Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
chrischambers86
13 713 abonnés
12 426 critiques
Suivre son activité
5,0
Publiée le 2 novembre 2022
Il s'agit sans doute de la plus grosse trouille de l'Histoire du cinèma! La peur simple, pure et brute de dècoffrage! Près d'un demi-siècle après, le tueur à tronçonneuse qui sème l'èpouvante dans le Texas caniculaire des seventies fait toujours recette auprès des amateurs du genre! Avec ce film sans gros budget, sans star et sans emploi du temps de tournage, Tobe Hooper chamboule à tout jamais la phase du cinèma horrifique! Dans la famille d'èquarisseurs cannibales au chomedu, c'est « Leatherface » alias Gunnar Hansen qui domine les dèbats par la violence et la folie qu'il donne à son personnage! La musique, les bruitages, les rugissements de la tronçonneuse, ce grain si particulier de l'image et ses mouvements de camèra hallucinants n'ont pas pris une ride! Malaisant, rugueux, crado, traumatisant. "The Texas Chain Saw Massacre" (1974) est un vrai film mythique à ne surtout pas mettre entre toutes les mains! Et la plus belle rèussite de Tobe Hooper qui n'avait pas encore tournè "Poltergeist" (1982). Un choc...
"The Texas Chainsaw Massacre" ou dans nos contrés "Massacre à la Tronçonneuse" est de loin un des films qui aura le plus marqué les spectateurs. Pour preuve 40 ans après sa sortie le film réalisé en 1974 par Tobe Hooper (qui a l'époque n'avait que 30 ans) fait toujours autant parler de lui en se faisant souvent traiter du film le plus gore de tous les temps et du film d'horreur le plus insoutenable. Une réputation injustifiée car le film n'est pas gore pour un sou, en faite sa réputation est une illusion probablement du à ses suites.
Tobe Hooper ne va pas dans le trash, pas de torture porn, juste une ambiance purement à glacer le sang. "Massacre à la tronçonneuse" est effrayant dans la mesure ou l'on ressent la détresse des personnages, un groupe de jeunes vacanciers partis prendre du bon temps qui va se faire attaquer par une famille de cannibale solitaire dont le masqué Leatherface est devenu une légende du genre. C'est l'histoire d'une chasse à l'homme, d'un face à face entre des personnes civilisées et des solitaires infréquentables totalement perdus dans le monde réel vivant dans leur folie. Le pire ennemi de l'homme est lui même, pour Leatherface on dirait que les hommes sont des animaux, il les capture, les emmène dans son abattoir et les achève d'une mort atroce transpirant l'insoutenable. Mais comme le film en faisait la réflexion au début c'est bien ce que nous infligeons aux bêtes pour nous nourrir. Comme si quelque part Tobe Hooper inspire au dégout que l'homme peut provoquer en lui infligeant ce qu'il fait.
Le film est dans sa dissection de l'inhumanité d'une terreur sans nom, la tension de certaine scène et la mise en scène brillante et audacieuse en font un pur objet hard core, sa noirceur donne la chaire de poule, le bruit musical de la tronçonneuse qui se rapproche celant le destin de sa victime, des véritables tronçonneuses ont d'ailleurs été utilisée pendant le tournage pour renforcer cet aspect de cinéma vérité fonctionnant à la quasi perfection, un tel réalisme et des acteurs tellement crédibles qu'on se retrouve face à une expérience purement éprouvante et glauque.
Finalement il n'y a pas d'autres termes, "The Texas Chainsaw Massacre" est un film brillant, malsain, terrifiant et provoquant une sensation de pure angoisse nous rappelant que l'homme est un animal et que comme tous les animaux sa volonté de survie est plus forte que tout.
"Massacre à la tronçonneuse" est vraiment éprouvant pour le spectateur (dans le bon sens du terme pour les amateurs de frissons) : les hurlements de l'actrice durant de longues minutes, les scènes violentes rabaissant l'homme à l'état d'animal (le grand-père tentant de frapper la tête de l'héroïne avec un marteau au-dessus d'une bassine, Leatherface tuant à l'aide d'une masse un homme dont le corps allongé est secoué de soubresauts, une victime accrochée à un croc de boucher tel un vulgaire quartier de viande...) et la caméra fixe sur la pupille dilatée par la peur de l'héroïne durant de longues secondes, tout cela sans scène gore complaisante. Ce qui explique que les amateurs de films d'horreur gavés de scènes sanglantes détestent ce film. C'est le film d'une génération que les plus jeunes ne peuvent comprendre.
