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Ykarpathakis157
4 561 abonnés
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4,0
Publiée le 28 octobre 2021
Depuis que le cinéma de Klapsich bat de l'aile beaucoup de jeunes réalisateurs racontent à leur tour l'intégration parfois difficile des jeunes dans la société et cette quête de l'utilité ou de la réussite. Un thème plutôt original voire un peu casse-gueule et des acteurs qui ont le potentiel d'amener un peu de fraîcheur aux comédies françaises il n'en fallait pas plus pour me convaincre de m'y risquer. Le film remplit très bien sa mission en réussissant à capter et retranscrire l'ambiance de ces années-là sa force étant d'être agrémenté de quantités d'images d'archive et de références historiques qui constituent d'ailleurs les principaux ressorts comiques. Malgré une écriture dynamique et certains personnages bien décalés le film n'est cependant pas si drôle et il frôle parfois même le fatalisme. Aucune ouverture n'est offerte à Gaspard Proust ni à Pio Marmaï dont on se contente de terminer une aventure sentimentale sans consistance hors de propos et plutôt mal jouée par Laetita Casta. C'est d'ailleurs la seule ombre au tableau du casting puisque tous les autres sont parfaits Marmaï est toujours excellent Proust est une parfaite tête à claques Ramzy est vrai et drôle (pour changer) pour ne citer que les premiers rôles...
Des lendemains qui chantent...de Nicolas Castro. Le pitch ? La vie de deux frères et leur meilleur pote sur une période qui démarre le 8 mai 81 et s’achève le 22 avril 2002. Ca vous rappelle quelque chose ?On sent une énorme nostalgie chez le metteur en scène, mais aussi le poids des illusions perdues, d’ailleurs le titre est chargé de cette mélancolie post-gauchiste, le film aussi.Que dire ? Ca ne révolutionne rien, mais c’est agréable à regarder. Le casting est excellent, Pio Marmaï se bonifie de film en film, Laetitia Casta est un peu en dessous mais son personnage n’est pas génial. En revanche celui qui crève l’écran c’est Gaspard Proust, dans le rôle d’une grosse enflure en costard, dans le rôle de Séguéla disons le, et qui incarne si bien le bonhomme qu’on a envie de le gifler tout de suite. Egalement Ramzy Bedia, qui est surprenant dans un rôle pas facile, tout en retenue, inattendu...c’est aussi une bonne surprise.On retrouve les principales figures de gauche de ces décennies, à travers des images d’archives, montées avec les protagonistes du film, pour leur faire dire davantage d’horreurs qu’ils en ont réellement prononcées dans la vraie vie : Mitterrand bien sur, Lang, BHL, j’en passe et des meilleurs. Pour tout dire je ne me suis pas ennuyé devant ce petit film sans prétention.
Cette comédie socio-politique dispose d'un scénario bien écrit, une remarquable reconstitution des années 1980-90 et est interprétée par un casting de qualité, cependant l'intrigue, inégale et moins incisive que prévu, manque d'humour. Divertissant.
Décue! Encore un film qui ne suit pas sa BA. Les acteur sont pourtant épatants (mention à Casta décidément lumineuse depuis "Sous les jupes"), mais il manque une fougue à certains moments (surtout entre Casta et Marmaï qui sont beaux mais pas torrides) et une émotion à beaucoup d'autres. Reste une histoire passionnante du socialisme et c'est là que le film prend vie et stimule les neurones. Etant de cette génération, j'ai eu plaisir à retrouver ces époques et ces événements. C'est bien reconstitué, les images officielles sont bien utilisées (avec incursion de Pio). C'est pertinent de constater l'échec de la gauche à travers ces années et ses choix stratégiques qui nous montre bien que le monde politique n'est plus celui des valeurs mais bien des enjeux et de la finance. Un condensé instructif de notre pays! Pour certains, cela fera un film cliché voire caricatural, un raccourci voire un miroir déformant de la réalité ; pour ma part, j'ai le même ressenti que le réal : un grand gâchi et une déception. Revenons au film en lui-même : il est difficile de faire co-exister la petite histoire avec la grande. A travers ces 2 frères, leur père, et leur amour commun, le réal perd en vitalité (surtout l'histoire parallèle du père et du rabbin) et sens. Je n'ai pas accroché à leur histoire banale au final et peu crédible. C'est un peu trop plat et brouillon. Genre romcom puis d'un coup, politique, puis social (comme on dit) et comique (merci Ramzi, par ailleurs beaucoup plus intéressant et fortement crédible quand il s'agit de jouer les clowns blancs - Mrs les réal, pensez plus à lui dans ces rôles-ci merci). Tous ces personnages ne nous touchent pas beaucoup, encore moins leur parcours... Excepté donc quand ils font partis de l'Histoire, la vraie. Là, c'est un film quasi documentaire, bien fait et jubilatoire même. A vous de juger!
Un pari presque réussi ...nous faire revivre à coup d'inclusions d 'INA dans l'évolution d'un quatuor de jeunes ,l'amer chemin des illusions perdues à l'époque de la gauche au pouvoir ! Malgré ses maladresses on passe un bon moment car ..on s'y reconnait.
