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Votre avis sur Main dans la main ?
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N'étant pas abonné à Voici, je ne sais pas où en sont Donzelli-Elkaïm de leur relation, mais dans leur cinéma, l'idée de couple et la difficulté à se séparer est plus que jamais présente. Construite sur un coup de foudre "brutal autant que soudain" et sur la situation étonnante et totalement artificielle qui en découle, on assiste à une comédie légère et enlevée, à partir du moment où l'on accepte l'artifice de "l'inséparabilité" de ces deux individus que tout oppose (province/Paris, ouvrier/artiste.. ) Film sympathique, souvent drôle, original, et bien interprétée par une très bonne Valérie Lemercier impeccable dans le rôle qui ose tout (déssapage intégral dans le bureau du ministre de la culture) et un Jérémie Elkahim attendrissant.
si je n'avais pas rejoint le cercle de ceux qui criaient au chef d'oeuvre avec la guerre est déclarée, j'avais trouvé plutôt positif ce film. Je suis donc allé voirt main dans la main avec plutôt un a priori positif, même si le scénario me semblait léger. très vite, j'ai déchanté - nous étions 2 spectateurs dnas la salle, ce qui témoigne que le succès n'est pas au rendez vous, mais on comprend vite pourquoi. Ca doit être le syndrome du 2ème film raté, après géraldine nakhache et son récent naufrage new yorkais, valérie donzelli se plante dans les grandes largeurs avec ce film insipide, creux, vide, sans intérêt, mal joué. Mais que peut on sauver d'une telle réalisation? quel est l'intérêt du film? encore un film dont on se demande comment il a pu être financé. Pauvre cinéma français...
Ce qui me gène le plus avec Main dans la mai, ce n'est pas tant le prétexte minimaliste (qui aurait fait le bonheur d'un anecdotique court-métrage), que cette sale impression de voir l'univers du duo Donzelli / Elkaim se recroqueviller sur lui-même au lieu d'éclore au monde.. Ils se font plaisir, ils font leur numéro sans un regard pour le spectateur, pour tous les autres... L'idée (absurde) qui tient lieu d'intrigue ne dit finalement pas autre chose et explique pourquoi on se sent rapidement extérieur à ce qui se passe à l'intérieur d'un film hermétique, étanche, autiste malgré (encore une fois) de bonnes idées.
Retour aux affaires pour Valérie Donzelli après la forte médiatisation de "La Guerre est déclarée", et elle se paie le luxe de diriger Valérie Lemercier, toujours aussi rafraichissante et remarquable de naturel et de flegme. Choix également d'un sujet plus simple, après l'amour face à la maladie : une espèce d'addiction parfois surréaliste, mais aussi le choix d'une forme beaucoup plus tapageuse que précédemment. Cette forme peut parfois même nous déranger par son extrapolation, parfois très incongrue, mais la finesse qui se dégage de certains plans de Donzelli nous touche et nous séduit. Le choix de la bande-son, le jeu fort des acteurs, tous autant qu'ils sont, et la manière tellement exaltante dont le film est réalisé, font de "Main dans la main" un film formidablement plaisant à suivre, enjoué, touchant et dynamique comme peu on oser le faire. Même si dans l'ensemble le fond et la forme peuvent laisser à désirer, il nous est proposé ici un film inspiré par la vie et de toutes les manières imaginables d'aimer quelqu'un et d'être avec quelqu'un. Un film hybride et indescriptible.
Un peu d’appréhension avant le visionnage même si j'avais très envie de le voir et puis je suis rentré dans l'histoire tout de suite ! On s'y marre, on s'attache aux personnages, on y aime la musique, la photo, la mise en scène et ce côté burlesque de la situation ! Juste un peu déçu par la fin qui est convenu mais c'est 1h20 de bon cinéma encore, de Valérie Donzelli.
