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    Antiviral
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    149 critiques spectateurs

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    Ricco92
    Ricco92

    227 abonnés 2 153 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 février 2013
    Dans Le Petit livre de Paul Verhoeven (SpartOrange, 1994), le réalisateur néerlandais déclarait à propos de David Cronenberg : "Pour bien appréhender son univers, il faut avoir le même genre de sensibilité, ce qui est peu banal".
    Ces propos tenus sur David pourraient également s'appliquer à Brandon, en tout cas à la vue de ce premier film. Effectivement, le traitement de ce film, notamment sa froideur, fait que l'on peut très facilement décrocher complètement de l'histoire et s'ennuyer, ce qui a été mon cas. Toutefois, Cronenberg junior laisse deviner un réel sens plastique. Celui-ci semble très influencé par le style de son père. A noter également, une séquence devant un rideau rouge qui rappelle beaucoup la Red room de Twin Peaks, la série d'un autre réalisateur de l'étrange : David Lynch.
    On peut donc regretter que le scénario n'aie pas développé de manière un peu plus classique son idée de départ très excitante, ce qui éviterait peut-être au réalisateur de se couper du public.
    heathledgerdu62
    heathledgerdu62

    149 abonnés 1 613 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 mars 2014
    Dérangeant comme film. Le réalisateur nous fait mettre mal à l'aise. Brandon Cronnenberg , fils du grand réalisateur David Cronnenberg réalise un film qui peut déranger et dégoûter par certains spectateurs. L'ambiance est glaciale et sanglante. Un excellent film de science-fiction sur la contamination d'un virus sur notre planète. Jusqu'où serez-vous contaminés ?
    Vinz1
    Vinz1

    183 abonnés 2 436 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 mai 2017
    "Antiviral" est un film visuellement très soigné réalisé par Brandon Cronenberg qui même s'il semble ressasser les influences de papa avec son amour pour les chairs, leurs mutations ou bien leur dégénérescence, arrive tout de même à nous trouver des idées incroyables comme celle de la viande fabriquée avec l'aide des cellules des stars : l'anthropophagie n'est donc pas loin ! "Antiviral" s'apparente donc comme un voyage plus expérimental que cinématographique, assez glacial et dérangeant risquant vraiment de faire fuir la plupart des spectateurs non préparés psychologiquement. Ce premier long-métrage est certes imparfait avec certaines longueurs qui ne font pas avancer l'histoire, mais Brandon prouve tout de même qu'il est le digne héritier de son père, David, tout du moins le Cronenberg séminal. Un jeune cinéaste à suivre donc même si cette première oeuvre est réservée à un public restreint et averti !
    Piwi47
    Piwi47

    44 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 février 2013
    Cannes, mai 2012. « Cosmopolis », le nouveau Cronenberg est présenté sans grands roulements de tambour en sélection officielle du Festival. Parallèlement, c'est un autre Cronenberg, Brandon, rejeton du célèbre metteur en scène canadien, qui détonne sur la croisette dans la catégorie « Un Certain Regard » avec sa première œuvre en qualité de réalisateur, « Antiviral », film au nom annonciateur d'un projet très proche de l'univers de son papounet. Aujourd'hui, « Antiviral » sort en salles, après avoir raflé entre temps le prix du meilleur premier film canadien au Festival international du film de Toronto. David a bel et bien transmis le virus du cinéma à sa progéniture Brandon, mais lui a-t-il inculqué ses ficelles ?

    Au départ, « Antiviral » s'amorce sur les chapeaux de roue, à l'instar d'une publicité pour la célèbre société « Umbrella Corporation », issue de la saga vidéo-ludique « Resident Evil ». Fort de son atmosphère futuriste étouffante, d'une mise en scène affirmée, d'une esthétique singulière faisant la part belle à un blanc immaculé (bravo à l'impeccable photographie signée Karim Hussain, déjà auteur des images poisseuses du déjanté « Hobo with a shotgun ») et d'une BO electro-dark psychédélique composée par E.C. Woodley, le film va au-delà en intriguant grâce à son pitch pour le moins barré. 

