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CritikcinéFr
22 abonnés
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5,0
Publiée le 23 septembre 2014
Après ses films « Hunger » et « Shame », Steve McQueen réalise ici un film centré sur l'esclavage des noirs aux Etats-Unis. Un film dur et poignant.
Alors que Quentin Tarantino avait tourné le sujet de l'esclavage en grosse vengeance meurtrière jouissive à souhait dans « Django Unchained », Steve McQueen nous livre ici l'autre face du décor. Une face beaucoup plus réaliste et bien réelle dans l'histoire de l’Amérique...
L'esclavage des noirs et leur quotidien difficile dans les plantations. Alors que la sauce Tarantino prenait vraiment bien grâce à son côté fun, délirant et violent, ici c'est votre sensibilité qui sera mise à rude épreuve avec beaucoup d'émotions se dégageant du film.
L'histoire de « 12 Years a Slave » adaptée du roman éponyme raconte les malheurs de Solomon Northup, noir libre condamné à l'esclavage pour douze ans de sa vie. Douze années que nous suivrons volontiers grâce à la caméra généreuse de Steve McQueen. On remarque lors de ce cet hymne à la liberté, les plans maîtrisés du réalisateur qui laisse son spectateur contempler les images projetées. Ainsi McQueen nous offre des plans-séquences et des plans fixes qui s'étendent parfois sur une très longue durée. Le cadre est rapproché avec notamment beaucoup de gros plans sur ces personnages si importants dans le récit.
Alors que l'histoire nous passionne grâce à son authenticité, sa vérité et à ses personnages tous creusés, on ressent une certaine fascination pour ce qui nous est donné à l'écran. De multitude de sentiments nous traversent et on ne peut s'empêcher de se mettre à la place de Solomon. Comme Solomon nous éprouvons d'abord beaucoup d’incompréhensions, puis de la colère, de la pitié, et un vrai dégoût pour les tortionnaires qui sont des êtres inhumains. Et nous ne ressortons pas indemne de cette histoire puisque cette valse d'émotions est accompagnée d'une brutalité et d'une violence inouïe de l'homme envers l'homme. Pas de manichéisme ni de victimisation dans le film de McQueen mais seulement le sentiment de dire la vérité. [...] La suite à l'adresse de mon blog.
Difficile de parler de ce film sinon qu'il serait dommage de passer à coté, même si l'histoire ne nous apprend rien, le passé des EU étant assez connu malheureusement.
Alors là, j'ose le dire, l'un des films les plus surévalués de l'année. "12 years a Slave" choisis un contexte, un fait de société horrible et qui fait néanmoins partie de l'histoire des USA : l'esclavage. Cependant, la réalisation est complètement maladroite. Pourquoi ? C'est parti : D'abord, des longueurs interminables qui ponctuent le film et qui n'apportent rien. Par ailleurs, on note quelques anachronismes (sur les armes à feu par exemple). Mais s'il n'y avait que ça... Le film souffre d'un manque d'envergure étonnant. Aucune "aventure", aucune péripétie. C'est plat comme une feuille de papier. Par ailleurs, le réalisateur choisit de montrer des scènes de violence (coups de fouet, semie-pendaison etc.) à répétition. Or, le spectateur sait très bien en regardant le film que l'esclavage a été horrible, pourquoi donc faire un plan fixe de plusieurs minutes sur un homme en train de se faire pendre ? Toutes les scènes de violence sont en trop. Pourquoi ? Parce que mettre des scènes de violence est le seul moyen (et c'est raté) pour compenser un manque de relief. On s'ennuie et puis de temps en temps on serre les dents de douleurs pour les personnages. Tiens, les personnages d'ailleurs . Ils ne sont pas exploités. En même temps, le jeu d'acteur est pauvre et aucun dialogue ne permet de développer les personnages en question. Sans compter les détails venant qui ponctuent le film, les incohérences... spoiler: l'acteur passe 12 ans d'horreur et son physique ne change pas (pas de cheveux blancs....) sauf pour la scène de fin, c'est ridicule...etc.
