Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Tedy
249 abonnés
2 480 critiques
Suivre son activité
0,5
Publiée le 31 août 2013
Ce n'était vraiment pas la peine de faire un film aussi long alors qu'il ne se passe absolument rien dedans; et pour couronner le tout, David Bowie est un mauvais acteur. "Furyo" = 2 heures d'ennui.
En pleine seconde guerre mondiale, dans le Pacifique, la vie est rude pour ces prisonniers Anglo-saxons dans ce camp Japonais. Entre coups de bâtons, tortures et Hara-Kiri, le capitaine Yonoi est un homme intransigeant, limite sadique. Or, une rencontre fortuite avec un prisonnier Anglais va le bouleverser dès le premier regard, éprouvant dès lors une admiration homosexuelle qu'il refoulera. L'Anglais, le major Jack Celliers, en profitera alors pour désaprouver les méthodes Japonaises en refusant toute autorité. Avec "Furyo" (1983) Nagisa Oshima traite des rapports étranges entre hommes dont la situation ne permet l'attirance, des différences de cultures, d'amitiés, de passés douloureux, de tristesse nostalgique, et tout cela sans oublier le brin d'humour car Kitano est déjà en pleine forme! Outre ce beau casting qui inclue David Bowie, Ryuichi Sakamoto, Takeshi Kitano ou Tom Conti - on aurait par ailleurs préférés des personnages plus étoffés pour les deux derniers tant le potentiel est immense - Oshima réalise une oeuvre sensible ponctuée d'une mise en scène admirable faites de zooms intelligents et de longues séquences fièvreuses.
On est ici bien loin du chef-d'oeuvre annoncé. Nagisa Oshima n'est pas Kurusawa... Loin s'en faut ! Non seulement le film est mal tourné, les scènes d'une longueur aussi inutiles qu'enuyeuses, l'interprétation d'une médiocrité absolue (dieu merci, David Bowie n'a pas souvent tourné), les décors d'un minimalisme consternant, mais le scénario décroche aussi la timbale de la stupidité et du conservatisme de haut vol. Accumulant les clichés sur le mauvais Japonais, sur des codes d'honneur mille fois vus, sur des scènes attendues d'une consternante pauvreté, le beau navire de Nagisa Oshima sombre corps et biens. Tout juste peut-on donner une étoile pour la bande-son... Et encore, c'est cher payé.
Un film qui aurait vraiment pu être un vrai chef-d'oeuvre tant le fond est là. On ressent bien la tension entre les différents protagonistes, "le choc des civilisations". Malheureusement, sur la forme, certains problèmes agaçants rendent ce film en fait assez laborieux : d'une part la prestation de David Bowie, très loin d'être extraordinaire : peu crédible, il surjoue constamment, il n'a absolument aucune profondeur psychologique, on a l'impression que ce n'est qu'un argument commercial ; d'ailleurs, du début à la fin, il n'est filmé qu'en gros plan, séparé des autres personnages, ce qui au final tend à l'écarter de l'intrigue. A contrario les acteurs japonais sont vraiment bons, on sent qu'ils se sont investis dans ce film, ce qui n'est pas le cas de Bowie. Par ailleurs je n'ai absolument pas compris l'utilité des flashbacks nous présentant l'enfance du personnage interprété par Bowie et sa relation avec son frère ; je n'ai pas vu le lien avec l'intrigue principale en Indonésie. Dernier point noir : la bande sonore. Les musiques deviennent rapidement lassantes, d'autant qu'elles sont parfois insérées n'importe comment. Les chants des soldats anglais sont trop nombreux et font un peu "vieux jeu", style films des années 50 ou 60 (j'ai toujours trouvé ça pénible). Pour finir les chants du gamin dans les flashbacks sont horripilants. Bon, malgré tous ces défauts, dont il faut faire abstraction, je reconnais que ce film est tout à fait regardable, d'autant que le propos est vraiment traité intelligemment.
Film atypique. On a là une belle reflexion sur les relations que peuvent tisser des hommes amis ou ennemis. Quel plaisir d'entendre Kateshi Kitano lancer un joyeux noël à ses captifs et d'admirer le regard de David Bowie. Film à voir et revoir
Furyo n'est pas à proprement parlé un film de guerre. D'accord l'action se situe bien en Indonésie durant la Seconde Guerre Mondiale. Mais Furyo accentue sur la différence des cultures japonaises et occidentales. C'est surtout les personnages du japonais Hara et du fameux Mr Lawrence que l'on retiendra avec surtout cette magnifique scène de fin (« Merry Christmas Mr Lawrence »). La musique est aussi très belle. Seuls deux petits trucs me dérangent, entre autre la scène où l'on revoit une partie du passé du personnage de David Bowie. Bon film mais à regarder en VO : le japonais ça vaut mieux que du français avec un accent chinois à la Michel Leeb.