    Via un abord plutôt dystopique, Cronenberg junior réussit là où Cronenberg senior a échoué avec son « Cosmopolis ». Un seul et unique objectif pourtant, commun aux deux long-métrages : dresser la satire du capitalisme.

    « Les stars ne sont pas des gens, mais des hallucinations collectives », cette phrase prononcée à un moment donné retentit comme la démonstration parfaite du propos de Cronenberg fils, ce dernier, fier de l'héritage de son Papa (remember « Videodrome » et « eXistenZ »), émettant habilement un jugement critique vis-à-vis de ces dérives technoïdes qui érigent le star system en nouvelle religion.

    Parlons maintenant du héros, similaire dans les deux œuvres des Cronenberg, rongé et torturé par le mal qu'il incube, la force du pouvoir & de la richesse pour l'un (Robert Pattinson dans « Cosmopolis »), les pathologies en miroir d'un fantasme sexuel cannibale high-tech pour l'autre (la révélation masculine Caleb Landry Jones, après son passage éclair chez les mutants de Matthew Vaughn dans « X-men le commencement »). Un calvaire interminable en somme, néanmoins jubilatoire pour le spectateur.

    Impossible de ne pas saluer la fabuleuse interprétation tout en finesse de Caleb Landry Jones, grand acteur en devenir. Un Marcel blanc à la « Funny Games » s'imprégnant de sang dont l'écarlate s'excite avec la progression de l'agonie ? Que nenni pour Landry Jones qui porte littéralement le film sur ses seules épaules (ou presque). Le casting bénéficie également de la luxueuse présence de l'infatiguable Malcolm McDowell, décidément abonné aux films « particuliers ». Petit bémol au générique, pardonnable néanmoins, si l'on regarde le budget dérisoire du projet : « Antiviral » aurait certainement gagné en profondeur, ainsi qu'en force du sujet si le visage féminin avait été plus perméable pour les mémoires via l'emploi d'une actrice mondialement connue. Non pas que Sarah Gadon ne fasse pas le boulot, mais, quitte se rincer l'œil. on aurait plutôt préféré baver devant une étoile d'Hollywood.

    Bilan : Certes le long métrage de Brandon Cronenberg n'est pas exempt de défauts, mais il faut admettre que l'éducation père – fils Cronenbergien a bien eu lieu. « Antiviral » est un objet cinématographique non identifié, comme il s'en fait rare de nos jours. Brandon Cronenberg : un fiston apprenti réalisateur à suivre !
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 25 mars 2013
    Un très bon thème, de très bonnes idées, une excellente intepretation d'acteur, hélas le film pêche vraiment par son scénario qui peine à mettre sur pied une histoire et où le remplissage guette chaque instant. Au final c'est l'ensemble du film qui est gâché par le manque d'ambition et la redondance de pas mal de scènes, impossible de se passionner pour le film dans ces conditions et force est de constater que c'est assez mauvais. Et quand à la mise en scène, bien que disposant de plusieurs bonnes idées, il faut couper court à cette idée reçue disant qu'il suffit de faire du "blanc et épuré" pour avoir une esthétique valable : si c'est juste pour faire un semblant d'esthétisme sans aucune intention derrière, c'est pas la peine. On voit quand même que Brandon Cronenberg a un vrai potentiel, j'attend donc avec impatience son prochain film.
    necrid
    necrid

    21 abonnés 1 211 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 février 2013
    Un scénario de malade qui frappe d'entrée : injecter des virus de stars à des fans est juste énorme. Cronenberg fils suit les pas de son père et nous livre un film choc porté par un acteur transcendé. Une première réussie.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 376 abonnés 4 189 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 septembre 2013
    Grâce à une mise en scène étrange, Brandon Cronenberg présente un film dérangeant au climat glacial. Malheureusement, ce film sans émotion nous fait perdre tout intérêt à suivre le fil conducteur. En bref, ce jeune réalisateur à encore du chemin avant d’arriver aux chevilles de son père.
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    eldarkstone
    eldarkstone

