Votre avis sur Blancanieves ?
anonyme
Un visiteur
1,5
Publiée le 20 mars 2013
Pfff ouais très classique au niveau de l'histoire. Un film bien foutu pour enfant, un peu resucé de The Artist (image carrée - encart de texte) avec de vagues inspirations de la Strada.
Gentil mais en tant qu'adulte, j'ai trouvé ça long... et sans surprise. Voire surfant sur des clichés sans les repenser ou les raviver.
3,0
Publiée le 28 novembre 2017
Blancanieves est une jolie réécriture du conte de Blanche-Neige. Pourtant le film peut ne pas séduire à cause de ses nombreux aspects vieillots : La narration est transposée dans le sud de l'Espagne, dans les années 20. Le film est tourné en noir et blanc et met en scène la tradition des toréadors, en plus de celles des foires. Et pourtant on se laisse prendre au jeu. Pas un grand film mais en tout cas joli, et un vrai exercice dans le genre.
4,5
Publiée le 7 avril 2013
Même si la tauromachie reste l'enjeu principal du film, amateurs de corrida, passez votre chemin. Vous ne trouverez pas votre compte dans ce très beau film. Mais certainement plus, grâce à des actrices et acteurs, tous, absolument magnifiques. Ángela Molina, Maribel Verdú, Macarena García, entre autres, magnifiées par la superbe photographie de Kiko de La Rica. La musique d'Alfonso de Vilallonga est envoûtante. Paco Delgado réalise les très beaux costumes dont certains paraissent toutefois un peu trop impeccables par rapport à l'histoire des personnages. Aucun bémol dans cette remarque. Blancanieves est un "conte des contes", selon son réalisateur, Pablo Berger. C'est exact. Tout l'univers des frères Grimm, avec un nain en moins, se trouve ici transposé dans l'Espagne des années 20. Muet, en noir et blanc, ce film cumule les difficultés et procure un véritablement émerveillement.
4,0
Publiée le 5 mai 2013
Que Séville est belle dans sa lumière éblouissante filmée dans un Noir et Blanc sublime par le jeune Pablo Berger ! Que sa musique et ses toros sont sublimes dans ce conte cruel qui fait se rencontrer les thèmes pourtant usés de "Blanche Neige", l'expressionisme allemand et la culture andalouse ! On craignait l'effet de style, les citations lourdes, ou la mise en abysme, on redoutait une déclinaison d'une nouvelle mode lancée par "The Artist" : et voilà, rien de tout cela ici, seulement l'utilisation d'une forme "morte" (le format 1:33, le Noir et Blanc, le muet) qui se révèle "immortelle", pour exprimer des sentiments éternels (jalousie, amour, etc. etc.) avec une urgence, une vitalité étonnantes. Berger prouve que le raffinement esthétique ne tue pas l'émotion, et que la parfaite connaissance de l'histoire du cinéma ne saurait être un carcan. On notera surtout la conclusion, surprenante par sa méchanceté et son pessimisme, qui force le spectateur à reconsidérer les scènes plus ludiques qu'il aura un peu prises pour argent comptant (le conte de Grimm dans une mise en scène baroque) auparavant. "Blancanieves" est une parfaite réussite.
5,0
Publiée le 28 janvier 2013
Après "The Artist" qui, certes, ne manquait pas de charme, mais qui se cantonnait trop, à mon goût, dans le registre de l'hommage compassé et, somme toute, peu inventif... Après la sublime deuxième partie de "Tabou", le film magistral de Miguel Gomes... Voici "Blancanieves", un film de Pablo Berger d'une sidérante beauté.
Encore un film muet, eh oui, mais un film qui sait échapper au piège dans lequel est tombé Michel Hazanavicius, un film qui sait non seulement retrouver les codes du cinéma muet, mais qui les réinvente et qui les réenchante pour le plus grand bonheur du spectateur.
Pablo Berger s'est inspiré du conte des frères Grimm, mais pour en faire quelque chose de neuf et de surprenant: Blanche Neige au pays de Carmen! Et précisément, Carmen est le prénom qu'il a donné à l'héroïne. On retrouve bien des éléments du conte: la marâtre qu'il faut fuir, les nains qui recueillent l'abandonnée, la pomme empoisonnée... Mais tout est tellement réimaginé qu'on a l'impression de découvrir cette histoire pour la première fois. Ainsi, pour ne prendre qu'un exemple, les nains sont-ils ici des forains qui présentent un spectacle de tauromachie...
Le réalisateur a fait un travail extraordinaire non seulement sur le scénario, comme je viens de le dire, mais sur la direction d'acteur et sur la photographie. Il y a énormément de gros plans, mais les acteurs sont tellement excellents, tellement bien dirigés, que tout semble parfait. Une mention spéciale doit être faite des deux actrices qui jouent le rôle de Carmen - Blanche Neige: Carmen enfant et Carmen adulte.