Je me suis interrogé pour savoir si Valérie Donzelli, n'avait pas été trop ambitieuse....dans un genre "léger et pétillant".
Le début du film a du mal à démarrer; la bourgeoise aristocratique, professeur de danse à l'Opéra qui va rencontrer la "classe populaire" de Commercy qui elle, ne pratique pas la même danse, pas vraiment nouveau.... Une chorégraphie appuyée, pour nous montrer qu'ils sont irrésistiblement attirés l'un à l'autre.....ça m'a semblé presque lourd, malgré l'inventivité !!! Leçons de vie, philosophie de 4 sous, bref, on est pas au septième ciel.
Mais,
pas simple à expliquer, avec le temps, se dégage un charme certain, un romantisme sincère, parfois de poésie...... De belles images des abords de Commercy, visite superbe de l'Opéra Garnier avec vue du plafond Chagall et la grâce des petits rats. La scène de nudité de Valérie Lemercier, habillée avec grâce par le rideau, c'est une belle idée. On peut être charmé par ce couple dissonnant et accordé. Mention spéciale au rôle et à la comédienne Béatrice de Staël, qui donne beaucoup d'ambiguité et d'étrangeté... Rien à voir mais on s'interroge à travers les films, sur "l'histoire d'Amour" Valérie, Jérémy ????
Je leur souhaite de se retrouver encore........
Le début du film a du mal à démarrer; la bourgeoise aristocratique, professeur de danse à l'Opéra qui va rencontrer la "classe populaire" de Commercy qui elle, ne pratique pas la même danse, pas vraiment nouveau.... Une chorégraphie appuyée, pour nous montrer qu'ils sont irrésistiblement attirés l'un à l'autre.....ça m'a semblé presque lourd, malgré l'inventivité !!! Leçons de vie, philosophie de 4 sous, bref, on est pas au septième ciel.
Mais,
pas simple à expliquer, avec le temps, se dégage un charme certain, un romantisme sincère, parfois de poésie...... De belles images des abords de Commercy, visite superbe de l'Opéra Garnier avec vue du plafond Chagall et la grâce des petits rats. La scène de nudité de Valérie Lemercier, habillée avec grâce par le rideau, c'est une belle idée. On peut être charmé par ce couple dissonnant et accordé. Mention spéciale au rôle et à la comédienne Béatrice de Staël, qui donne beaucoup d'ambiguité et d'étrangeté... Rien à voir mais on s'interroge à travers les films, sur "l'histoire d'Amour" Valérie, Jérémy ????
Je leur souhaite de se retrouver encore........
J'ai apprécié les quelques métaphores présentes dans le film et le jeu de Valérie Lemercier. Pourtant ne serait-il pas temps, à son stade, de choisir d'autres rôles que la bourgeoise BCBG? Le jeu des autres acteurs est exécrable, vraiment. On a l'impression d'être dans une série B Allemande
sur France 3 à 15h de l'aprèm. Nous allons voir 1 film français par mois pour le quota: ça ne s'arrange pas du tout au fil du temps...!
sur France 3 à 15h de l'aprèm. Nous allons voir 1 film français par mois pour le quota: ça ne s'arrange pas du tout au fil du temps...!
Main Dans La Main est un chef d'oeuvre de Valérie Donzelli que je ne connaissais pas mais qui , apparemment ,a un univers bien à elle et ça se voit dans ce film . Ce film est une comédie car il y a des dialogues ,des situations et des scènes drôles ou très drôles ,une romance car il montre ce qu'est le coup de foudre d'après la réalisatrice et que l'histoire d'amour de ce film est très belle ,un drame car il y a aussi des situations et des personnages touchants et dramatique ,un fantastique car deux personnes relié au sens propre qui font les mêmes gestes que l'autre relève du fantastique .
Dans ce film ,il y a aussi des rebondissements et de l'inattendu en restant claire , cohérent , touchant et poétique .
Un excellent scénario .
