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    Furyo
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    3,7
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    110 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 7 juin 2015
    Il y a des films, on ne les voit pas venir, mais quelle claque ils vous mettent ! Furyo est l'un de ces films. Par où commencer ? L'histoire, tout d'abord, est celle de quatre hommes dans un camp de prisonniers japonais : Celiers, un soldat mystérieux hanté par son passé, Lawrence, un britannique posé et réfléchi, Hara, un japonais violent mais humain et Yonoi, le commandant du camp, traditionaliste et dur. L'écriture des personnages est juste excellente, tous ont une personnalité complexe et bien étudiée, surtout par l'intermédiaire de leur passé. Les relations entre ces quatre personnages sont également extrêmement travaillées, la palme revenant à la relation Celiers/Yonoi, amoureuse et dérangeante. Au-delà de ça, Furyo est un film de guerre qui pour une fois se place du côté japonais de la guerre. Normal, me direz-vous, car le réalisateur est japonais. C'est vrai, mais celui-ci ne se prive pas non-plus de critiquer le traditionalisme aveugle des militaires japonais, par l'intermédiaire de Yonoi en majeure partie. Les américains en prennent aussi pour leur grades, avec le personnage du sergent, qui méprise Lawrence alors que celui-ci essaye de concilier les cultures. La musique est absolument sublime, je dis un gros bravo à Sakamoto pour cette composition pleine d'émotion et de puissance. Pour finir par la fin, celle-ci est absolument magnifique, la dernière réplique avec la musique, qu'est-ce que j'ai pu avoir comme frissons !
    Un film magnifique sur une guerre où les cultures se sont affrontées sans que l'une d'entre elle n'est eu raison.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 28 avril 2015
    Un chef d'oeuvre assez dérangeant, comme sait si bien le faire le cinéma japonais. BAFTA de la meilleure musique en 1983.
    Redzing
    Redzing

    1 102 abonnés 4 456 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 avril 2015
    "Merry Christmas, Mr Lawrence" narre la vie dans un camp de prisonniers britanniques sur l'île de Java, et se centre sur quatre personnages bien creusés. Un officier anglais bilingue qui s'efforce d'améliorer les rapports avec les geôliers, un garde japonais brutal mais pas forcément mauvais, un nouvel arrivant britannique charismatique et impertinent, et le capitaine nippon intransigeant qui va tomber sous son charme, ce qui va à l'encontre de son code de l'honneur. On apprécie en premier lieu ces quatre acteurs, dont Takeshi Kitano dans l'un de ses premiers rôles majeur, et surtout David Bowie, à l’interprétation magnétique. La réalisation n'est pas en reste, avec une ambiance hypnotique (lumière éclatante le jour, filtre bleuté la nuit, BO au synthé langoureux), à laquelle se greffe parfois des séquences assez brutales. Par ailleurs, outre la condition des prisonniers de guerre, le film aborde le choc des cultures occidentales et nippones, et traite de l'homosexualité de manière subtile, en non-dits et en sentiments réfrénés. Un drame original et intéressant.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 1 avril 2015
    Un peu déçu par ce furyo que j'ai trouvé peut-être trop lisse et facile parfois. Les personnages sont en somme assez caricaturaux (la scène de flashback m'a interloqué - le personnage de Celliers en général en fait) et seul l'égard de Yonoi envers Celliers nous sort de cette routine au seul intérêt documentaire. Quelques beaux plans / belles scènes quand même (le face à face yonoi/celliers lorsque ce dernier est enterré jusqu'au cou) mais ça n'a plus rien à voir avec ce qu'on pu me transmettre les premiers oshima
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 135 abonnés 5 106 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 mars 2015
    Davantage l'affrontement de deux mondes antagonistes avec leurs codes spécifiques hérités de leur culture qu'un film sur la guerre. Oshima prend le prétexte d'un camp de prisonniers pour exacerber leurs différences et faire ressortir par la tension leurs singularités. Témoin par exemple la scène où il mange la fleur. On a également beaucoup de huis clos qui donnent un éclairage encore plus explicite. En cela c'est un film fort et prenant. Malgré tout des longueurs subsistent d'autant que le propos est souvent philosophique.
    Bulles de Culture
    Bulles de Culture

    134 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 mars 2015
    Si le cadre du film est celui de la Guerre du Pacifique en 1942, le fait d’avoir planté le décor dans un camp de prisonniers relève plus du huis-clos que de l’apologie du char d’assaut. Ici, pas de fusillade à tout crin, pas de combat d’anthologie, mais une fine description des rapports humains et masculins en temps de guerre, entre courtoisie et répression.