En fait, je ne savais pas bien ce que j'allais voir à part Pio Marmai que j'adore (et pas seulement pour sa plastique agréable...) et Gaspard Proust... Le scénario se déroule parfaitement bien, enlacé entre une vie politique française sur plus de vingt ans et l'histoire des protagonistes. Je ne garderai sans doute pas un très grand souvenir de ce film, mais j'ai tout de même passé un bon moment de détente !
Ce film sent bon les combines à Nanard, les écoutes de "tonton" mais aussi et surtout l'effervescence de la France du début des années des 80's. Globalement on passe un très bon moment en regardant cette comédie, il a de tout dedans, de l'humour, de l'amour, des histoires de famille, le tout sous couvert de politique évidemment. Les acteurs envoient du bois comme on dit, Pio Marmai est à la hauteur de sa réputation avec une mention spéciale pour Ramzy qui me fait penser à un mélange de futur X.Niel et de Sabri Saïd dans H. Aller voir ce film ! On en devient presque nostalgique d'une époque que l'on a pas connue
Film pas inintéressant surtout dans le contexte actuel. On ne s'ennuie pas. Certains passages sont même très drôles. Certaines manipulations des images sont osées dont "l'interview de BHL". A recommander pour ceux qui ont envie de voir du cinéma intéressant.
Comédie sur fond de politique, balayant les 20 ans de la Génération Mitterand. Le début est bon, on fait connaissance avec les 5 personnages principaux , pleins d'illusion et d'espoir, la nostalgie des années 80 mais on avance pas beaucoup et on s'ennuie un peu, malgré quelques images d'archive, peut être parce qu'on ne joue plus sur le côté nostalgie (en dehors du la finale de la coupe du monde de foot de 1998, on a pas forcément l'impression d'assister aux années 90, au niveau des décors, des vêtements, des objets du quotidien...).
Dans la continuité de Le Nom des gens (2010) de Michel Leclerc où le personnage joué par Sara Forestier couche avec des hommes de Droite pour les convertir au socialisme ou de Télé Gaucho (2012) du même réalisateur sur la création d'une chaine de télévision libérale, Des lendemains qui chantent du réalisateur Nicolas Castro a cette fraicheur des films de gauche traitant, avec un idéalisme chevronné, d’un contexte politique parfois hasardeux.Echelonné sur 20 ans, l’intrigue autour des deux frères se confronte à la grande Histoire politique française. Pourtant, malgré ces personnalités du réel, c’est bien le travail autour de la conception des personnages de fiction qui doit être souligné. Par exemple, ce Sylvain Thalbault (Ramzy), jeune investisseur dans le minitel rose sachant surfer sur l’évolution technologique, fait immédiatement penser à Xavier Niel, actuel patron de Free qui avait, à ses débuts, fait fortune dans le business des rencontres coquines. De la même façon, Noémie, conquête des deux frères, est une femme marquée par la dichotomie. À la fois ambitieuse et fragilisée par cet univers très masculin, elle pourrait être la transposition de Najat Vallaud-Belkacem dont Laetitia Casta avoue s’être inspirée. Plus travaillé sur le fond que la forme, Des Lendemains qui chantent réussira peut-être le pari de réconcilier les français avec la politique.
Très joli film ! Un mix de politique, fraternité, amitié et amour, ce cocktail est rarement proposé au cinéma, c'est vraiment une belle surprise. Le trio Marmai, Proust et Casta fonctionne, bien entouré par Ramzi et Dussolier entre autre car même les petits rôles sont parfaitement castés. Cette histoire d'émancipation de deux frères est touchante et prenante car ponctuée par des événements qui ont faits notre génération, les différentes élections politiques, les avancées technologiques et la coupe du monde... Un agréable moment à travers le temps et les idéaux.
Film sympathique traversant les époques avec les présidents au pouvoir, il manque cependant d'une étincelle pour en faire un grand métrage français car après tout il est rempli de clichés et de ficelles scénaristiques faciles. Dommage car Laëtitia Casta sort son épingle du jeu et montre qu'elle n'est pas simplement qu'une belle plante !
En entrant dans la salle de cinéma je ne savais pas du tout à quoi m'attendre car je n'avais ni vu la bande d'annonce, ni lu le synopsis. Je m'imaginais une comédie qui parlait des dures lendemain de soirée. Quelle surprise j'ai eu quand j'ai vu que c'était sur une génération que je n'ai absolument pas connue. J'ai vraiment apprécié car j'ai vu quelque chose que je ne connaissais absolument pas et qui m'a surprise. De plus, le personnage principal m'a vraiment touché. J'aime et je suis prête à le revoir !
L'histoire de deux frères, leur père, leur ami, une de leur amie, de 1981 à 2002, tous militants de gauche en 1981, avec l'emploi d'archives, lesquelles font certainement plonger les quinquagénaires d'aujourd'hui dans leurs souvenirs de jeunesse, non sans humour.Le film doit beaucoup au charme et au charisme de Pio Marmaï. J'ai bien aimé le recours aux archives, la façon d'aborder l'évolution politique par le biais de la com et les médias et tout le rappel des ces vingt années par divers clins d'oeils. (Comme le passage sur le minitel rose, assez drôle sans être vulgaire).
Un film autour de la politique mais qui ne prend pas position. Ce sont des parcours réussis, ratés, amoureux, professionnels, familiaux. C'est drôle, c'est émouvant, on regarde l'évolution sur 20 ans des protagonistes qui se perdent ou se retrouvent. Beau film.