    224 abonnés 2 082 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 avril 2013
    L'idée de base est originale et intéressante, on sent d'ailleurs parfois l'inspiration du papa Cronenberg dans le film de son fils, avec quelques idées très étranges et assez glauques, malheureusement, ce qu'on retiendra aussi et surtout, c'est un film particulièrement lent, qui le rend à la longue assez difficile à suivre et à s'accrocher ...
    Jahro
    Jahro

    55 abonnés 684 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 février 2013
    Antiviral souffre avant tout de son postulat de départ plus que curieux, la revente à leurs fans des virus contractés par les stars. Pour le sceptique, de longues minutes seront nécessaires avant d’entrevoir l’intérêt de la chose : mettre du piment dans sa vie. C’est mince, mais il faudra faire avec. A ce stade trois personnes ont déjà quitté la salle ; les autres, plus malsains dans l’âme ou simplement plus ouverts, n’ont toutefois pas à s’en vouloir. Brandon Cronenberg, en digne héritier de son père, manie l’atmosphère avec brio, par ses décors cliniques, ses points d’orgues sonores, ses acteurs gravures de mode symboliques de l’aliénation contemporaine. Il nous délivre une curieuse réflexion sur le rapport à la célébrité, le besoin d’exister, la manipulation médiatique et commerciale. Son travail évoque une sorte de Chromosome 3 modernisé, avec les mêmes fulgurances et les mêmes maladresses, avec aussi cette même impression qu’une seconde vision sera sans doute inévitable à qui en veut assimiler toute les implications. A moins de ne voir là que le vide qui y est traité, ou bien d’avoir une phobie pour les seringues et le sang. Le digne héritier de son père, vous dis-je.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 27 février 2013
    Du titre qu’il choisit au synopsis, en passant par l’affiche, Brandon le fils de David C. nous provoque presque : « oui, j’assume qui je suis, un Cronenberg, et débrouillez-vous avec ça ». Mais le jeune réalisateur est malin et parvient à finalement détourner les codes et à proposer quelque chose de différent.

    Seulement, si le film n’est pas complètement raté, il demeure un peu faible, et Brandon ne parviendra que partiellement à convaincre ceux qui l’attendent au tournant. D’abord, on regrette un scénario un peu faible et peu crédible. Le beau paradoxe de la science fiction est qu’elle nécessite un réalisme maximal. Elle doit nous parler de sujets qui résonnent dans notre contemporanéité et on doit croire que ce qu’on nous montre pourrait finir par arriver. Des fans qui s’inoculent l’herpès de leur idole ou dévorent des steaks de molécules de starlette ? Bof. L’idée semble presque ringarde ou en tout cas dépassée (...

    La suite sur mon blog
    Cyril J.
    Cyril J.

    27 abonnés 625 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 février 2018
    Dans un monde encore plus décadent, où le bon sens a disparu au profit des adorations, la commercialisation du fanatisme atteint un tel paroxysme qu’il existe des cliniques qui vendent les tares et les infections des idoles à leurs fans dégénérés. L’appât du gain et l’exploitation de ce nouvel opium sur les marchés noirs des infections poussent l’employé d’une de ces cliniques à se transformer en bouillon de culture ambulant afin de vendre au plus offrant son catalogue interne. Mais dans un monde sans vertu, dont il se revendique, il va falloir se heurter aux requins de la presse, de la maffia et des seigneuries médicales.
    Science-fiction psychédélique, critiques sociales et sociétales d’une humanité perdue, thriller maffio-commercial, vampirisme physiologique, on a surtout dans ce film insolite le survival d’un original héros, saisissant Caleb Landry Jones, fiévreux, nauséeux et agonisant du début à la fin. A partir d’un sujet tout de même bien improbable, dans un style surréaliste qui peut ennuyer passée la première demi-heure, le film appuie à fond sur l’accélérateur d’une hallucinante décadence, et propose des perversions affolantes, inspirées de nos sociétés contemporaines de droit, de consommation, de pouvoirs commerciaux, légaux, médiatiques et médicaux.
    Aspro
    Aspro

    14 abonnés 357 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 juillet 2013
    Cronenberg, qui a écrit et réalisé, a une imagination qui fait écho à son père, efficace, et réunit des personnalités tordues.

