Avis sur Hunger Games - La Révolte : Partie 1

"Hunger Games - La Révolte : Partie 1" reprend quelques temps après la fin du deuxième volet. Katniss Everdeen (Jennifer Lawrence) s’est réfugiée dans le District 13 et va devoir devenir le symbole de la rébellion pour redonner espoir à tout un peuple... Autant j'avais pris du plaisir à regarder les deux premiers films, qui étaient rythmés et prenants, autant je me suis ennuyé devant celui-ci, qui n'est finalement qu'une (lente) mise en bouche avant l'ultime épisode dans laquelle il ne se passe pas grand chose et dont peu de scènes ressortent. Le troisième roman est certes dense, mais je pense qu'un seul film aurait très bien pu suffire, quitte à ce qu'il soit un peu long. Mais que voulez-vous, business is business, surtout à Hollywood. Que dire sur ce troisième volet ? Bien que manquant cruellement de rythme et de souffle, il possède un scénario qui n'est pas dénué d'intérêt (on assiste à une guerre à distance et à des intrigues politiques) et qui a de forts enjeux, même si, encore une fois, ils seront laissés en suspens à la fin du film. Toutefois, ce long-métrage vaut avant tout pour la découverte du district 13 et pour l'évolution psychologique de Katniss, qui est tiraillée entre son désir de mener la révolte et sa volonté de sauver Peeta (Josh Hutcherson). Pour le reste, les scènes d'action sont très rares et trop courtes pour véritablement passionnées le spectateur, tandis que les acteurs se révèlent convaincants dans l'ensemble. Jennifer Lawrence est toujours aussi à l'aise dans l'interprétation de son personnage fétiche, dont elle fait ressortir à la fois la force et la fragilité. A ses côtés, on retrouve des habitués (Josh Hutcherson, Woody Harrelson, Donald Sutherland, Elizabeth Banks, Stanley Tucci) qui apparaissent assez peu à l'écran finalement, laissant la part belle à Julianne Moore (le nouveau personnage très intéressant du film), au regretté Philip Seymour Hoffman (excellent), à Liam Hemsworth et à Jeffrey Wright. Quant à la musique, elle est assez passe-partout, même si j'ai bien aimé la chanson de Katniss, qui est sans doute le plus beau moment de ce troisième volet. En résumé, "Hunger Games - La Révolte : Partie 1" est une déception pour moi, car il ne retrouve pas le souffle des deux films précédents et n'est qu'une étape (frustrante) de transition vers un final que j'espère grandiose.

Hunger Games - La Révolte : Partie 1, et oui depuis Harry Potter les derniers volets des sagas du style se divisent en deux parties, certaines fois c'est utile et d'autres fois c'est clairement une question de fric, ici je ne sais pas quoi penser, comme je n'ai pas lu le livre je ne sais pas si le dernier tome peut tenir en un seul film.

En tout cas je ne comprend pas les mauvaises critiques sur ce troisième volet, faut dire que je les comprends pas souvent les critiques, moi j'ai aimé les trois volets que j'ai vu pour le moment, beaucoup aimé même. Ce qui est clair et était clair depuis le début c'est que ce volet ne reprendrait pas comme les précédents le jeu annuel des "Hunger Games", dans celui ci nous ne nous retrouvons plus dans l’arène, ce qui est surement l'une des grosses déceptions pour pas mal de monde, moi personnellement ça ne me choque pas vu que c'était prévu et le peu d'action de celui ci comparé au deux premiers laisse place à un scénario plus malin, plus intelligent et plus personnel.
Dans cette Révolte Partie 1 nous suivons principalement un genre de guerre à coup de propagande entre la rébellion et le Capitol, l'action est bien plus rare et ne manque pas à mon gout même si j'ai adoré les séquences dans l'arène des premiers, ça change justement de se retrouver face à un volet plus calme, plus posé.

Je n'arrive pas à être déçu de cette saga qui est loin d'être à coller dans les sagas pour ados débiles, car au final l'histoire n'est pas si irréaliste que ça, le faite de s’entre tuer arrivera surement un jour, mais bon pour l'instant ce n'est que de la fiction, et une fiction très réussie, ce volet reste pour ma part captivant et bien différent des premiers avec un esthétisme toujours aussi soigné et un casting toujours aussi bon.

En bref, aucune déception ici pour moi, qu'un très bon film qui promet une Partie 2 plus mouvementée et déchaînée comme le fut les 2 parties du dernier tome d'Harry Potter ou nous avions également eu une première partie calme et qui place les choses pour la fin et une deuxième partie survoltée, très envie de voir cette Révolte Partie 2 donc.

Les critiques sur Hunger Games 3 sont très divergentes (sans mauvais jeu de mots), avec pour bon nombre de ses détracteurs les plus incisifs, des spectateurs qui n'ont manifestement pas lu le livre et ont calqué leurs propres désirs sur le titre à la traduction impropre de "révolte" sans aller plus loin dans l'analyse.

On peut bien évidemment contester le choix de découper le troisième tome en deux films et en questionner les motivations (financières ?). Mais que personne ne se leurre : le livre, comme le film qui en est une adaptation fidèle jusqu'au moindre détail, n'est en rien une aventure pour ado avec lutte dichotomique entre le bien et le mal, menée tambour battant par un super héros pré-pubère qui tient le monde entre ses mains et en sait plus que tous les autres réunis, du haut de sa très longue expérience de 14 ans d'existence.

