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Gonnard
241 abonnés
1 930 critiques
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1,5
Publiée le 15 mai 2012
On se souvient surtout de "Furyo" pour sa célébrissime BOF composée par Ryuichi Sakamoto. On peut donc légitimement s'interroger sur la valeur du reste. Le scénario pour commencer. Honnête, sans plus. Assez proche de celui de "Papillon", il manque cruellement de profondeur. La vie dans le camp s'avère, disons-le clairement, chiante. Seules les quelques scènes de seppuku valent le détour. L'ennui se ressent tellement qu'au milieu du film, on a droit à un flash-back de 20 bonnes minutes sur l'enfance de Bowie alors qu'on en a franchement rien à carrer. Les dialogues ensuite. Malheureusement assez médiocres. Si les joutes verbales sont nombreuses, rares sont les répliques que l'on garde en mémoire une fois le film terminé. Le jeu des acteurs enfin. Je ne m'acharnerais pas sur ce pauvre David Bowie qui a eu, au regard de ses qualités intrinsèques de comédien, une carrière cinématographique exceptionnelle. Il fait ce qu'il peut mais son manque d'aisance est patent. Je suis surtout déçu par Sakamoto, visiblement plus à l'aise dans la composition de musiques que devant une caméra. Idem pour certains rôles de figuration. Que dire par exemple de cette bande de zombies, censés jouer le rôle de soldats anglais blessés devant avancer jusqu'à l'officier japonais. Le point positif par contre, c'est la découverte de Kitano par le public occidental que nous sommes. "Furyo", une œuvre finalement bien côté aujourd'hui par rapport à ses réelles qualités, mais qu'il faut tout de même avoir au moins vu une fois.
Furyo est un film de guerre dramatico-élévateur, il y à comme une forme de paix alors qu'on risque pas d'avoir un sourire au vu d'un camp qui mène les prisonniers avec dureté. Magistral David Bowie, Furyo c'est aussi ce qui révéla Takeshi Kitano à l'écran. Et enfin la superbe bande originale de Ryuichi Sakamoto qui je vous le garanti restera au fond de votre crâne.
Un des fillms les plus étrange que j'ai vu ! sous le theme original de la communication entre deux peuples éloignée en temps de guerre ,se revele une saisissante histoire d'amour entre deux hommes (d.Bowie et R.Sakamoto)toute en ellipses .une brillante realisation qui malgré ses points fgaible (scenario trainant,dialogues en japonais)la couleu ayonnante et les ingénieux travellings de la caméra offre une meditation calme et depressive sur les relations et sentiments intimes des protagonistes.Oeuvre humaniste, misanthtrope,jolie,obscène,noire et resplndissante a la fois la musique hypnotique de T.Kitano survoleles scène ambigues etmarquantes(flashback de Bowie,l'enterrement dans le sable)j'ausqau' au pic des emotions dans une scène ultra saisissante.Bref a voir a revoir et a revoir!!!!
Furyo est un film étrange servi par une bande son inoubliable où on aborde sous des angles inédits la guerre dans toute sa violence , la confrontation de deux cultures et l'homosexualité avec beaucoup d'élégance .
Haha ! Tu la ramènes moins maintenant, la tête planté dans le sable, chanteur à deux balles ! T'as voulu te prendre pour un acteur, mange ! Insolent. Et puis postillonne pas sur mes pompes !
Nagisa Oshima au sommet de son art ! Grand réalisateur qui après le très controversé "L'empire des sens" nous livre une histoire de guerre éloigné de tout ce qui à pu se faire. En faite ici la guerre n'est qu'un prétexte pour le réalisateur à nous raconter l'histoire de 4 hommes ( tous différents ) dont le destin s'entrecroise à un moment clé de l'Histoire : La seconde guerre mondial. Original , ce film bouleverse les codes , critique forte de la culture japonaise mis en évidence par la présence des personnages occidentaux, avec l'exemple celui du hara kiri , ce qui est intéressant c'est que cela viens d'un réalisateur Japonais très controversé qui n'hésite par à critiquer la base de la société japonaise et sont point de vue est pour moi souvent celui de l'occidentaux ( voir la scène où Lawrence détruit le rite funéraire en maudissant la culture et la religion japonaise ) , aucun ne se comprend mais en même temps se lie des amitié forte. La première et la principal est pour moi la moins intéressante bizarrement est celle qui unis le personnage joué par David Bowie ( qui pour une fois joue dans un bon film !) et Ruychi Sakamoto , la fascination qu'a Jack Celiers ( Bowie ) sur Yonoi ( Sakamoto) est formidablement filmé par Oshima , ce film est subversif par cette relation homosexuel qui devient de plus en plus forte jusqu'au final. De l'autre et celle qui m'a le plus marqué est celle de Lawrence ( Conti ) et de Hara ( Kitano ) , une amitié qui n'est pas de l'amour mais qui apparaît bien plus forte à l'écran à mon sens pourtant les deux son déchiré entre un respect mutuelle et leurs devoir. Kitano pour l'un de ces premiers film est impressionnant et éclipse presque les autres acteur par sa présence naturelle devant la caméra! Le film est un film sur ces hommes dans un endroit clos où les sentiments sont exacerbé et confronté à leurs devoirs , et sont tous rongé par quelques chose soit le passé , soit le fait de servir les traditions. La scène où Kitano ivre libère les deux prisonniers pour Noel en disant juste " Merry Christmas " est d'une force incroyable ponctué par une chanson devenus culte et il faut dire que toute la bande original et de ce niveau. Enfin ce qui est assez dérangeant c'est que la violence côtoie ici une humanité sans qu'il y est de barrière et montre que l'on est pas tout méchant ou tout gentil, il y a la dualité entre le devoir et l'humain comme il est dit à la fin par le personnage de Conti :" Vous êtes victimes d'hommes qui croient avoir raison (...) personne n'a raison ". Même si il y a quelques faiblesse et défaut scénaristique ( je ne comprend pas tout à fait le flash-back ) Furyo reste un très grand film superbe et puissant !