Pour finir, je dirai que ce film compte désormais parmi les oeuvres qui ont été capables de me faire aimer, le temps qu'elles durent, ce qui d'ordinaire m'est indifférent, voire ce que je trouve détestable! Dans le domaine de l'opéra, il y avait déjà "Der Freischütz" de Carl-Maria von Weber, opéra qui me séduit chaque fois que je l'écoute, bien qu'il y soit question de chasse! Il y aura donc aussi "Blancanieves" qui aura trouvé le moyen de rendre agréables à mes yeux des scènes de tauromachie! C'est la magie de l'art, c'est la magie du cinéma, c'est la magie du cinéma muet!!!
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 21 novembre 2013
Je ne comprends pas ceux qui crient aux scènes de cruautés, certes chacun à son avis sur la corrida, mais on ne montre même pas directement des animaux se faire tuer (je ne suis pas pour mais ça reste une tradition, Orson Welles a fait un documentaire sur la corrida, et ce n'est pas pour autant un monstre). Ce film est d'une grande beauté, et il est très surprenant, comparé aux autres adaptations de Blanche Neige qui ont été faites récemment. Je ne dirai rien en ce qui concerne ceux qui disent "si vous voulez voir un film muet cool allez voir The Artist".. Ca n'a rien à voir. Bref, une belle surprise, très émouvante.
anonyme
Un visiteur
4,5
Publiée le 22 décembre 2013
Gagnant d'une dizaine de Goya ( Équivalent des Oscars en Espagne), Blancanieves nous plonges dans le cinéma muet en nous offrant une relecture de Blanche-Neige et les Sept Nains à la sauce espagnole, rajoutez des torreadors, du flamenco, de la vengeance et vous aurez un film en noir et blanc bien mieux que le sur-médiatisé "The Artist", c'est dit ! Carmen, belle jeune femme danseuse de flamenco à Séville et marier avec le plus célèbre toreador; Antonio Villalta. Un jour alors que celui-ci se produit devant une foule d’innombrable personne, et devant sa bien aimé futur mère de son enfant, il est fauché par un taureau le laissant paralysé. Traumatisé par la vu que dégagé ce triste spectacle Carmen perd les eaux et se voit contrainte de ce fait d'accoucher. L'accouchement tourne mal; Carmen décède laissant sa fille et son époux. Antonio paralysé et seul fait confiance à une infirmière assoiffé par l'argent et la gloire qui va le détruire, le privant de sa fille; Carmen. Dans ce compte digne des frères Grimm tout est maîtrise, en plus d'un casting qui place la barre au plus au niveau, le film étant mué est donc accompagné de musique, musique qui colle parfaitement avec le film, ne laissant aucune scènes privés de son accompagnement !
La magie des films mués d’antan reste intacte nous livrant des rires et des larmes comme bien des films parlant ne peuvent nous tirés. Blancanieves c'est une belle surprise du cinéma espagnol nous faisant oublier la piètrerie du dernier Almodovar, et nous prouve que même en étant complètement fauché, ce pays arrive encore à nous faire rêver avec des histoires magnifiques.
Sublime, à voir.
1,0
Publiée le 22 octobre 2014
Dégoulinant de bonnes intentions. Etouffant de bienpensance, avec cette musique omniprésente qui nous indique à tout moment quand rire et quand être triste !
A éviter franchement !
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 28 janvier 2013
Un film muet, espagnol et en noir et blanc. Ce n'est pas très alléchant, et pourtant le résultat est plus que convaincant!
"Blancanieves" est un film somptueux et éclatant. Contemporain également, car il ne se contente pas d'imiter le cinéma muet. On décèle, à travers les mouvements de caméra portée et les angles de vue de Pablo Berger, une étonnante spoiler: suite sur Plog Magazine, les Critiques des Ours: http://lescritiquesdesours.blogspot.fr/2013/01/blancanieves.html
4,0
Publiée le 30 janvier 2013
Il fallait oser! Un film muet et en noir et blanc, à l'époque de la 3D et du HD Surround, chapeau. C'est un très bel hommage au cinéma de nos arrière-arrière-grands-parents, avec une histoire belle et naïve, parfois rigolote. La candeur de certaines séquences est vraiment touchante, l'actrice principale est bouleversante d'ingénuité. Pour autant, on ne s'ennuie pas, car on ressent la totale jubilation que le réalisateur a dû avoir à tourner ce total OVNI. C'est complètement radical, et c'est ça qui fait la qualité de l'objet : aucun compromis! Il faut quand même remercier les producteurs de "The Artist", qui ont permis à des projets aussi casse-gueule que "Tabou" ou "Blancanieves" d'exister.
