Dernier produit adapté de la littérature adolescente de science-fiction apocalyptique, après Hunger Games, après Divergente, après Le Labyrinthe, après The Giver, voilà la 5ème vague.
Autant être honnête, je les ai lus et vus, et tous ne se valent pas. Hunger Games ne vaut certainemetn pas Le Labyrinthe, et je me suis donc engagé sur la ce nouveau produit sans attente particulière, mais avec la petite aprréhension de voir une promo plutôt réduite avec le nom du réalisateur, inconnu en bataillon, écrit en police 10 en bas de l'affiche entre le monteur et le directeur photo.
Tout ce film va se vendre sur Chloé Moretz, me suis-je dit.
Mais c'est un peu plus compliqué que ça.
La cinquième vague, c'est comme manger une glace Ben&Jerry's onctueuse avec un coulis déguelasse dessus.
Je m'explique.
J'ai aimé certains choses que proposent le film. Le scénario, comme souvent dans les romans post-apocalyptiques dystopiques de littérature jeunesse, est intéressant et propose des message sympathiques, certes simplistes, mais plutôt louables.
Le scénario est peut-être même la force et la faiblesse de ce long-métrage. Beaucoup de rebondissements sont attendus, mais certains, nonm jaoritaires malheureusement, ne sont pas forcément prévisibles, et c'est plutôt appréciable.
Seulement au-delà de ça, la Cinquième vague surfe sur une montage hallucinante de clichés à vomir. Mettant en scène une héroïne de 16 ans, les relations entre les personnages et les futures relations sont lisibles à souhait. Ce n'est pas bien compliqué, certaines répliques m'ont fait hurler et je les ai citées avant qu'elles soient prononcées, chose plutôt problématiques, car je ne suis généralement le plus habile à voir les choses à l'avance (je ne parlerai pas du côté gratuit de certaines scènes également).
Tout cela fait un peu, et même beaucoup tache sur le tableau, tout comme ces effets spéciaux en début de film qui sont dignes d'un film avec 20 ans de plus.
C'est plutôt étrange de constater que le film peut être très bon et très mauvais sur plusieurs choses en même temps. Les effets spéciaux sont mauvais dans le flashback du début qui est très bon, mais deviennent bon dans la suite du film qui est plutôt moyenne.
L'oeuvre n'est pas une honte, la musique est sympathique, les acteurs sont bons, que ce soit Chloé Moretz comme Liev Schreiber ou Nick Robinson, le film se permet même d'offrir plusieurs points de vue séparés contrairement à certains de ses homologues.
On ne s'ennuie pas devant la projection d'ailleurs, le divertissement est là. Néanmoins, l'écriture est trop négligée pour qu'on ne sorte pas de la salle les lèvres un peu pincées en se disant "Barf, c'est un peu gâché".