J'ai toujours trouvé ce film étrange. J'ai du mal à me faire une opinion: est ce un nanar lourdingue? Peut être. Peut être que le réalisateur est un artiste original, qui a voulu faire passer des messages, suggérer des choses, dont le plus évident, à mon avis, est l'homosexualité. A voir pour les fans de Bowie dans une de ses rares apparitions sur grand écran.
Avec originalité et sensibilité, Oshima filme cette confrontation entre deux cultures opposées avec le plus de recul possible. C'est très intéressant de voir les anglais à travers la caméra d'un japonais. Bercé par la BO magnifique de Ryuichi Sakamoto, ce film de camp fait naître deux relations singulières. La première est la plus importante (aux yeux d'Oshima) est contenue dans une atmosphère sensuelle et mystique, bourrée de suggestion, de silence et de regard, entre le major Celliers (David Bowie) et le capitaine Yonoï (Ryuichi Sakamoto). Pourtant, c'est selon la deuxième relation qui est la plus belle et la plus intéressante du film, celle entre Lawrance (Tom Conti) et Hara (Takeshi Kitano). En effet, ici ce n'est pas de l'amour mais une amitié singulière bien plus concrète et émouvante, où deux hommes tentent de se comprendre malgré leurs différents culturels. En tout, Furyo est un beau film, assez lent certes, mais impregné d'une émotion certaine, sublimée par la prestation de ses axcellents interprètes, avec une mention spéciale au premier rôle de Kitano, drôle et boulversant à la fois.
J'avais peut-être déjà vu ce film, pas sûr... A pris un sacré coup de vieux. spoiler: Les points intéressants (à mon goût) : un aperçu de l'état d'esprit japonais, samouraï en particulier, et une réflexion sur l'homosexualité sous-jacente. La mise en scène est excellente, la musique particulièrement bien choisie, mais l'ensemble manque de rythme et parfois de crédibilité à mon sens.
Film se passant durant la Seconde Guere Mondiale dans un camp de prisonnier Japonais. David Bowie joue le role d'un militaire quelque peu rebel avec toni Conti qui lui joue les interprète japonais. ce film connait des longueurs, les acteurs sont peu convaincant dans leur jeu et les scènes de torures sont mal jouée. Caricaturant la société japonaise, le Hara kiri est la seule chose qui a vraiment marqué le réalisateur qui en parle pendant près d'un quart d'heure. De plus les flash back de David Bowie durant le film son tirés par les cheveux. Un film qui n'a d'intéret que de faire passer les japonais pour des bourreaux qui ne connaissent pas de juste milieu illustrer par le commandant de camps sentimental ou on se demande par moment s'il n'est amoureux de David Bowie et qui change du tout au tout et devient le monstre sanguinaire sans aucune éducation. Un film qui a mon avis n'a que peu d'intéret pour les férus d'histoire et qui décevera surement les fans de Bowie. Long et que je conseil que peu ou sinon prévoyé une autre occupation.
Ce film est un pur chef d'oeuvre. Il n'y que des rôles principaux :David Bowie, Tom Conti ou Takeshi Kitano et Ryuichi Sakamoto se partagent la vedette sans desservir les autres. Deux cultures, en temps de guerre, qui s'affrontent, se confrontent où des amitiés ne demanderaient qu'à naître, donnent un film majestueux filmé par une main de maître, le tout enrobé d'une musique de Sakamoto, devenue culte. On ne peut qu'être sous la magie.
dans mon top 10 :)) un pur joyau qui m'a donné envie de lire une des nouvelles dont il s'inspire ("la graine & le semeur" de sir Laurens van der Post). Bien que Sakamoto & Bowie trustent l'affiche, ce sont surtout les rôles de Kitano et Tom Conti que j'ai adoré. une bande son superbe, la patte d'Oshima et un choc de culture orient/occident durant la seconde guerre mondiale: une oeuvre dont je ne me lasse pas :)
Que dire de plus sur ce chef-d’œuvre ? Une chose ma beaucoup frappé dans ce film sur le choc des cultures orient-occident; Le japonais agit pour la beauté, l'anglais pour l’efficacité. C'est un peu le débat philosophique sur l'art et la technique. L’esthétique par rapport à l'utilité. spoiler: Le paroxysme de cela se trouve dans la scène où Jack Celliers armé d'une baïonnette fait face au Capitaine Yonoi armé de son katana.
L'anglais préfère capituler devant le japonais qui est un maitre dans le maniement du sabre.
Le japonais en sera profondément déçu, et attristé.
Pour l'anglais, la survie valait mieux qu'une mort certaine et vaine.
Pour le japonais, la mort dans le combat et l'honneur valait mieux que la vie de prisonnier.
Le film marche beaucoup sur cette situation paradoxale, Celliers et Yonoi sont tous deux des excellents soldats, mais la culture de leur pays les a tourné vers des façons d'agir opposées. Les japonais ont dû ressentir un terrible d’échec en perdant la guerre, car c'est leur culture qui a plié face à celle des occidentaux...