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Julien D
1 211 abonnés
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1,0
Publiée le 22 décembre 2012
"Main dans la main" est avant tout la preuve irréfutable qu’une idée grotesque étirée sur la durée d’un long-métrage ne peut provoquer qu’un vide scénaristique cuisant et une vaine recherche de la moindre impulsion humoristique. A partir du concept absurde liant physiquement deux personnages tombant malgré eux amoureux, l’histoire cul-cul de leur relation, la très mauvaise exploitation du potentiel comique que pourrait engendrée la mise en scène et le jeu très froid des acteurs, Valérie Donzelli nous offre une triste déception, pour ne pas dire un terrible ennui.
Comme dans "La Reine des Pommes", son 1er film (fauché, mais à ce jour le plus réussi pour moi), Valérie Donzelli a une idée de base intéressante, mais n'en tire parti opportun que de manière insuffisante (développements répétitifs), piétine et peine rapidement à la ligne et conclut de manière ampoulée, limite ridicule (prolongements amoureux à la rupture du "charme"). Avoir de l'argent, et s'offrir par exemple le plaisir d'aller tourner à New York, ne confirme décidément pas son essai initial prometteur - étant entendu que le n° 2 pour moi était encore moins intéressant que ce "Main dans la main". Les interprètes relèvent heureusement la sauce (mais pas assez !) : Lemercier (quelle plastique !) et Elkaïm (l'ex, l'ami, le familier de la réalisatrice) formant un couple improbable, mais bien réglé scénographiquement.
Le charme de La guerre est déclarée est envolé. Trop stylisé voire ampoulé, le film ne convainc pas. Il s'étire en longueurs malgré des petits moments très jolis et très tendre qui émaillent la narration.
Il est vrai qu'après La guerre est déclarée, Main dans la main apparait assez terne. Le film n'est pas mauvais pour autant, mais terriblement bancal. On ne peut pas justifier tout un film sur une idée : qu'est-ce que c'est que le coup de foudre et comment se séparer de quelqu'un qu'on aime (le film étant bien entendu une jolie déclaration à Elkaïm de la part de Donzelli, c'est assez touchant d'ailleurs). Mais malheureusement même si cette idée est intéressante, ça ne peut pas pardonner toutes les erreurs du film. Déjà notamment celle d'avoir une idée qui n'est jamais réellement exploitée. Valérie Donzelli utilise son scénario quand elle en a besoin, et puis quand ça la dérange, son idée de synchronisation des mouvements est abandonnée de façon assez facile. J'en ai besoin, je m'en sers, j'en ai pas besoin je m'en sers pas. C'est vraiment mal foutu. Et puis malheureusement c'est qu'une fois passé cette idée principale, ben y a plus grand chose. Ca tourne très très vite en rond, on a rapidement fait le tour de ce film qui pourtant dure moins d'1h30. Après il y a quand même une certaine folie notamment dans le montage chez Donzelli qui est intéressante, mais ça ne fait pas tout... Moyen.
Vue que j'avais enormement kiffer le precedent film , j'y suit aller les yeux fermés , et j'ai bien eu tord. C'est tres ennuyeux , et quel interet. Bravo tout de meme aux comediens , V. Lemercier en tete.
Contrairement à beaucoup, je n'avais pas été emballé par "La Guerre est déclarée", pourtant salué par une standing ovation de 17 minutes à Cannes et 830 000 entrées France. J'avais été touché par l'histoire, j'avais adhéré à l'angle d'attaque, le refus de se laisser abattre par le pire et la volonté de vivre malgré tout ; mais j'avais surtout été agacé par l'empilement de trucs piochés à droite et à gauche qui me faisait penser à propos du style du film à la réponse de Guillaume de Baskerville à la question d'Adso de Melk sur quelle langue parle Salvatore dans "Le Nom de la rose" : "Toutes, et aucune." Pourtant, mollesse de la programmation en période de fêtes oblige, et volonté de vérifier si ces afféteries étaient un accident ou une marque de fabrique, direction "Main dans la Main" en avant-première.
