Avis sur Divergente

Un film qui ne vous entamera pas le cerveau mais bine construit dans son ensemble. On regrettera la pauvreté du scénario.
PLV : un film d'action aussitôt vu aussitôt oublié.

"Divergente" est un de ces nombreux longs métrages pour adolescents (ou plutôt adolescentEs) qui fleurissent depuis quelques années au cinéma (Merci Twilight !!!!). Dans la veine d'un "Hunger Games", l'action de "Divergente" se déroule dans une société dystopique, divisée en cinq castes. Formaté pour un jeune public, "Divergente" exaspère par son nombre impressionnant d'invraisemblance et de lieux communs. Tous les codes et clichés sont en effet concentrés dans ce long métrage le rendant relativement abrutissant. Un peu plus d'audace n'aurait pas été de trop.

Le premier Opus de cette Saga, film pour ados qui reprend des thèmes classiques : l'appartenance à un clan , la survie de l'individu, la lutte contre l'oppression, l'individualisme. Tout cela baigné d'un parfum d'aventure. Les acteurs sont bons, le scénario ,bien adapté du livre, déroule. Une mise en scène ambitieuse et efficace. On passe un bon moment avec un produit bien construit.

Bon, au moins, le pitch, l’affiche, comme le casting de jeunes top-models ne nous trompent pas sur la nature du spectacle proposé : c’est du bon vieux teen-movie à la sauce Hunger Games / Twilight / Harry Potter (cochez la mention désirée). Et si je m’y suis laissé prendre, c’est parce que j’avoue que ça m’attire bien un teen-movie où il est question de « divergence » avec qui plus est un personnage féminin en guise d’héroïne. Alors ? Il y a-t-il un vent de révolte qui souffle dans cette « Divergente » ? Dès le début, la réponse à cette question est claire : non ! Ne serait-ce que la peinture qui nous est faite de cette société totalitaire où tout le monde sourit et tout le monde est content (des policiers qui courent et sautent de joie... Whaaaaat ?), moi ça me refile froid dans le dos. Malgré tout, on sent bien de la part du récit la volonté de remettre en cause cette société... ou pas. Si la forme est des plus basiques, typiques de ce genre de film, je dois bien avouer que son intérêt est venu de ce monde assez original et surtout de cette ambigüité permanente qui est entretenu à l’égard de cette société corporatiste. A la fois critiquée, à la fois magnifiée, au final cette ambigüité est mise au service du film car il positionne (volontairement ou non) le spectateur dans la posture du personnage principal. Or, ce « Divergente » aurait pu être un spectacle fort sympa et pas ennuyeux pour un sou s’il n’avait pas lâché la barre sur son dernier tiers. Car, pour le coup, on rentre dans quelque-chose de beaucoup plus classique, beaucoup plus basique et surtout beaucoup plus simpliste spoiler: (Non mais l'histoire des sérums qui commandent les gens : au secours !)
Idem au niveau de l'idéologie, le film au départ assez libéral dans le propos (« la société de corps qui nie l’individu c’est pas cool ! ») bascule un peu trop sur la fin dans une morale judéo-chrétienne un peu trash (« méfiez-vous des intellectuels, avec leur saloperie de pensée rationalistes ils ne pensent qu’à eux alors que les gentils altruistes qui pensent comme Jésus eux, ils peuvent gouverner en autocratie sans que ça ne créer de réel souci... » Ouille !). Du coup, avec cette fin un peu fadasse qui rentre davantage dans le rang, j’avoue que j’ai perdu la seule petite originalité du film qui faisait qu’il avait su me distraire. Dommage, car je pense qu’on tenait là quelque-chose... Mais bon, manque de pot, ça n’aura duré qu’une grosse heure et il malheureusement il y a peu de chances pour que les suites prévues aillent dans le sens qui moi me branchait le plus. Dommage...

Bien des choses ici nous rappelle la catastrophe réalisée par Andrew Niccol l'année dernière. La direction artistique y est aussi calamiteuse et les interprètes sortent du même moule et ne dégagent pas la moindre personnalité. Qu'est venue faire Kate Winslet dans cette galère ? Si la forme est vomitive, le fond l'est tout autant : l'érudition, le savoir étant vu comme un rejet des émotions humaines.

Après un début assez laborieux, l'action décolle enfin et le film avec. Il possède certes toute la panoplie du Blockbuster, à commencer par le fait que l'histoire s'étale sur une trilogie, mais qu'importe, le film divertit, et c'est là son unique but.