LE film d'horreur le plus mythique du cinéma. Réalisé dans la grande tradition du nanar horrifique fauché des 70ies/80ies, avec son lots d'adolescents abrutis, de donzelles en ruts et de rednecks psychopathes. Le tout dans un univers poisseux, gore et malsain. Ce n'est pas du grand cinéma, mais ça reste bien fendart, et ça vaut surtout mieux qu'un film d'horreur contemporain qui essaye tant bien que mal d'égaler ses aînés à grand coup de jump scare foireux ou de torture gratuites.
Il est indéniable que ce film doit être considéré comme un classique et un précurseur dans son genre, il est vrai aussi qu'il a été censuré un peu partout à sortie (8 ans d'interdiction en France). Mais ce n'est pas pour ça que le film est bon… et il ne l'est pas : acteurs mal dirigés, photographie hideuse, maquillages exaspérants, bande son abominable, scènes ridicules et une dernière demi-heure pendant laquelle la demoiselle nous casse les oreilles. On devrait être effrayé, horrifié, en fait on s'en fiche et on finit par s'ennuyer.
Je vais vous raconter une petite histoire. C'est celle d'un ado de 14 ans dont les parents viennent de prendre un abonnement à Canal+. On est en 1994, et c'est plus ou moins une révolution pour le jeune homme qui jusqu'ici se gavait de films en VHS en les louant au vidéo-club du coin, là où les visuels des pochettes provoquaient à eux seuls l'imaginaire et suscitaient l'envie. Alors quand l'ado découvre sur la chaîne cryptée des séances de minuit où passent - non, pas du porno...quoique - des légendes du cinéma d'horreur - L'Exorciste, Evil Dead -, il se décide à passer outre toutes les interdictions, celle qui dit "interdit aux moins de 16 ans", celle de VGE qui bloqua le film de Tobe Hooper pendant 5 ans à l'époque, celle de ses parents de se lever en pleine nuit pour regarder des insanités ; il passa toutes ces interdictions et se retrouva avec cette peur mêlée de l'excitation qui en découle dans son canapé, dans le noir, le son discret, prêt à affronter le pire des cauchemars qu'il avait pu fantasmer : des êtres humains massacrés à la tronçonneuse. Même si avant cela l'adolescent avait fait son chemin dans l'enfer du cinéma horrifique, passant d'un cercle dantesque à un autre avec le même plaisir cathartique, même si le résultat est bien moins graphique et horrible que ce qu'il avait pu imaginer, il n'empêche : Massacre à la tronçonneuse s'avère un traumatisme. Depuis cette première vision, l'odeur putride d'images qui ont défini le glauque, le grotesque, l'immonde, ne l'a pas quitté. Massacre... n'a pas vieilli, il a pris de la bouteille, s'est renforcé, demeure toujours d'actualité, et cela parce que le fait divers prend à travers sa mise en scène une dimension mythique, l'incarnation d'idées plus que la narration bête et méchante de ces prêt-à-consommer qui ont aujourd'hui normé le cauchemar pelliculé. On a dit tant de choses sur ce Massacre..., tant d'ouvrages édités, tant d'analyses publiées, qu'il serait vain et prétentieux de vouloir en ajouter. Il est mon premier véritable voyage sensoriel, ma première œuvre totale, et si aujourd'hui j'arrive à rire de cet humour noir, ironique, burlesque, qu'irrigue Tobe Hooper dans ce décomposé de la folie, c'est peut-être parce qu'il est la politesse d'un désespoir sans fond.
Il s’agit sans doute du meilleur rapport qualité/prix en matière de traumatisme cinématographique. En effet, avec seulement 140 000$ Tobe Hopper, pour son premier film (et oui, à ce prix là on ne pouvait pas payer un réalisateur un tant soit peu connu), a réussi à terroriser toute une génération. Le fait qu’un tel film considéré comme malsain ait eu un succès critique inattendu à Cannes, puis l’ampleur que prit sa censure dans certains pays, qui le fit connaitre à travers le monde. Un succès bien mérité tant la tension vécue par certains de ses personnages et l’aspect démoniaque des autres sont restés des exemples pour tous les réalisateurs de films d’horreur.
le plus grand film d'horreur jamais vu et entendu. la bande son est hallucinante. angoissante. Une métaphore de la vie: je pense notamment à sally qui essaye d'échapper à leatherface, dans les ronces. les clairs obscures bleutés, les chaleurs écrasantes et le crépuscule sont de toutes beauté.
