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    Dark Places
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    benoitG80
    benoitG80

    3 413 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 avril 2015
    "Dark Places" est le deuxième roman de Gillian Flynn à être adapté au cinéma...
    En étant le premier, l'excellent "Gone Girl" de David Fincher ferait-il de l'ombre à ce dernier né de Gilles Paquet-Brenner ?
    Apparemment, cela semble pour cette nouvelle réalisation être un sérieux handicap tant la comparaison revient dans de nombreuses critiques...
    Et pourtant, sans atteindre le niveau du premier, "Dark Places" a de quoi intéresser et même plus bien plus !
    Rien n'est d'ailleurs comparable avec "Gone Girl", puisque ces deux histoires n'ont ni le même enjeu, ni le même suspens.
    Ici, on se frotte surtout par le biais d'un groupe de passionnés d'enquêtes non résolues, à la psychologie de cette femme rescapée d'une tuerie qui a eu lieu dans sa maison trente ans auparavant, et par ricoché et retour en arrière, on suit ainsi quelques membres de cette famille dont le frère et la mère, qui laissent tous paraître leurs fragilités, leurs souffrances.
    Et ce meurtre qui va d'ailleurs s'y produire, sera pour l'occasion plus une remise en question et par là, une nouvelle approche, un nouvel éclairage des événements que la véritable intrigue attendue qui semble faire défaut ici.
    Le passage incessant entre les deux périodes, se fait très naturellement et nous permet de manière adroite de bien situer et comprendre la situation et les problèmes de chaque personnage...
    La construction à ce sujet peut paraître brouillonne ou inutile, alors qu'au contraire, de cette façon elle met souvent en place des parallèles, presque des passerelles entre les vies d'avant et d'aujourd'hui pour élucider petit à petit, pour mettre en avant quelques détails oubliés.
    Tout est donc souvent judicieux et bien fichu, pour que l'on adhère à cette histoire...
    L'actrice principale, Charlize Theron, s'en tire de plus très bien, on ressent intensément ce traumatisme encore à vif, ce manque affectif très présent, tout comme on apprécie aussi le jeu de son frère (jeune) toujours très juste, interprété par Tye Sheridan au regard sombre et buté !
    C'est donc plus l'esprit de ce film que l'on ressent, et moins la tension ou le suspens qui était une caractéristique spécifique de "Gone Girl"...
    Comparer ces deux réalisations est un peu dommage pour "Dark Places", qui n'a déjà absolument rien à voir.
    C'est ici un film d'atmosphère, un drame familial très noir traité avec d'autres priorités par un réalisateur différent qui fait ainsi ses propres choix en partant du même auteur, mais d'un roman presque à l'opposé.
    En restant objectif, ce film n'a pas du tout à démériter malgré quelques défauts au niveau de la cohérence peut-être, et par rapport à certains personnages et ce qu'ils sont devenus trente ans après, en n'étant ainsi pas toujours crédibles.
    C'est souvent là d'ailleurs un des écueils possibles !
    Au final, un sujet intéressant qui présente des personnalités complexes et intéressantes, au service d'une enquête sombre et plutôt tordue, alors autant y voir les aspects qui font toute sa force !
    Jesse B.
    Jesse B.

    48 abonnés 86 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 avril 2015
    [Scénario: 4/5]
    Nouvelle adaptation d'un roman de Gillian Flynn (que j'ai découvert personnellement avec Gone Girl qui m'avait alors beaucoup séduit), toujours dans le même registre de thriller noir mais sur un sujet différent: Il s'agit d'un fait divers; Celui du meurtre, en 1985, de la quasi-totalité de la famille Day à leur domicile, dans une ferme du Kansas. A l'époque les suspicions et le témoignage de Libby Day, 8 ans, font de son grand-frère, Ben, le principal suspect et le mènent tout droit en prison. Trente ans plus tard alors que l'affaire est classée, un club d'enquêteurs amateurs, le "Kill Club", insiste pour que Libby reprenne contact avec son grand-frère afin de faire lumière sur ce qu'ils considèrent comme une grossière erreur judiciaire.
    Si le scénario n'est pas fondamentalement novateur (certains se souviendront de la série "Cold Case" dont c'était la spécialité que de faire remonter de vieux dossiers poussiéreux à la surface) la plume de Gillian Flynn est, sachez-le, très joueuse et nous propose de résoudre une affaire qui prend vite des allures labyrinthiques.

