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Critique de Monique Pantel dans Europe 1
77 abonnés
355 critiques
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4,5
Publiée le 22 août 2014
Y en a un très bon, un très bon que j'ai adoré. C'est Des lendemains qui chantent, de Nicolas Castro. C'est un très joli premier film sur la montée de la vague mitterrandienne, hein, je crois que c'est comme ça qu'on dit. J'ai adoré ce film. Les acteur sont justes et vrais, on sent qu'ils aiment ce qu'ils racontent. Y a Pio Marmaï, adorable fils d'André Dussolier, formidable comme toujours, Gaspard Proust qui est l'autre frère un peu horripilant, et Laetitia Casta, qui est sublime en vibrante mitterrandienne qui chante quand Tonton est élu. On l'aperçoit même, le vrai Mitterrand. Une minute, mais c'est quand même lui, je sais pas comment ils ont réussi à le filmer là-dedans alors qu'il est mort depuis longtemps. Y a trente ans, moi aussi, je l'ai rencontré, Mitterrand, dans ma rue. On avait sympathisé, il m'avait reçue à l'Elysée, il était comme ça, Tonton. Allez voir ce film, cette épopée, c'est vraiment adorable, émouvant et drôle. C'est très très bon.
Du grand n'importe quoi : trois stefanois ont créé meetic, ont interviewé francois mitterand et ont dirigé la campagne de candidats a la présidentielle.... C'est grossier et cliché , malgré la présence de belles têtes d affiche .
NOS FUTURS. L'âge d'or du socialisme jusqu'à la fin d'une époque. Nicolas Castro le révolutionnaire relève le défi du coup d'éclat et de l'orgueil de la gauche. Jeunesse lève toi, ils sont devenus fous. Etre heureux dans le fond et dans la forme, comme un doigt levé bien haut. Un peu d'éphémère pour un idéal, comme la fumée d'une clope.
J'ai beaucoup de sympathie pour ce petit film sincère et drôle. De la fraîcheur, une peinture tellement française dans son traitement brouillon et dans son contenu relatant avec légèreté les années Mitterrand. Le sorbet d'acteurs et trices est digeste avec une petite cerise sucrée par la présence de Dussolier.
Film politico-social sur fond d’intrigue amoureuse (qui n’a en fait pas vraiment sa place ici)… Sans prétention, mais sans génie non plus. On passe un moment agréable, quelques scènes comiques sonnent vraiment justes, mais Gaspard Proust n’est pas à la hauteur. Scénario un peu brouillon au final. Mention spéciale à Pio Marmai, dont je suis tombée folle amoureuse <3
Le résumé fait par Allociné est parfait.C'est vraiment une épopée tendre, nostalgique et drôle concernant deux frères, leur copain et une femme sur fond politique, économique, familial et amical de 1981 à 2002.J'ai adoré ce film, j'ai passé un excellent moment.J'ai particulièrement trouvé drôle le personnage de Sylvain le copain mais aussi beaucoup apprécié le rôle du papa joué par A. Dussolier.Je recommande vivement.
une comédie légère vraiment sympa sur un contexte proche de celui d'aujourd'hui. tres bonne équipe d'acteurs ou tous les 2nd roles ont une part importante et jouent avec qualité.
Une horreur bavarde, soporifique, mal écrite et réalisée comme un mauvais téléfilm. Ramzy et Pio Marmai tentent de sauver les meubles sans grand succès.
Un désastre cette comédie n'a aucun sens car elle se passe pendant les élections pour dire c'est les petite anecdote de la vie Un navet en puissance ne perdez pas 10€
Au moment où le Parti Socialiste peine à convaincre en étant de retour au pouvoir, le réalisateur Nicolas Castro a choisi de revenir avec nostalgie sur les années Mitterrand. Vingt ans de socialisme qui montre que l'histoire n'est qu'un éternelle recommencement et que même si il a choisi d'en rire, nous ne sommes toujours pas prêts de les voir ces Lendemains Qui Chantent.21 avril 2002, coincé dans l'isoloir où il hésite encore à voter pour Lionel Jospin, Léon Kandel se remémore les vingt années écoulées depuis l'élection de François Mitterrand le 10 mai 1981. Des joies et des déceptions pour ce militant convaincu qui a vu ses rêves de changement très vite partir en fumée.Réalisateur de nombreux documentaires dont un intitulé Je Hais les Années 80, Nicolas Castro passe pour la première fois à la fiction avec Des Lendemains Qui Chantent. Une chronique de vie qui évite presque toute nostalgie en s'intéressant principalement à la situation politique de la France vue par deux frères originaires de Saint Etienne qui sont montés sur Paris pour devenir l'un journaliste, l'autre conseiller politique et publicitaire. Une vie faite de haut et de bas bouleversée par l'évolution de notre Société que le libéralisme avait déjà commencer à pourrir.Curieusement Nicolas Castro a gardé certains personnages comme Mitterrand, Tapie, Le Pen ou BHL qui apparaissent via des images d'archives mais il s'est permis d'effacer certains personnages clés de cette période en donnant leur faits d'armes aux personnages de fiction de son film. Le journaliste incarné par Pio Marmaï est par