Non, Hunger Games est une saga sombre, qui questionne les leviers de survie d'une dictature finissante dans une dystopie post-apocalyptique aux ressemblances frappantes avec l'Empire romain en pleine décadence. L'auteur y dénonce l'utilisation politique de la télé-réalité, qui offre une dimension nouvelle et terriblement efficace à la propagande et au panem e circenses, et illustre, au-delà de la terreur d'un régime autoritaire, l'importance de l'inertie du peuple dominé dans le maintien en place du régime qui l'opprime. Dans ce cadre complexe, l'héroïne n'a pas choisi ce rôle mais se le voit imposé par un sort (dé)favorable et se retrouve malgré elle porte-étendard et catalyseur d'une cause qui l'émeut, certes, mais qu'elle n'a rejoint que pour sauver égoïstement sa vie et celle de ses proches. Katniss est ainsi un personnage crédible et humain, dont on ne sait jamais (le sait-elle elle-même ?) si elle se bat pour des raisons personnelles ou par adhésion idéologique. Et c'est cette incertitude, cette frontière très floue entre égoïsme et altruisme, qui permet aux puissances de l'instrumentaliser, dans un sens ou dans l'autre, sans jamais se soucier de la traiter autrement qu'un argument politique supplémentaire à leur rhétorique. Ballottée au milieu de ce jeu de pouvoirs contradictoires, la véritable lutte de l'héroïne ne sera pas l'arc au poing et menant au combat des troupes rangées en mode heroic-fantasy, mais bien intérieure, pour trouver en elle-même la force de reconquérir les rênes de sa propre existence et choisir seule le chemin à suivre. Pas de fausses attentes : l'explosion de la Rébellion n'est pas le sujet principal de ce volet spoiler: et ne le sera pas plus dans le quatrième !

Cette profondeur des livres ne peut pas se traduire par un film d'action simpliste et, n'en déplaise aux personnes critiquant dans le découpage en deux parties une volonté commerciale, il est notoire que le réalisateur a volontairement choisi de coller au livre plutôt que d'en édulcorer les aspects les moins vendeurs pour déboucher sur un film commercial et grand public. Finalement, les nombreuses critiques sur la lenteur et l'inaction sont la preuve même que cet opus n'est en rien commercial !

Bien au contraire, ce troisième film, en tout point fidèle au livre, illustre adroitement les ressorts et les thèses mises en scène par Suzanne Collins, et maintient en haleine le spectateur, qui est pendu aux revirements et tourments intérieurs de Katniss. Jennifer Lawrence est particulièrement crédible et efficace dans ce rôle, et parvient tout à fait à rendre le personnage à la fois attachant, agaçant et fascinant.

Si le scenario ne présente guère de surprise dans la mesure où il suit fidèlement le livre, l'adaptation cinématographique apporte une vision physique des descriptions écrites avec beaucoup de justesse. L'atmosphère renfermée et étouffante du district 13 est très bien rendue à travers des décors sombres et pesants, l'utilisation des plans rapprochés et la comparaison avec les splendeurs démesurées du Capitole. Ce dernier, en n'étant plus représenté qu'à travers sa propagande, apparait alors comme de plus en plus déconnecté de la réalité, voire fantoche.

Enfin, ce film doit énormément à ses prodigieuses bande-son et musique originale, avec une combinaison audacieuse d'artistes contemporains confirmés (mention spéciale pour Yellow flicker beat de Lorde dans le générique) et les élans quasiment symphoniques de James Newton Howard, qu'on a connu plus minimaliste. Point culminant de cette mise en ambiance sonore : la révélation de The hanging tree, d'abord interprétée a capella avec sobriété et simplicité par une Jennyfer Lawrence décidément pleine de surprises, puis reprise par des choeurs crescendo et enfin soulignée par l'orchestration puissante de James Newton Howard, avec pour image de fond la rébellion qui gronde : une séquence incroyable qui justifie à elle seule d'aller voir le film !

Conclusions : si vous n'avez pas lu le livre, ne vous fiez pas au titre et n'en attendez pas un film classique de teenagers en mal d'adrénaline. Si vous avez vu le film et que vous le critiquez avec virulence, songez que vous attaquez en réalité le livre, dont le film est une fidèle adaptation, et surtout, surtout, n'allez pas voir le dernier volet spoiler: car vous tomberiez des nues devant une fin absolument inattendue et pour le moins dérangeante.
Enfin, si vous avez lu le livre et que vous en avez adoré l'originalité et la profondeur, aucune hésitation, cette adaptation est à la hauteur de vos attentes et s'inscrit parfaitement dans la lignée des deux premiers volets !