    [Mise en scène: 5/5]
    Le principal atout de cette mise en scène, c'est son incroyable maîtrise de la chronologie en même temps qu'elle la déstructure complètement: un peu comme ce jeu où il faut deviner sous quel pot se cache la bille après les avoirs mélangé habilement les uns avec les autres. Pour en revenir à cette histoire de chronologie, le fait est que le film se construit sur une succession de flash-backs (l'époque du meurtre aujourd'hui et vice-versa) qui ne sont pas forcément déroulés dans l'ordre des événements, ce qui a pour but de semer les indices au compte-goutte et de nous faire beaucoup réfléchir pour trouver un semblant de vraie piste: c'est simple même les têtes d'ampoules de la résolution de crimes du "Kill Club" ont du mal à tomber d'accord sur une hypothèse plausible.
    Dans ce film il faut aussi parler du rythme, relativement lent, qui aura peut-être sur certain un effet soporifique mais qui permet aussi de souligner le caractère extrêmement laborieux et incertain de l'enquête, chose donc tout à fait justifiée.

    [Acteurs: 4/5]
    Qui dit flash-backs dit forcément deux sets d'acteurs pour interpréter la "version jeune" et la "version adulte" de chaque personnage et c'est par cela que je commencerais tant j'ai trouvé la ressemblance entre les deux sets troublante: pas tant dans le physique que dans le jeu de rôle, on retrouve cet espèce de mimétisme dans les expressions et les attitudes qui fait que l'on reconnaît facilement qui est qui (et c'est important car au vu du nombre de flash-backs il faut suivre !).
    C'est donc principalement sur les épaules de Charlize Theron que retombe le poids de l'intrigue. Je dois dire que sa métamorphose, en tom-boy enragé cachant une profonde tristesse, sonne assez juste, néanmoins je pense que ce rôle aurait pu être un peu plus touchant, un peu plus intense. Nicholas Hoult joue, lui, un geek de la résolution de crimes, un rôle assez drôle qui apporte un peu de légèreté dans ce drame très sombre mais qui se fait tout de même très vite éjecter du centre du tableau...
    Pour moi les acteurs tirant réellement leur épingle du jeu se nomment: Tye Sheridan (Ben Day Jeune), Christina Hendricks (Patty Day, la mère) et surtout Chloë Grace Moretz (Diondra Jeune) qui donne plutôt bien le change dans son rôle de jeune bimbo psychotique et manipulatrice.

    [Photographie: 4/5]
    Sur ce point deux éléments marquants: le premier c'est ce rapport à l'obscurité, beaucoup de scènes sont tournées dans le noir quasi-total (en même temps le film s'appelle "Dark Places" ce n'est pas pour rien) donnant un côté très inquiétant au film et empêchant le spectateur de lire chaque plan à 100% (on pourrait s'imaginer que l'obscurité cache des secrets que nos yeux ne nous autorisent pas à voir mais c'est peut-être juste de la parano). Le deuxième point c'est cet espèce de filtre granuleux qui est utilisé par moment (notamment pendant les scènes de flash-backs) et qui vient renforcer cette idée que l'on cherche à opacifier l'image afin de nous cacher certaines choses. En gros pour bien comprendre ce qui se passe à l’écran, ouvrez grand les yeux !

    [Bande Originale: 2/5]
    Je pense que c'est ce qui manque le plus à "Dark Places": une vraie BO poignante et perforante comme celle dont avait bénéficié "Gone Girl" par exemple. Ici les thèmes sont bons, là n'est pas la question, mais ils manquent d'intensité et ne transcendent pas l'émotion...

    [TOTAL: 3,8/5]
    "Dark Places" est un thriller noir, lent et poisseux qui parvient, grâce à une habile maîtrise de la chronologie, à nous tenir en haleine jusqu'au bout du film. Si vous aimez les casse-têtes, dédales et autres énigmes piégées vous vous retrouverez sans doute dans cette nouvelle adaptation d'un roman de Gillian Flynn dont les inspirations, revendiquées ou non, pourraient s'apparenter à "True Detective", de Nic Pizzolatto, "Prisoners" de Denis Villeneuve ou encore "Killer Joe" de William Friedkin. Il manque néanmoins au film un soupçon d’intensité et d’émotion qui auraient pu le porter encore plus loin.
    islander29
    islander29