Par rapport au précédent, le sujet du film est nettement plus futile : l'attraction fusionnelle entre deux êtres. L'attraction plutôt que l'amour, puisqu'Hélène et Joachim s'embrassent par accident et c'est de ce contact furtif que nait l'enchantement, au sens magique du terme. Ils sont collés l'un à l'autre, forcés ainsi à cohabiter nuit et jour alors que pourtant tout les oppose. Sujet finalement bien mince, même si comme on le devine à la première minute de leur rencontre (suffit d'avoir vu "L'Impossible Monsieur Bébé" !) ils finiront par s'apprivoiser. Du fait de la ténuité de cet argument, Valérie Donzelli s'est vu obligée de développer les personnages secondaires et les situations annexes, et c'est là que le film fait le grand écart entre du pas si mal et du très mauvais.
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film au scénario original porté par des acteurs convaincants. Cette histoire d'amour pas banale se laisse suivre avec interets, les images et la façon de filmer sont d'une grande créativité. On suit avec intéret cette subite attirance et le milieu de la danse et de l'opéra sont enchanteurs. La bande son est également excellente. Dommage que le film est un peu de mal à finir, quelques maladresses dans la mise en scène mais Valérie Donzelli est bien une réalisatrice de talent.
Malgré les excellentes prestations des comédiens (et essentiellement celles de Valérie Lemercier et de Jérémie Elkaïm), une bonne utilisation de la musique et de bons dialogues, on ne parvient jamais vraiment à adhérer au style de cette histoire d'amour poétique, justement peut être dû à certains aspects plus ou moins farfelus amputant trop souvent la beauté de cette histoire d'amour qui aurait gagné à d'avantage de simplicité.
Pas mal, mais que c’est mal joué parfois (à mon avis et il n’engage que moi).
En plus certaines scènes ont à mon sens été ajoutées au film uniquement parce qu’elles étaient bien. Mais même si tu as une scène géniale, si en la coupant tu gagnes en cohérence au niveau générale ben tu l’as coupe, et tu l’as met dans les bonus de ton dvd/blu-ray si tu l’aimes tant que ça !
En fait, bon début d’où le pas mal sinon j’aurai mi encore moins.
En fait le film se désagrège, ça s’essouffle tellement que ça donne un effet bâclé, genre vite vite on fini rapido parce que là sa urge de sortir on a prit perdu trop de temps.
Très original avec de vrais moments de tendresse. Quelques ratés certes, mais l'ensemble est vraiment une réussite avec un Jérémy Elkaïm très touchant...
Un film charmant et une idée en or, même si tout cela manque de folie. Comme d'habitude, Donzelli imprime sa marque et délivre un film truffé de bonnes idées et au scénario saugrenu mais si charmant. Le film est délicat et attendrissant, mais il manque l'énergie habituelle de la réalisatrice. Un peu engoncé dans quelques stéréotypes, le film ne parvient pas à atteindre la puissance et la fraîcheur de ses précédents opus. Si Jérémie Elkaïm crève une nouvelle fois l'écran, Valérie Lemercier reste assez coincé dans son rôle de bourgeoise insupportable et l'histoire d'amour manque de crédibilité. Tout cela n'enlève rien au talent de Valérie Donzelli, cinéaste géniale.
Le style dynamique, branché et dynamique de Valérie Donzelli rendent sa comédie romantique attrayante et intéressante. Car "Main dans la main" est bien une comédie romantique. La mise en scène lui donnent un certain relief, le choix d'accélérer l'action par des séquences contées par différentes voix off donnent du rythme et évite les temps morts. Donzelli atteint ses objectifs. Tout ce petit monde s'avère convaincant, et il y a largement de quoi tomber sous le charme.
Des défaut bien entendu, mais ce joli film, reprenant pas mal des codes de la Nouvelle-Vague, emporte l'adhésion. C'est mignon, péchu, assez audacieux finalement. Valérie Lemercier est toujours aussi incroyable et même se bonifie avec le temps. La musique est toujours aussi bien choisie. Seul truc un peu pénible, cette parabole de Donzelli/Elkaïm sur la relation dans la vraie vie de Donzelli/Elkaïm semble parfois exclure le spectateur. On n'est pas loin de l'ego trip, mais bon... inutile de faire la fine bouche, on aimerait voir un peu plus de projet de ce calibre dans le cinéma hexagonal.