D'ailleurs, un autre problème de réalisation flagrante est la gestion du temps qui passe. Le titre c'est quand même "12 ans en tant qu'esclave". spoiler: Franchement, en regardant le film, on ne voit pas le temps de l'histoire passer. On dirait qu'il se passe 2 ans maximum, et encore, pas de saisons, il n'y a rien qui nous montre que le temps passe et que 12 ans dans ces conditions c'est une éternité.
Petit détail, l'affiche du film présente le héros en train de courir spoiler: et suppose donc une évasion (ou une tentative) mais pas du tout ne rêvez pas.
Alors certes, la scène de fin (retrouvailles avec sa famille) est belle et plutôt bien jouée. Mais c'est tout.
On aurait aimé des rebondissements, il n'y en a aucun. On aurait aimé de l'audace, il n'y en a aucune.
Ce n'est pas un film que je regardais en boucle ni dont je parlerais dans des discussion quotidienne, mais la qualité et l'approche de ce film est tout simplement magnifique.
C'est un film touchant et émouvant. Sans abusé des scène d'actions ni des grand discours, ce film a réussi à me toucher et à me choquer.
C'est une grande réflexion sur sois-même et un hommage à tous ces hommes qui se sont battus... Nous suivons la vie d'un homme noir qui n'était pas esclave et qui a été enlevé pour le devenir.
Tout le long du film le réalisateur nous montre ( au fil de la vie de cette homme) la dur mentalité de l'être humain. Il nous montre comment nous sommes et comment souvent, on ne pense qu'à sois-même qui à dénier les autres pour ressembler à ce qu'on est pas.
Le pouvoir ! L'argent et l’égoïsme de beaucoup qui n'ont pas osé se sacrifier !
Je n'en dit pas plus, je vous conseil juste de le regarder et d'apprécier la simplicité qui est pour moi le point clef de ce film !
Je ne vois pas trop l'intérêt de ce film qui n'apporte rien de nouveau.Quand on va au ciné (en schématisant) c'est soit pour rigoler, soit pour flipper, soit pour apprendre un truc ou être surpris. A la limite pour en savoir plus sur l'infinité de la méchanceté humaine avec un film qui dénonce ce que peu de gens savent (cf "Blood Diamonds" qui mise sur l'action pour attirer l'attention sur le sort des mineurs). Là rien de tout ça. Le film n'a pas de défaut majeur, il est bien réalisé, bien interprété, bien filmé, mais le truc c'est qu'on s'y emmerde vraiment. Le fait d'être du côté des gentils ne change rien. A quoi ça sert un film pareil? A nous dire que l'esclavagisme c'est mal, qu'il faut s'y opposer? Bonjour la démagogie, ça on sait déjà, et dans le pays en question l'esclavagisme est aboli., (officiellement, car on parle pas des employés sous-payés, sous-éduqués, etc mais ce n'est pas le débat..). Le film ne servant à rien et étant totalement prévisible, le politiquement correct nous pousse donc à l'encenser, mais c'est raté. Hollywood l'a déjà fait, en espérant ainsi racheter la bonne conscience américaine, et où de toutes façons, le Klu Klux Klan ne changera pas d'avis même en visionnant 12 years a slave.
Scènes cruelles et chocs, durs mais nécessaires. Beau film. Bémol : la longueur et le manque d'authenticité a certains moments du film (tout le monde a grandit en 12 ans, lui n'a pas prix une ride, juste 2 cheveux blancs)
Un film magnifique qui montre la dualité de la vie au USA durant le siècle de l'abolition de l'esclavage. Un film juste qui n'en fait trop. Un petit passage de Brad Pitt devant la caméra. A voir absolument.
Un film magnifique, une prise de conscience supplémentaire sur l'horreur de l'esclavage, Michael Fassbender fabuleux, sans oublier bien sûr Chiwetel Ejiofor, pauvre bougre enchainé pendant plus de 12 ans, à voir.