    C’est bien cette limite que le réalisateur vient aborder ici, non sans égratigner au passage la vision du camp nippon, sans complaisance. La Convention de Genève fait place à la subjectivité des jugements personnels. En temps de guerre, nous dit Oshima, il n’y a guère plus d’objectivité. Enfermez des hommes et leurs pulsions ressortiront, quoiqu’il arrive.

    On a beaucoup évoqué l’homosexualité comme sujet du film. Certes, Oshima prend un grand plaisir à flouter les limites et explorer ainsi les rapports d'intimité entre hommes, une première à l'époque, ou presque. Mais si l’homosexualité est présente, elle est aussi et surtout un vecteur de résistance.

    Face à un système rigide, militaire, codifié et fanatique à l’absurde, s’oppose un monde où humour et dérision, voire provocation sont des armes de pacification, d’alerte, et de liberté.

    Vu sous cet angle, le film est finalement pessimiste et visionnaire. À toute provocation ne peut répondre que provocation. Il n’y a aucun échange lorsque les deux systèmes continuent de fonctionner à la surenchère.

    Une leçon par les temps qui courent !
    cylon86
    cylon86

    2 496 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 février 2015
    D'abord, on pense au "Pont de la rivière Kwaï". Nous sommes en effet dans un camp de prisonniers anglais à Java en 1942. Le camp est dirigé d'une main de fer par le capitaine Yonoi, un japonais qui se voit rapidement troublé par l'arrivée d'un nouveau prisonnier en la personne de Jack Celliers. Il y a effectivement de quoi être troublé puisque Celliers est incarné par David Bowie et que tout chez lui, sa stature, ses cheveux, ses yeux vairons, attire le regard. C'est là que Nagisa Oshima s'éloigne du film de David Lean. Il y a dans "Furyo" une multitude de thématiques brassées avec une profonde humanité, celle des relations entre les prisonniers et leurs gardiens, celle de la différence des cultures qui mène à l'incompréhension et celle de l'attirance homosexuelle qui lie Yonoi à Celliers. Film très troublant mais très beau, d'un humanisme saisissant, "Furyo" hypnotise d'abord par la qualité de sa musique, inoubliable dès ses premières notes. Mais il fascine également par le traitement de son histoire et de ses personnages, tous très bien écrits. Parfois déroutant dans la construction de son scénario (est-ce un film centré sur Celliers ou sur Lawrence dont le nom est dans le titre original ?), le film souffre de quelques longueurs mais témoigne d'une vraie maîtrise de la mise en scène. Si le jeu de Ryuichi Sakamoto (également compositeur de la musique) dans le rôle de Yonoi n'est pas toujours convaincant, le reste du casting est excellent et surprenant puisque Tom Conti et David Bowie y côtoient Takeshi Kitano qui trouve ici un rôle superbe.
    pietro bucca
    pietro bucca

    66 abonnés 1 225 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 janvier 2015
    Un bien grand film, il n'empeche que moi le manque de rythme me fait un peu décrocher.Trop de plans trainent en longueurs.
    Danny Wilde
    Danny Wilde

    116 abonnés 502 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 septembre 2014
    En principe, ce n'est pas le genre de film que j'affectionne, mais c'est un film de guerre atypique, sans aucun exploit héroïque. Tout se joue dans un camp japonais de prisonniers britanniques, où le réalisateur de "l' Empire des sens" s'interroge en profondeur sur l'incommunicabilité entre 2 civilisations que tout oppose. Ce propos rappelle un peu "le Pont de la rivière Kwaï" dont il est l'antithèse. Le film est parfois pénible par quelques longueurs contemplatives, mais l'affrontement troublant quasi-amoureux de Sakamoto et Bowie est transcendé par une étrange perversité et une poésie dérangeante.
    soulman
    soulman

