Avis : The Place Beyond the Pines - Page 7

Le film prend son temps pour installer ses personnages et son intrigue, ce qui permet de bien préparer les différentes péripéties de l'histoire. Même si le scénario est assez prévisible au final, on suit avec plaisir cette histoire.

Une interprétation sans faille de tous les acteurs et une idée de départ intéressante, légèrement gâchée par l'insistance du réalisateur à faire comprendre son propos et ses interrogations.

"The Place Beyond the Pines" ne se met en place que lentement: le vrai sujet du film n'apparaît que petit à petit, par petites touches, et au prix d'un coup de théâtre à la fin de la première partie qui laisse le spectateur un brin paumé quant aux intentions du réalisateur. Auparavant, la belle gueule, le verbe parcimonieux et le buffet en acier de Ryan Gosling auront probablement fait craquer une bonne partie du public féminin. Une fois l'intrigue principale lancée, Derek Cianfrance joue habilement d'un scénario bien huilé pour composer un tableau complexe et touchant, avec pour thème central la quête du père et l'impossibilité d'échapper au poids du passé. Une ambiance "Amérique des profondeurs" assez réussie liée à cette ville de Schenectady, dont le jeune Jason finira par s'évader pour retrouver la vie errante que son père avait choisi d'abandonner. Une réussite.

bon triller dans l'ensemble avec de bons acteurs, un bon scénario, de bonnes musiques mais un peu long au milieu du film. en gros, la première heure du film est superbe avec la très bonne qualité du jeu de ryan gosling. la deuxième partie du film est moins bien après la mort de ryan. l'arrivé de bradley cooper en flic est un bon rôle mais un peu trop porté psychologiquement par ce personnage qui perturbe un peu la suite. l'ultime partie de 15 années plus tard est sympa et vengeance mais la touche finale est plutôt raté.voilà, pour moi le meilleur moment du film est bel et bien quand il y a la présence de ryan gosling.

Film très bien fait, bien construit, bien filmé, mais trop long. La dernière demi heure mérite d'être écourtée

Entre Ryan Gosling et Derek Cianfrance, c'est une affaire qui roule. Le second avait en effet offert au premier le rôle principal de son précédent film "Blue valentine", histoire d'amour qui comme toutes finissait mal. Ici, le ténébreux Ryan n'a cependant pas la part du lion, eu égard au découpage assez gonflé de cette oeuvre en trois parties bien distinctes, presques indépendantes. Ce qui est assez destabilisant mais quelque part plutôt intéressant. Sur le fond, c'est en revanche moins excitant et cette réflexion sur la filiation et l'hérédité m'a laissé de marbre. Mais c'est certainement dû au style de Cianfrance qui ne me convient décidément pas. Mais comme il a le bon goût à chaque fois de travailler avec un des mes acteurs fétiches, en aucun cas je n'aurais l'outrecuidance de lui jeter la pierre !

Mieux vaut ne pas trop en savoir sur l'histoire avant d'aller voir ce film. Vous vous laisserez d'autant plus facilement emporter par l'atmosphère étrange de ce thriller où les liens, qu'ils soient du sang ou de circonstances, tirent les ficelles. On n'échappe pas à sa destinée dans une vie où tout n'est que répétition et imitation.

Le film offre un beau rôle à Eva Mendes, trop souvent sous-exploitée. L'ensemble du casting est parfait, Ryan Gosling et Bradley Cooper sont impeccables dans des personnages que tout sépare mais au destin similaire et croisé.

Si les trois parties qui composent le film ne sont pas d'intensité égale, la dimension quasi mythologique de l'histoire capte jusqu'au bout.