    863 abonnés 2 354 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 avril 2015
    un excellent "polar" américain, qui nous place dans le Kansas dans les années 1985.....Je dois avouer que le pitch est très intéressant (pas recommander de lire le synopsis)......L'héroïne Charlize Théron seule rescapée d'une famille massacrée (avec son frère), doit reconstituer son passé et le puzzle du crime....Autant dire que sans aucun statut si ce n'est celui de victime, elle mène une pseudo enquête pleine de rebondissements tout au long du scénario......Mais le film est beaucoup plus ouvert qu'une simple poursuite judiciaire puisqu'il montre des liens et de relations familiales compliquées, une histoire plutôt haletante d'une famille servie par des dialogues parfois de belle profondeur.....Savoir les écouter et les entendre est ici essentiel.....Il y a beaucoup de personnages intéressants, un film d'atmosphère, de l'action et une noirceur bien américaine, comme on en redemande......On retrouve le petit garçon de Mud dans un rôle important, avec une action qui se situe autant dans le passé qu'aujourd'hui.....Un thriller auquel je ne suis pas resté insensible......
    Edgar L.
    Edgar L.

    193 abonnés 271 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 avril 2015
    L’auteure du roman adapté ici n’est autre que Gillian Flynn, à l’origine du carton planétaire de Gone Girl de David Fincher. Amoureux du thriller, Paquet-Brenner nous offre un film totalement imbibé de ce style. Pourtant, malgré cela, il manque un souffle au film qui lui aurait permis de reproduire toute la tension voulue par le genre.

    L’histoire se déroule en plein coeur du Kansas, au sein d’une famille de fermiers. On y retrouve une mère de famille (Christina Hendricks) qui tente tant bien que mal d’élever ses quatre enfants et de conserver sa ferme malgré les difficultés financières qu’elle rencontre. Une nuit va tout changer et transformer leur destin familial en drame. La famille est sauvagement assassinée, et seule la jeune Libby Day (Charlize Theron) parvient à en réchapper. Son frère Ben (Corey Stoll) est tout de suite accusé d’être l’instigateur de ce massacre durant lequel sa mère et deux de ses soeurs ont été tuées. La jeune Libby a d’ailleurs témoigné contre lui. Devenue adulte, elle vit grâce à l’argent de soutiens anonymes et aux revenus du livre qu’elle a écrit. Mais, les dons s’amenuisant, elle se voit contrainte d’accepter l’invitation d’un groupe de fanatiques d’affaires de meurtres qui souhaite relancer l’enquête sur ce meurtre et semble persuadé de l’innocence de Ben.

    [...]

    Le film souffre forcément de la comparaison avec Gone Girl de David Fincher. Ici, tout est fait correctement mais sans ce petit souffle en plus qui aurait permis à l'intrigue d'être plus intense et surprenante. La performance de Charlize Theron est sublime.
    dominique P.
    dominique P.

    836 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 avril 2015
    Je suis allée voir ce film sans enthousiasme et j'en ressors pourtant ravie.
    C'est un excellent thriller dramatique très bien ficelé.
    Beaucoup de suspense, on est captivés du début à la fin.
    Nyns
    Nyns

    215 abonnés 749 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 11 avril 2015
    Je me dois de vous avertir, si ce qui vous attire est "par l'auteur de Gone Girl", vous risquez d'être fort déçu. Je suis loin du choc psychotraumatique que m'avait procuré le visionnage de ce dernier... Je peux cependant comprendre qu'avec sa trame de fond, Dark Places doit faire un symphatique polar de chevet, c'est une histoire à raconter avec des mots. Mais la réalisation de ce "dark" movie fait plus téléfilm à certains passages que thriller puzzle digne de ce nom. Les connaisseurs de "Millenium 1", "Kill Bill" et "La chasse" (ou au moins un des trois) auront des impressions de déjà-vu. Dark Places est clairement une réalisation opportuniste qui manque de profondeur et de clarté. Plein de petites choses me tracassent : Il n'y a bien que dans les films que l'on voit un ancien adolescent mal dans sa peau devenir un homme mûr et épanoui après 28 ans de prison (surtout qu'il y est toujours). En plus, l'acteur jeune et adulte ne se ressemblent tellement pas physiquement, que l'on a vraiment du mal à intégrer que c'est la même personne. Charlize Theron bien que flanquée d'une coupe garçonne et des mêmes vêtements sportwear tout le long du film, ne perd rien de son sex-appeal, ce qui ne l'empêche pas de passer à côté de son rôle. Elle n'était pas à fond dedans c'est sur, peut-être parce que la distribution de Libby Day ne lui était pas destiné au départ, je ne sais pas... Enfin, même si quelques scènes sont un peu anxiogènes (dans la facilité tout de même), et que le déroulement n'est pas si terrible que ça, le film n'atteint pas ses objectifs et nous laisse un gout amère bien connu dans la bouche : la désillusion.
    cylon86
    cylon86