    85 abonnés 1 205 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 juillet 2014
    Une œuvre décevante, manquant terriblement de rythme, ce qui ne serait pas grave si une certaine tension marquait la plupart des scènes. Hélas, la plupart des séquences pâtissent du jeu très forcé des comédiens (Sakamoto), ou médiocre d'un Bowie pas du tout crédible (la scène du baiser est tout simplement grotesque, en grande partie par leur faute). Heureusement, les scènes entre le Colonel Lawrence et le sergent Hara, remarquablement interprétés par Tom Conti et Takeshi Kitano, relèvent l'intérêt du récit. Il semble évident qu'Oshima a été peu à l'aise dans cette coproduction, tournée pour beaucoup dans une langue qui n'était pas la sienne, avec un casting international très hétérogène. Il est difficile de croire que le même cinéaste réalisa des œuvres aussi inspirées que "Contes cruels de la jeunesse" ou "L'empire des sens"...
    Béatrice G.
    Béatrice G.

    81 abonnés 458 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 juin 2014
    Un film à la fois d'une grande délicatesse et d'une féroce dureté traîtant d'un sujet somme toute peu connu (en tout cas peu exploité) et qui requérait beaucoup de subtilité. Bien sûr David Bowie et Ryuichi Sakamoto attirent l'attention par leur grâce et leur beauté, mais Tom Conti et Takeshi Kitano, dans un autre registre, sont loin de se faire voler la vedette. Et puis , Furyo c'est aussi un thème musical mythique et inoubliable d'une grand beauté. Magnifique et terrible, à l'image de cette dernière entrevue entre Conti et Kitano.
    ghyom
    ghyom

    84 abonnés 150 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 avril 2014
    Je n'ai pas grand chose à dire sur ce film. Ma critique sera donc courte.

    Un sous "Le pont de la rivière Kwaï" avec un sous-texte "so gay" ! Ca manque de rythme et ce n'est pas très bien réalisé i.e. : la scène ou s'avance Jack Celliers (David Bowie) pour s'opposer à la décapitation du Capitaine est juste ridicule avec cette musique. Les quelques moments intéressants sont les discussions de John Lawrence (très bon Tom Conti) et du Sergent Hara (Takeshi Kitano) qui évoquent ensemble les différences culturelles. Le reste semble dévolu à faire des sous-entendus constants plus ou moins voilés sur l'homosexualité. Je n'ai rien contre le traitement de l'homosexualité au cinéma, que celui-ci soit frontal ou comme ici plus suggéré, mais encore faut-il qu'il y ait quelque chose à dire et pas se contenter d'évoquer le sujet (ou alors il faut une réalisation et une mise en scène de très grandes qualités). Bref, un film où je me suis un peu ennuyé et dont je ne retire pas grand chose.
    C.Dervaux
    C.Dervaux

    136 abonnés 1 767 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 mars 2014
    Incontestablement considéré comme le film le plus populaire du cinéaste japonais Nagisa Oshima, Furyo était disposé à s’ancrer dans la liste de référence des amateurs de cinéma. Ovationné par la génération sixties, ce drame ne représente ni plus ni moins qu’un film « quelconque » aujourd’hui, la faute peut être à cette réserve de violence qui a le don de laisser amer. Rien ne semble percuter à l’écran, le spectateur auscultant avec minutie les faits et gestes d’un David Bowie très clairement dans la retenue artistique. L’armée nippone, ridiculisée comme jamais auparavant, développe un aura emprunt au doute, sa volonté étant pourtant de se sublimer dans une période de guerre mondiale. Alternant les dialogues sortis d’un régime dictatorial choquant, les prouesses de cadrage parfois sublimes, ainsi qu’une réflexion psychologique de chaque instant, Furyo alterne entre le bon et le moins bon sans laisser au spectateur le temps de prendre ses aises.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 décembre 2013
    Furyo:
    a la fin j'ai pleurer, de joie, de tristesse, les deux. un film qui réussit a vous donner de telle émotion ne peu être q'un FILM ! Un chef d'oeuvre !

    spoiler: Mr LAWRENCE ! JOYEUX NOEL Mr LAWRENCE :)
    No Spoiler
    No Spoiler

    19 abonnés 58 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 novembre 2013
    Brûlot anti-militariste, anti-nationaliste, anti-traditionaliste, ridiculisant l'armée nippone... oui mais l'intention si louable soit-elle ne suffit pas à sauver le film des affres d'une mise en scène plus que légère...
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