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Un visiteur
3,5
Publiée le 5 mars 2013
Assez impressionnant dans la manière radicale qu’il a de prendre en main et de réinventer une histoire archi-connue, ce film a un vrai charme, quelque chose d’envoutant, qui transporte le spectateur dans de drôles de recoins de son âme. La première belle surprise de l’année.
Disons que c'est un éloge de la tauromachie sur fond du conte des frères Green avec son lot de licences: Blanche neige. Pablo Berger fait un choix esthétique avec une vrai beauté des images (un peu trop stéréotypées à mon goût) et une musique qui fait partie des personnages principaux que, avec la culture d'espagnole de la tauromachie forment les arcanes de ce pais depuis Goya. Transposition moderne du conte germanique en terre andalouse dans les années 20. Tous ces paris réalisés par le réalisateur des choix scenaristiques, historiques, d'acteurs et de clins d'œil au conte original, plus ou moins opportuns, seraient plutôt discutables. En plus le noir et blanc-muet arrive tard pour l'effet surprise....après The Artist. Mais malgré les stéréotypes sur la "culture" du monde du taureau qui regorge sur ce film, il mérite de être vu, ne serait ce que par sa fin surprenante et émouvante. Pour moi le personnage gagnant est largement la musique, classique et moderne à la fois. À voir quand même.
Oui magnifique. Intégrer le conte de Grimm à l'Andalousie des années 20 est une idée originale. Comme dans the artist la force du noir et blanc et du muet met en avant les émotions. Si vous avez lu "mort dans l'apres midi" vous retrouverez l'ecrit de hemingway. Quand au scène de corrida elle sont complémentaires des du message de blanche neige des valeur d'honnêteté de verite de respect
Enorme coup de coeur pour ce film espagnol, noir et blanc et muet, que je classe sans hésiter parmi les meilleurs films de cette année 2013. la forme est magnifique, le fond est captivant. La forme : un Noir et blanc étonnant d'expressivité, alternant des plans larges qui rappellent Griifith et des plans très serrés sur des visages bouleversants à la Murnau. Une musique flamenco hypnotisante. "The Artist" dont on a (trop ?) loué l'originalité est ringardisé en 15 minutes ! Le fond : Blanche-neige - mais aussi Cendrillon et la Belle au bois dromant - revisité dans l'Espagne des années 20. Sa mère meurt en couches le jour où la carrière de son père, un torrero immensément célèbre, est brisée par un taureau excité. Cloué sur une chaise roulante, il épouse en secondes noces son infirmière qui abuse de sa fortune, le trompe avec son chauffeur (splendide scène SM qui relègue les photos d'Helmut Newton au rang de vignettes vulgaires) et persécute sa fille. Belle comme le jour, Blanche-Neige échappe de peu à la mort et est recueillie par une troupe de (six !) torreros nains. Elle devient célèbre en marchant sur les traces de son père, jusqu'à revivre, dans une ultime scène paroxystique, le drame de ses origines. Ce film novateur a accumulé les Goyas - l'équivalent des Césars en Espagne. Il n'a pas connu ici le succès qu'il méritait. A voir en DVD si vous avez raté la sortie en salles.
j'y suis allée sans savoir que le film était muet et noir et blanc, entraînée par une copine et j'ai vraiment été touchée par ce film, la musique était superbe ... D'ailleurs pour ce qui y verrait une apologie de la tauromachie, on y voit aucun taureau sacrifié, les taureaux gagnent même face à l'homme au début puis spoiler: un est gracié à la fin. Bref, puisque je ne pense pas que le réalisateur de dexter vante les mérites des meurtres, je pense juste que la corrida met du mouvement dans ce film qui évolue au rythme de l’Andalousie. Les larmes aux yeux pendant toute l'enfance de Carmen, un peu plus de rire un fois face à blancanieves et les 7 toreros. Seule la fin m'a un peu déçue...
