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    Holy Motors
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    3,0
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    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 14 août 2012
    Pour moi, un film esthétique, mais qui n'a aucun intérêt. ça veut intellectuel, conceptuel, mais n'a aucun sens. Bonne prestation de Denis Lavant. Un film calibré pour séduire le microcosme intellectuel parisien. pour conclure... C'EST BIDON
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 août 2012
    Le film le plus puissant que j'ai vu de ma vie. Pour moi c'est un chef d'oeuvre.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 12 août 2012
    Intriguant, troublant, plein d'humour, le jeu des constructions est orchestré de manière sensible. Porté magnifiquement par Denis Lavant. L'ouverture du film nous entraine dans un univers étrange, dans lequel il est bon de se laisser voyager.
    Skipper Mike
    Skipper Mike

    90 abonnés 650 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 mars 2014
    Après avoir vu ce film à sa sortie, j'avais éprouvé le sentiment rare de ne pas du tout savoir quoi en penser, à tel point que j'avais beaucoup hésité à en faire la critique. À l'époque, j'en louais l'originalité, la beauté esthétique et le jeu de Denis Lavant, mais j'étais plus circonspect quant au caractère décousu du film et plus encore j'avais beaucoup de mal à cerner les ambitions du réalisateur. En effet, l'impression que Leos Carax avait essayé de tirer sur le maximum de ficelles pour faire de "Holy Motors" un chef-d’œuvre m'avait taraudé pendant l'ensemble de la séance. La scène d'ouverture posait déjà la question de la prétention, mais il me semblait aussi assister à une sorte de coquille vide, un film paré de beaux atours mais n'adoptant qu'une posture d'humanité, comme si tout ce qu'on voyait ne pouvait en aucun cas rejoindre des sentiments réels. Tout l'inverse de "Mulholland Drive", chef-d’œuvre passionné et spontané que je venais de découvrir et auquel quelques critiques ahuris avaient comparé le film de Carax. Malgré tout, je concluais sur la nécessité de revoir cette œuvre pour la juger avec plus de certitude.
    C'est chose faite près de deux ans après, et je me rends compte à quel point je me suis trompé. Tout d'abord, ma principale erreur de jugement lors du premier visionnage avait été mon incapacité à considérer le film dans son ensemble. En effet, il est tentant de voir "Holy Motors" comme un film à sketches et de relever les inégalités entre les différentes parties. Pourtant, le tout est très cohérent et acquiert une plus grande valeur quand tous les segments se complètent. Les déambulations de M. Oscar à travers Paris offrent ainsi une rêverie poétique débordant de beauté et d'humanité (eh oui, comme quoi...). Il est vrai que certaines scènes accordent une plus grande place à l'esthétique (cf. la motion-capture) mais l'équilibre se fait grâce à de purs blocs de cinéma, moments sublimes qui parsèment le film. Le retour de M. Merde est ainsi une partie jouissive qui le dynamise et le fait basculer dans l'étrangeté la plus totale, mais la réussite de cette séquence tient surtout à celle qui suit, une conversation déchirante entre père et fille, un retour à la normale qui constitue l'un des moments les plus bouleversants que j'aie eu l'occasion de voir au cinéma. Et après cela vient l'entracte, cette idée de génie qui permet de se remettre de ses émotions et d'accorder à "Holy Motors" son statut de film-monde. Quant à la suite, elle permet de mesurer l'amour de Carax pour le cinéma, grâce à quelques répliques bien senties et des pastiches de scènes stéréotypées, souvent d'une grande beauté (cf. la mélancolique séquence de la Samaritaine). Le paradoxe est que, alors que je réprouvais plus haut l'utilisation du terme « film à sketches » pour cette œuvre, il est évident que chaque changement de costume pourrait faire l'objet d'un court-métrage qui serait tout autant bouleversant sans les autres, mais qui perdrait surtout de se sa puissance s'il était prolongé par une histoire complète et banale qui s'accorderait à elle. Par exemple, y a-t-il besoin de connaître l'histoire de cette fille tétanisée par une boum, ses relations familiales et comment elle s'en remettra pour trouver la scène de la voiture aussi poignante que je l'ai écrit ? Certainement pas, et elle aurait sans doute même été moins mémorable au sein d'un film de ce genre.