Cet endroit au-delà des pins, on nous le montre en trois étapes. La première est centrée sur une petite frappe au sang chaud et qui démarre au quart de tour. Ryan Gosling, quoique fort maquillé, est intéressant dans ce rôle mais on joue trop sur des références à Drive, comme l'accentuation de son mutisme ou le côté pilote hors-pair. Ce premier tiers est également celui où l'on a le plaisir de retrouver l'excellent Ben Mendelsohn qu'on avait découvert dans Killing Them Softly. Il s'agit en fait pour Ryan de subvenir aux besoins de sa famille, et il s'y prend en braquant des banques. Rien qui ne soit pas déjà vu des dizaines de fois. Le second tiers est axé sur le policier qui a stoppé ce malfrat, incarné par Bradley Cooper. Le film se concentre sur les remords et doutes ressentis par le personnage, mais n'est pas assez intimiste pour rivaliser avec les chefs d’œuvres du genre. Le dernier tiers, beaucoup trop prévisible et attendu, et même conventionnel, mets en scène les deux fils des deux précédents protagonistes qui vont évidemment équilibrer le score... Malgré un jeune Dane DeHaan qui prouve tout le talent qu'il a, cet partie superflue confirme l'impression qu'on avait déjà du film : c'est lent, c'est long et surtout on ne voit rien de nouveau qui soit particulièrement intéressant. La réalisation est bonne, les acteurs sont dedans, mais l'histoire manque de mordant. Tout ceci est pâle, banal, légèrement ennuyeux. Dommage car avec un tel casting, on était en droit d'attendre mieux.

Un mélodrame qui tient la route dans sa première et deuxième partie mais qui manque cruellement de souffle et de fluidité pour sa troisième et dernière partie. Le film aurait grandement gagné à être élagué. A noter la très belle performance du duo star Gosling - Cooper

Avec cette histoire intergénérationnelle, Derek Cianfrance montre encore son potentiel et l'étendue de son talent, mais je l'ai trouvé moins impressionnant que son premier film, "Blue Valentine". Nul doute que cet homme sait tirer le meilleur des ses équipes, et avec ce casting abonné aux sympathiques films indé de ces derniers temps (je pense notamment à l'impressionnant Ben Mendelsohn), le propos du film est on ne peut mieux porté. Il est aussi appréciable d'avoir un scénario digne de ce nom, avec des chemins surprenants et difficiles à deviner, et une intrigue parfaitement mise en place. En étant un peu tatillon, on pourrait reprocher au film sa longueur inutile.

un film en plusieur parties pas mal mais avec beaucoup de longueurs .dommage on ne voit pas ryan gosling longtemps a peine 1h sur les 2h20 de film . un bon jeu d acteur et l histoire suit bien son court avec quelque bonne surprise mais la seconde partie du film traine beaucoup a mon gout .

Une très bonne première partie avec Ryan Gosling, surfant sur les vagues de "Blue Valentine" et de "Drive" mais tout s'arrête brutalement pour enchainer sur le seconde partie menée par Bradley Cooper. Rien à voir avec les talents de l'acteur, mais Derek Cianfrance étire trop son récit en se concentrant sur des points qui ne sont pas essentiels. Le film aurait gagné en intensité en étant un peu plus court.

