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Loskof
394 abonnés
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3,5
Publiée le 4 mai 2013
The Place Beyond The Pines c'est un vrai film de scénariste, on sent qu'ils se sont fait plaisir mais que le film n'a pas été écrit uniquement pour le plaisir du spectateur. Je m'explique, en spoilant un peu le film mais c'est obligatoire. Le film est clairement divisé en 3 parties, traitant des relations père-fils, sujet récurrent qui ne m'enchante pas vraiment. Et comme à chaque fois les parties sont inégales. La 1ère, avec Ryan Gosling, est évidemment la meilleure, avec son charisme sans pareil, et se conclue en beauté avec une course poursuite magnifiquement réalisée. On enchaine sur la partie avec Cooper, un peu moins bonne mais néanmoins de bonne facture, et un poil plus psychologique. Et la dernière partie, elle, est clairement en retrait, d'une part parce qu'elle est cousue de fil blanc, et que les acteurs sont franchement mauvais et les personnages clichés. 4,5 pour la 1ère partie, 3,5 pour la 2ème et 2 pour la 3ème ce qui donne un bon 3,5, et le film bénéficie en plus d'une réalisation de grande qualité. Un film à ne pas manquer!
Un thriller âpre au casting plaisant et à la mise en scène travaillée. La musique hypnotique colle parfaitement à l’ambiance parfois planante du film, et la première partie de la réalisation, emplie d'émotion, est intense et prometteuse. Malheureusement, le découpage non justifié de l'histoire ensuite, la mise en parallèle et surtout, le changement de héros, déstabilisent. De plus, le film devient long, inégal, et traverse péniblement 15 années d'histoire de familles aux destins liés. Un triptyque séduisant donc au premier abord, mais finalement décevant, qui n'atteint pas la beauté du drame "Blue Valentine" du même réalisateur !
Je n'ai pas du tout accroché à ce film. Je dirais même que j'ai un peu souffert. Quand j'ai regardé ma montre pour la première fois,ennuyé que j'étais depuis les premières minutes, j'espérais qu'il s'était passé au moins une bonne heure depuis mon installation. Mais non, je dépassais à peine la trentième minute et là j'ai compris que j'allais avoir mal. Bon, c'est pas très intéressant, mais voilà, je me suis emmerdé. Je n'ai eu d'empathie pour aucun des personnages. J'ai trouvé les conflits intérieurs qui les habitent sans intérêt et surtout mal traités, grossièrement traités et appuyés par une musique qui en rajoute encore une couche. Le parcours de Ryan Gosling m'a fait rire par son absurdité. Alors bien sur on peut dire que le réalisateur puise dans la tragédie, que ses personnages sont des archétypes qui servent une histoire plus grande qu'eux et qui lorgnent vers les récits de la Grèce de Sophocle, ce qui est en partie vrai, mais moi, malgré cela, j'ai trouvé ça ridicule. Le personnage de Bradley Cooper (soi disant sa grande performance) est creux derrière une fausse ambiguïté posée pour lui donner de la profondeur. La troisième partie avec les enfants des héros m'a déjà plus intéressée et sauve en partie le film. En plus, ce fut l'occasion pour moi de découvrir Emory Cohen que j'ai trouvé très bon malgré une direction d'acteurs qui l'a poussé, lui comme les autres, à surjouer les moments de tension. Dans ce registre, je crois que le moment le plus pathétique est le dîner avec Cooper, Liotta et Rose Byrne qui en fait des caisses dans le rôle de la femme contrariée et inquiète qui ne veut pas le montrer...mais qui le montre quand même - la caméra de Cianfrance ne nous en fait perdre aucune miette - , et de façon balourde, sinon les spectateurs ne vont pas comprendre qu'il se passe un truc super dramatique. La séance chez le psy de Bradley Cooper est pas mal aussi. Derek Cianfrance nous la balance alors que son personnage apparaît tout juste à l'écran. On ne le connait pas mais déjà on écoute ses problèmes personnels! Personnellement, si je puis dire, je m'en foutais royalement. Bref, j'attendais ce film depuis deux mois. J'y voyais un délicieux gâteau que j'allais dévorer en entier mais ça n'a pas été le cas. Au bout de deux bouchées, j'étais définitivement écoeuré. Très déçu, j'ai eu l'impression que ça durait 6 heures! 3/5 parce qu'il y a quand même derrière cela une vraie proposition, même si elle ne m'a pas plu.