    2 513 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 avril 2015
    Basé sur un roman de Gillian Flynn (à qui l'on doit "Les Apparences", le roman dont est tiré "Gone Girl"), "Dark Places" n'est pas seulement un polar sombre. Au-delà de l'enquête policière constituée d'allers et retours entre le présent et le passé, c'est avant tout les personnages qui intéressent Gilles Paquet-Brenner. Entre Libby, traumatisée par le meurtre de sa famille lorsqu'elle était jeune, Ben, le garçon que l'on a enfermé en prison (à tort ?) ou Patty, la mère aimante prête à tout pour sa famille, chaque personnage possède des fêlures sur lesquelles il est tout à fait passionnant de se pencher. On préférera alors cette description mélancolique de ces personnages brisés (auquel le casting, composé de Charlize Theron, Christina Hendricks ou encore Chloë Grace Moretz prête ses traits) à l'enquête policière à la résolution un peu invraisemblable.
    Chris58640
    Chris58640

    210 abonnés 757 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 avril 2015
    Voilà du polar efficace, bien fichu, bien mis en scène et bien prenant, et çà fait plaisir à l’amatrice que je suis… Gilles Paquet-Brenner réussi, à partir d’un polar de Gillian Flynn que je vais m’empresser de lire, un thriller maîtrisé à tous les niveaux. D’abord, je souligne la qualité du casting et notamment des seconds rôles. Charlize Theron incarne très bien une Libby Day borderline, peu sympathique de premier abord, en marge de la société mais il n’est pas interdit de trouver qu’au début du film notamment, elle en fait peut-être un poil trop dans le genre « bad girl traumatisée ». En revanche, à ses côtés, Chloé Grace Morets, Drea Di Matteo mais surtout Corey Stoll et Christina Hendricks sont impressionnants. Pour ces deux derniers, çà fait plaisir de les voir sur grand écran après « House of Cards » pour le premier et « Mad Men » pour Christina Hendrick : sans maquillage et tenues ajustées à ses formes, la belle rousse incarne une mère célibataire ruinée de la plus touchante des façons. La réalisation de Paquet-Brenner est tout à fait convaincante, alternant le passé et le présent sans jamais nous perdre en route, se gardant bien d’abuser des effets un peu trop faciles du genre (musique qui appuie les scènes clés, surprises destinées à nous faire sursauter sur notre siège), il utilise ces petits trucs avec parcimonie, préférant à la place créer une atmosphère anxiogène par petites touches, et utilisant beaucoup les décors dans ce but. Le Kansa profond, très agricole, et très pauvre aussi, donne un aspect sombre et malsain à l’intrigue, comme le suggère le titre. Il s’appuie sur un scénario qui déroule l’intrigue comme une mécanique bien huilée : on ne découvre la vérité sur le massacre qu’à la toute fin du film et même si j’avoue en avoir deviné une petite partie, je me suis laissé surprendre par le dénouement, assez bien vu, assez malin… Il y a du talent chez Flynn, assurément. Les personnages sont complexes, ils donnent tous plus ou moins l’impression d’avoir des choses à cacher. Même s’ils sont moins machiavéliques que dans « Gone Girl », ils sont tout aussi inquiétants, qu’il s’agisse du père de famille toxico et violent, du copain indien fasciné par le satanisme, de la girlfriend friquée et légèrement psychopathe ou de Ben lui-même, adolescent mal dans sa peau en 1985 ou derrière les barreaux en 2013, mutique et presque passif devant les évènements. Plusieurs intrigues se mêlent, et elles finissent toutes par se nouer plus ou moins par hasard cette nuit funeste de 1985. Impossible d’en dire plus sans en dire trop ! Au rayon des petits regrets, on regrettera peut-être un final un peu téléphoné et dans le plus pur style des thrillers, et puis une toute fin qui tire inexplicablement en longueur. J’aurais personnellement amputé « Dark places » de 5-7 minutes, histoire de faire apparaître le générique de fin de manière plus brutale, un peu moins moralement correcte. Mais c’est un petit détail qui ne gâche pas la très bonne impression laissée par le thriller de Gilles Paquet-Brenner à qui on souhaite de persister dans cette voie…
    tupper
    tupper