Voyage au bout de l'enfer pour Luke Glanton / Ryan Gosling dans la première partie de ce film, première partie qui est ma préférée. Ryan Gosling endosse un personnage à la destructivite galopante qui l'emporte dans une chute dont il ne reviendra pas. Cependant malgré son auto destruction qu'il ne lache pas du bec avec d'incessantes cigarettes , Ryan Gosling incarne un personnage glamour et parfois avec un angélisme adorable dont il se sert pour tromper le monde. Sa blondeur, son sourire , sa bécane font de lui un cowboy moderne , un bel américain charismatique qui porte ce film parfaitement . On est déçu de le voir mourir mais ca ne rend que plus mémorable cet ange endiablé . Au fur et à mesure du film, il se laisse envahir , pénétrer par le côté obscur de la force...
Les courses de moto n'ont pas pris une ride depuis Top Gun! La photo est exceptionnelle , les couleurs sont saturées comme dans un nicon, c'est très à propos et ca donne de la profondeur à cette histoire qui se passe au milieu de nulle part . Cianfrance est un artiste, sa réalisation est digne d'un film d'auteur, c'est unique.
La réaction de Luke Glanton à sa paternité pose un problème de société , en effet quelle est la part de bonheur a laquelle ont droit ses laissers pour compte . Luke Glanton veut sa part du gâteau et ne sait pas comment se réaliser autrement que par l'échec, inconsciemment c'est comme ca qu'il se sent exister , et c'est aussi ce qu'il sait faire ...Enfin l'échec ici c'est des grosses gaffes parce que c'est comme meme plusieurs braquages qui provoqueront sa mort.
Par contre j'ai beaucoup moins aime les deuxième et encore moins la troisième partie de ce film un peu tirée par les cheveux.
La deuxième partie met dans un premier temps en opposition le personnage de Bradley Cooper avec celui de Ryan Gosling, il laissera planer l'idée d'une réconciliation par la suite . Cianfrance place Bradley Cooper dans la réussite .Mais je ne suis pas d'accord avec l'idée que la réalisation avance à savoir l'échec est du à la classe sociale défavorisée à laquelle appartient Luke Glanton . C'est une fausse idée parce que le devenir d'une personne dépend de lui meme et de sa capacité à mordre la vie et n'est pas le résultat de circonstances hasardeuses comme c'est décrit dans le film. Des personnes issues de classes défavorisées peuvent parvenir à de grandes choses et de meme les enfants des classes aisées peuvent tout à fait connaître l'échec et n'ont pas toujours un papa bien placé pour les sortir d'affaire...Ce déterminisme ne me plait guère et vient un peu ternir la grâce et meme la dignité de la première partie du film parce que ca provoque rétroactivement de la pitié ...Dans un deuxième temps les personnages se rejoignent :quand un supérieur dit à Bradley Cooper : " ton intelligence te perdra " . Cette réplique est intéressante parce qu'elle souligne qu'on peut utiliser à bon ou à mauvais escient tous les talents qui nous sont donnés du ciel . Peut être le personnage de Bradley Cooper possède lui aussi une certaine dose de destructive mais qui ne le perdra pas , la narration suggérant que sa classe sociale prévient la descente aux enfers que Ryan Gosling a expérimenté . La culpabilité du policier est néanmoins bien présente , il a dans son portefeuille une photo de famille de Luke Glanton , et c'est peut être cette culpabilité qui a attiré à lui cette situation où il manque de se faire tuer par le fils de Luke . À méditer .
La troisième partie tire le portrait de deux adolescents en pleine déchéance! C'est moche et sans intérêt . Peut être la scène finale ou le fils de Glanton file la route en moto boucle le film en introduisant l'idée de la transmission , ca remonte le niveau ! Mais bon , c'est dans l'ensemble un très bon film avec une certaine grâce , a voir en urgence !

Je ne savais pas trop à quoi m’attendre en allant voir ce film, honnêtement. La critique est unanime, le casting sérieux (Ryan Gosling post-Drive, Bradley Cooper, Eva Mendes). Le film est une fresque sur l’Amérique profonde, la destinée et les liens du sang. Une histoire de fils et de pères et leur péchés.

C’est beau, intelligemment mis en scène (voir le moment où quand le fils marche dans les pas du père, la caméra se met à le filmer comme son géniteur).

Après c’est sûr que 2h30 c’est tout de même un peu long pour un film qui passe du film d’auteur au mélo en passant par le drame. L’histoire est extrêmement bien construite et cohérente, juste un poil anxiogène à mon goût.

C’est une grande tranche de vie(s) que nous propose de partager ici Derek Cianfrance, avec plus ou moins de longueurs, même si, à mon goût, en voulant aller sur un peu tous les genres du cinéma indépendant, le réalisateur s’y perd un peu et par-là même notre intérêt, qu’il parvient, tout de même, à toujours récupérer.

Une fresque humaine et intrigante, magnifiquement interprétée et mise en scène, juste un peu trop intimiste pour fonctionner pleinement en tant que chronique épique et intimiste…ah ben tiens,au moins le réalisateur aura inventé un nouveau genre.

J’étais sérieusement parti pour un “2.5”, mais la mise en scène et l’acting -encore une fois, ont tiré le film vers le (point du) haut.

Pour celles (et ceux) qui choisissent d aller voir ce film pour le talentueux (and good looking !) Ryan Gosling sachez qu il ne joue que dans une petite moitié du film.
Pour ceux (et celles) qui choisissent ce film pour la talentueuse (et sexy) Eva Mendes sachez qu elle joue une serveuse de fast fond aux cheveux un peu gras et au maquillage. Bon film en 3 parties cependant. La meilleure partie est la première avec Ryan Gosling dans son rôle préfère de bad boy un peu mutique.