Avis : Massacre à la tronçonneuse - Page 2

Surement le meilleur film d'horreur de tous les temps! Un tueur de plus en plus humanisé, charismatique, etrange...Une ambiance stressante qui maet mal à l'aise...
Bref que du bon pour ce chef d'oeuvre!

Ses partis pris techniques, sa radicalité thématique, son parcours semé d'embûches -du tournage aux problèmes de censure- en font un classique, culte et indétrônable. D'ailleurs, même plusieurs décennies après, s'il ne fait plus vraiment peur, il n'en conserve pas moins toute sa force suggestive et provoque à coup sûr l'effroi.

L'un des premiers films d'horreur avec la bonne pratique de la séparation du groupe pour qu'ils y passent un par un....
PLV : le commencement des films d'horreur.

Un classique controversé du cinéma d'horreur."Massacre à la tronçonneuse" continue de marquer des générations de spectateurs,effrayés par le visage en peau humaine de Leatherface et par le bruit assourdissant de sa tronçonneuse.Avec un tout petit budget à disposition,Tobe Hooper impose un style sec,volontairement saccadé,qui se démarque par ses bruits particulièrements angoissants(cris,bruits de moteur,grincements...).5 hippies se font décimer les uns après les autres dans une propriété texane habitée par une famille de cannibales complètement barrée.Le cadre de la campagne désertifiée et la lumière du crépuscule,de la nuit et de l'aube augmentent une angoisse déja dans les sommets.Dans une sorte de réalisme documentaire,Hooper suggère plus qu'il ne montre,et on guette avec terreur chaque apparition de Leatherface.Son grand-père,sorte de Dracula momifié est au moins aussi effrayant que lui.Un musée des horreurs où personne ne peut nous entendre crier.Même si les réactions des personnages sont bidons et les dialogues affligeants,on se prend au jeu.Et surtout,on cherche:qui peut imiter ce genre de terreur instinctive? Pas grand monde...

Un très bon film.
Fuyez les préjugés, car ce film n'est absolument pas gore mais excessivement psychologique.
A voir absolument.

Tobe Hopper crée, en même temps que le docu-menteur horrifique, l'un des films les plus terrifiant de l'histoire.

Pathétique.L'apologie du malsain dans ce film qui n'amène rien, sinon du dégoût. Si c'est effectivement ce que vous recherchez, alors pourquoi pas. La scène du repas est une sommité en la matière. La réalisation est assez bonne malgré le peu de moyens et le côté documentaire sert bien le propos. Mais était il nécéssaire de gaspiller ce talent à ce genre de films? Aucun propos, aucun message, juste de la violence gratuite. Revoyez orange mécanique. Dernière chose: n'ayez pas les tympans fragiles, une femme(blonde bien sur) passe 95 % de son temps à essayer de dépasser le mur du son pour votre plus grand (dé)plaisir.

Un film culte dans son genre, génialement dérangeant et anxiogène avec son ambiance lourde et poisseuse à souhait. Sur un scénario tout simple, une mise en scène terriblement efficace qui réserve quelques moments de pure tension maîtrisés à la perfection. D'une violence sauvage, insoutenable et toujours aussi surprenante malgré des codes aujourd'hui extrêmement connus. Une référence en la matière, une oeuvre d'anthologie.

Mise à part des dialogues foireux ( qui font même penser à du remplissage), massacre à la tronçonneuse est une monument de film hystérique. Ici pas de recherche d explication ou de théorie fumeuse, juste une plongée les deux pieds dans la folie pure. L'ambiance du film est absolument géniale: ça hurle, ça suinte, ça colle on à même l'impression que ça pue, pour le coup la mise en scène est particulièrement réussie et souligne ce délire ambiant (avec en plus des moyens ridicules mais une inventivité qui permet beaucoup de choses). Bien plus qu'un film gore (en fait quasiment tout est suggéré) c'est surtout cette ambiance malsaine qui fait de "massacre" une expérience cinématographique à part (évitez tout de même l'horrible vf qui m'avait un peu gâché ma première découverte de ce monument de l'horreur).

