Ah, "The 5th Wave", le chef-d'œuvre du cinéma que personne n'a demandé, mais que nous avons eu la malchance de recevoir. Des enfants maniant
des armes à feu,
bien sûr, quoi de plus normal aux USA ? Les acteurs, qui semblaient avoir oublié l'existence du mot "acting", ont réussi à rendre chaque scène mémorable par leur jeu exquis, ou du moins, c'est ainsi que je préfère me le rappeler, pour survivre à cette torture.
Les scènes clichées sont un véritable trésor, comme si quelqu'un avait pris un dépliant de "Comment faire un film à succès" et l'avait suivi à la lettre. Et le scénario, oh, le scénario... Une véritable énigme d'incohérence, une quête pour comprendre pourquoi j'ai même commencé à regarder ce désastre. Le film qui a réussi à réunir tous les clichés du cinéma en un seul chef-d'oeuvre d'absurdité. Mais bon, je ne vais pas me montrer trop mauvaise il faut bien admettre que, dans toute cette avalanche de clichés et d'absurdités, la seule scène qui m'a semblé « réaliste » est
celle du baiser. Peut-être parce que le Alex Roe était tellement séduisant que nous aurions tous rêvé d'être à la place de l'actrice à ce moment-là ( du moins on aurait préféré être partout sauf devant ce film)
. En somme, c'était le seul instant où "The 5th Wave" nous a permis de nous évader un instant de son propre désastre cinématographique. Une lueur d'espoir dans cet océan de merde. Enfin bon, il fallait bien que ce film existe pour nous rappeler à quel point le désespoir peut être une émotion puissante.
J'ai regardé jusqu'au bout, car, après tout, il faut parfois toucher le fond pour apprécier les sommets. Après cette expérience, une multitude de choses m'ont envahis, comme une folle envie de chier, de pleurer, de rire de désespoir, et de demander à Dieu pourquoi il avait permis qu'une telle abomination cinématographique existe. Mais au moins, je peux dire que j'ai survécu à l'un des pires cauchemars de l'histoire du cinéma, et cela, mes amis, est une victoire à célébrer dans le royaume du désespoir.