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    Des Lendemains qui chantent
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    benoitG80
    benoitG80

    3 414 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 septembre 2014
    "Des lendemains qui chantent" dépasse largement les aprioris qu'on pouvait avoir avant d'entrer dans la salle...
    De la comédie légère et passe-partout à laquelle on s'attendrait plutôt, il ressort en réalité une analyse politique de la période 1981-2002 assez juste et même étonnante !
    Bien sûr, cette "fourchette temporelle" englobe pas mal de faits marquants sans être exhaustive pour autant et heureusement...
    L'idée de la découvrir sous les yeux de deux frères très différents dans leur philosophie, accompagnés de seconds rôles surprenants dont le père resté en province, est un bon choix d'autant plus que Pio Marmaï en journaliste politique dépité et déçu, et Gaspard Proust, en conseiller en communication très opportuniste, sont tous deux assez crédibles. Quant à André Dussolier, ce dernier apporte sa touche d'émotion et d'humanité en père désappointé et inquiet par ses fils...
    Mais ce qui fait l'intérêt du film se concentre sur des moments très révélateurs où les quelques scènes qui les illustrent sont franchement bien étudiées pour mettre en avant toute l'hypocrisie, la manipulation, au service de l'ambition et de l'intérêt personnels !
    Entretiens d'embauche, réunions, repas, interviews, ..., nous apportent tous leur lot de répliques croustillantes dont on se délecte assurément ! De très bonnes situations bien fichues, vraiment !
    À ce titre, les images d'archives très bien utilisées et intégrées au film, renforcent avec intelligence et même quelquefois humour, le côté documentaire de cette réalisation assez atypique et les quelques personnalités qui défilent sous nos yeux remettent bien en place cette page d'histoire très récente...
    Et donc, le bilan plutôt amer laisse rêveur quand on a participé avec ardeur et fêté l'arrivée de la gauche et l'élection présidentielle de 1981 et ce tour d'horizon de ces vingt années qui la suivent nous rappelle une politique, un choix de décisions et des événements qui ont été malheureusement bien décevants pour celles et ceux qui y avaient placé tous leurs espoirs...
    Alors au final, une bonne surprise que ces "lendemains qui chantent" dont le titre lui-même est tout un programme !
    Daniel C.
    Daniel C.

    145 abonnés 721 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 août 2014
    Un film qui nous rend nostalgiques des espoirs suscités par l'arrivée de la gauche au pouvoir. Pio Marmai et Laetitia Casta sont charmants, Ramzy Bedia assure, Dussolier est touchant en père veuf et soucieux du devenir de ses deux fils. Gaspard Proust incarne la gauche caviar avec tout ce que cela suscite comme aversion. Les parodies de Serge July et des autres nous donnent à voir ce qui de la gauche n'est pas brillant. Nos lendemains déchantent. J'ai aimé le recours aux images et interviews empruntées à la vraie vie d'alors. Saint-Etienne, Manufrance, les écoutes de l'Elysée... La création du logo Touche pas à mon pote. C'est incroyable la place qu'ont pris les publicistes. Autrefois, c'était de la "réclame", aujourd'hui, c'est de la "com". Triste époque. Il y a mieux à faire que de trouver le bon mot ou la formule choc, il y a autre chose que le profit et l'appât du gain pour vibrer et faire vibrer. Et si l'on faisait place au désir créateur, fédérateur, plutôt qu'à la seule création marketing?
    Gonnard
    Gonnard