Facture classique pour une histoire un brin vieillotte (en partie scénarisée par le metteur en scène, Derek Cianfrance) et écrite à coutures un peu trop visibles : en 3 séquences en fait, l'histoire de Luke, le bad boy qui voulait être un bon père, celle d'Avery, le policier encore plein d'idéal - la 2ème débutant quand s'achève tragiquement la 1ère, et 15 ans plus tard celle des fils de Luke et Avery, Jason et AJ, élèves de la même high school, alors que l'ancien policier s'apprête à être élu Attorney General de l'état de New York. La partie 1 est de loin la meilleure, où brille Ryan Gosling, cette fois-ci motard hors pair (il campe avec justesse et fougue un marginal prêt à tout pour assurer l'avenir de l'enfant dont il découvre être le père) - à noter aussi l'excellente prestation de l'Australien Ben Mendelsohn, vu récemment dans "Cogan", en "Robin", son mentor garagiste. Un rôle ("Avery") par ailleurs pour Bradley Cooper à nouveau loin des "Very Bad Trip", où il ne démérite pas. Eva Mendes, seul rôle féminin d'importance, déçoit pour sa part, très amaigrie et peu emballante en "Romina" ((la mère de Jason) ombre fanée de "bombe latino", son emploi habituel. Le sens du titre (étonnant que les distributeurs français l'aient conservé !) n'apparaît qu'aux dernières images (édifiantes) d'un film trop long (2 h 20 - bien étirées), mais globalement estimable, par le réalisateur de "Blue Valentine" (déjà avec Ryan Gosling).
Une narration originale et surprenante où le découpage en 3 parties se fait pas transmission de relai générationnel; le rythme est assez lent mais plutôt fascinant; ravi du voyage même si ce n'est pas forcément un film qui se revoit. Toujours pas impressionné par le jeu d'acteur de Ryan Gosling qui a toujours la même expression (idem Drive) : à part être beau gosse, faudra m'expliquer ce qu'on lui trouve...
3 histoires, chacune concentrée sur un des personnages phares du film, chacune ayant des faiblesses et des longueurs mais également d'énormes qualités, Gosling-Cooper très bons, un long métrage soigné et plutôt bon!
Derek Cianfrance réalise avec " The Place Beyond the Pines" un bon thriller. Néanmoins, le scénario est un peu mince et manque un peu de piment. Heureusement, le film est sauvé par ses acteurs de premier rang. Le trio de premiers rôles est, en effet, excellent : Eva Mendes, comme toujours, est admirable dans le personnage de Romina que l'on ne voit malheureusement pas assez ; Luke est joué par le brillant Ryan Gosling et Bradley Cooper est lui aussi très bon dans la peau du flic Avery Cros.
Luke est cascadeur motocycliste ; après un spectacle, il revoie Romina, une ex ; il découvre un enfant âgé d'à peine un an : Jason, son fils. Désirant le récupérer, Il quitte son job de cascadeur itinérant pour se fixer chez un garagiste proche ou il trouve un emploi de mécano. spoiler: Dans ce nouveau travail, il va très vite exploiter ses dons de motocycliste pour braquer des banques. Tout se passe bien, du moins au début ; jusqu'a ce qu'il tombe sur Avery Cross, un flic coriace.
Une sorte de face à face de performance entre deux acteurs phare du moment, le scénario est bon, tout les plans dans le film sont bon, le jeu d'acteur l'est aussi. On peut décortiquer en 3 parties : la première ou l'on apprends tout de Luke, une seconde on l'on apprends tout de Avery et la troisième le face à face de leurs fils. La structure est spécial mais finalement bien dans le thème avec de très bon acteurs du premier au plus petit rôle. Ce n'est pas le chef d'œuvre de l'année mais un bon drame.