Qu’il est plaisant de retomber par hasard sur une projection de ce « Massacre à la tronçonneuse », aujourd’hui rentré au panthéon du septième art comme l’un des initiateurs du « slasher movie ». Alors forcément, avec le recul, difficile de voir quoi que ce soit de véritablement original dans ce film tant d’autres s’en sont inspirés depuis. Malgré tout, ce film présente quand même quelques mérites que ses successeurs n’ont pas forcément. Il est court, assez direct, et accomplit son œuvre sans cette surcharge de sons, de lumières et de musique qui pollue habituellement le genre aujourd’hui. Et puis surtout voilà, il sait être drôle ce film. Plus il plonge dans la folie de ses personnages, plus il sait jouer de ses tensions pour flirté avec une absurdité joyeusement assumée (spoiler: le passage du repas avec grand-père, ça m’a quand-même bien fait marrer. ). Bref voilà. Rien d’exceptionnel. Mais ce film reste un bon moment, simple, efficace, et qui en plus bénéficie depuis d’une dimension kitsch qui n’a rien de désagréable. Si l’occasion se présente pour vous, alors pourquoi pas se laisser tenter, hein ?
Agréable surprise que ce fameux Massacre à la Tronçonneuse, je m'attendais plus à une série B aux effets spéciaux vieillots et un visuel amateur qu'a un solide film d'horreur. En réalité les effets sont tout à fait réussis et cela grâce à la mise en scène qui suggère beaucoup et montre peu pour le meilleur effet. Par ailleurs Tobe Hooper n'hésite pas à chercher une beauté visuelle en filmant au coucher du soleil, en travaillant ses lumières pour les scènes de nuit et parvient à instaurer toutes les émotions qui lui sont nécessaires qu'elles soient le suspens, le malaise, l'horreur et même certaines petites touches d'humour ultra-noir. Un point fort également, pas de musique, à la place un design sonore très poussé, omniprésent, qui dès l'ouverture du film se lie intimement au montage pour atteindre son apogée à la scène du repas. Chapeau également à celui ou celle qui s'est occupé du casting, le trio de tueurs est parfait, tous différents et tous effrayants. Du côté des victimes seul celui en fauteuil roulant cabotine et les autres n'ont finalement pas tant que ça à faire sauf évidemment la blonde sans soutif super bien roulée qui remplit bien son rôle : exprimer la peur et la panique. Gros bémol tout de même avec le personnage du grand-père qui semble un peu illogique dans le contexte et dont le maquillage ne convient qu'à un corps en décomposition et pas à un être en vie, je ne sais pas à quoi pensaient les scénaristes lors de l'écriture mais ils ont dû se perdre dans un film de Romero. Un massacre qui mérite assez bien son statut de film culte et qui reste efficace jusqu'au bout, à part les défauts énoncés il me semble difficile de faire beaucoup mieux sur ce genre d'intrigue assez simple.
Un classique du genre,longtemps interdit en France pour sa violence. Pourtant point de gore ici,tout est suggéré,Hooper joue sur l'ambiance ultra glauque et une mise scène diablement éfficace. Une virtuosité que le réalisateur ne retrouvera jamais par la suite. Mythique
Dans la série des "films d'horreur que j'ai regardés parce que j'en avais marre de dire que je ne les avais pas vus", un titre tellement mythique qu'il résume certainement à lui seul le genre : "Massacre à la tronçonneuse". En plus, il a lancé un genre dans le genre qui est celui du "groupe de jeunes gens qui n'ont pas inventé la poudre et qui donc ne trouvent pas mieux que d'aller dans le bled le plus paumé du monde pour se faire trucider les uns après les autres par le psychopathe du coin". Les personnages sont agaçants à souhait que l'on les regarde se faire massacrer le plus stoïquement du monde, spoiler: en particulier le frère handicapé tellement insupportable qu'on ne peut pas s'empêcher de dire "ouf c'est pas tôt" quand la tronçonneuse fait son oeuvre sur lui. Là on se demande légitimement si on a perdu toute trace d'humanité mais la dernière demi-heure, la partie la plus réussie pour moi, très glauque, nous rassure en souhaitant spoiler: malgré tout que la dernière survivante survive . L'ensemble étonnamment peu violent par rapport à d'autres films d'horreur est efficace et très soutenu ; j'ai bien aimé.
Surement le meilleur film d'horreur de tous les temps! Un tueur de plus en plus humanisé, charismatique, etrange...Une ambiance stressante qui maet mal à l'aise... Bref que du bon pour ce chef d'oeuvre!