Même s'il n'est pas le film qu'on attendait tous, "Hunger Games - la révolte : partie 1" est un divertissement prenant et même haletant. Toujours emmené par un casting cinq étoiles, ce troisième volet de la saga des "jeux de la faim" est un film assez révoltant. La saga "Hunger Games" est - tout le monde le sait - la franchise pour ados la plus populaire qui soit. Le troisième opus en est déjà à sa deuxième semaine d'exploitation depuis sa date de sortie, et il affiche toujours complet (normal, tu me diras pour un blockbuster de cette envergure). Ce troisième épisode divise quand même les spectateurs, certains lui reprochant de n'être "qu'une bande-annonce" à la deuxième partie qui sortira dans un an, prétextant qu'il ne se passe rien et que l'intrigue patine sans avancer d'un pouce... Il est clair qu'il ne se passe pas grand chose, que l'intrigue autour de la fameuse révolte avance peu, donc je ne peux que faire entendre raison aux plaignants... Mais est-ce une raison pour dire que le film est mauvais ? Manichéen, un petit peu, pourquoi pas, mais que serait le film sans son grand méchant, le président Snow, incarné à la perfection par Donald Shutterland ? Ce type est l'un des "méchants" les plus antipathiques et détestables du cinéma ! Long aussi, le film est long... Niais ? Je n'irai pas jusque là, bien que certaines scènes et artifices soient vraiment poussifs et déjà-vus, mais au final peu importe car ce n'est ni le plus important ni le plus fréquent dans ce film. L'intelligence de "La révolte : partie 1" repose dans la façon dont le réalisateur critique l'influence des médias, mettant en scène une véritable guerre de propagande entre le clan des rebelles spoiler: (pour qui l'égérie est Katniss)
, et le clan des planqués du Capitole spoiler: (qui, eux, ont Peeta comme atout de persuasion).
spoiler: Il se passe donc entre ces deux tourtereaux un jeu de faux-semblants ambigu, puisque les deux, rescapés, ne sont quasiment que des instruments de propagande pour chacun des camps ; Katniss accepte d'être le geai moqueur presque seulement pour tirer Peeta des griffes du président Snow, alors que celui-ci, complètement manipulé, passe pour un traître auprès des populations rebelles.
C'est là que repose l'ambiguïté de la situation, et cela montre bien que le film est nuancé et loin d'être stupide. Après, on reste dans une production à public ciblé, donc on n'échappe pas à certaines facilités, mais le film possède une force assez incroyable lorsqu'il s'agit de montrer des actes révolutionnaires, des discours de soulèvement et d'appel à la lutte, ou encore des scènes (à priori clichées) de simple humanité (il m'est arrivé d'avoir des frissons !). La mise en scène et la photographie instaurent un climat futuriste épuré et classe, réussissant à éviter la surenchère d'effets numériques et de scènes d'actions. La musique, sans être exceptionnelle, est tout du moins entraînante, et le scénario, bien que boursouflé, a au moins le mérite de tenir le spectateur en haleine tout en faisant peu avancer l'intrigue... Côté casting, on est toujours dans l'excellence, mais c'est, au final, Josh Hutcherson qui surprend le plus, alors qu'on le dénigrait encore il y a à peine un an... Dans les nouveaux au casting mémorables, on peut noter Julianne Moore, décidément pas en panne de rôle cette année, dans le rôle de la présidente dissidente Coin. Jennifer Lawrence, elle, livre une prestation efficace mais qu'on oubliera sans problème... Bien qu'imparfait, le film mérite d'être vu rien que pour Philip Seymour Hoffman (à qui le film est dédié), que l'on voit ici au cinéma sans doutes pour la dernière fois.

C’est la dernière lubie d’Hollywood depuis l’adaptation du dernier tome d’Harry Potter : couper le dernier opus d’une saga en deux. Vu le succès phénoménal qu’elle suscite à travers le monde*, il y avait donc peu de chances que la trilogie Hunger Games y échappe et ne devienne une tétralogie.
Côté intrigue, on reprend là où on s’est arrêté. Alors que Katniss Everdeen se remet peu à peu de ses blessures dans un district 13 aux allures de caserne militaire, la dirigeante Alma Coin est bien décidée à renverser le Capitole. Pour ça, elle veut faire de Katniss, le visage de la révolution et renforcer son image de geai moqueur auprès des foules pour les motiver à prendre les armes. La jeune femme accepte à contre cœur et à condition que Peeta soit sauvé des mains du président Snow.
Fini les jeux et leur flamboyante mise en scène, place à la guerre, la vraie. Mais ne vous attendez pas à une tonne d’action dans ce nouvel Hunger Games. Ils la gardent bien au chaud pour la fin. On est loin de s’ennuyer mais l’intensité de L’Embrasement nous manque. Car s’il y avait assez de matière chez J.K. Rowling pour se permette deux films, ce n’est pas vraiment le cas chez Suzanne Collins. Le réalisateur Francis Lawrence, aussi à l’aise sur le fond que sur la forme, parvient néanmoins à sauver le coup en se concentrant sur la propagande mise en place du côté des rebelles. Moins passionné mais plus réfléchi, La Révolte : Partie 1 est clairement un film de transition mais aussi un film quasi politique...

Venez découvrir la suite de ma critique sur mon site ScreenReview !