    Ainsi, si je ne sais toujours pas si l'intention de départ de Leos Carax était à tout prix de réaliser un chef-d’œuvre, même artificiellement et sans y mettre de passion, je suis en revanche certain que "Holy Motors" en est un.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 janvier 2020
    Certainement l'un des films les plus aboutis cette année. Leos Carax démontre encore qu'il est possible de faire du CINEMA, en replaçant l'acteur comme un être malléable mais indispensable à l'art cinématographique.
    La mise en scène et la direction d'acteurs sont ici poussés avec grande maitrise, en explorant des références de style très variées. Holy Motors est ici une réussite.
    Malgré une technique totalement maitrisée, ce film apporte l'émotion que l'on recherche. Les tableaux successifs laissent ainsi une variété de sensations déroutante, ou du moins, rare dans les films actuels.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 21 août 2012
    J'aurais pu mettre toutes les notes entre 3.5 et 5 tellement ce film est déroutant et laisse le spectateur dans un état étrange à la sortie de la salle. Ce que le réalisateur a voulu montrer, c'est finalement une étude sur le métier d'acteur. Il fait des rencontres, bénéficie d'une reconnaissance plus ou moins importante de son travail et connait une carrière qui peut soit être très éphémère, soit s'étendre encore et encore jusqu'à ce le comédien ne prenne plus de plaisir et soit en pilotage automatique, voyant sa vie s'enliser. C'est un film plein de surprises, étonnant, troublant parfois, mais qui mérite vraiment le coup d'oeil car il apporte une nouvelle vision et propose quelques scènes vraiment très intéressantes.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 11 août 2012
    Un véritable OVNI du 7ème art à l'allure insolite, Carax en poète pessimiste nous livre un film qui se délivre des codes habituels du cinéma lambda, il y a un message pas toujours accessible mais aussi une maîtrise esthétique du début à la fin du film... Incontournable pour les cinéphiles.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 août 2012
    Perplexe pendant le film, effrayée un peu parfois, mais en y réfléchissant, ce film est dingue. On ne comprend pas tout, car Carax reste Carax, mais c'est cela qui est bon dans un film = quand il laisse à réfléchir.
    Denis Lavant est un vrai génie, je ne le connaissais pas, mais je vais me renseigner un peu plus sur ses films !
    Vraiment à voir, mais il vaut mieux le dire, il est troublant, parfois même un peu choquant.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 août 2012
    Holy Motors, sans être un chef-d’œuvre, est un exploit. Exploit de la forme, exploit du fond – faire parler le cinéma sur le cinéma, idée merveilleuse de la transgression.
    La critique complète sur: www.cinemarium.fr
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 août 2012
    Bravo! Un film d'une grande simplicité malgré ce qui peut être dis sur la toile. Ici ce n'est pas un comprend qui peut, mais un comprend qui veut... Restera certainement gravé à vie dans ma mémoire. Un film qui ne peut pas ne pas toucher!
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 8 août 2012
    Nul. Si on peut y voir un hommage au cinéma moi je n'ai rien vu et je ne retiens que deux mots de ce film : ennui, incompréhension. La fin (avec Kylie minogue) est poétique, c'est bien joué, bien filmé et un moment m'a fait sourire, mais ça ne suffit pas à faire un bon film !