Un film glauque, malsain, et dont le titre et les visuels pourraient laisser croire à une débauche de sang. Or, du sang, on en voit très légèrement sur le front et la main de l'héroïne quand elle passe à travers une vitre en tentant de s'échapper, mais c'est tout. Et pas de scènes de massacres à la tronçonneuse. C'est le pompon. J'imagine quelqu'un s'étant fait tout un foin du film, et qui, en le regardant pour la première fois après avoir entendu des tas de rumeurs du style 'un film sanglant', 'énormément gore', se retrouve vachement déçu. Comme moi lorsque je l'ai vu la première fois, j'avais 13 ans. Mes mais (qui ne l'avaient donc pas vu, je m'en suis rendu compte plus tard en leur montrant le film) en parlaient comme d'un film sanglant. J'ai bien rit quand je leur ai fait croire qu'ils avaient raison, les ai invité à le voir avec moi, et ai vu leur totale déception (et en plus, leur honte de passer pour des c***).
A part ça, ce film est une bombe, violente, choquante, et ultra réaliste. Le fait que les acteurs soient inconnus renforce le coté réaliste du film, chose que le remake n'arrive pas à faire. Forcément, avec Jessica Biel, le remake ne pouvait que mal se passer...

Massacre à la tronçonneuse c’est un peu la référence du genre horrifique, souvent synonyme d’ailleurs, à tort, de film sanglant par excellence. Certes l’ensemble à des arguments sérieux, mais ce n’est pas le chef d’œuvre.Parmi les arguments sérieux je dirai clairement le casting. Bien sûr Marilyn Burns reste la figure mémorable du métrage, et je comprends assez que Hooper lui ait donné le rôle principal. Assez vite on se rend compte que c’est quand même celle qui surnage, et elle assume avec beaucoup de maitrise son rôle, alors qu’on ne peut pas dire qu’elle avait une grande expérience. Néanmoins ce serait oublier les autres. Les jeunes ne sont pas tellement transcendants, mais ils ont de la personnalité, et les interprètes, avec naturel, rendent crédibles les personnages qu’ils campent. Néanmoins le gros morceau est le type en auto-stop. Il joue le type détraqué, et en même temps crédible (il est capable d’échanger avec le commun des mortels) de façon impressionnante. Si c’est Leatherface qui a tiré la couverture à lui, néanmoins là on tient un psychopathe de très bonne facture.Le scénario est l’exemple même de la sobriété la plus totale. C’est épuré au minimum. Une famille de fous, une maison dans le désert, une bande de jeune. Honnêtement, compte tenu de la première partie, j’attendais peut-être plus de la seconde, qui m’a finalement paru plus faible, alors que la discussion dans le van est un moment d’anthologie. Certes le final rattrape un peu la relative monotonie de la partie centrale, mais j’ai eu le sentiment qu’il manquait quelque chose dans le milieu, qui finalement peu se résumer ainsi : on se sépare et on se fait dézinguer. En plus il y a quelques incohérences, parce que moi je veux bien, mais trouver une dent humaine sur un perron, ça incite moins à la blague qu’à aller chercher de l’aide ou au moins à s’équiper un minimum. Mais bon pour le scénario c’était évidemment plus facile ainsi.Niveau réalisation Hooper nous sert sa mise en scène simple, brute, directe, comme souvent dans ses films. Après des premières images franchement chiadées, le film bascule sur une réalisation minimaliste, qui colle bien au budget misérable du film et donc aux décors et à la photographie. Les meurtres, quoique finalement pas très nombreux et surtout assez simples sont brillants. Hooper se débrouille réellement très bien, et je comprends qu’il ait du succès pour cela car c’est rare de voir en si peu de temps, des meurtres efficaces et dont on peut ressentir la violence. A noter au passage que la tronçonneuse agit finalement très peu. Les décors sont bien sur minimaliste, le film se passant essentiellement dans un van, un coin de campagne et une cabane. Pas de folies donc, mais ça passe assez bien, avec tout de même la réussite du charnier, et la photographie, vieillie, aux couleurs crues, passe bien et instaure une ambiance particulière. Massacre à la tronçonneuse premier du nom n’a rien de sanglant. C’est finalement soft graphiquement, on ne voit presque rien, mais c’est vrai que Hooper fait preuve d’une maitrise rare pour leur donner du poids. Enfin la bande son n’est pas une franche réussite musicalement parlant, mais je trouve que l’aspect dissonant, irrégulier, convenait au final tout à fait au film.Ainsi on peut dire que ce métrage mérite d’être vu c’est clair, et mérite sa réputation de classique. Je n’irai pas pour le coup à contrecourant des avis majoritaires. Mais pour moi je mets tout de même un bémol sur un film qui a une excellente première partie, une excellente dernière partie, mais un milieu creux, pas terrible. Après avec 80000 dollars le résultat reste tout à fait à la hauteur. 4.