Je me suis fait insulter par ce film... Et avec le recul je crois qu'on a tous été trop indulgent avec cette saga.
Les 2 premiers épisodes avaient au moins le mérite de ne pas prendre le spectateur de haut, c'était honnête, tant au niveau du budget, que de l'absence de 3d, un casting sympa, un univers soigné. Tout ce que l'on ne retrouve pas dans ce film en somme (hormis la 3d). S'il fallait un exemple pour illustrer l'inutilité de séparer le dernier tome d'un film en 2 parties c'est bien ici que l'on va le trouver. Même Twilight qui était bien nul, trouvait le moyen d'être franchement nanardisant et donc drôle dans sa nullité. Mais ici même pas, c'est juste plat, mou, du vide, du vent, du remplissage. Le trou noir cinématographique. A tel point que l'on pourra voir le 4 en se contentant seulement des 5 dernières minutes du 3.
Au rang des insultes faites aux spectateurs on retrouve donc: Des incohérences hors norme, comme l'existence même du district 13, censé avoir été rasé mais à la place duquel on trouve une forêt centenaire. La cantine, le réseau électrique, l'hôpital sous-terrain, tout ce qui permet la vie du district est présent grâce au trou dans le script car l'existence même de ce district est impossible... Idem pour la scène finale qui est un enchainement de coïncidences improbables.
Insulte 2, un scénario absent... Mais vraiment, Katniss visite des districts, fait des propaclip (oui vous pouvez pleurer devant ce mot), elle boude au début puis non, et c'est tout, aucune évolution, rien... Je ne sais même pas quoi rajouter car il n'y a vraiment rien à dire. Le film fait du remplissage à tous les étages, avec une pseudo intrigue avec le chat de Katniss dont tout le monde se fout (au moins 5 scènes le concernant...), un romance avec Gale dont on se passerait bien, etc etc.
Insulte 3: la réalisation. Vu que je connaissais un peu l'histoire j'ai pu me concentrer là-dessus. 50% du film se passe en hors-champ... 50% des plans sont centrés sur le visage de Katniss, avec une Jennifer Lawrence qui fait ce quel peut pour occuper 1h de film avec son seul visage. C'est systématique, à chaque fois que l'on veut nous montrer un truc, le schéma est le même: Plan sur Katniss qui regarde, musique pompeuse qui monte, puis plan large sur un décor lambda et voilà... C'est possible de faire encore moins subtil? d'être encore moins talentueux?
En plus on ne nous épargne aucun cliché, on a quand même une séquence d'un suspens insoutenable où les personnages passent une porte à la dernière seconde avant qu'elle ne se ferme... Sérieux?? Qui dans la salle a ressenti la moindre tension devant ce rebondissement cliché et prévisible? Rien que l'existence de cette péripétie est une insulte.
Certaines critiques parlent de brûlot politique, c'est une vaste blague. Le message c'est quoi? Le fascisme c'est nul, la démocratie c'est bien? Sachant que la démocratie présente dans le district 13 est du fascisme déguisé? Il y a un truc à comprendre? Surement dans le film 4 mais du coup à quoi sert ce film s'il n'a pas de message autre? Le message est le plus mainstream possible, forcément un film pour ados américains ne va pas critique le système dans le quel ils vivent, donc on leur sert de la philosophie de comptoir qui va les empêcher de voir le monde dans lequel ils vivent. C'est abject en fait.
Je termine sur la critique du 20 minutes: "Dans ce volet bourré de combats spectaculaires, Katniss fait face à des choix radicaux."En fait, c'est tout l'inverse....

Parmi les films de cette année qui ont eu une grande promo autour de leur sortie en salle, "Hunger Games : La révolte partie 1" en fait clairement parti avec "Le Hobbit : La bataille des cinq armées" qui sortira prochainement. Le phénomène autour de ce film a été vraiment énorme, que ce soit au niveau des bandes-annonces, des affiches présentés autour des personnages du film, des acteurs qui rejoignaient le casting comme Julianne Moore, des spots publicitaires qui arrivaient ce dernier mois de plus en plus pour ce troisième opus de la saga Hunger Games. Francis Lawrence qui nous a offert un super second opus à la saga est à la réalisation pour ce troisième et avant-dernier film puisque les producteurs ont décidé d’adapter le dernier livre en deux films (comme ils l’ont fait pour Harry Potter), ce qui pouvait laisser quelques craintes puisque énormément de monde voit le dernier livre comme le moins bon des trois, et en voyant les 74% de critiques positives pour ce film contre 89% pour le second on pouvait déjà pressentir que ce film ne serait pas aussi énorme.

Personnellement, le premier film avait été une bonne surprise lorsque j’avais été le voir en salle, je n’en attendais pas grand-chose mais la bande-annonce m’avait donné envie et j’en suis ressorti séduit au point de lire le livre juste après. Le second film était un niveau au-dessus et figure sans mal dans mon top 10 des films de 2013. Et qu’en est-il du troisième film ? Sincèrement, j’ais vraiment passé un très bon moment mais il est clairement en dessous des deux autres films, néanmoins il a quand même énormément de choses intéressantes à nous offrir et j’ais eu à peu près ce que j'attendais à voir.

La réalisation de Francis Lawrence est une fois de plus de qualité, comme pour le second film la caméra tremble bien moins que dans le premier film, il offre plusieurs plans larges mais cette fois-ci on laisse le Capitol de côté pour se centrer sur le Bunker du District 13 et les autres districts que l’on verra au fur et à mesure que la rébellion évoluera à travers les péripéties. Les scènes d’action sont beaucoup plus rares mais en général bien filmé et dynamique, spoiler: notamment la rébellion des bûcherons dans le district 7 qui est certes très courte mais assez efficace,
et les scènes qui se veulent plus détendu sont également réussi, spoiler: comme la partie de chasse entre Gale et Katniss aux alentours du bunker ou ils prennent un peu de temps pour eux
. Pour ce qui est de la bande-son, ça me fait plaisir de revoir James Newton Howard, un de mes compositeurs préféré, à l’orchestration et il réutilise les thèmes des deux précédents films de manière approprié et les nouvelles musiques fonctionnent plutôt bien même si ça n'est pas aussi marquant que précédemment (au passage : la chanson de Lorde "Yellow Flicker Beat" est vachement sympa que ce soit au niveau du ton ou des paroles, même si elle n’arrive qu’au générique de fin).