    241 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 août 2014
    Alors que l'affiche laisse présager une mauvaise comédie à l'eau de rose privilégiant le casting à l'intrigue, "Des lendemains qui chantent" se révèle au contraire comme l'une des meilleures surprises cinématographique française de cette année 2014. Première force du film, son thème de base à savoir le socialisme de 1981 à 2002. Sacré pari que de proposer un tel fil conducteur en ces temps de désillusion du côté de la gauche, d'autant qu'il ne s'agit pas vraiment d'un angle d'attaque consensuel, la droite revenant en force sur l'échiquier politique. Second atout majeur, les dialogues, tranchants et intelligents. On est loin de la soupe qu'on nous sert habituellement, on sent qu'il s'agit là d'un élément qui a suscité pas mal d'attention. Enfin, la réalisation enlevée du film contribue largement à son succès. Sans être non plus exceptionnelle, sa qualité permet de ne pas voir le temps passer, en dépit de quelques longueurs. Au final, malgré des grandes lignes scénaristiques convenues, "Des lendemains qui chantent" surprend de façon fort agréable.
    tony-76
    tony-76

    1 074 abonnés 1 410 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 décembre 2014
    Des Lendemains qui chantent est une comédie socio-politique assez surprenante. En effet, celle-ci nous instruit tout en retraçant les années 1980-90 jusqu'en 2002. Un aperçu de la politique tout en découvrant les coulisses du pouvoir et les passages de l'Histoire de la gauche en 15 ans. On voyage dans le temps avec ce casting merveilleux. Pio Marmai est vraiment très bon et arrive à transmettre quelques émotions. Gaspard Proust, également dynamique dans sa tache. Laetitia Casta donne un certain charme à la production et puis Ramzy Bedia qui est souvent drôle. André Dussollier est au rendez-vous, convaincant. Tous ces personnages sont très attachants et dégagent une bonne humeur communicative et plaisante à voir. Une mise en scène classique mais fort efficace. Des situations cocasses et des rebondissements sont à la clé de ce film. Il y a du rythme, et on a le droit à quelques séquences d'émotion. La bande son est, aussi bien respecté avec ses décors agréables et son atmosphère joyeuse. Pour conclure, le pari est réussi pour le réalisateur. Des lendemains qui chantent est un long-métrage charmant, intéressant, séduisant et touchant. Un bon film français !
    gvnm73
    gvnm73

    7 abonnés 184 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 décembre 2013
    Nous sommes tous de la Génération Mitterrand, opposés ou nostalgiques de notre Président patriarche. Nicolas Castro, avec humour et délicatesse, dresse le portrait touchant d'un jeune militant, engagé, amoureux et sans concession, qui d'espoirs et désillusions, mais aussi de désillusions en espoirs, se construit, grandit et devient meilleur. La beauté de Laetitia Casta en égérie de la gauche, la gouaille de Ramsi en opportuniste symbole de ces années 80 où tout était possible et la tendresse d'André Dussolier en père de famille un peu perdu mais tellement impliqué pour ses enfants, donnent à travers ces seconds rôles attachant, une dimension balzacienne à cette comédie humaine contemporaine de nos plus belles années.
    En filigrane, se dessine une critique subtile d'une gauche qui aurait abandonné ses principes et engagements, pour des victoires faciles et des défaites prévisibles. Un appel à la réforme, sur lequel on ne peut pas ne pas être d'accord.
    A voir absolument.
    elbandito
    elbandito