    132 abonnés 1 378 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 17 avril 2015
    Pour résumer je dirais manque de crédibilité du scénario et de Charlize Theron avec sa tête d'ange. On se demande vraiment pourquoi des années après les faits l'enquête se démêle aussi facilement. En plus du manque de crédibilité, le scénario est déséquilibré. Il ne se passe pas grand chose pendant les 3/4 du film puis tout se précipite. Bref, on peut passer son chemin.
    Pathé t'es pas fan.
    Pathé t'es pas fan.

    19 abonnés 292 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 avril 2015
    C'est l'histoire d'une fillette qui vit grâce à des dons.. peu crédible.. une femme qui n'a jamais rien de sa vie.. a cause d'un drame c'est tire par les cheveux... en gros comme ce film.
    elbandito
    elbandito

    344 abonnés 964 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 janvier 2016
    Actrice et productrice, Charlize Theron n’est pas à la hauteur du rôle torturé de cette rescapée d’un homicide aux circonstances obscures. Le "Kill Club" qui veut lui ouvrir les yeux n’est pas à la hauteur de sa mission non plus, puis il disparait dans les oubliettes d’un scénario stéréotypé et déjà trop exploité à Hollywood. Heureusement quelques beaux seconds rôles sauvent l’ensemble du naufrage, Christina Hendricks et Corey Stoll notamment. Et ce polar convenu se suit avec intérêt jusqu’à son dénouement bien difficile à deviner.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 15 avril 2015
    Si Gillian Flynn ne s'est pas impliquée directement dans l'écriture du scénario de Dark Places, seconde adaptation d'un de ses romans après Gone Girl, elle a toutefois organisé pour Gilles Paquet-Brenner une visite guidée de Kansas City, sa ville d'origine. Elle expliquait récemment lui avoir montré des rues, quelques fermes afin qu'il s'imprègne d'une ambiance de Midwest en crise qui allait servir de toile au fond au film. Il restait à mettre sur la toile – que l'on a beaucoup vue dans le cinéma américain de ces dernières années – l'héroïne de Dark Places: Libby Day, femme célibataire dépressive, incapable de surmonter le souvenir traumatisant du massacre de sa famille, survenu lorsqu'elle avait sept ans. Vingt-cinq ans après les faits, Libby Day est invitée dans le Kill Club, un cercle privé qui réunit des passionnés d’affaires criminelles. Le massacre de sa famille l'a rendue populaire, on apprend même qu'elle en a fait un livre où elle apparaît comme la petite orpheline de l'Amérique: Libby Day a trouvé sa place dans la mythologie criminelle des Etats-Unis. Narratrice dans le roman de Gillian Flynn, elle raconte comment les médias ont fait d'elle "la courageuse Baby Day, la Petite Fille perdue, la pathétique petite rousse de sept ans aux grands yeux bleus, la seule survivante du Massacre des Prairies, des Meurtres déments du Kansas, du Sacrifice Satanique à la Ferme (2)". On voit immédiatement ce que Dark Places partage avec Gone Girl - je parle ici des romans de Gillian Flynn : une façon de ramener l'existence de ses personnages à des schémas narratifs simplistes (la piste sataniste dans Dark Places) à des archétypes (le mari forcément coupable dans Gone Girl) susceptibles de séduire le plus grand nombre. Sans doute est-ce la raison du succès des deux livres. Mais leur transposition à l'écran pose un piège redoutable: comment ne pas donner au spectateur l'impression qu'on lui raconte une très mauvaise histoire? Ce piège, Fincher l'a très subtilement contourné dans Gone Girl, en soulignant la médiatisation de la disparition d'Amy, transformant celle-ci en mauvais feuilleton policier, atteignant même le registre du soap lorsque Nick accepte de passer à la télé pour adresser un message à sa femme. Bien moins subtil, le scénario de Dark Places semble avoir été écrit par les membres du Kill Club, c'est-à-dire par des fans n'ayant qu'une idée en tête: rétablir la bonne version des faits. Sachant que la version donnée par Libby Day accuse son frère Ben et projette sur le massacre de sa famille le spectre du satanisme, le film n'a plus qu'à examiner d'autres hypothèses avant de nous faire voir - ce sera notre récompense - la vraie scène de crime. Pourquoi Libby Day a-t-elle menti? Pourquoi son frère, Ben, a-t-il été accusé de pervertir les (très) jeunes filles? Pourquoi Mme Day (la mère) était-elle endettée au point d'envisager sa propre disparition? Le film ne fait que soulever vaguement ces questions, comme dans un épisode d'Affaire non élucidée (la très mauvaise émission d'enquête qui remplace épisodiquement Faites entrer l'accusé le dimanche soir sur France2). Où réside, dès lors, l'obscurité promise par le beau titre Dark Places? Dans le tableau d'une Amérique exsangue, ravagée par la crise? Que l'on revoie plutôt l'Illinois du magnifique It Follows sur ce thème. Dans les portraits des personnages secondaires? Tous sont sacrifiés et les acteurs, abandonnés, semblent jouer comme s'ils étaient encore dans d'autres films (notamment Tye Sheridan qui semble être resté dans Joe). Dans le personnage de Libby Day? Réduit à sa silhouette masculine (des cheveux courts, une casquette), il semble surtout à offrir à Charlize Theron une occasion de descendre du podium doré de J'adore de Dior pour se frotter à l'Amérique profonde. Il n'y a donc pas un coin d'ombre dans Dark Places, pas la moindre zone d'ambiguïté ou d'instabilité. A l'image de Libby Day, qui interroge les témoins de l'assassinat de sa famille selon une structure qui est reproduite à plusieurs reprises dans le film (un témoin = un flash-back), Dark Places marche droit vers la résolution de son énigme et finit par atteindre une clarté qui est le comble de la désolation.
    Caine78
    Caine78

