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chrischambers86
13 796 abonnés
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2,0
Publiée le 7 mars 2014
Inconditionnels de la famille Cronenberg, bonjour...et du non sens, bonsoir! Prèsentè à Cannes dans la section « Un Certain Regard », ce premier film de Brandon Cronenberg (fils du grand David) enfourche un sentier que l'on connait dèjà: l'horreur organique! Sauf qu'ici, nous sommes dans un univers totalement aseptisè! Tout est blanc avec une abondance d'inoculation par piqûre, une espèce d'univers frigide et clinique dont l'intèrêt est de pousser le spectateur dans un univers hypnotique! L'image est tellement glaciale et l'acteur principal tellement hallucinant que du coup ça recouvre des maladresses de scènario incroyablement grosses car franchement, qui va s'inoculer l'herpès d'une vedette de tèlèrèalitè ? On n'arrive jamais à rentrer dans un univers pour lequel on ne dètient pas la clè! Personne n’est jamais vraiment prêt à subir un tel cauchemar ? Aussi le voyage peut faire très mal en terme d’excès et d’ennui absolu! De plus, les sensations rèelles sont loin d'être au diapason! Reste le prometteur Caleb Landry Jones qui a la même tronche que Brad Dourif, utilisant son propre corps pour faire le « pirate » des virus! L'acteur impose sa prèsence, c'est indiscutable! Tout comme Brandon Cronenberg derrière la camèra! La promesse est là, avec un rapport du corps et de l'espace assez remarquable, une histoire tour à tour fascinante et malsaine mais qui ne convainc pas tout à fait! Ce qui est regrettable pour un tel sujet! La musique entre percusions, sons acoustiques et synthètiseurs èlectroniques, est en revanche bien choisie! Mitigè ce premier essai du fils Cronenberg, c’est peu dire! Attendons son deuxième « bèbè » car il est bien sûr prèmaturè de tirer des conclusions à partir d'un seul long-mètrage...
Un film de science-fiction de Cronenberg fils, quelque peu dérangeant et immoral. Sur la forme, la réalisation n’est en soi pas mauvaise : image glaciale, univers blanc, épuré, aseptisé, personnage principal charismatique et habité. Hélas, le film pêche vraiment par son scénario bien improbable et abracadabrant, dont l’essence est tout à fait discutable, et qui peine à mettre sur pied une histoire. Une réalisation stylisée mais très glauque et ennuyeuse !
Du fanatisme cannibale au victimisme des actes sur le corps. Quand une personne fait appelle aux sciences pour que le corps se dégrade et tend vers une mutation renaissante, sous l'enveloppe d'une effigie quelconque. Dans ce pléthore d'idées non explorées sous le format de la science-fiction critique de l'évolution des sciences vers un mal-être permanent, ou un fanatisme crée par l'image et les annonces, le film se devait d'être critique, tragique, répugnant certes mais étonnant. Au final, B. Cronenberg est assez arrogant et ne cherche qu'à choquer. Son cinéma, comme son personnage, n'est pas très intéressant. Une œuvre presque intelligente mais pas intelligible dans son format qui s'impose vraiment comme un premier long vraiment pas maîtrisé. Un film avant tout pour soi qui laisse le spectateur de côté. Un fils à papa qui cherche sans doute trop à plaire à papa. Rien est acquis.
J'ai vu Antiviral la semaine dernière. On peut avoir deux réactions par rapport à ce film. Soit un rejet complet (j'ai vu une vingtaine de personnes sortir de la salle au milieu de la séance), soit ce film rentre en nous, nous retourne les tripes, et ressort. Jusqu'au moment où l'on se rend compte qu'il en a laissé un bout. J'ai adoré. C'est extrêmement dérangeant, et malsain, mais absolument incroyable. On reconnait la patte Cronenberg, et c'est la première fois que je vois un scénario aussi dingue depuis Inception. Brandon Cronenberg signe un film déjà culte, dont on ne ressort pas indemne. La BA montre très bien l'ambiance, et ce n'est pas si "gore" que ça (enfin, moi j'ai pas trouvé). Une dernière chose. Antiviral ne serait rien sans son acteur principal, le merveilleux Calb Landry Jones (je dis merveilleux, quand vous aurez vu le film, vous penserez la même chose!). Je ne comprends même pas pourquoi il n'a pas été nommé quelque part, sa performance est incroyable! Je l'avais déjà repéré dans le dernier X-Men, mais là, ça surpasse tout ce que j'ai vu depuis longtemps. Ça fait une semaine que j'ai vu ce film, et je ne peux toujours pas me le sortir de la tête. Alors si vous avez les tripes pour, courrez-y!
Horrible, dégoutant, déroutant, gore, ambigüe et tous les adjectifs qui y ressemblent pour décrire ce film. Je n'ai rien compris à ce film, seulement l'intrigue grâce au résumé du film "la communication des fans avec leur idoles ne connaît plus de limites". Ce Syd March est censé être le héros du film mais je ne vois pas en quoi... Ce film est juste répugnant et je ne cesserai de trouver des remarques négatives à faire. Pour les personnes qui aiment le sang, un monde complètement fou avec les progrès de la science et pour les fans de cannibalisme: faites-vous plaisir. Le reste, fuyez.
