Holy Motors
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601 critiques spectateurs

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anonyme
Un visiteur
0,5
Publiée le 20 juillet 2012
Ce film est au 7ème art ce que les peintures de Millie Brown sont au 4ème.
Comment oser prétendre que ce film "tient du prodige" comme dirait les critique du journal "le monde", c'est DE LA MERDE oui chères amis cinéphiles, Holy motors c'est de LA MERDE (ou du vomit pour continuer sur la comparaison avec Millie Brown).
Ce n'est pas la "performance" ou le "talent" que les critiques ont juger ici mais la réputation d'artiste maudit de Carax, c'est connue "on aime les artistes maudits" tout ce qu'ils font c'est de l'art.
Bref vous qui vous attendez à un film étrange, spécial, vous allez être servit, mais ne vous attendez pas à une explication à la fin, car spoiler: la scène de fin c'est une groupe de limousines blanches qui parlent
!!!!!!!
anonyme
Un visiteur
4,5
Publiée le 20 juillet 2012
Carax réinvente le film à sketches. "Holy Motors", c’est ça en fait, un monstrueux et génial film à sketches. Une façon pour Leos, comme Godard autrefois avec le corridor aux multiples portes d’Alphaville, de nous réciter sa cinéphilie. Le film est une suite d’hommages à tous ceux qui ont inspiré et nourri son cinéma : Godard justement, et aussi Cocteau, Franju, Lang, Chaplin, Cukor et Demy… jusqu’au Cameron de "Titanic"… Mais à vrai dire, on s’en fout, l’essentiel d’Holy Motors n’est pas là. Qu’on repère ces citations, qu’on s’en puisse s’en délecter, tant mieux. Mais qu’on n’ait vu aucun de ces films, c’est pareil au fond. "Holy Motors" est surtout un objet vivant, organique. Un hommage live aux acteurs. En premier lieu à Denis Lavant, le comédien fétiche de Carax, son alter ego. Sublime fregoli, capable d’endosser toutes les défroques, de faire naitre toutes les émotions, il est magnifique, inoubliable. Et ses partenaires aussi, toutes ses partenaires : Edith Scob, Eva Mendes, Kylie Minogue bien sûr, mais aussi Elise Lhomeau (vue auparavant chez Civeyrac, ici époustouflante nièce d’un vieil homme à l’agonie) et la toute jeune Jeanne Disson (remarquée dans Tom Boy, ici émouvante préado). Holy Motors, c’est du changement à vue. Là où des réalisateurs ont besoin d’un film entier pour susciter l’identification, Carax crée des situations de 10 mn d’une densité et d’une force peu communes. Alors le film vaut considérablement mieux que ses quelques postures auteuristes, ses irritantes enflures de l’égo. C’est une œuvre, bordel, une création originale et incroyablement puissante.
anonyme
Un visiteur
4,5
Publiée le 20 juillet 2012
Un film vraiment perturbant, suffit de voir les réactions des spectateurs. Moi, j’y suis allée super partante - pensez donc, un long métrage de Leos Carax, après toutes ces années de silence - et j’avoue le début du film m’a pas mal décontenancée. Déçue même. L’ouverture déjà, mise en abyme assez laborieuse, et un peu cheap pour un styliste d’ordinaire aussi puissant. Ok, cette introduction se relit après coup un peu différemment, mais quand même : Un plan interminable sur une salle de cinéma, on devine dans la semi pénombre que le public est majoritairement âgé (sans doute un indice). Dans une chambre close, quelque part au bord de la mer, un homme, Carax lui-même, fait le tour de la pièce - là encore panoramique interminable sur les rideaux des fenêtres et le papier peint, une forêt de bambous. Un minuscule orifice, en forme de serrure, l’homme a un appendice en métal à la place d’un doigt, et punaise, c’est la clef de cette serrure. Une porte s’entrouvre dans la forêt de signes, il la force et se retrouve dans la salle du début, au balcon, surplombant le public. On est prévenus : « Holy Motors » c’est le regard de Carax sur le Cinéma. La machine à rêves vu d’en haut. Alors non, je n’ai pas aimé cette ouverture pompière et prétentieuse. Les chrono-photogrammes d’Etienne-Jules Marey suffisaient pour moi amplement à lancer le film, à dire cet amour du cinéma. Et puis, heureusement, Holy Motors démarre : Denis Lavant monte dans une limousine. Il est monsieur Oscar, homme d’affaires, et le texte de cette première scène, remarquablement écrit, sonne comme un écho réjouissant du Cosmopolis de Cronenberg. Le chauffeur est une femme, l’étonnante Edith Scob. Elle prévient Oscar qu’il doit se préparer pour son premier rendez vous. Oscar va fouiller à l’avant de la limousine. Attrape des vêtements, peigne longuement une perruque de femme. Et quand il sort de la voiture, il est méconnaissable : il est une devenue une vieille mendiante ! En fait, Oscar est un acteur, qui l’espace d’une journée va enchainer les rôles, habiter des histoires. La limousine est sa loge, sa roulotte plutôt. Chacun de ses rendez-vous est préparé et fait l’objet d’un dossier : Quelle est sa nouvelle identité, son nouveau visage ? Qui est la personne qu’il doit rencontrer ? Et quelle est la situation ? On ne sait pas qui est au juste est Oscar : Un émissaire du destin ? Un intermittent de la vie ? Mais ce mystère rend Holy Motors absolument captivant. Il jette sur nous-mêmes, nos petites et grandes histoires, un jour troublant. Et il nous interroge : notre vie n’est-elle qu’une succession de rôles ? Au début, je l’avoue, j’ai été déroutée par cette structure éclatée, et par un rythme languissant qui fait craindre d’être submergé par l’ennui. Mais non, c’est tout le contraire, le film avance crescendo, portant chaque fois plus loin l’émotion ou la jubilation, et je ne compte plus les séquences qui vont hanter pour toujours ma petit cinémathèque mentale : les accordéonistes, le retour d’anniversaire, la mort du vieil homme ou la scène de la Samaritaine, avec une sublime Kylie Minogue… Holy Motors est un très grand film !
anonyme
Un visiteur
2,0
Publiée le 20 juillet 2012
Inclassable... ou alors dans la catégorie des films esthétiques au scénario abscon que l'on peut éventuellement apprécier après coup et surtout après avoir lu les critiques « qui en savent plus que nous sur les intentions bien cachées de l'auteur »...
Dans l'ensemble, bizarre et décousu. Après discussion, métaphore sur le cinéma, l'oeuvre de Karax...
Bof, bof... (génial diront d'autres) et en tout cas pas grand public !
anonyme
Un visiteur
3,5
Publiée le 20 juillet 2012
Un peu déroutant, plutot original, ce film nous laisse pas indifférent.
Bravo à Mr Denis Lavant !