    344 abonnés 964 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 novembre 2014
    A la fois comédie sociopolitique et chronique douce-amère de la France des années quatre-vingt, cette histoire de deux frères que tout oppose est divertissante et lucide sur les idéaux de son époque, mais pas toujours judicieuse dans ses choix. On apprécie la fraîcheur et le dynamisme du fougueux Pio Marmaï, en journaliste déçu, et la désinvolture sarcastique de Gaspard Proust, en conseiller politique audacieux, tous deux déchirés par la présence de Laetitia Casta, pas très à l’aise dans son rôle. Les seconds rôles sont, eux, très inspirés, à l’image d’André Dussollier en père désappointé par ses fils ou Ramzy Bedia en ami opportuniste encombrant.
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    108 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 août 2014
    (...le film passe en revue avec beaucoup d'humour mais aussi des regrets la droitisation du Parti Socialiste et les déceptions successives qui ont mené à l'échec du 21 avril 2002, traumatisme historique de la gauche et tournant dans la vie politique française. Il manque bien au film un souffle qui en ferait une grande fresque générationnelle, mais on apprécie vraiment les qualités déployées. Une très bonne surprise, avec, en prime, une jolie BO signée Jeanne Cherhal. LA SUITE :
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 28 août 2014
    Génération désenchantée Depuis que le cinéma de Klapsich bat de l'aile, beaucoup de jeunes réalisateurs racontent à leur tour l'intégration (parfois difficile) des jeunes dans la société et cette quête de l'utilité ou de la réussite. Michel Leclerc (Le nom des gens, Télé Gaucho), Kim Chapiron (La crème de la crème) et Nabil Ben Yadir (La Marche) sont les exemples les plus récents et les plus flagrants."Des lendemains qui chantent" est un pot (bien) pourri de toutes ces œuvres, et d'autres, qui ont plus ou moins fait perdurer l'héritage de l'auberge espagnole et autres tribulations Klapischienne.De la même façon que Michel Leclerc, Nicolas Castro (aussi scénariste) place ses personnages et son histoire dans un cadre militant et gauchiste, on peut aussi penser au "péril jeune". Sans aucune originalité, le film se place immédiatement et précisément sur une frontière entre fiction et réalité avec une scène de vote déjà-vu, "Le nom des gens". Introduction qui fait partie des très rares moments amusants.Le récit ne cesse de slalomer maladroitement entre réalisme et sensibilité. Certaines scènes sont la forme concrète de ce mélange. D'un point de vu technique c'est plutôt bien fichu, du reste c'est assez bancale. Les images d'archives sont intéressantes et intrigantes pour ceux qui les découvrent. Insérer des personnages dans l'histoire politique contemporaine et en faire des acteurs majeurs en omettant certains autres est présomptueux et file toute crédibilité. L'un sans l'autre ça se tient, l'un dans l'autre c'est déroutant et surtout futile."Des lendemains qui chantent" n'est donc finalement pas plus enrichissant qu'un documentaire ne l'aurait été, car les seuls moments d'émotions sont transmis par les images d'archives. Les personnages sont vides car constamment dans la caricature. Des destins trop tracés, trop liés et toujours excessivement opportunistes. Surfait dans l'écriture et pas vraiment sauvé par le jeu.Pio Marmaï est bon dans la simplicité mais redondant de même que Lætitia Casta, Gaspard Proust est irritant et Dussollier blasant. Seul Ramzy sort un peu du lot avec un contre-emploi assez convaincant. Le rôle est assez intéressant et touchant mais, l'acteur en fait tout de même un peu de trop.Avec un sujet, certes éculé mais toujours intéressant, "Des lendemains qui chantent" suit le mouvement et manifeste des idées sans en refléter le fond. La faute à une mise en forme foireuse. Cela tire quelques sourires, on rentre plutôt bien dans cette reconstitution très libre, mais on en ressort aussitôt.
    Flore A.
    Flore A.

    34 abonnés 518 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 août 2014
    Une chronique politico-sentimentale sans prétention mais fraiche et bien interprétée.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 juillet 2014
    Un film intéressant à la fois sur l'évolution de la gauche et de la société à travers son rapport à l'argent notamment. On va des années 80 à 2002 comme on passe de Saint-Etienne à Paris.
    Juste dommage certains anachronisme dans certains décors et accessoires. Les plus gros fans de politiques regretteront peut-être que le film ne creuse pas encore plus le sujet.
    En tout cas, un film ou on s'ennuie pas avec certains passages drôles et touchants.
    bsalvert
    bsalvert

    409 abonnés 3 579 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 février 2015
    On reste sur notre faim à suivre ces personnages qui nous replongent dans le passé, forts de leur conviction et surtout de leurs incertitudes.
    PLV : quelques moments font sourires
    Julien D
    Julien D