"12 Years a Slave" est un film aux qualités formelles indéniables: scénario percutant, très belle réalisation maîtrisée qui évite un académisme attendu sur ce genre de film, nombreuses scènes chocs, .... En suivant le parcours de Solomon Northup et s'inspirant de son histoire vraie, "12 Years a Slave" est un des films traitant de l'esclavage des plus bruts et réalistes qu'il n'ai jamais été fait. En complétant son propos sur le travail forcé des esclaves, Steve McQueen décrit également la résignation de l'Homme Noir face à son destin Nègre, son unique possibilité de survie, dénuée de tout héroïsme et sans sentimentalisme. Mais en s'attachant à cet homme meurtri, qu'on pense tombé au fond du fond dans une histoire sans fin, le réalisateur enchaîne scènes et séquences choc démonstratives et sans concession qui, en s'accumulant, nous laissent un peu témoin observateur et amenuisent au fil des minutes notre empathie. Du coup, l'overdose pointe son nez et le propos s'alourdit, malgré la véracité des propos. Le film aurait pu se terminer magnifiquement sur ce long plan fixe où Nothup regarde fixement la caméra (nous regarde-t'il? est-il définitivement résigné? quel sera son avenir s'il existe un avenir?) nous laissant enfin troublé et sans réponses face à cette tragédie (le film ne nous laisse jamais le temps d'une réelle réflexion tant il accumule calvaires, injustices et tortures). Il fait pourtant le choix d'une sorte de happy-end sorti du chapeau (maladroite apparition du personnage de Brad Pitt) qui ne nous tire pas plus de larmes que l'ensemble du récit. Dommage donc qu'une complaisance d'un réalisateur doué, assez manichéen quoique réaliste, peut nuire à l'émotion qu'aurait dû transparaître ce sujet et son traitement audacieux.
Avant de le découvrir, j’avais vu une interview de Dupontel qui déclarait s’être profondément ennuyé devant ce film si plébiscité et oscarisé. Et je dois reconnaitre qu’à mon 1er visionnage, j’ai totalement partagé son avis. Mais bon, ayant particulièrement apprécié le travail de Steve McQueen sur « Shame », je lui ai donné une seconde chance qui a su m’émouvoir. C’est une histoire vraie qui est assez simple et téléphonée sans grande envergure et dont le message est clair bien avant de s’assoir devant l’écran, c’est je crois ce qui m’avait déçu précédemment. Mais la réalisation de McQueen est vraiment belle même si l’on retrouve tous les ingrédients identiques à « Shame » (musique, photo…), ça fonctionne à merveille dans ces superbes décors de cette époque et côté casting, on a du beau monde. Outre nos pauvres esclaves, il faut noter les excellentes apparitions de Michael Fassbender et Paul Dano en crapules inhumaines. Bref, ce n’est pas un chef d’œuvre, un sujet simple et explicite qu’il est malgré tout nécessaire de rappeler vu que cette ignoble pratique est encore d'actualité sur notre planète. Mais c’est du beau travail avec de jolies passages qui fonctionnent…
Un film plaint d'émotion, je suis passé par la colère, le dégoût, la peur, le rire, la joie. Le film ne laisse pas indifférant, surtout lorsque l'on sais que c'est tiré d'une histoire vraie. Et dire que le personnage joué par Fassbender à exister... Les acteurs sont plutôt bons, tout comme la réalisation et la mise en scène. Et que dire de la bande son, juste excellente. 15/20
Prenant, touchant, flippant... Cette histoire liée finalement simplement à une naïveté de son héros qui tente de survivre dans ce monde où il n'a pas encore sa place. Magnifiquement interprété de bout en bout par cette succession de personnages tantôt mauvais, tantôt sauveurs. Une grosse claque sur la nature humaine. Encore.
Magnifique film très émouvant malheureusement Hans Zimmer ma énormément déçu par sa musique "originale" qui n'est autre que celle déjà écrite pour "inscription" mais avec une instrumentalisation et une tonalité différente.
Très bon film qui retrace une histoire saisissante mais j'ai le sentiment qu'elle aurait pu être encore mieux traiter. Peut être trouverai-je mon bonheur dans le livre qui correspond à ce film.