ps: je me rappelerai longtemps l'avant dernière scène, lorsqu'Oscar rentre chez lui, illustrée par la chanson de Gérard Manset "Revivre" ...
anonyme
Un visiteur
3,0
Publiée le 20 juillet 2012
Je ne serai pas aussi catégorique que ceux qui, aveuglés par les critiques, sont dithyrambiques à propos de ce film. Ce film n'est clairement pas le chef d'oeuvre dont tous les magasines et émissions nous font part.
Néanmoins, ce film vaut résolument le coup d'oeil ne serait ce que pour son originalité. C'est un film d'une bonne qualité graphique, certains fondus et plans sont très propres. Il ne convient pas de chercher un sens à ce film, il faut juste apprécier les libertés totales de Carax et bien entendu la prestation éblouissante de Denis Lavant (le reste des acteurs étant justes mais sans plus), c'est un hommage a tout ce que le cinéma permet, c'est à dire le fait de dépenser de l'argent pour retranscrire ses rêves, un univers onirique sans avoir la prétention de faire passer un message (du moins j'espère pour Carax sinon ce serait de la branlette pure). Un peu comme si le réalisateur avait absolument envie de faire partager un de ses trip sous LSD (pour la beauté du geste comme dit Oscar dans le film)
On peut tirer un maigre message du film, peut être le fait qu'Oscar cherche a remettre de "l'humain" dans un monde dominé par la machine (la scène finale des limousines qui paraissent se servir et vivre à l'insu des humains) en interagissant avec eux, en les bousculant quelque peu: son métier étant peut être donc de "dérégler" la routine des humains qui l'entoure.
ocelot
ocelot

