Derniers Avis : Zero Dark Thirty - Page 10

Précision et froideur chirurgicales pour ce 9e long-métrage signé Kathryn Bigelow. Apre, long, très long (2 H 40), entre investigations informatiques, filatures et interrogatoires, "Zero Dark Thirty" retrace de façon minutieuse sur le mode hyperréaliste de l'enquête journalistique la chronologie des événements ayant conduit à la localisation puis à l'élimination d'Oussama Ben Laden dans sa résidence sécurisée au Pakistan. Le travail de fourmi devant les écrans d'ordinateur, remonter le réseau d'info en info, le recours à la torture pour obtenir des noms... jusqu'à la prise d'assaut nocturne menée par les Seal lors de l'opération Neptune, on suit dans l'ombre des protagonistes le récit de la traque du leader d'Al Qaida par la CIA. S'attachant plus particulièrement aux personnages de Dan et Maya, 2 agents mus par une farouche détermination, la réalisatrice américaine n'édulcore pas son propos. Le sale travail, la déshumanisation, la pression du gouvernement et de la hiérarchie, c'est un peu seule contre tous pour la rigoureuse et efficace Maya, interprétée par une Jessica Chastain parfaitement crédible. Plongée au cœur de la nébuleuse islamiste et de ses attentats sanglants, on observe la rousse et frêle héroïne s'endurcir, s'isoler petit à petit de toute vie sociale, poursuivre son but jour et nuit, appréhendant sa mission comme une quête obsessionnelle. A ses côtés, bien loin de la très ardente et romanesque Elizabeth Bennet d' "Orgueil et préjugés", on retrouve avec plaisir l'actrice Jennifer Ehle dans le rôle de Jessica. Encensé par la critique, s'il présente des qualités indéniables de réalisation, "Zero Dark Thirthy" ne m'a pourtant pas enthousiasmée. Le développement de l'action y est particulièrement lent et l'atmosphère, si étouffante, que l'on éprouve le soulagement de respirer à nouveau lorsqu'arrive le générique de fin.

Dans ce long métrage, Kathryn Bigelow raconte la longue traque menée par l'armée américaine afin de neutraliser Oussama Ben Laden. On y retrouve une Jessica Chastain sublime en agent de la CIA qui mêle enquête, interrogatoire et investigation au Pakistan pour neutraliser les agents d'Al Quaida. Basé sur des faits réels, ce film retrace admirablement bien toute l’angoisse et l’intelligence qu'ont subit ces personnes durant leur très longue enquête. Avant de regarder ce film, je pensais voir un film classique à la gloire des américains cachant les phases de tortures. Or, non, Zero Dark Thirty montre aussi la partie sombre de l'armée américaine durant cette guerre. De plus, le découpage du film en chapitre en facilite la compréhension et permet de bien suivre la chronologie des évènements. Devant ce long métrage, j'ai appris des choses, j'ai prit du plaisir et aucun moment d'ennui. Avec ce film, Kathryn Bigelow me fait oublier qu'elle a réalisé le naze "Démineurs".

Pas vraiment mon genre de film d'habitude, j'ai bien apprécié ce Zero Dark Thirty. Le film est bien foutu, l'histoire avance de façon progressive et les années défilent sans que l'on s'ennuie pour autant, ce qui permet à cette enquête, cette traque d'être vraiment palpitante à travers ce film. Le casting le permet également, en particulier Jessica Chastain, excellente dans ce rôle et pleine de talent. Ce que j'ai bien aussi dans ce film, c'est que l'on a vraiment l'impression de suivre l'enquête sans que le côté "patriotique" soit mis en avant voir exacerbé comme dans certains films américains, ça change. Je pense d'ailleurs que le film n'aurait pas aussi bien été reçu si le côté patriotique avait été mis en avant, ça aurait donné une toute autre vison. Bref, la sobriété est bien choisie et c'est tant mieux !

Ce film relatant la recherche de Ben Laden après le 11 septembre est diablement bien réalisé. La performance de Jessica Chastain n'y est pas pour rien dans cette réussite exemplaire. La force du long-métrage tient aussi pour son récit rythmé et subtilement inscrit dans une réalité non exagérée. Certaines séquences valent le détour même si après le sujet est très politique et peut ennuyer très facilement.