    6 703 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 juillet 2015
    Deuxième adaptation de Gillian Flynn après le brillant « Gone Girl », autant dire que « Dark Places » n'est pas de ce calibre. La principale raison est simple : Gilles Paquet-Brenner n'est pas David Fincher, et cela se ressent dès les tout premiers plans. Cela dit, le réalisateur français s'en sort avec les honneurs, et c'était là l'essentiel pour donner un minimum de corps à ce sombre thriller, plutôt bien mené et doté d'un réel suspense, la résolution finale étant à ce titre absolument impossible à trouver. Pour le reste, si l'on regrettera la présence de flashbacks parfois un peu envahissants, côté casting, Charlize Theron fait le boulot avec un charisme discret (mais quelle allure !), entourée de seconds rôles assez bien écrits et dans l'ensemble intéressants. Pas de bouleversement en vue donc, mais un polar de qualité : c'est toujours bon à prendre.
    Sylvain. V
    Sylvain. V

    147 abonnés 372 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 août 2015
    Très bien réalisé, une interprétation fiévreuse, mise en scène éblouissante et un scénario a la noirceur parfaite. Gilles Paquet-Brenner réussi a réaliser un film qui garde son mystère du début jusqu’à la fin. Un plaisir coupable. Inventif et divertissant, Dark Places réuni toute les sensations d'un puissant Thriller. 4/5 ****
    labellejardinière
    labellejardinière

    85 abonnés 274 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 août 2015
    Le fait-divers qui fait ce "Dark Places" en vaut un autre - tout à fait crédible au pays de l'ultra-violence, les USA.... Mais ce massacre de fiction ne donne pas grand chose devant la caméra du "frenchie" Paquet-Brenner (réalisateur des nunucheries "policières" "Gomez et Tavarès", puis suite, et du larmoyant communautariste "Elle s'appelait Sarah"). Cette quête par une "Libby" vénale d'abord, puis "impliquée" bientôt (mais pourquoi donc son frère aîné "Ben" n'a-t-il jamais tenté de dire ce qui s'était passé cette nuit tragique ?...), sous l'impulsion du président d'un club d'amateurs d'énigmes judiciaires la stipendiant, manque singulièrement de ressort ! Long, filandreux, encombré de trop de détails "signifiants". Avec une accélération du rythme inopportune dans les dernières minutes - une révélation à la minute (vite, ne rien oublier - il faut conclure)... La sublime Charlize Theron est peu crédible dans le rôle principal (même si l'on sait que l'actrice a connu un drame personnel voisin alors qu'enfant, au souvenir duquel elle a pu puiser....) Trop belle, beaucoup trop, pour camper cette fille meurtrie du Kansas profond. Une adaptation d'un roman de Gillian Flynn totalement ratée (comparez avec le "Gone Girl" époustouflant de Fincher !).
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