Du côté des personnages et des acteurs, Jennifer Lawrence renfile le rôle de Katniss Everdeen à merveille (bien qu'elle force un peu son interprétation à certains moments) en mêlant l’émotion que dégage ce personnage tourmenté par les jeux du Capitol et la captivité de Peeta retenu prisonnier depuis le précédent film. On voit à quel point les jeux l’ont marqué et traumatisé, et on sent qu’elle est perdue entre ses sentiments pour Peeta, son amitié pour Gale qui évolue, son envie de protéger sa famille, le fait qu’elle devienne malgré sa volonté le symbole de la rébellion et la progression qu’elle suit ensuite, et Jennifer Lawrence est toujours aussi épatante dans ce personnage. Ceux qui pensent qu’elle ne fait que pleurer sans cesse ou ne fait pas grand-chose à part parler devant une caméra et se plaindre de ce qui se passe, je rétorquerais en disant que premièrement : Katniss est face à un dilemme et porte sur elle le poids de la rébellion qui s’organise alors qu’elle n’avait rien demandé à personne à part assurer la survie de sa famille et de ses proches comme Peeta et les évènements ont joué en sa défaveur, normal qu'elle soit aussi désorientée.

Josh Hutcherson apparaît moins dans ce film que dans les précédents mais son rôle n’en est pas moins important, Peeta est ici utilisé comme l’arme de propagande du Capitol et on sent une vraie duplicité dans ses paroles : joues t-il la comédie, est-il sincère ou est-ce que le Capitol se sert de lui sous la menace ? On ne sait jamais si on doit le prendre en pitié ou pas, mais Hutcherson le rend vraiment intéressant à chaque apparition qu’il fait spoiler: et son retour ou il tente d’assassiner Katniss après avoir été conditionné et torturé par le Capitol est très forte
, certes ça a surement déjà été fait dans le passé mais sur le coup ça marche vraiment. Liam Hemsworth, lui, est plus mis en avant encore dans ce troisième film, et prend plus d’importance dans sa relation avec Katniss entre une amitié sincère et un triangle amoureux entre lui, elle et Peeta qui s’est clairement formé depuis le second film. Woody Harrelson est toujours aussi fun à voir à l’écran et ça fait plaisir de le revoir jouer le rôle d’Haymitch qui a aussi ses quelques scènes pour lui, et le peu d’humour qu’il apporte à certains moments fait vraiment du bien. Le regretté Philip Seymour Hoffman qui est mort avant la fin du tournage des deux derniers films Hunger Games (R.I.P Seymour Hoffman) s’en sortait très bien une fois de plus et joue un rôle plus important.

Et quel bonheur de retrouver Donald Sutherland dans le rôle du président Snow : sérieusement, je ne peux pas m’empêcher d’aimer et de détester ce personnage tellement c’est un enfoiré absolu mais affûté d’intelligence et de cruauté, il a une telle prestance en tant qu’acteur mais c’est un tel monstre dans sa manière de faire en tant que dictateur du Panem, et encore une fois il est fait de l’excellent travail dans son interprétation. Julianne Moore vient rejoindre le casting prestigieux du film pour jouer la présidente Coin du District 13 et elle livre aussi une interprétation plus que convaincante avec un maquillage qui la rend méconnaissable en apparence, Jeffrey Wright est plus que bon lui aussi, Elizabeth Banks apparaît un peu moins mais reste sympathique et Stanley Tucci est également plus mis en troisième plan, en revanche je suis convaincu que Natalie Dormer n’était là que pour attirer les fans de "Game of Thrones" vu le succès de cette série et même si son interprétation est assez bonne, ce choix de prendre des acteurs populaire de série à succès m’énerve plus que tout et enfin Sam Clefin reprend très bien le rôle de Finnick spoiler: dont on découvre de nombreux secrets sur son sujet et sur le président Snow grâce à lui
, en clair le casting est toujours aussi excellent malgré 1 ou 2 choix qui m’irritent un peu.

Passons maintenant au scénario du film qui est, à vrai dire, la principale raison pour laquelle le film va certainement diviser une grande partie du public vis-à-vis du film et aussi la raison pour laquelle ce film m’a bien moins emballé que les précédents. Ceux qui ont lu les romans savent à quoi s’attendre et seront surement satisfait, mais ceux qui ont été pris par l’action et les jeux dans les deux premiers films devront attendre le dernier film pour voir à nouveau des scènes d’action comme voulu, car ce film est en fait une longue mise en place pour les évènements du dernier film. Ne vous méprenez pas, l’histoire est très bien construite et les thèmes principaux reste présent (la manipulation, la propagande et la dictature) mais les scènes d’actions sont très limitées puisqu’on se concentre principalement sur du développement de personnage, principalement du côté de Katniss puisque le roman est raconté par le personnage à la base. Le problème, ce n’est pas que c’est mal fait, c’est même réussis… mais certaines scènes (en général au Bunker) traînent inutilement en longueur et ça discute souvent, principalement pour essayer de trouver comment faire de Katniss une propagande efficace pour la révolte des districts ou pour les inquiétudes de l’héroïne pour Peeta. Si c’était pour respecter les détails du livre et de la première partie, pourquoi pas mais quand on voit que le film ne fait pas plus d’1 h 55 environ si on retire le générique, on se dit qu’il y avait moyen de tout faire en une fois avec une durée de visionnage plus longue plutôt que de s’éterniser sur des éléments parfois futiles, il aurait fallu retirer certaines scènes qui sont plus là pour respecter le livre trait pour trait comme le veulent les fans du roman plutôt que de faire une bonne adaptation en prenant quelques libertés plus ou moins légère pour le bien du film, parmi les scènes inutiles on peut parler de spoiler: celle ou Katniss et compagnie attendent sous le bunker pendant le bombardement et qui au final n’apporte pas grand-chose à l’histoire
, cela fait plus office de remplissage parce qu’au final ça n’apporte quasiment rien à l’histoire général, et on revient au problème même que je craignais quand à l’idée d’adapter le dernier livre en deux films, les fans du roman apprécieront certainement mais pour ceux qui n’ont pas lu les livres de Collins, la déception risque d'être au programme.