D'un ennui mortel. On prend toutes les obsessions de papa, on secoue et on sert froid : Antiviral, premier film de Brandon Cronenberg n'apporte rien dans ce qu'il cherche à raconter. Il s'apparente à un lourd salmigondis certes très bien emballé - photographie magnifique, acteur fort en gueule, au sens propre du terme, bande-son sophistiquée - mais cruellement plat dans son contenu. Ca pose dans tous les sens avec quota de giclure en prime, comme si Brandon voulait ne pas décevoir les fans de David Cronenberg : très systématique, Antiviral renvoie pêle-mêle à Vidéodrome, ExistenZ, Le Festin Nu, Faux-Semblants... et même Cosmopolis ( si, si pour le côté contre-utopique ) ! Malheureusement ce fourre-tout manque énormément de personnalité, malgré une stylisation élaborée certainement aidée par le budget mis à disposition. On peut toujours attendre le prochain pour mieux laisser le bénéifice du doute opérer... Ca reste tout de même chiant comme la mort, cet objet chic ! Dernière heure interminable. Bof.
Un sujet de science-fiction qui aurait pu plaire, si le scénario et la réalisation suivaient... On ne progresse pas vraiment dans l'histoire mais plutôt dans l'ennui. Un effet TV-film accompagné d'un acteur qui surjoue énormément, l'intérêt ne durera qu'un bref instant. On verra par la suite ce que nous proposera le fils Cronenberg...
Merci Brandon pour cet essai mais restons en aux courts métrages!
Il y a au moins une heure de trop dans ce film, dérangeant, flippant amoral et aseptisé. On peut noter la performance de Caleb Landry J, mais une fois la surprise du scénario passé il devient insupportable de le regarder, il porte le film mais surjoue-le mot est faible- les 30 dernières minutes On a envie abattre le rideau et d’euthanasier Syd ... que le cauchemar cesse !!!
Des fois, ça doit avoir du bon de se renseigner sur un film, parce que là, pour cet "Antiviral", j'aurais surement passé mon tour si j'avais eu connaissance du pitch à l'avance. « Un monde futuriste dans lequel les fans s'inoculent les maladies des stars ? » ...Pardon ? Dès l'introduction, autant l'avouer, j'ai tout de suite compris que ce film ne parviendrait JAMAIS à me convaincre. Mais quelle idée à la con ! Comment arriver à intégrer une idée pareille ? Bon, alors malgré tout, le paradoxe c'est que je suis resté jusqu'au bout. Et pire encore : je ne me suis pas tant fait chié que ça. C'est que, même si je n'ai jamais été dans le film à cause de son intrigue abracadabrantesque, je dois quand même bien avouer qu'il y a un parti pris esthétique qui ne m'a pas laissé indifférent et que, dans son délire, cet "Antiviral" arrive malgré tout à mettre en place une atmosphère malsaine comme je les aime, c'est-à-dire jamais gratuite, toujours à la recherche de sens... Autre paradoxe : autant l'intrigue ne tient pas la route, autant j'avais presque envie d'y croire tant la performance de ce cher Caleb Landry Jones était époustouflante. Un mec à suivre, assurément... Enfin, dernier paradoxe (parce qu'on n'est pas à un près), je confesse que malgré tous ces points négatifs, et malgré le fait aussi que le fils ne soit pas le père, j'ai quand même apprécié retrouver une vraie patte « Cronenberg », une patte avec un minimum de vice et de mojo. Bref, vous l'aurez compris : difficile de vous inciter à aller voir un film qui ne tient jamais la route à cause de sa démarche perdue d'avance. Pourtant, et malgré tout, difficile de l'enterrer totalement tant mon effort d'aller le voir ne fut pas vain. A vous donc de voir donc si vous êtes prêt à subir la fièvre pour avoir un peu d'ivresse...
Une véritable catastrophe, je suis allé jusqu'au bout difficilement, un histoire sans aucun sens, juste écœurant, ce film est insulte au 7ème art et aux bons réalisateurs.
L'année dernière, la famille Cronenberg avait décidé de nous gâcher le Festival de Cannes : David, le père, en compète officielle avec le catastrophique "Cosmopolis", Brandon, le fils, dans la sélection Un Certain Regard avec le désastreux "Antiviral". Tous les spectateurs qui, comme moi, ont vu ces 2 films le même jour devraient réclamer une décoration à ceux qui les ont sélectionnés pour le Festival. Pas mal de points communs entre ces 2 films : la qualité indéniable quant à l'art de filmer ne peut pas être niée; dans les 2 cas, ce sont le scénario et les dialogues qui font capoter l'entreprise. Dans les 2 films, il y a la volonté évidente de faire passer un message, mais, chaque fois, c'est tellement lourd, prétentieux, abscons, en résumé, d'une totale crétinerie, que rien ne passe sauf un profond ennui et l'envie de fuir. Espérons que le fils Cronenberg qui, manifestement, sait filmer, fasse mieux dans son 2ème long métrage : c'est quand même dommage de gâcher un vrai talent en filmant des idioties sans queue ni tête.
