Avis : The Place Beyond the Pines - Page 8

C'est une réalisation et une ambiance tout a fait particulière, on sent vraiment que le film est coupé en deux parties. Tous les acteurs sont bons et le scénario est correcte. Ce qui entrainant vraiment c'est la musique et ce rythme aux aspects contemplatifs.

The Place Beyond The Pines explore avec gravité mais sobriété les conséquences insidieuses que peut avoir un événement tragique sur la vie de plusieurs personnes. Ryan Gosling, dans un rôle rappelant étrangement le cascadeur énigmatique dans l'excellent Drive, affiche une fois de plus l'intensité et la vulnérabilité nécessaire au rôle. Là où le bât blesse un peu, c'est au niveau du rythme et de la crédibilité. La dernière portion de l'histoire, qui se déroule 15 ans après la seconde, est moins prenante, moins percutante et honnêtement assez peu crédible comparativement aux événements antérieurs.

Film pas mal, mais d'une longueur... Y'a bien 1/2 heure de trop. C'est bien joué mais c'est du déjà vu. Gosling fait du Gosling à la Drive... Bref...

Derek Cianfrance fort du succès d'estime de "Blue Valentine" déjà avec Ryan Gosling qui a entre temps acquis le statut de star, se lance pour son troisième film dans un projet ambitieux qu'il parvient non sans mal à maitriser. Sommes nous prédestinés selon ce que nos parents ont vécu ? La question de l'atavisme familial a toujours soulevé débat notamment par ses ramifications judiciaires lors des procès où les avocats utilisent assez facilement le substrat social et familial pour expliquer les délits ou crimes de leurs clients. Cianfrance s'empare du problème avec une démonstration en trois temps assez justement répartis où à travers le destin tragiquement lié de deux pères, leurs enfants seront amenés à leur insu à payer leurs fautes et à régler le drame qui les a réunis le temps d'une arrestation tragique. C'est tout d'abord Luke (Ryan Gosling) cascadeur de foire qui lors d'un retour au pays se découvre un fils qui brutalement donne un sens à sa vie de nomade trompe la mort. Luke pourrait être le petit frère du chauffeur de "Drive" tellement Ryan Gosling à nouveau peroxydé reproduit les tics et poses un peu agaçants qu'il avait déjà proposé sous la houlette de Nicolas Winding Refn , musculature saillante et tatouée, regard perdu dans le lointain comme si l'acteur au physique encore adolescent voulait réussir l'impossible jointure entre Marlon Brando et James Dean. Ce maniérisme peut finir par agacer même si on ne peut reprocher à l'acteur de vouloir user de ce qui semble affoler la gent féminine actuelle et qui a fait beaucoup pour une popularité un peu incompréhensible sur le plan unique du jeu d'acteur. A chaque époque ses lubies ! Une fois passée cette mise en bouche franchement marketing, le film peut vraiment commencer et Cianfrance nous démontrer l'impossibilité pour certains au-delà de leurs intentions louables d'assumer la moindre responsabilité notamment celle d'éduquer un enfant. On s'achemine tranquillement vers l'accomplissement du destin tragique de Luke qui a fini par retrouver ses démons qui le poussent à la marginalité et à la violence. Cianfrance ne nous donne aucune clef sur le passé de Luke dans sa ville natale que l'on pressent malgré tout tourmenté. Arrivé au climax annoncé, le réalisateur nous emmène tout-à-fait autre part avec Avery Cross, flic intègre qui va par un concours de circonstances tragique être confronté à la culpabilité, la défiance et la corruption. Contrairement à Luke qui avançait seul tel un loup solitaire, Avery s'appuiera sur les conseils d'un père ancien juge pour retourner en sa faveur une situation à priori aussi inextricable que celle de son alter ego. Cianfrance par le destin parallèle des deux héros met en avant le déterminisme social qui fait que l'on s'en sort plus ou moins facilement selon le milieu dans lequel on a été élevé. C'est certainement le segment le plus intéressant avec un Bradley Cooper impeccable, rappelant par moments le Henry Fonda des jeunes années. La troisième partie qui se veut la prolongation des deux autres par générations interposées est un peu trop attendue et manichéenne malgré le jeu convaincant des deux jeunes acteurs. Mais Cianfrance avait une vérité à transmettre et on ne lui fera pas le procès d'être allé jusqu'au bout de sa démarche, trop peu de réalisateurs actuels ayant des convictions à défendre. Le film n'est donc pas totalement maitrisé sur la durée finissant par lasser tellement la démonstration est appuyée mais on peut penser que Cianfrance saura mieux encadrer par la suite sa volonté de faire un cinéma tout à la fois commercial et signifiant.

