Cette réalisation est d’une rareté exceptionnelle, impossible de trouver d’autres équivalents, difficile à saisir tant la barrière de la langue est incommensurable, rendant grâce à cette intrigue de soldats anglais, un chef-d’œuvre au cœur de la contrariété à l’autre bout du monde.
Loin de chez eux, la guerre appelle à la guerre au cinéma, du jamais vu dans l’histoire du cinéma japonais, d’une telle puissance émotionnelle sur des hommes prisonniers du temps dans ce camp de rééducation, au compte du fascisme impérialiste 1942.
Java est leur terrain, théâtre de la guerre du pacifique mené par l’armée Britannique, quelques malheureux, officiers gradés ou simples soldats sans distinction parce que retenus de force sur place, le rapport de force est japonais étant le belligérant au côté de l’Axe.
La musique bande son originale est un thème central de la cinématographie asiatique de l’Est oriental, une harmonieuse mélodie sonorité dynastie impériale éternelle, avec en tête d’acteurs Takeshi Kitano, jeune homme apprend chez son maître réalisateur afin de mettre en scène et jouer dans ses films par la suite sur les clans samouraïs et de gang Yakusa, Zatoichi !!
David Bowie yeux révolvers, une erreur de jeunesse blessée marqué à vie, est sa marque de fabrique glamour show-business, une coquetterie typiquement Bowienne rockstar, ayant des fans Japonais, du visuel Kei qui fait tourner en bourrique et au delà de ses émotions au tortionnaire japonais refoulé.
Un peu d’influence T.E Lawrence lieutenant-colonel d’Arabie chez le chanteur au bel uniforme, il y a moins de sadomasochisme, le code du samouraï contradictoire refuse alors il se fera seppuku, c’est la vielle culture traditionnelle réactionnaire, magistrale clairvoyante anti-militairiste dénonçant sous une coupe obscure agissement dans l’histoire guerrière.
Ainsi entre en scène l’armée britannique dans cette romance historique, tout bonnement un beau film, les acteurs interprètes divinement, n’oublions par le traducteur anglo-japanophone, un rôle de détenu militaire ennemi s’efforçant d’apprendre une langue qui n’est pas la sienne.
Improvisé Japonisme européen du 19ème siècle ébahi devant l’Eden, différence tension ethnique au sein de la paroisse, puis la dure réalité descente rude en enfer au 20ème siècle déçu horrifié, la face culturelle raffinée armée devenue militariste, Empire du soleil J.G Ballard, disons haut bravo !.. Et c’est la passion du jeu d’acteur.
La folie apocalyptique que l’on se fait de la guerre sale, il y a un commencement à tout derrière l’histoire en coulisse, tel le combat viril brute de Kendo cérémonie théâtral, 1946 s’inverse les rôles dans l’euphorie se clôture l’harmonie symphonique, une rédemption bouddhiste anglicisé qui châtie les crimes passés.