Mais rassurez-vous, ça ne veut pas dire qu’il n’y a pas des passages qui méritent le coup d’œil, comme je l’ais dis le thème de la manipulation et de la propagande sont encore une fois bien exploité spoiler: ne serait-ce qu’au moment ou l’hôpital du District 8 se fait impitoyablement incendié et ou Katniss est filmée par Cressida et son équipe en attendant les paroles de cette dernière qui affiche des émotions pures à l’écran pour décrire ce qu’est réellement le Capitole et poussez les districts qui verront ces images à se rebeller
, et c’est la raison pour laquelle ce film laisse un ressenti très différent, l’action est mis de côté pour développer l’histoire et les personnages ainsi que préparer les éléments du dernier film de la saga et honnêtement ce film le fait plus que bien.

Pour conclure, si vous espériez voir de l’action aussi intense et forte que dans les deux premiers films lors des Hunger Games, vous serez forcément déçu comme pas mal de monde actuellement, par contre si vous êtes fan du livre, que vous savez apprécier un film avec de la mise en place et où les personnages et les thèmes suivent un développement au détriment des scènes d’actions bien plus minoritaires, je pense que vous serez suffisamment satisfait en allant le voir, même si je peux comprendre la déception de certains fans face à ce troisième opus. En attendant, espérons que le dernier film pour l’an prochain se lâchera pour un final qui conclura cette saga comme elle le mérite.

Quand la révolte prend forme ! Ça y est les jeux des Hunger Games sont bels et bien terminés et pourtant un nouveau combat prend forme. Francis Lawrence (réalisateur) a su y introduire une rage et une force tranquille qui transperce l'écran et cogne le spectateur droit au cœur. Il est vrai, que cet Hunger Games est très particulier et qu'il possède une intrigue composée de deux parties. Pourtant, on est captivé au récit avec ses quelques touches d'émotions et d'humour posées à point. Le long-métrage évite le piège du pathétique tout en sachant à émouvoir le public. Et puis, peu de séquences d'action sont présentes au sein de la production. Ce qui est assez navrant, je trouve. Mais il faut saluer une fois de plus tous ces acteurs qui interprètent leurs rôles à la perfection. Jennifer Lawrence alias la fille du feu est fabuleuse, comme à son habitude. Son personnage nous transmet plusieurs sensations. Sans Jennifer Lawrence, la franchise Hunger Games ne convaincrait pas. D'ailleurs, il n'y a pas que Lawrence qui crève l'écran. Josh Hutcherson, qui joue généralement le bon petit garçon est renversant dans le rôle d'un Peeta. On peut même le comparer à un animal sauvage. Woody Harelson est très drôle, comme souvent. Julianne Moore est convenable, sans plus. Le Président Snow, brillamment incarné par Donald Sutherland, est plus impitoyable que jamais envers les rebelles. Une pensée pour l'acteur Philip Seymour Hoffman qui a fait un travail incroyable. Il ne faut pas non plus oublier Elizabeth Banks qui nous livre un personnage attachant, sans ses perruques et ses robes. Aussi, spoiler: une courte mais délicieuse apparition de Robert Knepper (Prison Break).
Liam Hemsworth est beaucoup au rendez-vous, ce qui est assez réjouissant. De même spoiler: de revoir la mère de Katniss et de sa sœur Prime, qui ont cette fois-ci des taches plus développées que d'habitude.
On découvre une première partie qui ne possède aucun temps mort. Évidemment, le film est quand même un peu long que les deux autres chapitres, mais chaque scène semble avoir sa place. Des effets spéciaux magnifiquement exécutés avec un montage visuel réussi. Cependant, une bande sonore très bonne et une atmosphère sombre. Vous l'aurez donc compris, Hunger Games - La Révolte : Partie 1 fait partie d'un tout. Le réalisateur nous laisse sur deux scènes-choc, aux portes du grand affrontement qui s'annonce prenant à souhait. Il ne s'agit pas de la meilleure adaptation de la franchise mais il reste néanmoins un divertissement de qualité auquel les amateurs ne se priveront pas. Et moi, non plus d'ailleurs. Espérons que l'épisode final sera grandiose et explosif. L'attente du dernier chapitre va être une torture !!

Mieux vaut être fan du livre et ne pas être exigeant en cinéma pour voir ce film. Si le 1er volet était plaisant et le 2nd sentait clairement le réchauffé, ce 3 ème opus a dépassé la date de péremption. L'histoire est aussi insipide et fade que le jeu des acteurs ! Pour être clair, on s'ennuie ! La faute à une production trop gourmande qui a choisi de faire 2 films pour 1 tome.

"je fais partie des sceptiques quand au fait qu'il y ait 2 films" : par ces mots pour la critique de l'embrasement, je manifestais une non-compréhension autre que budgétaire au fait que 2 films de 120 minutes soient consacrés à la révolte, plutôt qu'un opus de 165 minutes. Et ce regret est l'unique point noir m'empêchant d'attribuer le 5. Car pour le reste, cette première partie est aussi réussie que l'était celle d'Harry Potter et les reliques de la mort.