Il avait fait sensation en 2011 grâce à "Blue Valentine", une romance déchirée et déchirante, Derek Cianfrance revient deux plus tard avec un récit criminel sur fond de relations filiales s’étendant sur une quinzaine d’années. Découpé en trois actes séparés par des ellipses remarquablement bien utilisées, cette histoire met d’abord en scène Ryan Gosling, il est ici un cascadeur moto se mettant à braquer des banquer des banques pour subvenir aux besoins d’un fils dont il vient d’apprendre l’existence. Un rôle très semblable à celui de "Drive" qui lui permet de côtoyer à l’écran une autre star montante d’Hollywood, Bradley Cooper. Ce dernier incarne un flic rongé par les remords et la déception envers une hiérarchie gangrénée par la corruption. En guise de dernier acte, Cianfrance décortique l’amitié se muant en haine entre leurs enfants respectifs quinze ans plus tard et la façon dont ils vont gérer ce lien qu’ils ignoraient. Le casting de très haute tenue est choisi avec beaucoup d’intelligence, que ce soit un Bradley Cooper complexe ou une Eva Mendes tiraillée, ils donnent tous de leur personne pour rendre cette œuvre la plus sincère possible. Derek Cianfrance fait preuve d’inventivité dans sa mise en scène soignée des décors forestiers verdoyants de l’état de New York ou de sa désolation urbaine. "The Place Beyond the Pines" est le genre de film indé qu’il serait bon de voir débarquer plus souvent dans nos salles.

Un film assez surprenant par sa trame narrative. On s'attend à voir un film policier mais en réalité, c'est avant tout un drame sur la famille, la vengeance, la jeunesse, la justice. Trois partie clairement distinctes qui s'articulent autour d'un seul et même point, un père absent. Le rythme pourrait être lent, mais il se trouve être finalement très dynamique. Le passage d'un chapitre à l'autre se fait avec une facilité déconcertante au point qu'on s'en rend à peine compte. Les acteurs sont globalement corrects : Gosling est fidèle à lui-même dans un rôle dans la lignée des précédents, tout en gestuel ; quant à Cooper, il est pour le moins surprenant dans ce rôle dramatique. La mise en scène est posée, calme avec des plans et des séquences souvent superbes (notamment la rencontre entre Gosling et Cooper, une merveille). La musique ne m'a pas franchement emballée, mais elle colle plutôt bien à l'histoire. Les décors sont pas mal du tout. Bref, un film assez surprenant et pour le moins inattendu.

6-7-6-7, c'est mon hésitation de la soirée (ma vie n'est pas passionnante ce soir, je vous l'accorde). 7 parce que le film a des partis pris osés mais qui fonctionnent et un sacré casting. 6 parce que finalement je ne suis pas trop rentré dans le film et il ne décolle jamais vraiment.
Les problèmes sont sûrement plus importants que les atouts ici donc je vais mettre 6 au final.

J'étais passé à côté de "The Place Beyond the Pines" en 2013 mais pas parce que je n'en avais pas entendu parler mais parce qu'il ne m'attirait pas plus que cela.
Je regarde peu la télévision mais à l'occasion d'une pause dans mes partiels, France 2 me proposait ce film alors j'ai préféré lui laisser sa chance. Après tout, il y a quand même Ryan Gosling et Bradley Cooper dedans !

Du côté acteurs, on n'est d'ailleurs pas déçu : Gosling et Cooper donc mais aussi Rose Byrne, Eva Mendes, Dane DeHaan, Ray Liotta et Ben Mendelsohn. Sacré casting.
Casting qui d'ailleurs n'est pas en deçà des attentes que l'on peut avoir face à cette belle liste : tout le monde est crédible et certains se démènent même beaucoup (Dane DeHaan en particulier).

Tant que l'on est dans les bons points, continuons ! Le scénario prend un risque en se montrant original mais cette initiative est très intéressante : celle de raconter l'histoire du personnage de Ryan Gosling
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, un excellent motard qui braque des banques, puis celle du policier qui abat ce personnage puis des fils de ces deux personnages 15 ans après les événements.
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La façon de raconter est donc particulière mais je trouve qu'elle fonctionne et c'est probablement la meilleure idée qu'ait eu l'équipe du film.

En revanche, le plus gros souci est que l'on s'ennuie parfois. Le film se cherche entre le polar classique et la visée auteurisante or le mélange ne prend pas vraiment. Du coup, c'est difficile de rentrer dans le film et d'accrocher à l'histoire. N'ayant pas réussi à rentrer entièrement dedans, je ne suis pas convaincu par le film de Derek Cianfrance.

Pas mauvais, pas excellent non plus, "The Place Beyond the Pines" est difficile à cerner. Déroutant.