Zero Dark Thirty est un film retraçant tous les événements ayant amené à la capture et à la mort de Oussama Ben Laden après la tragédie du 11 Septembre 2001.Le film retrace cette chasse à l'homme en se basant sur la véritable histoire afin de s'en inspirer et de rendre d'autant plus intéressant le film.Tout en racontant cette histoire, Zero Dark Thirty en profite pour rappeler le traitement "inhumain" que subissait les terroristes capturés au cours de cette période.Le film est une véritable réussite, avec un casting à la hauteur du film, un scénario plus que crédible (même si la fin paraît simpliste face à la réalité), et une chasse à l'homme captivante qui marquera à jamais l'histoire du XXIème siècle. 4,5/5

Vraiment très bon pas d'effets spéciaux de partout et une réalisation sans faille! Efficacité et un jeu d'acteurs plutôt très réussi!

Ce film / documentaire est aussi précis, méticuleux et réussi que la scène d'action finale qu'il dépeint. Passionnant de bout en bout avec une Jessica Chastain magnétique.

En voyant arrivé un film sur la recherche puis sur ''l'arrestation'' d'Oussama Ben Laden j'ai tout de suite cru que se serait un gros film s'action à l'américaine, bref un gros flop. Mais j'ai été agréablement surpris de voir que Zero Dark Thirty est ultra réaliste et montre tout le travail et le temps qui a été nécessaire pour retrouver l'homme ''le plus recherché de tout les temps''. Bref ce film peu presque être considéré comme un documentaire malgré le fait que bien sur, les scénaristes ont dus s'aider du gouvernement américain (qui sont les seuls à vraiment s'avoir ce qui s'est passé et qui n'ont peut être pas tout dis...). Pour finir je peux simplement ajouter que le seul défaut de ce film est que à force d’être trop réaliste, il devient trop long ( voir ennuyeux )... mais on ne peut pas tout avoir ;)

Après s'être fait réellement remarquer sur la scène internationale, grâce au suspens insoutenable de Démineurs, Kathryn Bigelow se lance dans le nouveau projet qu'elle nommera Zero Dark Thirty, " thriller " qui aura pour but de reconstituer la trace de Ben Laden après les attentats du 11 septembre. Tout d'abord, il est urgent de préciser que le film en lui même, n'est pas fait pour surprendre quiconque. C'est une traque, rien de plus, mais qui ne va pas s'effectuée comme une battue. Tout se passe à travers des interrogatoires, des tortures, des recherches méticuleuses, et des écrans d'ordinateurs. Rien de bien passionnant pourrait on dire. Bigelow garde la tête froide jusqu'à la dernière minute et ne s'enorgueillit de rien. Un film sans défaut apparents, mais pas envoûtant pour autant. Saluons la noble prestation de Chastain, qui dans son rôle se doit d'être extrêmement concentrée. La quasi obsession de Maya la rend parfois incertaine dans ses propos ce qui alimente les peurs de la CIA à ne pas échouer. La pourchasse du criminel numéro 1 n'est pas une tâche des plus faciles, mais Bigelow sait comment s'y prendre : une piste mène à une autre piste, on n'en voit pratiquement pas le bout. C'est un véritable dédale, un déluge d'informations, s'amassant parfois trop vite. Tout se conclut par la scène de la prise d'assaut de la propriété... Est-ce que c'est mon téléviseur qui déconnait ou bien on ne voyait strictement rien ?? Bon, heureusement, heureusement qu'il y avait les caméra à vision nocturne car si toute la scène s'était déroulée comme ça, quel cauchemar cela aurait été. Mais bon ce n'est qu'un détail parmi tant d'autre. C'est comme la scène de l'attentat dans le restaurant : Les flammes, on voit très clairement qu'on a filer à un gus une bombe de déodorant et un briquet. Mais on ne va pas désigner une toile d'araignée quand on est sous le plafond de la chapelle Sixtine. A voir pour le travail de Bigelow, qui n'est pas une grosse faignante.

Un peu long au départ mais ensuite c'est très bien !
A voir

Le film retrace bien la capture, enfin l'assassinat de Ben Laden. On ressent bien dans le film que cette disparition était importante pour les américain afin de se venger du 11 septembre. Bon film

En politique et à fortiori en matière d’espionnage rien n’est blanc, rien n’est noir ! Il n’y a pas d’un côté le bien et de l’autre le mal. L’Homme de raison laisse cela aux dogmatiques, aux religieux, aux ignorants… Et c’est pour cela que la société a posé la loi institutionnelle… Pour que la parole, la dialectique, l’expression des éléments contradictoires soient !