Un dialogue impeccable .
Une très bonne fin .
Lemercier prouve dans un genre un peu autre que d'habitude son immense talent ,Elkaïm (vu dans Polisse et dans Dans La Forêt) est brillant aussi mais en-dessous de Valérie Lemercier.
À voir !
Dans ce film ,il y a aussi des rebondissements et de l'inattendu en restant claire , cohérent , touchant et poétique .
Un excellent scénario .
Un dialogue impeccable .
Une très bonne fin .
Lemercier prouve dans un genre un peu autre que d'habitude son immense talent ,Elkaïm (vu dans Polisse et dans Dans La Forêt) est brillant aussi mais en-dessous de Valérie Lemercier.
À voir !
Original, ce film est original ! On pourrait penser que le sujet est banal et sans attrait mais il est assez intéressant et bien mis en scène. Le "couple" Hélène Marchal et Joachim Fox est intriguant. Le désir se fait sentir mais leur proximité impose une barrière. Tout un paradoxe. Le concept est surprenant. Valérie Donzelli s'y prend bien et réussi simplement à capter l'oeil du spectateur.
Un homme et une femme inconnus l'un de l'autre se retrouvent agir simultanément. Le film résolument fantasque à les défauts de ses qualités. L'originalité ne tient pas la distance, et le manque de profondeur ennuie au bout d'un moment. La comédie est présente mais l'histoire manque de chair, seule Valérie Lemercier est une actrice, les autres sont en représentation d'eux mêmes. C'est sympathique mais, on a l'impression d'assister à un habile film bobo.
Vivre avec l autre juste pour ce Qu il est ... Et tant mieux ..,vive les maladroits et vive l abandon
Souvent poétique et parfois touchant, Main dans la main contient aussi des passages beaucoup moins réussis. Il n’atteint en aucun cas la force du précédent film de la réalisatrice mais reste un film relativement sympathique.
Histoire originale, on se laisse aller à la mise en scène d'un coup de foudre. C'est un beau film, mais le rythme est vraiment lent. Peut-être l'effet serait-il différent au théâtre ?
Le modèle économique du cinéma français est catastrophique et on ne peut être qu'inquiet pour Valérie Donzelli. En effet, celle-ci s'était révélée avec un film intimiste 100 pour 100 film d'auteur. Elle avait pris le parti de mettre en évidence son talent dans une production plus commerciale avec le film La guerre est déclarée qui fût un succès relatif.( sur La guerre est déclarée:
spoiler:
à la fin de ce film pointé déjà une scène de défilé sur une plage qui ressemblait à une pub pour un catalogue de vente par correspondance.
). Ce film, la guerre est déclarée pourrait se résumer avec ces chiffres: 80 pour 100 de cinéma intimiste et , 20 pour 100 de cinéma commercial. Pour le film Main dans la main le rapport s'est inversé et on est passé à 60 pour 100 de cinéma commercial et 40 pour 100 de cinéma instimiste. Certes, il reste de très belles scènes mais tout de même venir sur la télévision public nous vendre ce film comme un film d'auteur réalisé avec une équipe restreinte alors qu'il n'y a pas moins de 5 personnes pour décider de la réalisation: réalisateur, assistants réalisateurs, réalisateurs stagières pour un même film!!!!!! Parfois en regardant le film on peut se dire ah!!( spoiler: une grande partie du film a un rythme d'image (changement de plan) beaucoup plus élevé que le rythme de réalisation classique de la réalisatrice: ce rythme peut être une conséquence de l'utilisation d'une actrice pas du tout habitué au cinéma intimiste
enfin une scène où Valérie Donzelli a repris la caméra. On constate notamment que les scènes de danse sont baignées par un éclairage publicitaire et que certains personnages sont dignes des comédies françaises les plus grotesques. On peut constater que le changement quasi total vers le cinéma commercial s'achemine juste au moment ou les magazines commences à faire l'éloge de la réalisatrice. Bizarre non???