Fans de la saga, vous pouvez effectivement répondre sans crainte à l'appel du geai-moqueur (incompréhension que ce titre de la révolte au lieu d'une traduction littérale du titre original). Car si le rythme est lent, cette première partie est riche en informations et en bonus concocté par Suzanne Collins herself qui co-signe le scénario et y ajoute bon nombre d'évènements (notamment une jubilatoire séquence "tournage" sur les propagandes) qui s'accordent parfaitement.
La séquence la plus forte reste le passage du district 8 magistralement reconstituée avec un apport musical de James Newton Howard fabuleux qui rappelle l'intro de pirates des Caraïbes 3. Niveau visuel c'est toujours aussi brillant, niveau interprétation Jennifer Lawrence est toujours au top, Julianne Moore est parfaite en Coin et je n'ai pu dissimuler une certaine émotion à la vue du visage de PSH (Philip Seymour Hofman) parfait et davantage mis en valeur que l'est Plutarch dans le livre.

A recommander et la VO est parfaite, au cas où...

Tout d'abord, il est vrai de dire que ce Hunger-Games comporte moins d'action que les deux précédents. MAIS, il ne faut cependant pas non plus exagérer en disant qu'il ne se passe rien, que c'est long et ennuyeux, qu'il y a trop de blabla et patati patata ... Car c'est absolument faux. Certes, l'action est moins présente mais bien là (je peux citer beaucoup de passages), il y a aussi plus de parlotte mais une fois encore, ce n'est pas inintéressant et ceux qui affirment le contraire n'ont rien compris et sont justes là à regarder une image qui est tout simplement magnifique et tellement bien joué. Le dialogue (pour les moins futés qui ne l'ont toujours pas compris) est là pour instaurer les bases de la rébellion contre le Capitole. À tous les gens qui vont voir Hunger Games dans le seul but de voir des morts, des explosions, des armes tirant de tous côté et des camions sautant d'un pont et qui, par la suite, déçus de ce qu'ils voient (car les dialogues c'est pas leur truc) vont aller mettre une note de 0,5/5 ou 1/5 tout en justifiant leur note par le pathétique "il ne se passe rien dans ce film", allez plutôt voir the raid ou expendables... Hunger Games n'est pas un film d'action avant tout. Sachez le. Car malgré ces mauvaises critiques, cet opus est tout aussi passionnant que les deux premiers. En plus, cet Hunger Games, comparé aux deux premiers, nous permet de découvrir un peu l'univers de certains districts. Pour les VÉRITABLES fans, allez le voir sans aucune hésitation, vous ne serez pas déçus.

En cassant le rythme de deux précédents volets, ce troisième opus offre un nouveau souffle à la saga et nous la présente sous un nouveau jour. Il y a certes moins "d'action", mais cela n’altère en rien la qualité du film, créant au contraire une tension et un enjeu différent. Enfin, cette première partie, laisse présager du meilleur pour l'ultime épisode!

Alors allons-y. Troisième, opus partie 1 comme c'est devenu la mode depuis le succès de Harry Potter.

D'ailleurs, comme pour ce dernier, j'appréhendais beaucoup l'adaptation, car ayant lu le matériau d'origine, je savais qu'il faudrait gérer un film et tenir en haleine un spectateur avec peu de scènes d'action, chose difficile pour une saga littéraire adolescente et jeunes adultes à la base.

Et c'est réussi ! Mon Dieu, je suis soulagé.

Que ce soit clair, il y a bien évidemment quelques ajouts au livre, mais tous cohérents, il y a quelques éléments (très peu) supprimés, mais qui ne font pas de mal à l'histoire. Pour le reste, la mise à l'écran de l'oeuvre de Suzanne Collins est aux petits oignons.

Francis Lawrence a décidé de revenir ici à une réalisation un petit peu plus brute, avec le retour de la caméra sur épaule de manière assez anecdotique, pour ajouter un peu de rythme au film. Car oui, il en faut, et ne soyez pas surpris si vous vous attendez à un pur blockbuster d'action. Ce film retranscris parfaitement les dilemmes moraux de Katniss, mais c'est un long-métrage très intime, très politique, avec toutes les manipulations, la mise en place de stratégies et d'affinités qui serviront au grand final.

Tout ça est parfaitement géré dans le sens où il on ne s'ennuie pas, ou quasiment pas dans le long-métrage, le montage est assez bon, on fait pas trainer les scènes, on coupe quand il faut, ce qui fait qu'on a pas le temps de s'éterniser sur une scène pour rien. Le film fait deux heures, donc on peut éprouver un petit peu de lassitude après 1h20 avant le début de la dernière séquence, mais je chipote.

Encore plus que les autres, cet opus est très centré sur Katniss et sur sa convalescence et sa tentative de remise en état, avec tous les choix qu'elle a à faire après les derniers jeux, et encore une fois, Jennifer Lawrence est excellente dans ce registre et parvient à tenir le film comme il se doit. Josh Hutcherson, pour le peu qu'il apparaît, est également excellent, même meilleur que d'habitude, surtout dans ses deux dernières scènes, et le reste du casting, que ce soit mon cher Woody Harrelson, toujours aussi charismatique, comme les nouveaux comme Julianne Moore, montrent tout leur talent.

Nous obtenons donc un divertissement de qualité, très posé, qui m'as un peu fait penser à l'esprit de La Planète des Singes de Matt Reeves. Efficace, avec un message fort, mais sans grosses scènes d'action, sans en faire trop, juste le nécessaire pour mettre des fondations à ce qui va suivre.

Je tiens à ajouter une mention pour la musique de James Newton Howard qui me ravit de plus en plus dans ses compositions au fur et à mesure que je découvre sa filmographie.

Hunger Games est donc pour l'instant une saga sans tache dans ses adaptations sur la toile. Espérons que ça dure.

