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vmdl
3 abonnés
26 critiques
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4,5
Publiée le 29 janvier 2013
merveilleux film qui ne ressemble à aucun autre. Les images sont d'une beauté sidérante. Personnel, universel, lumineux et poétique. Les actrices formidables, les acteurs étonnants. Je n'ai vu aucun film de Pablo Berger, je vais m'empresser de palier à ce manque. La mise en scène est fantastique. Allez voir ce film, c'est un havre de beauté.
Ce film est d'une beauté impressionnante, l'émotion est toujours à fleur de peau, la musique est prenante (il s'agit du meme orchestre que pour le film "the Artist"), les gestes sont magnifiés, orchestrés. Les costumes sont magnifiques. Ce film, qui peut paraitre classique par sa forme (le noir et blanc, la tradition espagnole), est pourtant bourré de subtilités et d'originalité. Une belle réussite !
Probablement un grand cinéaste en devenir, Pablo Berger réussit un grand écart entre son premier film Toremolinos 73, comédie un brin provocatrice, et ce lyrique Blancanieves. En recherchant la simplicité d'un cinéma d'émotions par une maîtrise de plans noir et blanc, ce mythe de Blanche Neige conclut une épopée qui donne une modernité à la tradition virile et nobiliaire de la tauromachie. La musique originale d'Alfonso Villalonga s'impose comme un efficace amplificateur de l'intensité dramatique et on s'imagine assister à un opéra avec l'orchestre symphonique dans sa fosse scrutant les mouvements de son chef déclenchant les passions les yeux rivés sur l'écran.
Un film vu en avant-première vendredi 19 janvier 2013 au Festival Premiers Plans d'Angers (avec des applaudissements à tout rompre tout le long du générique de fin, pendant 5 bonnes minutes) qui frise la perfection tant le sujet, la direction des acteurs, la technique, la photo et la musique sont maîtrisés. 8 longues années pour produire un chef d'oeuvre qui va faire date dans les annales du cinéma. Une histoire savamment réadapté pour enfants et adultes où chacun y trouvera son... conte. A voir et revoir et revoir.
Message a tous: ecrivez à allociné pour que le comptage des étoiles des critiques spectatuers soit rectifier info@allocine.fr ; Actuellement 2,4 !!! avec la majorité des critiques à 4 et 5 etoiles ! Est-ce volontaire pour que ce film ne face pas la concurence à The Artist ?? Ces 2 films sont complétement differents !
Les 20 premières minutes c'est du cinéma muet classique, et puis ça va crescendo, jusqu'à nous surprendre par tant de beauté et d'émotions.
L’argument est plus original que le résultat : transposer Blanche Neige en film muet façon Bunuel (pour l’ambiance un peu surréaliste de la narration) avec une dose de Ted Browning (le côté Freaks des 7 nains). Le film est convaincant dans sa direction artistique, même s’il ressemble d’avantage à un hommage très scolaire au cinéma muet qu’à une réappropriation de son langage (contrairement à un Guy Maddin). L’histoire, bien qu’astucieusement construite et malgré quelques fulgurance, reste, elle aussi bien sage. On est loin du trouble Bunuelien et de l’humanité âpre de Browning.
Un chef d'oeuvre tout simplement! La photo est sublime, les acteurs remarquables, le montage prodigieux. Vous êtes pris tout du long et sans cesse étonné alors même que l'histoire de Blanche-Neige vous la connaissez -)
Blancanieves est le tout premier film muet et en noir et blanc que j'ai pu voir au cinéma. Ce fut pour moi une expérience vraiment magnifique. Cela m'a rappelé pourquoi l'expression "la magie du cinéma" existe. Quand je regarde des films, j'ai souvent les yeux un peu humides sur un plan précis, généralement lors du moment tire-larme à la fin du climax. Le plan qui m'a fait cet effet dans ce film-là se situe à 10 minutes du début. spoiler: Juste après la mort de la mère , quand on voit la grand-mère de dos s'éloigner dans un couloir de l'hôpital, terrassée par la douleur. C'est un plan extrêmement puissant, qui fait comprendre comment une image projetée peut transmettre de l'émotion au spectateur. Blancanieves n'est pas un film parfait (je n'en ai pas encore trouvé un), le spectateur pourra toujours trouver une chose ou une autre qui ne le satisfait pas (je chipoterai juste sur l'aspect un peu trop caricatural de la belle-mère spoiler: -les 4 chiens de chasse suffisent, on avait pas besoin d'une scène de dominatrix pour saisir son caractère ), mais dans ce qu'il est, Blancanieves est tout bonnement excellent.
