il soit, vous vous plantez complètement. Passez votre chemin!
    Stephan M.
    Stephan M.

    41 abonnés 114 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 janvier 2021
    C'est un film d'horreur qui fait bien le job, on regarde sans ennuie et visuellement c'est magnifique, cela mérite d'être vue en qualité 4k

    Par ce type de film on doit être amené à être déranger par certaines scènes, mais ce n'est pas le cas, il y a une sorte de distance avec ce qui arrive à ses écolos étudiants bobos qui fait que cela ne nous touche pas.

    Dans les scènes d'horreur pures, ce n 'est pas assez radicale pour que cela puisse me faire réagir.

    L'ambiance globale n'est pas assez malsaine et nous sommes loin de la folie nécessaire pour être efficace comme on peu le voir dans certains films d'horreur des années 70

    Visuellement la tribu cannibale est très réussis et une mention spéciale à l'acteur qui joue le bourreau

    Donc c'est un bon film, mais un peu trop léger pour moi
    MissCinéphile
    MissCinéphile

    27 abonnés 300 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 février 2016
    J'ai été d'autant plus déçue que j'attendais beaucoup de ce film. Eli Roth est l'un des meilleurs réalisateurs actuels dans le domaine de l'horreur, et ce "Green Inferno" semblait alléchant... au vu de la bande-annonce.
    Les personnages sont plutôt bien campés, dans l'ensemble. Mention spéciale à Lorenza Izzo (la femme de Roth) et Daryl Sabbara (pour qui j'ai eu un vrai coup de coeur). Malheureusement, les dialogues sont parfois tellement risibles que c'en est presque gênant (mais peut-être est-ce dû à la VF?).
    Pour ce qui est des scènes gores, censées être insoutenables... Il n'y a qu'un seul et unique passage qui vaille vraiment le coup d'oeil (si je puis dire...). Les autres mises à mort restent très basiques, voire trop basiques pour un film (et un réalisateur!) de cet acabit. Qu'est-il donc arrivé à Roth, lui qui nous avait habitués à bien mieux avec les deux premiers "Hostel"? Pourtant, l'intrigue était prétexte à des scènes vraiment glauques.
    Bien évidemment, à la fin, spoiler: l'héroine finit par s'en sortir!
    Horrophile75
    Horrophile75

    38 abonnés 419 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 juillet 2020
    Il y a un gros écart entre les qualités du film et mon impression globale, ce que j'explique difficilement. Au départ, j'étais prêt à mettre 1.5 / 5, mais après mûre réflexion, et en mettant davantage en avant les bons côtés du film, j'en arrive à 3.5 / 5. Je crois que l'explication est la suivante : l'on m'avait promis un film intense et cruel, et le résultat s'est révélé bien en deçà de mes espérances (mis un part une scène vraiment éprouvante pour le caractère long de la mise à mort). Mais pour ce qui est des points positifs, ils sont nombreux. Tout d'abord la réalisation et les décors. C'est tout de même Eli Roth aux commandes, ce n'est pas rien (j'ai déjà souligné ses talents de réalisateurs avec les deux premiers "Hostel"). Parlons de lui, justement : il prend toujours bien son temps, et avec le plus grand soin, de nous présenter ses personnages, leur donner une réelle personnalité, et cela se fait très rarement. Le tout sans que le début ne soit ennuyeux, ce qui est le risque avec cette méthode. Et toujours à propos d'Eli Roth, il nous offre sa vision du monde, un message, ne se contente pas de nous offrir du simple divertissement. Ceci est tellement rare dans un film d'horreur que ça fait beaucoup de bien lorsque cela se produit. En arrivant au terme de cette critique, les choses me sont finalement plus claires : c'est vraiment le niveau de divertissement moins élevé que ce à quoi je m'attendais qui est responsable de ma note. Mais bon, tout cela est de ma faute, je n'avais qu'à pas tomber dans le piège des promoteurs du film ^^ Et j'oubliais le dernier point positif : No sex at all ! (Merci à captainfuckingmagic pour cette expression, je la reprendrai volontier car pour moi aussi c'est une grande qualité dans un film d'horreur)
    Pascal Lecullier
    Pascal Lecullier

    14 abonnés 39 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 octobre 2020
    Je viens de finir le film et je suis très agréablement surpris, pour les amateurs de film d’horreur n’hésitez pas une seconde et foncez! Ce film est un l’un des plus originales que j’ai pu voir, je m’attendais encore à un film d'horreur prévisible où on ne ressent pas le moindre frisson. Dans ce film c’est tout l’inverse, c’est prenant, absolument gore et loufoque. Quand les choses commencent réellement à mal tourner le film prend une tournure très intéressante. Je conseille vivement
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    690 abonnés 3 012 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 juin 2020
    The Green Inferno est un grand film politique qui, entre deux corps démantibulés à l’aide de couteaux de fortune, brosse le portrait de notre monde contemporain et de ses lanceurs d’alertes. Le regard que porte Eli Roth sur ses personnages est celui d’un chirurgien soucieux de disséquer les mœurs en perforant la chair : soit un groupe d’activistes présenté d’abord comme un corps composé de membres unis autour d’une cause commune – la défense de l’environnement, la protection de l’Amazonie – qui va peu à peu se dérégler et ainsi révéler sa véritable nature. C’est d’abord l’hypocrisie qui transparaît : les activistes ne sont que des bobos engagés dans une aventure qu’ils envisageaient comme des vacances, ils se plaignent des moustiques, s’amusent du pittoresque extérieur, parlent vaccins et gel hydro-alcoolique. Les Indiens sont perçus comme de pauvres victimes d’un système pourri auxquels il faut venir en aide ; les pauvres ne savent pas se défendre seuls, eux qui vivent en paix. La progression du film démolit cette thèse d’essence rousseauiste de la même façon que les grues déracinent les arbres : les Indiens seront vite qualifiés de « barges » et de « barbares ». Aussi le choix de la jungle comme espace cathartique ne relève-t-il pas du hasard : la nature sauvage permet de libérer celle de l’homme et de raccorder ce dernier à un état de bête primitive – seul état qui recouvre complètement la relation initiale entre homme et nature, tant vantée par les discoureurs en vogue. Le cinéaste montre parfaitement, comme sur le divan d’un psy, la transition d’un état de captivité à celui d’un état de prédation, explicité par le retour de Justine à New York et sa volonté de travestir la réalité. La jeune femme a subi une série d’épreuves tenant lieu d’initiation au mal inhérent à la nature humaine, et dont le cannibalisme n’est que le prolongement de la cruauté manifestée par Alejandro et sa petite-amie, cruauté d’autant plus insidieuse qu’elle avançait masquée, tapie derrière des artefacts sociaux. Ce raccord à la violence exhibe les rapports humains comme des rapports faussement policés, qui ont déplacé ce fond de violence première, l’ont transformé sans pour autant l’éliminer (car cela est impossible). En signant un vibrant hommage au chef-d’œuvre de Ruggero Deodato, Eli Roth actualise l’œuvre originale en la pensant comme un miroir de nos sociétés actuelles, obsédées par les grandes causes à défendre, les coups d’éclat et la promotion d’un héroïsme placé sous le signe du martyre individuel. The Green Inferno apporte humour et ironie mordante en même temps que des téléphones portables partout présents, devenus la finalité des expéditions entreprises au péril de sa vie. Voilà une satire saignante et cinglante qui prend un plaisir sadique à faire souffrir des personnages odieux, ce qui place le spectateur dans une position ambiguë, oscillant d’abord entre les étudiants et les indigènes, optant enfin pour le point de vue de Justine et se délectant du cynisme d’ensemble.
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