The Raid - Quand Jakarta se transforme en boucherie d'élite
Si tu pensais que Die Hard avait fixé la barre de l’action en huis clos, t'es pas prêt pour The Raid. Ici, pas de longues conversations avec un terroriste allemand en costard, juste du sang, des tripes et des flics qui se font découper comme des tranches de jambon. Gareth Evans t'embarque dans un immeuble où même l'escalier est un piège à rats, et crois-moi, chaque étage est une boucherie qui ferait pâlir Hannibal Lecter.
Iko Uwais, c’est le genre de mec qui te met une gifle et te répare la mâchoire dans le même mouvement. Ce type ne se bat pas, il chorégraphie des massacres. On a l'impression qu'il a téléchargé tous les moves de Street Fighter et Mortal Kombat, et qu'il les balance à chaque ennemi qui se présente. Le gars transforme des simples coups de pied en poésie meurtrière. Tu pensais que Neo dans Matrix était cool ? Iko te le plie en deux, sans ralenti.
The Raid est comme si John McClane avait pris des amphets, mis une playlist de death metal et décidé de nettoyer l’immeuble à la machette. Tu pensais que t'avais tout vu avec Bruce Willis et ses punchlines ? Ici, pas de dialogue, pas de pause café, juste des courses-poursuites dans des couloirs où chaque porte cache un nouvel enfer. Un huis clos où l'immeuble devient une arène de gladiateurs.
L’action est tellement intense que t’as à peine le temps de respirer entre deux giclées de sang. C’est simple, The Raid c’est 1h40 de pur carnage, orchestré avec une précision qui ferait passer un chirurgien pour un amateur. Chaque combat est une masterclass, et les cadavres s’empilent à la chaîne comme des DLC dans un jeu vidéo. Tu pensais que t’en avais assez vu au bout de 30 minutes ? Faux ! La violence monte encore d’un cran, jusqu’au générique final.
Gareth Evans a pris l’action, l’a secouée comme un cocktail Molotov, et t’a servi ça dans un verre à shots. Sa réalisation, c’est du bonheur visuel pour tout amateur de baston : des plans serrés, des mouvements de caméra qui te plongent dans le chaos. Pas d’effet de style inutile, juste de la brutalité pure et un rythme qui ne faiblit jamais.
The Raid, c’est la bible des films d’action modernes. Un huis clos à ciel ouvert où chaque coup porté fait trembler l’écran. Une leçon de mise en scène, de chorégraphie et de brutalité qui place Gareth Evans et Iko Uwais au panthéon des bourrins. Si t’es fan de films où la violence est un art à part entière, t’as trouvé ta nouvelle messe.
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