Une histoire dense, intense et complexe pour un casting parfait. Ryan Gosling nous envoute, Bradley Cooper nous intrigue et Eva Mendes nous émeut. Derek Cianfrance réalise un film sombre de qualité avec un style bien à lui, comme il l'avait déjà fait avec Blue Valentine. Musique et beauté des plans sont également au RDV pour un thriller mélancolique.

Beau casting, bonne intrigue, une première heure prometteuse mais le réalisateur veut traiter en 2h 17 ans...avec de la consistence dans les 2 séquences...ce qui est insuffisant...Cela devient platonique et manque de rebondissements...Au final un bon moment mais trop court ...ou trop long! ;-)
dommage!

trop long et de qualité inégale, ce film reste cependant intéressant pour sa première partie et ce choix de changer de personnages au milieu du film.

Film assez curieux et plutôt réussi, bien qu'il engendre quelques frustrations, comme si le diamant n'avait pas été suffisamment taillé. L'ambiance, le ton, les couleurs rappellent beaucoup les meilleurs films d'Eastwood. La construction, fondée sur les ellipses et les déviations scénaristiques, est incontestablement un atout d'"Au-delà des Pins", de même que sa distribution : impeccables Ryan Gosling et Bradley Cooper, tandis que Ray Liotta est toujours aussi flippant et Ben Mendelsohn toujours aussi glauque. Enfin le propos janséniste et l'âpreté de l'ensemble font de ce film un lointain cousin d'outre-atlantique des oeuvres de Robert Bresson. Pas un chef-d'oeuvre, mais une curiosité salutaire.

Je trouves la première partie du film très bonne avec Ryan Gosling. On voit par passages que le style de Drive veut être repris. On accroche je trouves à cette histoire. Puis la seconde partie avec l'histoire de corruption au sein de la police est pour moi anodine, je ne vois pas ce vraiment ce qu'elle viens faire la, elle n'est pas en rapport avec le reste du film. On sens que c'est pas vraiment maîtrisé et que l'on aurais bien pu s'en passer. J'aurais aimé au contraire qu'on s'attarde plus sur l'aspect psychologique du personnage, de sa famille et de son comportement vis à vis de son propre fils. La troiseme partie justement est un peu plus intéressante. On reviens au coeur du sujet. On aurais aimé savoir justement pk le fils de Bradley Cooper est devenu ainsi. Certainement un peu délaisse mais cela aurais été intéressant. Je trouves cette troisième partie un peu surjouee des fois mais intéressante. Jai terminé. Un bon plaisir dans l'ensemble.

Ne vous fiez pas à l'affiche. Si vous vous attendez à un film avec Ryan Gossling en tête d'affiche, vous risquez d'être déçus. Il disparait assez vite de l'histoire. Et c'est plutôt Bradley Cooper qui tire la couverture à lui. C'est un film assez déroutant, hyper prévisible, mais avec une fin limite amorale.
Mais ça nous change des habituelles productions US standardisées et formatées

Un film à l'ambiance étonnante qui surprend par l'originalité de son scénario en 3 parties bien différentes. Personnellement, j'ai été heureusement étonné d'assister aux rebondissements de cette histoire. Si RYAN GOSLING est excellent dans son rôle de mauvais garçon abîmé par la vie, les autres acteurs sont tout aussi bons. Attention ! Le film a ses longueurs et peut gonfler ceux qui attendent 100% d'actions : ici ce n'est pas le cas, loin de là !

"The Place beyond the pines" navigue dans le registre dramatique, n'hésitant pas à user d'une allure cérémonieuse (dialogues et la qualité des plans). Les protagonistes évoluent dans un contexte toujours oppressant, où la mise en scène décrit une atmosphère plutôt sombre. Bref, c'est pas le film qui redonne vraiment la pêche^^

L'originalité du film réside dans un découpage narratif plutôt inattendu, qui n'hésite pas à écourter ses intrigues pour s'ouvrir sur trois chapitres bien distincts. Ce choix de composition reste assez discutable, avec des plus et des moins. L'histoire intimiste des personnages est globalement touchante, mais l'intensité dramatique a du mal à vraiment décoller. Les évènements de la fin déçoivent par leur enjeu sans caractère et prévisible. Même si la composition d'ensemble est digne d'un certain intérêt, tout comme les thèmes abordés (conséquences d'un acte, sens de la fatalité et du devoir, lien de la famille) on a envie de croire à plus.

Côté acteur, Ryan Gosling se fige dans une mono-expression qu'on lui connaît bien, sans effort notable. Eva Mendes est assez touchante dans le rôle qui lui est confié. Et Bradley Cooper élargit son jeu de comédien.

Un enjeu dramatique qui se laisse bien regarder mais qui stagne autour de sa propre ombre.