Je ne comprends absolument pas la sévérité du public dans sa notation. Ce film a tout d'un chef d'oeuvre capable de séduire le plus grand nombre et répondre à l'exigence de la critique. Peut-être que le public préfère tomber dans la piège d'un débat sur la tauromachie qui est complètement hors de propos ou sur une comparaison pas si évidente que cela. Ce film est magique, sublime,passionnant, et envoûtant !
Enfin une adaptation de Blanche-Neige, créative originale et poétique, nous épargnant les sommets de cucuterie habituels. Il y a une véritable recherche de mise en scène, de montage, où le noir et blanc et le muet sont un choix esthétique bien pensé qui ne tombe jamais dans la nostalgie intello-masturabatoire. Enfin, contrairement à ce que j'ai pu lire, il ne s'agit en aucun cas d'une apologie de la tauromachie. Étant donné que le sujet est encore frais dans l'actualité, je comprends que la toile de fond bien ancrée dans cet élément de la tradition espagnole ait pu raisonner désagréablement chez certains. Il faut pourtant passer outre ses aprioris car le sujet n'est pas - vraiment - là. C'est à mes yeux un des meilleurs films depuis le début de l'année. À titre informatif, et pour les âmes sensibles, comme moi, il n'y a aucune mise à mort, en dehors de celle - suggérée - de la première séquence. J'ajoute qu'elle fait sens d'un point de vue symbolique et narratif et n'est certainement pas placée là pour créer la polémique.
J'ai eu l'impression d'être restée de longues heures au cinéma. Je suis peut-être passée à côté, mais j'ai trouvé ce film assez ennuyeux. Pas de véritbal construction. Pas de tension. Beaucoup d'éléments inutiles qui n'apportent rien. On est ni vraiment dans le conte, ni vraiment dans le rêve, ni dans la réalité mais dans un peu de tout ça à la fois, dans un mélange qu'on nepeut pas appeler un style. Film muet ? pourquoi pas ? mais ici rien à voir avec "The artist" qui est un régal qui nous emporte du début à la fin.
Un film magnifique à voir absolument. Mais pour toutes les âmes sensibles, préparez les mouchoirs car vous en aurez besoin pendant et après le film, je vous le garantie.
Un récit filmé en 4/3, en Noir & Blanc et muet, ça ne vous rappelle rien ? Bien plus inventif que The Artist - et d'ailleurs conçu avant lui - , BlancaNieves se rapprocherait plutôt de Freaks. Visages filmés en gros plans, expressions étourdissantes des regards, lumière crue alternant le clair/obscur composent cette fresque émouvante. Une mise en scène d'une ingéniosité remarquable.
La réalisation comme l'interprétation se révèlent sans faille. Les amoureux du Flamenco vont se régaler, la musique les et vous captivera tout au long de ce conte d'une modernité absolue. Les amoureux de l'esthétisme seront pantois d'admiration devant plusieurs plans comme la scène où la foule laisse la vie sauve au taureau ou bien celle de la mort de la belle-mère. Les amoureux tout court apprécieront l'émotion intense qui se dégage à maintes reprises. Cette Blanche-Neige sublimera les foules avant de connaître une fin qui surprendra plus d'un spectateur peu familier du cinéma hispanique.
Amoral et subversif, ce film vous enchantera... si vous avez le bonheur de le voir. Nous n'étions que trois en salle en première semaine et je crains sa disparition (des écrans) précoce.
Un réel dommage, car BlancaNieves marquera à coup sûr bien plus que l'année 2013.
Adaptation originale de toute beauté, et ce n'est pas du tout un amateur de muet ou de noir et blanc qui le dit. J'ai toujours trouvé que le muet avait quelque chose d'insupportablement restrictif : il nous prive d'un élément important de l'histoire : les dialogues. Mais je dois dire qu'en sortant du cinéma, j'ai reconsidéré la chose. Le muet est restrictif, mais du coup il nous amène naturellement, mécaniquement, à être beaucoup plus attentifs aux images, aux ombres et lumières, au mouvement, aux prises de vue, au jeu des acteurs et à l'expression de leur visage. C'est-à-dire qu'en nous privant d'un élément important de l'histoire, il nous ramène à l'essentiel, à l'essence du cinéma, à ce qui représente sa véritable plus-value par rapport à la littérature. Or précisément, Blancanieves est essentiellement très bon. Et plus encore que l'atmosphère andalouse, délicieusement restituée par l'image et la musique, tantôt riantes et chaleureuses, tantôt sèches et brutales, plus encore que les contrastes émouvants qui naissent de cette union inattendue entre le conte de Blanche-Neige et la Séville du spectacle et des années 20, ce qui est marquant, ce qui reste dans la tête en sortant du cinéma, ce sont les visages et les yeux, qui sont beaux et fantastiquement expressifs.