AlloCiné
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L'originalité de la mise en scène et de la narration resteront plus dans les mémoires que certaines interprétations. Encore une fois, et même si je l'apprécie je ne comprends pas l'enthousiasme autour de la performance de Ryan Gosling. Pour le reste pas grand chose a redire.
The place beyond the pines aurait pu devenir mon Drive, mon 20/20 de 2013, et pourtant... Et pourtant trop d'erreurs ont été commises, à commencer par le synopsis qui s'éssoufle vite en ne parlant que de la première des trois parties bien distinctes du film.
Surprenant ! Loin de ce que j'imaginais à la base ! Si la première partie est plus basé sur le coté policier, la seconde passe dans le coté humain et dramatique ! Ryan Gosling, même si au final on ne le voit que trop peu est classe, les autres acteurs sont aussi très bons !
L'Homme à la moto
Le personnage de Gosling a tout de même des similitudes avec celui de Drive. Mais cet acteur est d'une intensité incroyable et ce rôle de romantique sauvage lui va bien. Une gueule d'ange et une puissance instinctive. Eva Mendès ne nous joue pas la Bimbo et c'est tant mieux. Une chouette découverte avec Ben Mendelson , l'associé braqueur et Ray Liotta est nickel dans son rôle fétiche de flic corrompu.
Bradley Cooper arrive en deuxième partie avec une belle composition qui balance entre sa culpabilité et son ambition dévorante. Pour boucler la boucle arrive la progéniture, jeunes acteurs bien dirigés.
J'avais adoré Blue Valentine pour la mise en image de la passion. Cette réalisation est composée différemment: Deux parties, deux grands comédiens, des moments touchants et un environnement parfois surprenant mais le tout est un peu long et tourne à l'eau de rose.
Le personnage de Gosling a tout de même des similitudes avec celui de Drive. Mais cet acteur est d'une intensité incroyable et ce rôle de romantique sauvage lui va bien. Une gueule d'ange et une puissance instinctive. Eva Mendès ne nous joue pas la Bimbo et c'est tant mieux. Une chouette découverte avec Ben Mendelson , l'associé braqueur et Ray Liotta est nickel dans son rôle fétiche de flic corrompu.
Bradley Cooper arrive en deuxième partie avec une belle composition qui balance entre sa culpabilité et son ambition dévorante. Pour boucler la boucle arrive la progéniture, jeunes acteurs bien dirigés.
J'avais adoré Blue Valentine pour la mise en image de la passion. Cette réalisation est composée différemment: Deux parties, deux grands comédiens, des moments touchants et un environnement parfois surprenant mais le tout est un peu long et tourne à l'eau de rose.
The place...: J'irais cracher sur la tombe de ton pére!
Bon cachet, mais y a quelque chose qui déconne dans ce film. Comme un goût désagréable d'inachévé, comme si le réal n'avait pas choisi quel film, quelle histoire véritablement raconter. Même si les ingrédients sont bons, le déséquilibre narratif est tel, qu'on reste soit sur sa faim, soit inutilement "gavé". Le film se découpe en deux parties inégales, encore une fois pas par leur qualité, mais par leur synergie. La premiére partie, c'est celle des pères et de la genèse d'une équation dramatique familiale, cette partie jouée par Gosslin et Cooper tient à elle seule; la seconde c'est celle des fils, où comment ils "héritent" du drame originel. Pourquoi pas,la tragédie grecque en a fait sa marque intrinséque de fabrique, le prbléme c'est que la premiére partie est beaucoup plus traitée que la seconde. Alors que le temps des péres occupe les 3/4 du film, il ne reste qu' 1/4 pour les fils. D'un traitement lent et en profondeur de départ, on passe à l'élipse, ça désagrége le film de l'intérieur. Soit le réal aurait dû traiter uniquement la partie des péres et finir sur le fils comme une promesse de drame transgénérationnel, soit il aurait dû traiter les deux parties à temps et rhytme équivalents. Du coup le film fait film conceptuel, film à idée à défaut de savoir les filmer, on les hurle... La compulsion de répétition, le secret familial etc...
C'est parce qu'on sent le potentiel immense de ce film, qu'on en veut au réal/scénariste d'avoir pêcher sur la structure.
Voir Mendes et partir en combustion spontanée/ Gosslin toujours aussi magnétique.
ca se regarde et plutôt bien même...
Bon cachet, mais y a quelque chose qui déconne dans ce film. Comme un goût désagréable d'inachévé, comme si le réal n'avait pas choisi quel film, quelle histoire véritablement raconter. Même si les ingrédients sont bons, le déséquilibre narratif est tel, qu'on reste soit sur sa faim, soit inutilement "gavé". Le film se découpe en deux parties inégales, encore une fois pas par leur qualité, mais par leur synergie. La premiére partie, c'est celle des pères et de la genèse d'une équation dramatique familiale, cette partie jouée par Gosslin et Cooper tient à elle seule; la seconde c'est celle des fils, où comment ils "héritent" du drame originel. Pourquoi pas,la tragédie grecque en a fait sa marque intrinséque de fabrique, le prbléme c'est que la premiére partie est beaucoup plus traitée que la seconde. Alors que le temps des péres occupe les 3/4 du film, il ne reste qu' 1/4 pour les fils. D'un traitement lent et en profondeur de départ, on passe à l'élipse, ça désagrége le film de l'intérieur. Soit le réal aurait dû traiter uniquement la partie des péres et finir sur le fils comme une promesse de drame transgénérationnel, soit il aurait dû traiter les deux parties à temps et rhytme équivalents. Du coup le film fait film conceptuel, film à idée à défaut de savoir les filmer, on les hurle... La compulsion de répétition, le secret familial etc...