). Ce film, la guerre est déclarée pourrait se résumer avec ces chiffres: 80 pour 100 de cinéma intimiste et , 20 pour 100 de cinéma commercial. Pour le film Main dans la main le rapport s'est inversé et on est passé à 60 pour 100 de cinéma commercial et 40 pour 100 de cinéma instimiste. Certes, il reste de très belles scènes mais tout de même venir sur la télévision public nous vendre ce film comme un film d'auteur réalisé avec une équipe restreinte alors qu'il n'y a pas moins de 5 personnes pour décider de la réalisation: réalisateur, assistants réalisateurs, réalisateurs stagières pour un même film!!!!!! Parfois en regardant le film on peut se dire ah!!( spoiler: une grande partie du film a un rythme d'image (changement de plan) beaucoup plus élevé que le rythme de réalisation classique de la réalisatrice: ce rythme peut être une conséquence de l'utilisation d'une actrice pas du tout habitué au cinéma intimiste
enfin une scène où Valérie Donzelli a repris la caméra. On constate notamment que les scènes de danse sont baignées par un éclairage publicitaire et que certains personnages sont dignes des comédies françaises les plus grotesques. On peut constater que le changement quasi total vers le cinéma commercial s'achemine juste au moment ou les magazines commences à faire l'éloge de la réalisatrice. Bizarre non???
Yves G.
On les avait adorés dans "La guerre est déclarée" ; on les retrouve dans "Main dans la main" avec un plaisir inentamé : Valérie Donzelli filme pour la 3ème fois (après "La reine des pommes" en 2010) Jérémie Elkaim.
Mais elle cède la vedette à Valérie Lemercier qui joue - dans des escarpins sublimes - le role de la directrice de l'Ecole de danse de Paris. Jérémie Elkaim, miroitier à Commercy, se trouve collé à elle par un charme mystérieux : coup de foudre amoureux ? Magie noire ? Il s'agit plutot d'une métaphore sur le couple (à deux) voire le trouple (à trois)
Et derrière la fiction, c'est l'histoire du couple Donzelli-Elkaim qui se joue : deux oiseaux qui, comme le dit excellemment Le Monde "font du cinéma pour se persuader qu'ils ont raison de se quitter tout en s'assurant qu'ils n'ont pas tort de rester ensemble".
Cet exercice d'égo-cinéma pourrait être insupportable. Il éclipse tout le reste du film, le gimmick qui s'épuise très vite, les seconds roles sacrifiés, jusqu'à Valérie Lemercier qui pourtant n'a jamais été aussi élégante. Pourtant l'adoration avec laquelle la réalisatrice filme le père de son fils et le masochisme avec lequel elle s'enlaidit sont toujours touchants.
Mais elle cède la vedette à Valérie Lemercier qui joue - dans des escarpins sublimes - le role de la directrice de l'Ecole de danse de Paris. Jérémie Elkaim, miroitier à Commercy, se trouve collé à elle par un charme mystérieux : coup de foudre amoureux ? Magie noire ? Il s'agit plutot d'une métaphore sur le couple (à deux) voire le trouple (à trois)
Et derrière la fiction, c'est l'histoire du couple Donzelli-Elkaim qui se joue : deux oiseaux qui, comme le dit excellemment Le Monde "font du cinéma pour se persuader qu'ils ont raison de se quitter tout en s'assurant qu'ils n'ont pas tort de rester ensemble".
Cet exercice d'égo-cinéma pourrait être insupportable. Il éclipse tout le reste du film, le gimmick qui s'épuise très vite, les seconds roles sacrifiés, jusqu'à Valérie Lemercier qui pourtant n'a jamais été aussi élégante. Pourtant l'adoration avec laquelle la réalisatrice filme le père de son fils et le masochisme avec lequel elle s'enlaidit sont toujours touchants.
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