Une fable allégorique "pour ados plus plus", efficace à défaut d'être follement original. L'action est menée tambour battant, sans trop de fioritures, grâce à une réalisation rythmée, ne s'attardant pas (trop) sur les sentiments et états d'âme des divers protagonistes. Ça donne au final une bonne oeuvre de science-fiction, divertissante et même par moments jouissive. Qui laisse augurer de bonnes choses pour la suite, à condition de ne pas en faire une saga interminable.

Un scénario bas de gamme, avec des dialogues nunuches. 1 étoile.

Le régime de faction "Altruiste" est menacé. Ce gouvernement, à l'idéologie néfaste, exerce un pouvoir totalitaire ; il veut éviter les faiblesses humaines pour obtenir une société stable.

De jolis plans d'un Chicago dévasté après le bouleversement. Beatrice et son frère Caleb vont avoir seize ans et donc passer le "test" imposé par l'administration. Ce test est destiné à évaluer leurs capacités afin de les affecter à la faction la plus propice. Ceux qui échouent au test seront des "sans faction" : des êtres rejetés de la société, pauvres et SDF. L'examen désigne Caleb comme "érudit" et Beatrice comme "audacieuse". spoiler: Beatrice n'est pas "audacieuse" : elle a déjoué le test car elle est en réalité une "divergente" : elle n'appartient à aucune faction
. Les divergents effraient cette société qui voue ces rebelles, ces hors normes à la mort.

Salienne Woolley est magnifique dans le rôle principal de "Tris" la rebelle. Dans le rôle de Quatre, son formateur, Theo James est également très convainquant.

Des décors fantastiques, un montage habile, une action continue et une intrigue bien menée ; tous les ingrédients d'un film intense à ne pas manquer.

Dans le style, ça rappelle énormément "Hunger games", sauf que cette fois-ci, on passe de Katniss, à Tris… Plus prenante que les autres sagas pré-pubères du genre "Hunger games" ou encore "Le labyrinthe", on prendrait limite plaisir à suivre cette série de tests. "Divergente" est assez proprement réalisé, entraînant, et deviendra l'une des sagas les plus divertissantes pour ados, malgré les passages habituels à l’écriture enfantine, ou autre scènes faciles et téléphonées. Le hic débarquera dans la dernière demi-heure où le ridicule et l'aspect bâclé viendra, même s'il aura mis le temps, pointer malheureusement le bout de son nez. Dommage, l’avancée sur ces tests multiples annonçait quelques chose de différent et de vraiment divertissant, surtout sur ce thème signé Woodkid.

Jouant à fond sur la quête de l'accomplissement personnel et la remise en cause des castes sociales, Divergente tente d'offrir un spectacle pour ados un peu plus cérébral que la moyenne. Si le travail est plutôt solide côté esthétique et les interprètes principaux assez bons, l'ensemble souffre de trous d'air narratifs et d'une exploitation trop basique des clichés du genre dystopique, sans parler d'une fin simpliste dans son côté "ouverture sur la future suite où l'on verra ce que l'on va voir après cette mise en bouche". Cependant, la gestion de l'action relève globalement la sauce.

Un énième film pour adolescents qui surfe sur la vague de succès de Hunger games. Comme son aîné le thème sociétal reste puissant et intéressant, qui repose sur le système de caste sociale composée d'êtres humains formatés et contrôlés par des dirigeants omnipotents, coincés dans une société conformiste. Pour autant l'aspect romance aventureuse fleure rose, le vide des personnages et le manque d'idées scénaristiques gâchent le potentiel de réflexion du long métrage.

https://www.cineserie.com/tv-vod/programme-tv/divergente-comment-kate-winslet-a-gere-sa-grossesse-pendant-le-tournage-4907239/

Voilà la nouvelle grande saga qui doit concurrencer les Hunger Games ou autres. Et pour commencer il faut admettre que Divergente possède son propre univers avec une base solide. Après ça fait toujours un peu film d’ado, il y a peut-être un excès de romance mais quand on rentre dans le film, c’est sympa, on rentre dans le jeu et on ne s’ennuie pas. Je trouve le choix de l’actrice très bon, Shailene Woodley est un des plus gros espoirs du cinéma américain après ses prestations dans The Descendants et The Spectacular Now. Bref, ce n’est pas encore extraordinaire mais j’attends la suite avec impatience !

Je me suit dit encore une saga , mais la une fois de plus je suit bluffer par cette histoire surprenante et vraiment tres efficace.

Divergente est une saga qui commence vraiment bien, ce premier épisode introduit merveilleusement un monde nouveau dans le même type qu'Hunger Game. Le film est une réussite côté effets spéciaux et scénario, même si certain moment peuvent sembler long, il en va de soit que le premier épisode laisse annoncer une saga qui semblerait être un renouveau dans le film fantastique.