Rien compris à ce film! d'ailleurs, y a t'il qqchose à comprendre??? Malgré la performance de l'acteur principal qui incarne ce personnage un peu bizarre, je ne vois aucun intérêt à ce film.... C'est lent, le scénario n'est pas claire, on nn esait pas où veut nous amener Cronenberg junior et ce, même après la projection???? Nous faire peur sur les dérives de l'humanité et sa débilité croissante???? Pour celui qui aime bien se prendre le chou....
La première réalisation de Brandon Cronenberg, rejeton de David, délivre un long sentiment de malaise non en raison du cauchemar qu’il propose mais parce qu’il s’avère incapable de s’affranchir de l’ombre paternelle pour creuser son propre sillon esthétique. C’est un film sur rien qui ne vaut rien, convaincu depuis son premier plan jusqu’à sa clausule du génie de son geste radical ; le souci, c’est que sa radicalité ne dispose d’aucune personnalité, d’aucune vision du thème investi, en l’occurrence la fétichisation maladive des stars. À la place, le fiston se complaît dans un formalisme stérile et figé qui échoue à tenir un propos sur l’humanité. Rien, sinon des caricatures de caricatures, des prototypes humains qu’il s’amuse à disséquer et à piéger comme des rongeurs dans un labyrinthe. Nous louvoyons entre Cronenberg père, Darren Aronofsky et Lars von Trier, pour une mixture informe, incolore et inodore dont l’imagerie gore agace sans jamais choquer. Le cinéma est oublié. Nul doute qu’Antiviral le sera lui aussi.
Il est toujours difficile d’être le « fils de », d’autant plus quand votre papa est renommé et compte un joli panel de fans (demandez donc à Sofia Coppola !), surtout quand on sait que certains se vautrent lamentablement. Pour ma part, j’avoue que j’étais impatient de voir le premier film du fiston de David Cronenberg, Brandon, dont il a lui-même écrit le scénario : "Antiviral" nous amène dans un futur proche où l’idolatration des fans pour leurs stars a franchi un nouveau cap dans la mesure où des cliniques font dans la vente et l’injection de virus ayant infecté des célébrités. Syd March travaille pour l’une d’entre elles, mais il parvient à faire sortir de l’établissement des échantillons en se les injectant lui-même afin de pouvoir vendre au noir. Un jour, il s’injecte le virus ayant contaminé LA star du moment et devient alors la « chose » à posséder pour pas mal de personnes...Il n’y a pas à dire, au niveau de l’écriture Brian est bien le digne fils de son père : cette idée de base correspond bien à l’univers de David Cronenberg à ses débuts ("Chromosome 3", "Scanners", "Videodrome"), d’autant plus que celui-ci a souvent traité le thème de la « nouvelle chair » dans nombreux de ses films. Il n’y a qu’à voir cette idée originale mais viscéralement écœurante d’une boucherie qui vends des steaks aux noms de célébrités puisque la viande en question a été élaboré à partir de cellules clonées de ces célébrités !! Et, tout comme son père aime le faire, Brandon filme son bébé d’une manière assez clautro (renforcée par ces nombreux plans avec ses décors blancs si lumineux) en y instaurant une ambiance clinique assez malsaine qui est soutenue par de lents travellings inquiétants et la musique à la fois hypnotique et traumatisante de E.C. Woodley. Mais Brandon en restera là : plutôt que de partir dans les délires fantasmagorico-gores de son paternel, il préfèrera jouer la carte du thriller médical dans une société obnubilée par les manipulations génétiques et la marchandisation du corps humain. Vis-à-vis de cette volonté de s’éloigner de son père, certains trouveront ce choix regrettable et d’autres le verront comme judicieux…même si "Antiviral" garde tout de même un côté assez dérangeant (voir transformation physique de Syd, cobaye volontaire devenant sorte de zombie à la peau laiteuse et vomissant de plus en plus de sang). En parlant de Syd justement, le film a le mérite de nous faire découvrir le talent de Caleb Landry Jones (déjà vu rapidement dans "Contrebande", "The Social Network" et "X-Men: Le Commencement") dont le charisme livide rajoute au sublime macabre que véhicule le film du début à la fin. Très bonne prestation. En nous livrant une satire plus que pessimiste sur la célébrité et les biotechnologies où se côtoient de nombreux prédateurs, Brandon Cronenberg signe avec "Antiviral" un intéressant cauchemar visuel proche de l’univers de son père. David peut-être fier de son fiston : ce dernier vient de prouver qu’il est un « fils de » qu’il va falloir suivre.