Un thriller atypique, plus proche dans son traitement de la série télé que du cinéma américain actuel, aux plans épileptiques. L'approche triptyque et sa succession d' acteurs principaux est assez nouvelle et pertinente. Une belle réussite.
"The Place Beyond the Pines" est autant magnifique qu'il est frustrant. Magnifique parce que Derek Cianfrance nous livre là un drame de toute beauté dont les actions des personnages résonnent encore 15 ans après sur leurs enfants. Frustrant parce qu'allégé de trente minutes avec un scénario laissant moins la part belle au personnage de Bradley Cooper et à ses démêlés avec une police corrompue, le film aurait frôlé le chef-d’œuvre. Ce n'est pas faute d'avoir des qualités : l'histoire est vraiment très belle avec des partis pris forts et assumés et Derek Cianfrance s'est assuré la présence magnétique de Ryan Gosling, motard émérite qui utilise son talent pour braquer des banques et pour s'occuper du fils qu'il vient de se découvrir. Dès le début, Gosling et la mise en scène nous plongent dans un univers abandonné de toute vie et où la moindre lueur d'espoir peut être aussi bien anéantie que brisée. On finit par être pris et malgré les défauts de l'ensemble (une intrigue avec des flics corrompus, des rôles sous-exploités), on se laisse charmer. Il faut dire que Bradley Cooper maintient bien le cap et que l'ombre de Ryan Gosling et de sa moto plane sur tout le film.
Un très bon film! Une belle histoire de destins croisés. Ryan Gosling fait du Ryan Gosling et Bradley Cooper prouve qu'il est un grand acteur en élargissant encore son registre dans ce rôle de policier.
Un casting de folie pour ce drame intimiste et captivant , malgré une baisse de régime dans la deuxième partie du film , cela reste une oeuvre forte et puissante ..
L'endroit par delà les pins, en voilà un joli titre empreint de poésie. Et il est vrai que le film est lent comme une longue poésie. Cependant ici lenteur ne rime pas avec longueur car la caméra prend son temps pour caresser de son pinceau les personnages et les décors naturels telle une peinture subtile. Néanmoins le film divisé en 3 parties n'a pas la même force ni ampleur sur chacune des parties. Si les 2 premières sont de bonne facture, la 3ème est un improbable patchwork de hasard bienvenus pour le scénario et sa construction mais peu crédible pour le spectateur. Vouloir rassembler les morceaux pour proposer une fin cohérente est une bonne chose. En choisir les plus grosses ficelles en est une autre. 3/5
Doté d'une belle réputation, « The Place Beyond the Pines » est peut-être un cran en-dessous de ce que l'on pouvait espérer. Qu'on ne s'y trompe pas : Derek Cianfrance confirme le bien que l'on pensait de lui après « Blue Valentine », l'interprétation est à la hauteur (Ryan Gosling, plus James Dean que jamais, en tête) et visuellement le film est abouti. Non, c'est plus sa construction qui à mon sens pose problème, ce qui en étonnera plus d'un tant elle est considérée comme sa force par la grande majorité. D'ailleurs il faut leur donner raison sur certains points : cette histoire racontée à travers plusieurs points de vue et ce sur plusieurs années est une bonne idée, et permet de prolonger le récit et le propos de façon aussi intelligente qu'originale. Oui mais voilà : j'ai néanmoins trouvé que cette manière de changer de personnage principal toutes les 45 minutes empêchait l'identification et l'implication que l'on peut avoir habituellement, et n'ai du coup pas réussi à me passionner totalement pour cette histoire de famille au destin contrarié. Un vrai bon film donc, mais n'atteignant que trop rarement les sommets d'émotions que l'on pouvait espérer.
The Place Beyond the Pines est un bon film sur les pêchés du père déteignant sur le fils. Parfois, dur de suivre une histoire qui va prendre des détours qu'on ne comprend pas immédiatement et qui se permet une ellipse pour recommencer presque une nouvelle histoire. Mais au final, on est content de s'être accroché. Le scénario est bon, la photo est classe et les acteurs assurent. Je l'aurais vu moins long mais j'ai apprécié.