Comme le titre l’indique (Blanche-Neige en français), l’histoire est inspirée des contes de Grimm mais revisitée avec beaucoup de talent : la fille d’un torero devenu paraplégique et maltraitée par sa belle-mère [l’infirmière qui a accouché sa mère, morte en couches et jouée par Maribel Verdú (qui a eu un Goya pour ce rôle)] s’enfuit de son domicile où elle est bonne à tout faire et rencontre une troupe de 7 nains toreros (pratiquant la tauromachie avec des vachettes ou des veaux !). Il fallait oser s’inspirer de contes très connus et filmer en noir et blanc sans dialogues (avec quelques cartons) comme au temps du cinéma muet (l’histoire se passe en Andalousie dans les années 1920). La photographie est magnifique et le montage superbe, vraisemblablement influencés par Serge Eisenstein et David W. Griffith. C’est aussi bien que le film « The artist » (2011) de Michel Hazanavicius mais avec un scénario plus élaboré. Le film a d’ailleurs reçu 5 récompenses : Goya 2013 (équivalent des César français) et aux festivals de Saint-Sébastien, Dublin, Palm Springs et Carthagène.
Dans les années vingt en Andalousie, Blanche-Neige c’est d’abord une Carmencita espiègle et douce avec son papa torero victime d’un accident de corrida. Puis une fière Carmen, éprise de tauromachie et de guitare flamenco. Souriante et dévouée avec tous, y compris sa mère adoptive qui la conduira à la mort par une folle jalousie. Sauf qu’ici, l’affreuse marâtre est une sombre beauté, narcissique et libidineuse ! Et les nains qui entre temps adoptent la pure jeune fille sont ceux d’un cirque ambulant, courant à l’époque. Tout a l’air en place dans cette Blancanieves. Comme dans le conte de Grimm, il y a la goutte de sang qui perle comme la fin de l’innocence enfantine, comme ces jeux avec des nains asexués, ; il y a la pomme empoisonnée, suivie de la mort… mais sans le réveil ! Ou juste une très belle larme qui coule pendant l’ultime hommage des nains affligés. La légende de Blanche-Neige, revisitée par un cinéaste espagnol talentueux, cela donne surtout un très beau film, en noir et blanc et muet, original et sensible. Belle musique, bons acteurs. Olé ! Ca vaut deux oreilles et la queue.
Superbe. Musique, décor, belle femmes, costumes et une pointe de suspens, tout y est. Bon j'ai pas résumé le film de la meilleure manière mais pour ceux qui ont aimé "The Artist" foncez voir Blancanieves. On flirt avec le chef d'oeuvre pour ma part. Je ne sait pas si je préfère l'un ou l'autre mais les 2 remettent le muet au gout du jour avec les moyens du 21ème siècle pas sans talent ni imagination !
Blancanieves est beau, festif, parfois triste mais un véritable conte à regarder avec ses enfants. Ce qui pour leur culture sera plus utile qu'un "Twilight"ou un "Springbreak" même si ces deux derniers ne peuvent évidemment pas tenir la comparaison. Vive le muet. Bon film à tous
Un super film découvert en avant première au festival premiers plans d'Angers ! J'ai beaucoup aimé cette version de blanche neige ... Super montage et lumière !
C'est pas la finesse des plans, par la beauté de l'image, par le rythme des séquences et par la délicatesse du scénario, que Blancanieves s'élève sans l'ombre d'un doute au rang de chef d'oeuvre.
Film Muet tourné AVANT "The Artiste" et tellement MIEUX ! c'est juste magnifique, les acteurs sont fabuleux, la photo magnifique, c'est un diamant à l'état pur. L'histoire de Blanche neige revisité est prenante et c'est un vrai régal !! Il faut absolument voir ce film !! même si l'on aime pas la corrida ! j'avais lu quelques "critiques" et j'avais peur de ce que j'allais voir mais je suis curieuse de nature, et quelle merveilleuse surprise ! super à Voir en famille ! et je commence à croire que les spectateur d'Allociné n'aime pas le VRAI cinéma...