Pour celles (et ceux) qui choisissent d aller voir ce film pour le talentueux (and good looking !) Ryan Gosling sachez qu il ne joue que dans une petite moitié du film. Pour ceux (et celles) qui choisissent ce film pour la talentueuse (et sexy) Eva Mendes sachez qu elle joue une serveuse de fast fond aux cheveux un peu gras et au maquillage. Bon film en 3 parties cependant. La meilleure partie est la première avec Ryan Gosling dans son rôle préfère de bad boy un peu mutique.
2h20 c'est long, mais le film est découpé en 3 actes qui font se croiser les destins de 2 familles sur 2 générations. L'orchestration de ces 3 actes est bien équilibré et du coup, il n'y a pas de préférence sur une histoire ou un personnage ce qui laisse au spectateur une vision globale. Le casting est plaisant et la mise en scène est admirable. Bref, il faut avoir du temps mais c'est pas du temps perdu!
un film en plusieur parties pas mal mais avec beaucoup de longueurs .dommage on ne voit pas ryan gosling longtemps a peine 1h sur les 2h20 de film . un bon jeu d acteur et l histoire suit bien son court avec quelque bonne surprise mais la seconde partie du film traine beaucoup a mon gout .
C est pas mal, et avec deux beaux gosses, mais ça traîne en longueur il pourrait facile y avoir une demi heure de moins, on a un peu hâte que ça se termine .
Un film plutôt singulier avec trois séquences bien distinctes. Une réalisation sobre, des acteurs 'au naturel'. Mieux vaut avoir le moral pour voir ce film qui mêle destins tragiques et belles images.
Cet "endroit au-delà des pins" est avant tout une ville, Schenectady, qui distille dès les premières images, son ambiance moite et authentique.
Située près de la rivière Hudson, dans l'Etat de New york, cette ville possède une aura de banlieue tranquille et typique de l'amérique "profonde" avec son steack house et son centre ville mangé par les quartiers généraux de la General Electrics. On y suit, dans un plan-séquence qui pourrait bien détrôner celui qui ouvre "Snake Eyes", un Ryan Gosling, émouvant d'émotion contenue et de virilité sauvage, transformé encore une fois en pilote hors pair mais de moto cette fois.
Le jeune Luke est un "trompe-la-mort" qui donne en spectacle sa maîtrise de sa moto dans un impressionnant numéro de voltige, filmé au plus près, faisant vibrer la séquence au rythme des engins survitaminés.
De retour pour quelques jours dans cette ville, il va retrouver une de ses anciennes conquêtes et découvrir qu'il est le père de son enfant.
Dès lors il ne souhaite qu'une chose : prendre sa place de père alors qu'un autre homme est entré dans la vie de la belle Romina, jouée par une Eva Mendès, touchante de beauté brute.
On comprend son besoin viscéral de s'occuper de cet enfant lorsqu'il partage enfin une "première fois" de son fils, dans une scène boulersante de simplicité et d'émotion.
Il cherche alors à subvenir aux besoins de cet enfant et de sa mère.
Pour celà il est même prêt à braver la loi en commétant des braquages.
Ces méfaits accélèrent le récit par leur traitement "live". Caméra à l'épaule Ciafrance colle au personnage et embarque même sur sa moto lors du dernier braquage filmé. Sa fuite est presque entièrement en vue subjective en direct de la moto.
