Mais quelle daube ! Mon dieu ! Franchement je me disais : "rhhoo ça ne peut pas être si mauvais, les deux films précédents de Donzelli étaient plus que sympas, surtout la guerre est déclarée". Ouais mais là non quoi. C'est lonnnng et ça ne dure qu'une heure vingt et pourtant c'est un supplice à regarder.
Il y a de bonnes idées, ok, j'aime bien les séquences à la caméra super 8, ce genre de trucs, sauf que ça ne sauve pas le film, au contraire, ça tranche encore plus avec la merde qu'est le reste et dénote complètement et rend le truc encore plus vide et informe que ça ne l'est déjà.
Déjà on a la mauvaise idée du truc, faire de Donzelli et Elkaïm des frangins, putain on les a vu marié dans le film précédent, dur d'y croire !
Bon c'est encore une fois autobiographique sur la relation de Donzelli avec son frère, mais en fait je m'en fous totalement là, parce que ça ne fonctionne pas. C'est plat, convenu, déjà vu.
On se tape le même parcours que dans tous les films du genre : rencontre, séparation, retrouvailles et vu le concept tu te doutes bien dès la bande annonce qu'ils vont réussir à se séparer, sinon il n'y a pas de fin, mais qu'ils vont quand même choisir de rester ensemble, quelle audace !
Et puis le concept c'est n'importe quoi, ils font ce qu'ils veulent comme ça les arrange, ça n'a pas de sens, du coup il ne sert à rien le concept, c'est très incohérent. Quitte à avoir ce genre de concept autant l'assumer jusqu'au bout.
Du coup c'est un truc gentillet, très creux, très vide, très convenu, parsemé de bonnes idées qui tombent à plat, on tente de faire croire à de la mélancolie avec le voix et tout, mais ça ne fonctionne pas parce qu'on s'en fout, c'est pas triste, c'est pas drôle, c'est juste qu'on s'en fout.
Alors bon c'est un truc à jeter et je me fais du souci pour Donzelli... Je l'aimais bien... Mais là... Réussir à faire ça...