moment pas loin d'un Thierry Ardisson tandis que son frère publiciste joué par Gaspard Proust rappelle Jacques Séguéla. Leur meilleur ami joué par Ramzy Bédia serait lui l'inventeur du 3615 Ulla, première messagerie érotique sur Minitel.Ceux qui s'attendait à un film nostalgique sur cette époque risque un peu d'être déçu car en dehors de quelques allusions, Nicolas Castro ne s'attarde pas trop sur les objets ou la culture de cette période. Pas de bande son typique de l'époque ni d'utilisation d'objet disparus au contraire de Ping Pong Summer sorti le mois dernier. En dehors des Coco Girls de Stéphane Collaro et de la Finale de la Coupe du monde de 98, ce n'est clairement pas l'ambition du film.Héros du film un peu fade Pio Marmaï se fait voler la vedette par Gaspard Proust qui joue le frère opportuniste qui a toujours su surfer sur la vague. Un rôle presque à contre emploi pour cet humoriste catalogué à Droite qui confirme ici ses talents de comédiens révélés dans L'Amour Dure Trois Ans. Ramzy Bédia compose aussi un personnage très drôle, meilleur ami des deux frères qui fait fortune avec le minitel rose. Laëtitia Casta joue une énarque qui aura connu une histoire de trois jours avec le personnage joué par Pio Marmaï qu'elle finira par recroiser sans s'y attendre. Elle dévoile ici tous ses charmes pour notre plus grand plaisir. André Dussolier se montre une nouvelle fois impeccable en père de ces deux frères et syndicaliste très touchant.
Un film original qui traite des deux décennies 1981-2002 sous l'aspect politique et social, en faisant évoluer une belle galerie de personnages. Le scénario est bien écrit, trouve un bon équilibre entre les grands événements politiques et sociaux qui ont jalonné cette période et l'intime centré sur l'évolution des relations entre les personnages. Les comédiens sont tous très justes et les relations père – fils ainsi qu'entre les deux frères apparaissent très authentiques et touchantes. Les seconds rôles sont bien exploités avec notamment un Ramzy Bédia qui est très drôle. De plus, c'est un film qui assume pleinement son côté militant. On est toutefois très loin de la propagande puisque c'est une véritable auto-critique sévère mais sincère des différents échecs de la gauche et des responsables de la situation présente. L'influence négative de la communication politique est bien évidemment au programme mais le scénario ne s'arrête pas là et pointe aussi tout le système médiatique, aussi bien télévisuel que presse écrite. Il y a une nostalgie qui traverse le film et un certain désenchantement qui n'est pas écrasant mais sincère et touchant. Le personnage d'André Dussolier est très réussi et ses scènes avec Sam Karmann sont vraiment étonnantes avec un côté décalé et en même temps très profond. Pio Marmai porte une grande partie du film sur ses épaules puisque c'est son personnage qui sert de fil rouge. Il se révèle vraiment épatant dans ce personnage épris d'idéaux et qui les assument jusqu'à l'errance et la déchéance. Si l'ensemble est donc réussi, j'émettrai quelques réserves pour la dernière partie qui se concentre un peu plus sur les faits que sur leur réel impact sur les personnages ( notamment le soir du 21 avril 2002 qui est le point d'orgue du film et qui clôt celui-ci d'une manière un peu abrupte). Quoi qu'il en soit, cela fait du bien de voir un film personnel et qui sans sombrer dans la pédagogie à outrance, balaie les points clés des décennies 80 et 90 tout en restant proche de ses personnages. Touchant et sincère.
Un super film pour les gens de cette génération Mitterand. Castro retrace plein d'événements marquants de cette période socialiste à travers le destin de ces deux frangins bien différents. L'un qui se cherche un peu, qui doute interprété par Pio Marmaï et l'autre, Gaspard Proust, opportuniste qui se ment à lui même et aux autres pour expliquer ses choix de carrière.... Les deux sont vraiment bons dans leur interprétation tout comme les rôles secondaires dont Ramzy qui m'a agréablement surpris. La période est très bien mis en scène avec ses images d'archives disséminées par ci par là mais toujours au bon moment et sans être trop nombreuses. J'ai vraiment retrouvé l'ambiance, l'atmosphère pleine d'espoir de ces années 80/90. Du coup, j'ai ressenti comme de la nostalgie, comme si cette époque datait alors qu'on en sort tout juste! Le film m'a foutu un peu les boules en fait, comme si nous venions d'assister aux derniers moments de solidarité, d'amitié sincère etc.... et que nous sommes aujourd'hui dans une une toute autre ambiance bien plus individualiste et égoïste. Un film qui donne le sourire et une petite touche nostalgie. Je conseille évidemment!
Une comédie dramatique sans prétention. Honnête, le film fait le job pendant 1h30.Par contre Gaspard, faire l'acteur ok, mais diversifie un peu ton jeu d'acteur bon Dieu !! Tu nous sers la même chose à chaque fois, ça devient lassant.