The Place Beyond the Pines est un film qui jalonne des histoires de familles réparties en trois actes. Dans un premier temps, on suit Luke (Ryan Gosling) dans la peau de ce rebelle cascadeur qui se découvre être une figure paternelle lorsqu’il apprend par hasard que son ex Romina (Eva Mendes) lui a caché l’existence de leur bébé. Il va tout faire pour s’immiscer dans leur vie, assez difficilement, en ayant qu’un seul but: subvenir aux besoin de son fils. Et pour cela, il va se mettre à braquer dangereusement des petites banques. Fidèle à lui même, Ryan est époustouflant et attachant. Son charme légendaire ne lui fait pas défaut. Il rencontre sur son chemin, le policier Avery (Bradley Cooper). Ce qui provoque le démarrage du second acte centré sur ce dernier. Rongé sans cesse entre culpabilité et devoir, on réussit à compatir à ce qui lui arrive. L’acteur reste aussi brillant que dans Happiness Therapy tout en s’éloignant de son côté burlesque vu dans Very Bad Trip. Le dernier acte, le moins bien réussi et le moins nécessaire au scénario, prend place 15 ans plus tard avec les fils de Luke et Avery réunis assez hasardeusement par le destin. Même si on s’en tape un peu de ce qu’ils subissent, en plus de leurs soucis de drogue et jeunesse dévergondée, leur storyline a ce mérite tout de même d’apporter une conclusion honnête et juste à ce long métrage doté d’un pur réalisme. Ceci dit, Dane DeHaan (aperçu dans Cloverfield), qui incarne le fils de Luke, se démarque vraiment…Et c’est Eva Mendes qui sert de lien et témoin de ces trois parties. Elle demeure éblouissante et vraie tout en se montrant aussi naturellement que possible sans le moindre artifice. L’absence de maquillage ne parvient pas à baisser son niveau de sex-appeal…
Bilan à la sortie de la salle pour ce film dont la critique est dithyrambique. Le film est bien. Emouvant. Trois histoires en une. Je vous conseille d'aller le voir. Le film reste cependant 'long'. Certaines scènes à rallonge auraient pu être coupées.
Bien , mais je m'attendais a mieux vu la pléthore d'éloges. 3 films qui se suivent et se répondent en quelque sorte. Quelque chose m'a gêne - peut être que Ryan Gosling , même si il y est très bon , gagnerait a faire autre chose que des rôles "stoneface" façon drive , peut être que si l'enchainement des 3 histoires s'était faite de manière moins linéaire ca aurait été mieux .
Et c’est bien sûr la thématique de la filiation et du rapport père-fils, thématique qui fonde en grande partie toute la production outre-Atlantique, littéraire comme cinématographique, qui traverse The Place Beyond the Pines. Derek Cianfrance en propose une lecture désenchantée. En effet, la morale du film semble mettre sur un pied d’égalité celui privé de père et celui trop embarrassé d’en avoir un. Quinze ans après la disparition de Luke, ce sont en quelque sorte ses ‘héritiers’ qui paient les pots cassés et doivent porter sur leurs frêles épaules les conséquences d’un passé tragique inoubliable. Culpabilité et rédemption, là aussi, les thèmes ne sont pas inédits. Mais on sait gré au cinéaste de Denver d’installer plusieurs atmosphères (la fête foraine dans une séquence inaugurale haletante, les hold-up, les magouilles de la police qui déportent d’ailleurs l’ensemble de son axe principal, les relations entre les deux adolescents) et également de rester modeste et sincère, sans verser dans une moralisation excessive. Couvert de tatouages, l’acteur Ryan Gosling, qui reprend en grande partie le rôle qu’il tenait dans Drive, devient devant la caméra de Derek Cianfrance un pur objet de désir sexuel, chargé de testostérone, qui contrebalance l’interprétation du très peu magnétique Bradley Cooper, pourtant le personnage le plus complexe du film. Sans doute trop long, ne parvenant pas toujours à maintenir le cap, notamment dans une dernière partie plus faible où pointent les invraisemblances et se dessine l’issue, The Place Beyond the Pines est donc d’abord un film de scénario habile, fonctionnant beaucoup sur l’effet-miroir, les recoupements et la reproduction (des attitudes, des paroles) à des époques différentes. Agréable et honnête, il ne justifie pas néanmoins la convocation des maitres et des influences, de Martin Scorsese à James Gray, auprès desquels Derek Cianfrance demeure encore un aimable et efficace tâcheron.
Petit film malin sur l'Amérique white trash façon tragédie antique même si tout le monde ne meurt pas à la fin. Le film traverse péniblement quinze années de deux familles aux destins mêlés. Un peu pesant tout de même et assez long. Pas de déception par contre au niveau d'un casting au top même si les fans de Ryan Gosling risque d’être déçu.
Bradley Cooper et Ryan Gosling réunis dans cette histoire tumultueuse en trois parties. On passe d'un sentiment à l'autre avec brio. Violence, amertume, corruption et vengeance orchestrent ce formidable thriller. A voir d'urgence.