    1 199 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 août 2014
    En guise de première fiction, après plusieurs documentaires pour Paris Première, Nicolas Castro se lance dans un sous-genre devenu rare en France, celui de la comédie politique (un domaine dans lequel seul Le nom des gens s’était aventuré ces dernières années). Avec un récit s’étirant sur plus de vingt ans, de 1981 à 2002, le producteur-réalisateur se penche sur la perte des idéaux socialistes et la naissance de la gauche caviar dans les années 80-90. Ce contexte politico-médiatique est exploré à travers le parcours en parallèle de plusieurs personnages, et en particulier par le prisme de l’opposition entre deux frères interprétés par Pio Marmai et Gaspard Proust. Tandis que le premier symbolise le journalisme engagé contraint de s’adapter à un marché demandeur de divertissement, le second représente le cynisme et le capitalisme inhérents à l’importance que prend la publicité dans la communication politique. Autour de ces deux rôles forts, Ramzi Bedia a un petit rôle très caricatural qui évoque à la fois les difficultés de l’auto-entreprenariat mais aussi, un sujet qu’avait déjà étudié Castro dans ses documentaires, l’industrie érotique florissante, André Dussolier, dans un rôle de syndicaliste en pleine désillusion, est peu exploité et Laetitia Casta n’apporte au scénario pas grand-chose d’autre que sa part de romance. La façon dont les dialogues et l’approche faite de la reconstitution, grâce à un excellent usage d’images d’archives, de certains faits de l’époque parviennent à trancher dans le lard de tous les aspects, depuis certains journaux explicitement nommés à des prises de décisions politiques importantes, est un excellente surprise de la part de ce film qui n’annonçait rien de prometteur.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 22 août 2014
    Plutôt déçu par ce film qui s'efforce de retracer une ligne historique, disons de mai 1981 à -- peut-être -- nos jours, avec un assez adroit mélange d'images d'archives "rhabillées" pour les faire entrer dans le scénario. Malheureusement, l'ensemble est beaucoup trop brouillon et décousu, ca manque singulièrement de rigueur et le talent des acteurs ne suffit pas à convaincre réellement le spectateur. Il n'en demeure pas moins que certaines scènes et quelques dialogues sont assez féroces et il y a des personnages en prennent pour leur matricule, dans le désordre : Mitterrand, Tapie et BHL pour ne citer que ces trois-là. Dommage que ce qui aurait pu constituer un joyeux pamphlet bien acéré et cruel sur les tergiversations/revirements en politique, générant ainsi la désillusion succédant à l'espoir, n'arrive pas à faire davantage mouche.
    lionelb30
    lionelb30

    439 abonnés 2 593 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 août 2014
    Un film qui ne conviendra pas pour les jeunes car il faut avoir connu cette epoque pour retrouver toute cette profusion de petit evenement politique ou de personnage. .D'ailleurs un peu trop car cela devient un peu fouillis. Les comédiens eux sont corrects sans plus.
    labellejardinière
    labellejardinière

    85 abonnés 274 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 9 juin 2015
    Lamentable bluette socialo-propagandiste. Entre 1981 et 2002.... Quand la France se défait chaque jour un peu plus (les années Mitterrand et le 1er mandat Chirac - kif, kif). Film "politique" par un homonyme de Mme ex-Fabius (Françoise de son prénom, elle), avec historiette où l'ambition du frère A (Gaspard Proust) lui fait oublier d'où il vient (askhénaze prolo coco - tendance Trotsky probable, eu égard au prénom du cadet), quand le frère B (Pio Marmaï) se cramponne à ses idéaux. Avec "fiancée" (Laetitia Casta) passant de l'autre à l'un, puis de l'un à l'autre..... Une étoile quand même pour les passages hilarants (sans que cela soit sans doute le but premier...) mettant en scène le boboland en émergence (plutôt encore "gauche caviar" - sphères supérieures spécialement friquées, totalement déconnectées du réel vécu par le populaire, et du dernier ridicule...).
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