Un bon film, mis en scène par un Nagisa Oshima assez sobre, excepté dans certaines scènes, d'une rare violence, mais qui sont plutot bien rendus sur l'ensemble de l'oeuvre. De plus, l'oeuvre dispose d'une superbe musique, qui ne fait que renforcer l'impression d'envoutement que l'on a lorsque l'on suit l'ensemble. Car c'est bien une impression de fascination que l'on a durant tout le long du film, grace à un David Bowie au yeux azur des plus convaincants, et des seconds roles de très bonne envergure. De plus, les flash-backs renforcent ce sentiment de beauté et de force que dégagent ce très beau film qu'est Furyo.
Ce film est un navet. Premièrement la mise en scène est au rabais, les dialogues ne volent pas haut. David Bowie est un bon chanteur mais n'a aucune allure et est un bien piètre acteur. Nous sommes aux antipodes du monumental "Pont de la rivière Kwai". De ce film rien ne ressort, rien est le mot qui résume ce film.
Musique extraordinaire, un david bowie bluffant, kitano emouvant. Un superbe film anti-guerre , pro homosexuel. Génial, la derniere minute est a pleurer.
Rien que pour Bowie je mets quatre étoiles. Ce type-là est un génie ; son talent musical n'est plus à prouver, mais alors son talent de comédien... Les autres acteurs sont bons aussi, mais lui me semblait les éclipser sans arrêt. De plus, le film est splendide, les plans magnifiques, la bande-son sublime, l'histoire géniale... Une semaine après je n'arrivais pas à m'arrêter de penser à ce film. Unique!
La sensualité dans la mise en scène d'Oshima irradie ce film d'un voile sublime, magnifiquement soutenue par la musique de Sakamoto et surtout l'apparition d'une figure emblématique du cinéma contemporain; Kitano, qui en ces quelques mots :"Merry Christmas Mr.Lawrence" propulse Furyo au rang des grands classiques cinématographiques.
Furyo est un beau film de guerre qui étudie les rapports entre britanniques et japonais dans un camp de prisonnier au Japon pendant la seconde guerre mondiale. C'est un film montrant l'affrontement de deux cultures où les personnages ne se vouent pas une haine mortelle mais se comprennent et ont une admiration réciproque. Le jeu des acteurs contribu vraiment à la qualité du film: David Bowie en écorché vif qui va faire de la guerre une affaire d'honneur par culpabilité. Ryuchi Sakamoto en chef de camp qui à cause de sa culture n'ose pas s'avouer son homosexualité et Tom Conti en médiateur qui arbitre en quelque sorte ce conflit absurde qu'est la guerre. Mention spéciale à Takeshi Kitano qui est super dans son premier grand rôle, un sergent sadique mais doté d'une grande sensibilité et qui est hilarant à chaque fois qu'il a bu un coup de trop! Merry christmas mr. Lawrence doit aussi beaucoup à la sublime musique de Sakamoto. Bref un film de guerre à part certes, mais vraiment à ne pas manquer!
Je trouve ce film decevant je m'atendais a mieux.D'une part j'ai trouve qu'a par Kitano les acteurs n'etaient pas excellent et le doublage francais pourri.Le scénario aurait put etre mieux traité et la mise en scene plus haletante.Je me suis un peu ennuyé mais ca se laisse regarder.
Remarquablement interprété ce très beau film nous montre les conditions horribles des soldats alliés aux mains des Japonais. Emporté par une belle musique on suit l'étrange relation mêlée d'une fascination réciproque entre le chef japonais du camp des prisonniers et le héros anglais incarné par un magistral David Bowie refusant de perdre dignité et honneur dans sa captivité mais aussi la relation entre Mr Lawrence et l'un des gardes japonais qui s'approche de l'amitié. A signaler la séquence sur l’enfance de Celliers qui est presque un film dans le film avec son ambiance envoûtante.
Un film surrestimé qui ne vaut le détour que pour quelques scènes, certes reussies, sa musique mythique de sakamoto et la première appariton de Kitano. Malgré tout ce sont des raisons qui valent le coup !!!