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 8 août 2012
    Un supplice. Les bons masturbateurs intellectuels de ce siècle s'en donnent à coeur joie dans des critiques dithyrambiques. Qu'on décelle ou pas la métaphore holywoodienne et la critique du cinéma, c'est une insulte à l'industrie et au spectateur qui en ressort ! Fuyez.
    cinefiiilm
    cinefiiilm

    2 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 8 août 2012
    Une métaphore bien légère et surtout incompréhensible à part peut-être par son auteur, des comédiens qui ne jouent pas toujours très bien, un scénario inexistant et inintéressant et qui manque surtout cruellement d'humanité. Je ne me suis attaché à aucun personnage. Au lieu de rentrer dans le film, je me suis posé en permanence des questions sur la mise en scène, les images, la compréhension, ... ce qui prouve que c'est mauvais. J'ai apprécié le début original, puis est arrivé l'ennuie pendant une grosse heure, avant de retrouvé un peu d'originalité à la fin. Tout ça pour dire quoi ? J'imagine que c'est au spectateur de faire le travail, comme souvent dans l'art moderne. Ce mépris me dérange, c'est quand même 10 euros le ticket et l'auteur n'a que faire de son public. En plus c'est assez macho et il y a de la violence gratuite qui frise parfois le ridicule. Reste quelques belles images, une mise en scène intéressante et une belle bande son. Tout ce que raconte le film aurait tenu dans un court-métrage, 15 minutes auraient suffit, et le film aurait même été bon.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 7 août 2012
    Le début du film est à son image: ultra symbolique, ultra prétentieux, ultra abscons... Le film se veut onirique et libre, en effet il est soporifique et prend la liberté de se regarder le nombril en laissant le spectateur sur le carreau. La magie ne fonctionne pas et les éclairs de génie s'enchaînent sans qu'on ne soit éblouit. L'onanisme intellectuel qui se transforme en vrai calvaire pour le spectateur néophyte, c'est toujours le risque quand le cinéma se paie un hommage à lui-même (parce que, oui, on a compris: ce passage là rend hommage au film en motion picture, celui-là à la comédie musicale et celui-ci au mélo qui tâche... Tout ça sur fond de spleen de l'acteur qui ne peut plus vivre qu'au travers de ses personnages...Car, ami poète et philosophe, le cinéma c'est la vie...). Morale de l'histoire: quand on lèche ses propres fesses, on ne voit plus ce qu'il y'a autour de soi. Et on est très souple aussi. Comme tous les journalistes qui se sont prosternés devant ce chef d'oeuvre narcissique. Seul intérêt du film: on a l'impression que le lifting de Kylie Minogue a craqué. C'est qu'elle est bonne actrice.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 décembre 2013
    Le (Grand) retour du rêveur mal aimé !

    L'enfant terrible du cinéma Français, Léos Carax est de retour après treize années d'absence (long métrage) sur la grande toile. A la veille du nouveau siècle il avait laissé un mauvais goût aux spectateurs de la croisette cannoise avec son « POLA X », étrange et un peu long, son moins bon film, mais un peu trop injustement humilié et incendié par un grand nombre de personnes.
    Léos Carax avait alors déserté les plateaux de tournage, à l'exception d'une fois, pour « TOKYO », film à sketche dont il avait réalisé un segment intitulé « Merde » (les autres étant réalisé par Michel Gondry et Bong Joon-Ho).
    Pour son nouveau long métrage, qui n'est que son cinquième en prêt de trente années de bons et loyaux service, le cinéaste nous présente une œuvre en encore plus étonnante que ses précédentes.
    Avec « HOLLY MOTORS », il conte la destinée d'un homme appelé Monsieur Oskar, qui est à la fois tout le monde et personne. Traversant Paris dans une limousine blanche conduite par une grande femme blonde d'un certain âge. Ce dernier se rend à des rendez vous plus étrange les uns que les autres, en infiltrant la peau d'un personnage, à chaque fois différent, mais totalement hors du commun, on y retrouve Monsieur Merde, héros du film à sketch réalisé quatre ans auparavant.
    Un fois n'est pas coutume, on se sent loin, comme d'habitude, Carax fait ce qu'il veut, Il prouve ainsi qu'il compte encore dans le paysage cinématographique Français, à l'heure où « MAUVAIS SANG », son second long métrage, est l'un des films les plus cultes du cinéma Francophone.

    suite de la critique:
    http://cinema.cineco.fr/new/fiche-10048/critiques/cineco
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