C'est parce qu'on sent le potentiel immense de ce film, qu'on en veut au réal/scénariste d'avoir pêcher sur la structure.
Voir Mendes et partir en combustion spontanée/ Gosslin toujours aussi magnétique.
ca se regarde et plutôt bien même...
J'ai jamais réussi a rentrer totalement dans le film, dommage car il est pas mal. Gosling fait du Gosling, Cooper et Dehaan jouent bien... la 1ere partie est cool a suivre, la deuxième est moins bien. Mérite d’être vu mais le fait d’être en dehors du film ma laissé de marbre
Avec cette histoire intergénérationnelle, Derek Cianfrance montre encore son potentiel et l'étendue de son talent, mais je l'ai trouvé moins impressionnant que son premier film, "Blue Valentine". Nul doute que cet homme sait tirer le meilleur des ses équipes, et avec ce casting abonné aux sympathiques films indé de ces derniers temps (je pense notamment à l'impressionnant Ben Mendelsohn), le propos du film est on ne peut mieux porté. Il est aussi appréciable d'avoir un scénario digne de ce nom, avec des chemins surprenants et difficiles à deviner, et une intrigue parfaitement mise en place. En étant un peu tatillon, on pourrait reprocher au film sa longueur inutile.
Bon évidemment, avec ce réalisateur et Gosling : j'étais déjà en transe. MAIS, malheureusement, il s'avère que cette histoire et son déroulement sont prévisibles à des kilomètres. Dommage ! Cela donne un film franchement un peu long pour pas grand chose...
Toutefois, bien-sûr que cela est quand même un film qui vaut le coup d'être regardé, et qui bénéficie d'une belle qualité d'images. Mais bon...on est frustré, au final.
Toutefois, bien-sûr que cela est quand même un film qui vaut le coup d'être regardé, et qui bénéficie d'une belle qualité d'images. Mais bon...on est frustré, au final.
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un très grand film, vu en VO, avec une interprétation juste sensationnelle. une Amérique profonde comme on l'aime ou plutôt comme on ne veut pas lavoir avec ses vices, ses crapules. une réussite à voir et à apprécier pour l'humanité qu'on y trouve.
The Place Beyond The Pines c'est un vrai film de scénariste, on sent qu'ils se sont fait plaisir mais que le film n'a pas été écrit uniquement pour le plaisir du spectateur. Je m'explique, en spoilant un peu le film mais c'est obligatoire. Le film est clairement divisé en 3 parties, traitant des relations père-fils, sujet récurrent qui ne m'enchante pas vraiment. Et comme à chaque fois les parties sont inégales. La 1ère, avec Ryan Gosling, est évidemment la meilleure, avec son charisme sans pareil, et se conclue en beauté avec une course poursuite magnifiquement réalisée. On enchaine sur la partie avec Cooper, un peu moins bonne mais néanmoins de bonne facture, et un poil plus psychologique. Et la dernière partie, elle, est clairement en retrait, d'une part parce qu'elle est cousue de fil blanc, et que les acteurs sont franchement mauvais et les personnages clichés. 4,5 pour la 1ère partie, 3,5 pour la 2ème et 2 pour la 3ème ce qui donne un bon 3,5, et le film bénéficie en plus d'une réalisation de grande qualité. Un film à ne pas manquer!
Plutôt pas mal sur le coup , mais 10 jours après je ne me souvenais même plus de ce film. Une cascade à moto assez spectaculaire, mais un film froid et qui ne laisse au final, rien du tout !
Ok alors bon oui .. c'est du bon il faut l'admettre. Une réalisation au taquet avec les moyens qui suivent et tout. Un coté sentimental un petit coté badass pour l'histoire et le tout est vraiment plus que décent. Je suis juste assez d'accord pour dire qu'il y a un petit coté convenu et longuet dans tout ça .. J'avoue que malgrés mon intérêt pour ce qui se passait à l'écran pendant la scéance j'ai eu du mal à me retenir de pianoter sur mon portable avant la fin!
Même si j'ai préféré la 1ère partie du film plus policier, thriller, la seconde partie dramatique est également très bien avec la découverte de deux jeunes acteurs. Seul défaut, le film perd du rythme au fur et à mesure.
"The Place Beyond the Pines" ne se met en place que lentement: le vrai sujet du film n'apparaît que petit à petit, par petites touches, et au prix d'un coup de théâtre à la fin de la première partie qui laisse le spectateur un brin paumé quant aux intentions du réalisateur. Auparavant, la belle gueule, le verbe parcimonieux et le buffet en acier de Ryan Gosling auront probablement fait craquer une bonne partie du public féminin. Une fois l'intrigue principale lancée, Derek Cianfrance joue habilement d'un scénario bien huilé pour composer un tableau complexe et touchant, avec pour thème central la quête du père et l'impossibilité d'échapper au poids du passé. Une ambiance "Amérique des profondeurs" assez réussie liée à cette ville de Schenectady, dont le jeune Jason finira par s'évader pour retrouver la vie errante que son père avait choisi d'abandonner. Une réussite.
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