27 abonnés 927 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 19 juillet 2012
Excellent film ! Ca c'est du cinéma !! Attention, c'est du lourd!
WardStradlater
WardStradlater

60 abonnés 469 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 25 juillet 2012
Magnifique mise en abime, mais aussi véritable interrogation sur le métier de comédien, Holy Motors est de ces films assez barrés sortant de l'ordinaire. Même si connaissant le passé le Leos Carax, on ne peut tout de même pas s'empêcher de voir dans ce film une certaine vision de la société du spectacle, d'une société hypocrite, basée sur le jeu constant et perpétuel de chacun : en définitif une société fausse ; où tout le monde cherche à se montrer devant des caméras devenues si petites que plus personne ne les voit. Mais aussi où fiction et réalité se confondent à chaque instant, et où le spectacle peut survenir n'importe où n'importe quand, et tout déstabiliser.
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 19 juillet 2012
Quelle bonne surprise :) Film super original (ca fait du bien) avec un Denis Lavant exceptionnel (mention spéciale pour la séquence "la belle et la bête" dans le cimetiére du montparnasse), quelques scénes d'une grande beauté visuelle (la danse contortioniste en tenue de motion capture) et des plans tournés par un véritable amoureux de Paris dans les plus beaux et plus insolites endroits de la capitale. (La scéne tournée dans La Smaritaine désaffectée vaut à elle seule le détour).

Pour apprécier, il suffit de ne pas trop chercher à comprendre au début et de se laisser porter par l'action. On découvre alors une superbe réflexion sur le métier d'acteur portée par une mise en scéne innovante. Après le film est plus à voir comme une succession de 11 courts métrages avec un fil conducteur. Un régal !
anonyme
Un visiteur
0,5
Publiée le 18 juillet 2012
N'importe quoi !
norman06
norman06

368 abonnés 1 701 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 18 juillet 2012
Un monument d'ennui et de nombrilisme, le dernier succès de snobisme et attrape-nigaud d'un certain cinéma parisien masturbatoire et prétentieux. Léos Carax est à Cocteau, Franju et Lynch ce que les surgelés Picard sont à la gastronomie.
anonyme
Un visiteur
0,5
Publiée le 18 juillet 2012
Un film sans queue ni tête et d'une grande laideur, à l'exception de la scène pleine de grâce avec Kylie Minogue. Deux heures d'ennui à devoir supporter des pseudo réflexions philosophiques sur le sens de la vie et du cinema. Dur, dur !
JPM75013
JPM75013

4 abonnés 2 critiques Suivre son activité

1,5
Publiée le 18 juillet 2012
En effet quelques passages photographiques exceptionnelles , quelques tres rares pointes d'humour , mais dans l'ensemble ca frole le ridicule et l'immondice . Un film sans doute destiné sans aux critiques intellos Presse cinema mais pas pour le Public . un film d'un jeune vieux déjanté pour tres vieux .Comment voulez vous que la generation actuelle reconnaissent les soit disantes references des films cultes .. j'en suis sorti ANEANTI
fernand l
fernand l

222 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 18 juillet 2012
film original et spécial mais dans le bon sens du terme.un acteur haut de gamme.du grand cinéma
Ouin-bab
Ouin-bab

1 abonné 5 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 1 août 2012
Un bel hommage au métier d'acteur... Quel bonheur de voir encore autant de liberté prise dans un film! Une claque... Superbe univers visuel, la photo est sublime dans cette succession de tableaux aussi improbables que fantastiques. Lynch, Dali et Kubrick réunis dans un même film!
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