Alors que la réalisation tremblante (dans tous les sens du terme) de Gary Ross avait un peu gâché un premier épisode qui aurait pu être encore meilleur, le second volet avait considérablement haussé le niveau, le style de Francis Lawrence apportant beaucoup plus d'ampleur aussi bien dans le développement du propos de la saga que dans les scènes d'actions (la dernière partie dans l'arène) et ce, malgré un certain classicisme.
C'est donc à ce dernier que revient la lourde tâche de mettre en scène en deux films le troisième et dernier tome de l'œuvre de Suzanne Collins. Bien sûr, scinder ce final en deux relève de l'opération purement mercantile car "La Révolte" est sans doute le livre le plus faible de la saga se contentant de délivrer ce que tout lecteur de bon récit dystopique attend : le soulèvement d'un peuple d'opprimés contre une société dictatoriale. Pas follement original donc, on pouvait douter de la pertinence de cette première partie censée mettre en place les enjeux qui conduiront à la grande bataille finale au Capitole. Et pourtant, ce troisième volet est tout de même réussi.
Alors, oui, on sent que le montage n'a pas dû être une mince affaire pour que le film atteigne péniblement les deux heures, il en résulte quelques séquences étranges, mal insérées (la partie de chasse de 30 secondes de Gale et Katniss par exemple) ou qui se prolongent plus que de raison (le retour d'Effie). Et, oui, Liam Hemsworth dans le rôle de Gale est toujours LA grosse erreur d'un casting pourtant parfait, archétype du type beau mais transparent comme rarement vu (imaginez une limace s'échouant lamentablement sur une feuille de laitue sale un matin pluvieux, voilà, c'est exactement ça le charisme de ce pauvre Liam !).
Mais peu importe ces défauts car ce troisième opus tire sa force avant tout du passionnant combat politique que se livre les deux camps à distance. D'un côté, le Capitole et le redoutable Président Snow essayant par tous les moyens d'endiguer la montée en puissance des premiers signes de la révolte et de l'autre, le District 13, bastion des rebelles, qui, lui, cherche à tout prix à attiser ce mouvement. Et c'est à coups de propagande politique que se livre pour l'heure cette bataille et où se retrouve mêlé le couple Katniss/Peeta.
Le film est plutôt malin : même si, de prime abord, tout cela reste très manichéen (les gentils rebelles contre le méchant Capitole), les détails des méthodes et de l'ambiance du District 13 laissent une idée sous-jacente que tout n'est pas si noir ou blanc (remplacerait-on une dictature par une autre ?). En ce sens, Julianne Moore dans le rôle de la Présidente Alma Coin est parfaite, la comédienne insufflant pas mal de nuances dans le personnage (agit-elle par vengeance ou par une réelle envie de démocratie ?), et son duo avec le défunt Philip Seymour Hoffman fonctionne très bien. Bien sûr, ses thématiques ne sont que survolées, le film n'étant avant tout qu'un simple divertissement et non pas un cours magistral sur la propagande politique. Mais tout de même, en trouvant un ton a la fois intimiste et ambitieux (ceux qui s'attendent à de l'action à gogo risquent d'être déçus), "Hunger Games" montre bien qu'elle est la saga "young adult" actuelle la plus convaincante et intelligente, portée par une Jennifer Lawrence habitée par son personnage.

Même si on a un peu l'impression d'assister à l'avant-dernier épisode d'une saison de série TV feuilletonnante qui met tout en place pour un final explosif (très bon choix d'avoir pris ce rebondissement du livre en guise de cliffhanger final), cette "Révolte-Partie 1", en faisant preuve d'une certaine intelligence, réussit complètement son pari de ne donner qu'une hâte : découvrir la deuxième partie.

Les choses se prècisent! La franchise "Hunger Games" n'aura finalement surfè que sur une seule vague avec un excellent premier opus en 2012 où l'on ètait happè par l'action avec cette espèce de jungle folle et ces ados qui s'entretuaient! Volet n°2 en 2013 ("The Hunger Games: Catching Fire") et premier tome du volet n°3 en 2014 ("The Hunger Games: Mockingjay - Part 1") sont pour ainsi dire du même tonneau! Un manque èvident de puissance et de rythme car en terme de poursuites, de cascades et de jeux, le spectateur risque d'être dèçu obligatoirement, comme ètouffè par d'interminables dialogues! Difficile d'innover dorènavant car ça se prend très au sèrieux! Jennifer Lawrence alias Katniss Everdeen est plus que jamais l'hèroïne de la saga dans un opus très politique entre manipulation mèdiatique et propagande! Dur de devenir un symbole en rejouant la guerre devant un ècran! C'est tellement dialoguè, tellement psychologique et tellement narratif que l'on s'ennuie parfois! Le souci de ce premier tome du volet n°3 ? Un seul livre! Les producteurs ont voulu faire deux parties pour diffèrer les recettes et se remplir leurs propres poches! Du coup, c'est dèjà contrariant à la base pour un film que Francis Lawrence ètire à l'infini! L'intèrêt, finalement, c'est que nous ne sommes plus du tout dans un divertissement pop-corn mais dans une phase un peu plus adulte (et plus bancale) qui va prendre l'allure d'un dèbat politique de deux heures! Idem pour le personnage de Katniss qui change et qui devient plus mature au fur et à mesure des èpisodes avec cependant de beaux moments d'intimitè et d'intèressantes manipulations d'images qui sauvent cette rèflexion morale de la correctionnelle! Souhaitons une chose, que la franchise "Hunger Games" ne finisse pas en pètard mouillè avec une partie 2 dèjà sous pression! Dernier rôle du grand et regrettè Philip Seymour Hoffman dont on ne saluera pas ici les quelques apparitions mineures mais plutôt le formidable talent de composition qu'il ètait...