2,0
Publiée le 31 janvier 2013
D'abord illustrer un conte, relire la trame d'une histoire, le myhte de blanche neige, le placer dans le sud d'une espagne vibrante de soleil, trés années 20. Joint à une histoire de torromachie (des plus scolaires), plus à une sombre vengeance d'une belle mère au coeur noir sur sa brue (là cendrillon rejoint blanche neige), plus y ajouter un trait d'amourette fort platonnique entre un nain et l'héroîne, sans oublier un rapport au père plutôt compliqué (et sa mort, torchée en 20 secondes) on ne peut pas dire que le génial cinéaste de Torremolinos 73 qui brouillait déjà les genres cinématographiques pointus, soient dans le light. Dans Blanca Nieves tout s'enchaîne à vitesse grand V et pourtant on s'ennuie et on pense furieusement au cinéma espagnol hyper illustratif (ou tout est montré avec force et subtilité) qui habituellement peuple les écrans de là bas, on pense à La mas importante de la Vida es no haber muerto de Piuctet Recuenco Torrado, au trés populeux Cocottes en Papiers d'Emilio Aragon, ou à 18 Comidas de Jorge Coira, pas moins partagé par l'horrible EVA, qui avaient tous les mêmes travers, une mise en scène graphique, ultra travaillée, qui ne tient pas la route du long métrage et s'essouffle. Même problème avec celui-ci, le manque de grâce de charme, on ne peut que regretter le Carmen de Feyder vient en grande partie du rythme moderne que propose le film, contrebalancé par une esthétique qui se vautre dans une impudique facilité (on oscille entre Wells et un film tamoul), et par un scénario dont les pirouettes incessantes font perdre raison au spectateur moyen. On se dira que les clichés volontairement mis en place se justifient en partie par l'itinéraire du conte, mais si Berger en cherche desespérement l'esprit, il en oublie la simplicité et l'accés immédiat.
1,5
Publiée le 8 octobre 2015
"Blancanieves" (2012) rediffusé le 05.10.2015 sur Arte
Quel est l'intérêt de tourner un film ennuyeux, en noir et blanc, et en version muette en 2011 ? Est-ce qu'on démarre encore sa voiture à la manivelle ? Bien sûr, certains intellectuels se prosterneront devant une oeuvre géniale et s'épancheront sur des commentaires d'inspirations géniales et d'origines métaphysiques diverses qu'eux seuls auront comprises. Je dirai plus prosaïquement que c'est un navet qui m'a déçu, bref la chronique d'un bide prévisible. On retiendra juste quelques belles images : trop peu pour conquérir les foules ! Dailleurs même pas 150 000 spectateurs en salles : ce n'est guère glorieux ! Fuyez : il n'y a pas que les taureaux qui sont dangereux !
willycopresto
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 23 février 2013
Vous avez aimé The Artiste vous allez adorer Blancanieves.
Film magnifique touchant émouvant très bien joué un bijou
A voir très vite vraiment trop beau
3,5
Publiée le 16 mars 2014
Récemment le cinéma français à fait un buzz mondialement avec un très beau film muet The Artist et voici que vient d'Espagne un autre film muet qui mêle tauromachie et le conte de Blanche-Neige. Blancanieves contrairement à The Artist n'est pas un véritable muet mais plutôt un film sans paroles accompagné d'une belle musique, les 15 premières minutes sont certainement les plus belles de Blancanieves puis la partie sur l'enfance de notre petite Blanche-Neige Espagnole est émouvant surtout ses retrouvailles avec son père (hou la vilaine belle-mère aux dents proéminents) et enfin arrivé à la moitié du film on retrouve notre Blancanieves en jeune adulte et séduisante jeune fille (mais pas forcément jouée par une actrice au jeu exceptionnel) mais cette partie n'est pas la plus entraînante mises à part les dernières minutes. En fait j'imaginais Blancanieves beaucoup plus fou voire décalé, Blancanieves est finalement assez classique et même un peu sage mais avec The Arstist Blancanieves est la preuve qu'avec le talent on peut parfaitement faire de beaux films muets de nos jours.
5,0
Publiée le 28 septembre 2013
Pablo Berger nous offre avec Blancanieves l’une des plus belles adaptations du célèbre conte des frères Grimm. En rendant hommage au cinéma des années 20, le réalisateur nous présente un film sans mots où la musique nous porte dans le sud de l’Espagne. La beauté de Macarena Garcia nous émeu à chacun de ses gestes. Berger réinvente donc Blanche-Neige grâce à de la finesse, de la justesse, de la retenue et de la poésie.
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