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Un visiteur
3,5
Publiée le 28 mars 2013
Comme dit dans quelques commentaires précédents, un film en trois parties avec pour ma part une légère perte de rythme pour la seconde, que j'ai un peu moins apprécié. Cependant, j'ai beaucoup aimé ce film que j'ai trouvé touchant et j'ai également apprécié le visuel, les plans, le décor ... Étant très attachée au côté photographie, je l'ai trouvé très esthétique.
Ce film est un mélange de "Brothers" de Jim Sheridan, de "Drive" et de "Gran torino". C'est typiquement le film américain qui critique la société, les préjugés, et qui a tendance à faire un peu la morale, a souligner les injustices, etc etc... Le scénario est un peu cousu de fil blanc mais on se laisse facilement emporté et émerveillé car le film délivre au spectateur ce qu'il a envie de voir.
Je ne suis pas sur que ce film merite tout l'engouement qu'on lui accorde ; certes les acteurs sont bons, certes l'histoire interressante, mais j'ai trouvé la bande annonce trompeuse . on nous vendait un james dean des temps moderne, un film décalé, électrique, et c'est une belle histoire, mais plus traditionnelle finalement. j'ai eu la sensation que tout avait été donné dans le personnage principal de depart ( costume ,tatouages ,cigarette permanente au bec) pour délaisser quelque peu l' esthetique de la suite ... reste un bon scenario, et une entrée dans le film très prenante. Eva mendes est quelque peu sous exploité a mon sens.
Autant j'ai bien aimé la première partie du film, où il y avait une certaine émotion, autant j'ai trouvé la deuxième partie extrêmement décevante, non pas le saut temporel en lui même mais la tournure que prend l'histoire.
Vraiment agréablement surprise par cette histoire si touchante. On se laisse porter pendant 2h20 par ces deux petits morceaux de vie qui sont raccrochés entre eux.
Cet endroit au-delà des pins, on nous le montre en trois étapes. La première est centrée sur une petite frappe au sang chaud et qui démarre au quart de tour. Ryan Gosling, quoique fort maquillé, est intéressant dans ce rôle mais on joue trop sur des références à Drive, comme l'accentuation de son mutisme ou le côté pilote hors-pair. Ce premier tiers est également celui où l'on a le plaisir de retrouver l'excellent Ben Mendelsohn qu'on avait découvert dans Killing Them Softly. Il s'agit en fait pour Ryan de subvenir aux besoins de sa famille, et il s'y prend en braquant des banques. Rien qui ne soit pas déjà vu des dizaines de fois. Le second tiers est axé sur le policier qui a stoppé ce malfrat, incarné par Bradley Cooper. Le film se concentre sur les remords et doutes ressentis par le personnage, mais n'est pas assez intimiste pour rivaliser avec les chefs d’œuvres du genre. Le dernier tiers, beaucoup trop prévisible et attendu, et même conventionnel, mets en scène les deux fils des deux précédents protagonistes qui vont évidemment équilibrer le score... Malgré un jeune Dane DeHaan qui prouve tout le talent qu'il a, cet partie superflue confirme l'impression qu'on avait déjà du film : c'est lent, c'est long et surtout on ne voit rien de nouveau qui soit particulièrement intéressant. La réalisation est bonne, les acteurs sont dedans, mais l'histoire manque de mordant. Tout ceci est pâle, banal, légèrement ennuyeux. Dommage car avec un tel casting, on était en droit d'attendre mieux.
jeux d'acteur excellent,le réalisateur a reussi à imbriquer une histoire en 3 temps astucieuse, cependant quelque temps allourdisse un peu le rytme du film .mais suivre la vie de ces personnage torturé a la psycologie travaillé est un régal
Le début est génial puis, au bout d'une heure, Ryan Gosling meurt et là ça devient long. Bradley Cooper arrive et c'est trop pour moi. Merci Happiness Therapy, on va se bouffer du Bradley Cooper pendant un bon moment, il va falloir attendre qu'il passe de mode.
la première partie avec Ryan Gosling est phénoménale, tout y est c'est magistral,puis la deuxième partie baisse d'un ton mais reste intéressante,la dernière pour moi gâche les deux premières avec quand même un final qui tient la route.
Une bonne mise en scène mais un scénario "cousu de fil blanc"et des personnages très caricaturaux ; très américain, le coup de la rédemption par le pardon, l'Amérique règle ses compte avec le port d'armes ; la fin est mièvre à pleurer
Agréable surprise avec ce film sur fond d'histoire de famille qui soulève des questions primordiales à chacun : ex. peut-on éviter de marcher sur les traces de ses parents ? Les acteurs sont très bons, j'ai adoré Ryan Gosling (que je connais mal, finalement) que j'ai trouvé vraiment touchant et communicatif dans ses expressions. Le film se déroule en trois parties distinctes dont la première est excellente, la deuxième agréable à regarder et la troisième un peu moins réussie (les enfants sont énervants, ils parlent mal, notamment le fils de Gosling qui est une vraie tête à claque...). La fin est néanmoins très angoissante et très bonne. En revanche, et ça aura une incidence sur ma note finale, j'ai trouvé très, très, très, très désagréable la façon de filmer les scènes qui "bougent", c'est flou, ça donne mal à la tête : juste horrible.
"The Place Beyond the Pines" est autant magnifique qu'il est frustrant. Magnifique parce que Derek Cianfrance nous livre là un drame de toute beauté dont les actions des personnages résonnent encore 15 ans après sur leurs enfants. Frustrant parce qu'allégé de trente minutes avec un scénario laissant moins la part belle au personnage de Bradley Cooper et à ses démêlés avec une police corrompue, le film aurait frôlé le chef-d’œuvre. Ce n'est pas faute d'avoir des qualités : l'histoire est vraiment très belle avec des partis pris forts et assumés et Derek Cianfrance s'est assuré la présence magnétique de Ryan Gosling, motard émérite qui utilise son talent pour braquer des banques et pour s'occuper du fils qu'il vient de se découvrir. Dès le début, Gosling et la mise en scène nous plongent dans un univers abandonné de toute vie et où la moindre lueur d'espoir peut être aussi bien anéantie que brisée. On finit par être pris et malgré les défauts de l'ensemble (une intrigue avec des flics corrompus, des rôles sous-exploités), on se laisse charmer. Il faut dire que Bradley Cooper maintient bien le cap et que l'ombre de Ryan Gosling et de sa moto plane sur tout le film.