Tobe Hooper a réussit avec Massacre à la tronçonneuse l'incroyable défit de faire un grand film indémodable avec très peu de moyens.
Certes, certaines mauvaises langues oseront dire qu'il a mal vieillit, que les maquillages sont ratés ou que sais-je, mais il faut avant tout le resituer dans son époque : 1974.
L'ambiance est parfaite avec une atmosphère oppressante, suffocante à la limite du soutenable.
Le tueur, aujourd'hui légendaire, est éblouissant de sadisme.
De plus, ce film nous prouve que le psychologique est bien plus important que le visuel.
Pas la peine d'en montrer des tonnes pour choquer, ici on ne voit rien mais notre cerveau voit à notre place.
Massacre à la tronçonneuse est incontestablement le film de toute une génération qui a fait beaucoup parlé de lui.
Une référence, un modèle de perfection d'épouvante.

Longtemps considéré comme un des films fondateurs du gore, "Massacre à la tronçonneuse" reste un véritable must du slasher-movie.Pour l'un de ses premiers film (et sûrement l'un de ses meilleurs), Tobe Hooper dut faire avec les moyens du bord : 140 000 dollars de budget, musique fait maison,...Le résultat est tout simplement saisissant.Utilisant le schéma narratif d'un cauchemar, le film de Hooper va crescendo dans l'horreur et le gore au point de nous laisser devant le générique de fin, bouche bé, terrifié et choquer.On ne peut pas dire que l'oeuvre soit franchement gore, au contraire, l'horreur est psychologique et la plupart du temps, suggérée.L'autre point d'orgue du film est son ambiance sonore qui le rend glauque et terriblement malsain.Et que dire de cette famille dégénérée, portrait exagéré des habitants de l'Amérique profonde.C'est justement cette famille qui rend Leatherface si peut effrayant.Il nous apparaît plus comme un être perdu, mélancolique et simplet et inspire plus la pitié que la crainte.Voyage horrifique à travers une Amérique menaçante à l'écart du monde civilisé, "Massacre à la tronçonneuse" est une expérience pas si terrifiante que ça mais haletante et très éprouvante.

A chaque vision, toujours ce même sentiment : la peur à l'état brut.
Cette ambiance poisseuse et crade qui prend aux tripes et qui met directement mal à l'aise, stupéfiant.
Des scènes d'angoisses pures plus cultes les unes que les autres, comme cette fameuse scène de course poursuite qui a l'air de ne jamais finir avec en trame sonore le bruit de la tronconneuse et les cris hallucinants et terrifiants de la pauvre Sally, horrifiant au possible.
Et puis c'est la première fois que l'on voit l'un des boogeymans les plus célèbres des films d'horreurs, notre bien aimé Leatherface, flippant comme jamais à l'image du reste de cette famille de barjo.
Vraiment inoubliable, tout amateurs de films d'horreurs doit avoir vu ce film au moins une fois dans sa vie.
Incontournable

Comment peut-il être possible de développer un quelconque talent avec un tel type de film ? Car le réalisateur Tobe Hooper est loin d'en être dépourvu, mais qu'est-ce que c'est facile, Massacre à la tronçonneuse ! Il est tout à fait étonnant d'observer que certains films aussi appréciés soient si vides et si inintéressants. Les méchants ? Ce sont les mêmes : le vampire, les psychopathes plus ou moins masqués (Leatherface est-il plus original que les autres ? Sérieusement ?). Les gentils ? Eux aussi, ce sont les mêmes : les petits rigolos qui se font buter les uns après les autres le plus facilement du monde, et la fille hystérique qui seule en réchappe après une belle brasse dans l'horreur. L'histoire ? Prétexte, comme pour tous les films d'horreur. Que reste-t-il ? Au cinéaste de déployer son talent dans la mise en scène ? Mais on a bien compris que Massacre à la tronçonneuse ne nécessitait pas de mise en scène. Seulement une vieille baraque, des accessoires dégueux, une bonne maquilleuse, et une caméra - peu importe le type, plus elle est basique, mieux c'est (Cf. Blair Wich, Para. Act.).
Alors pourquoi Tobe Hooper serait-il un bon cinéaste ? Parce qu'il maintient la cohérence entre les scènes, il parvient à diriger ses acteurs avec une certaine intelligence (notamment la scène de l'autostoppeur psychopathe), et la course-poursuite dans la forêt s'avère assez brillamment réussie (on frôle l'effroi). Sinon, Massacre à la tronçonneuse, risible de vacuité.