    Ici, le principe est auto-important et brutal. Le héros, Syd, travaille dans une clinique où les gens ordinaires en viennent à être injecté avec des cellules provenant des célébrités qu'ils adorent. On a tiré sa lèvre avec un virus de l'herpès, juste à l'endroit où sa star préférée l' aurait embrassé. La plupart des gens vont pour les cellules de Hannah Geist, une femme blonde mannequin qui ressemble à la Vierge.

    Ce récit mince est une excuse pour le style de Cronenberg, qui a du flair, ainsi que le goût de sang épais, couleur lie de vin. Syd titube à travers les laboratoiresde murs blancs ett dans son appartement miteux.

    Reposant sur ​​le thème que notre monde viral-vidéo est bêtement obsédé par la célébrité, antiviral peut paraître comme si il résonnait avec la culture. En fait, c'est un film insipide et caricatural 2/5
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 23 mars 2013
    Brandon Cronenberg serait-il aussi bon que son père ? En tout cas nul doute qu'il a été influencer par celui-ci, ce qu'on peut peut-être lui reprocher (se distinguer de son père aurait été une manière de se faire un nom), il n'en reste pas moins que son Antiviral est un p*tain de film fascinant qui va au bout de son propos quitte à verser dans la gore vers la fin et construit une société effrayante montrant les limites du culte de la célébrité. Si le postulat de départ semble excellent, ce n'est rien comparer au reste du long-métrage, ici les virus de stars est devenu un business légal mais dangereux où la contrebande occupe une place importante. Nul besoin pour le réalisateur de prendre de position quant au propos, à nous de juger et de nous faire notre propre avis sur ce procédé et si pour n'importe qui l'idée d'implanter des virus de stars paraît malsaine, cela semble tellement ancrer dans la réalité, dans l'ère du temps que l'on se demande si on n'en serait pas capable. Troublant tout comme l'esthétique du film et le personnage joué par Caleb Landry Jones (grosse surprise de Antiviral), Syd March, employé dans une clinique spécialisée au visage pâle et au corps chétif qui va se détériorer au fil du film à cause d'un virus injecté bien plus mortel qu'il ne le pensait, "Je suis malade" est d'ailleurs la phrase la plus prononcé par notre anti-héros fiévreux. Le milieu dans lequel il opère est aussi blanc que son visage, un choix esthétique de Brandon Cronenberg rajouté à cela quelques gouttes de sang qui en fait quasiment une oeuvre d'art, c'est glauque mais il en ressort une certaine beauté visuelle qui colle très bien à l'histoire du film.
    L'un des meilleurs film de 2013, Antiviral est une oeuvre (d'art) fascinante teinté d'une réflexion sur le culte de la célébrité, un long-métrage aussi bon dans le fond que dans la forme, où la maîtrise de la caméra est totale et où l'esthétique est extrêmement soignée.
    mx13
    mx13

    246 abonnés 1 918 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 novembre 2018
    C’est original mais les dialogues et la mise en scène sont ignobles. Le fils Cronenberg imite son père mais sort un film sans personnalité qui ne pense qu’à imiter. Imitation qui est d’autant plus ratée. Un scénario moyen. Je le déconseille aux moins de 13 ans. 2/5
    Shaka666
    Shaka666

    58 abonnés 504 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 février 2013
    Le pitch est très prometteur et au final, à la fin du film, on est déçu. En effet, le pitch raconte presque totalement l'histoire, tout est filmé de manière très froide, il faut s'accrocher pour suivre car il y a pas mal de longueurs. Par contre, l'acteur principal tire vraiment son épingle du jeu. A noter que lors de l'avant-première parisienne, l'accueil a été plutôt mauvais : pas mal de personnes ont quitté la salle pendant la projection et il y a eu très peu d'applaudissements à la fin, voire même quelques huées.
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