Or pour le film « Zero Dark Thirty » de Kathryn Bigelow (ex épouse de James Cameron) on peut, à la lumière de sa précédente production et des aléas qui l’ont accompagnée, avoir une idée de l’éthique (de fer !) qui sous-tend l’œuvre de cette réalisatrice (chérie d’Hollywood). Pour exemple son précédent film « Démineurs » et présenté à sa sortie comme quasiment un documentaire ne relatant que des faits réels… Or quand le soldat ayant inspiré le scénariste/compagnon de la réalisatrice, non crédité à l’écran, demanda une rétribution pour son témoignage devant les tribunaux américains il fut débouté… Évidemment celui-ci ne put aligner comme Bigelow une armada de juriste pour défendre sa juste cause… Ceux arguèrent alors qu’il s’agissait d’une « fiction »… Ben oui ! Ce fut donc lui qui fut contraint de payer tous les frais de justice (normal c’est toujours le pot de terre qui paie en bonne justice !)… La somme s’élevait à plus de 200 000 dollars… Modeste s’pas ?
Pour « zéro dark thirty » c’est la même chose… Est-ce une relation des faits réels ? Ou est-ce une fiction ? Peut-on tout simplement en savoir quelque chose puisque cela relève des services secrets ??? Or donc Maya existe-t'elle réellement ou est-ce un personnage fictif ??? L’ambiguïté habituelle de la réalisatrice…

Bon ! On nous conte la traque héroïque et obsessionnelle de Ben Laden par celle-ci… En commençant par 40 minutes d’interrogatoires « musclés »… On nous dit que la réalisatrice se borne à montrer la réalité, simplement… Très bien… Et on nous dit que c’est même une dénonciation de la torture… Avec force détails et des humains (fussent-ils de redoutables criminels) humiliés… Et à la fin, au détour d’une phrase on entend que c’est à partir des informations obtenues par ce biais que la CIA a pu retrouver l’ennemi n°1… Obscène !

Mais le plus critiquable reste les option scénaristiques manichéennes… A commencer par le parti pris temporel… Pourquoi ne dit-on rien des connivences entre Ben Laden et les USA AVANT le 11 septembre quand celui-ci soutenait les talibans contre l’URSS ??? Pourquoi ne représente-t-on tous les non-américains comme des personnages à part entière ??? Pourquoi ne pas entendre, ne serait-ce que pour éclairer la justification de tous les délits hors cadre juridique commis par les américains (à commencer par les camps de rétention des prisonniers dispersés dans le monde) les déterminants du terrorisme ???

Le cinéma est un divertissement… On y va pour se délasser, être mobilisé esthétiquement et s’informer. La force de l’image c’est de nous faire accroire que celle-ci correspond à la réalité… Danger !

C’est sur ce plan que le film de Kathryn Bigelow (ex épouse de James Cameron) est critiquable…
Les tenants et les aboutissants ne sont nullement exposés… On nous montre une action cousue de fil blanc : celui de JUSTIFIER un meurtre très équivoque… Pourquoi Ben Laden ne fut-il pas fait prisonnier ? Il est probable que cela eut permis de recueillir bien plus d’information sur les réseaux d’Al Qaïda…
Pourquoi ne parle-t’on pas dans le film de la guerre d’Irak ???
Toute la presse « bobo » a fait l’apologie d’un film très contestable… On aime les jugements à l’emporte-pièce sans débat contradictoire… Le réel se nourrit de la complexité… La bêtise de la simplification excessive…

Cinématographiquement parlant le film est simplement mauvais : embrouillé, mal interprété, cadrages sub-classiques, caméra à l’épaule et plans tremblés, grosses ficelles, dialogues si mauvais qu’ils en sont souvent risibles… Et c’est long, long, long…. Surtout pour ne servir que la thèse officielle.
J’ose le dire, affirmer comme l’a fait le Nouvel Obs que « Zéro drak thirty » est « un des meilleurs films de guerre du cinéma moderne » est simplement faux et malhonnête ! Quand les solfériniens nous préparent pour accepter le grand marché transatlantique !

UN FILM A PRENDRE AVEC DES PINCETTES ET ... DE L’ASPIRINE !

Ce film est juste parfait ! Même si on connaît pas toute l'histoire , tout n'a pas était dévoiler. Je vous conseille de le regarder c'est un excellent film! C'est homeland en mieux !

Alors là, je ne sais trop quoi penser de ce film. Je voulais vraiment le voir, j'étais genre impatient de chez impatient, plein d'envies et d'ambitions pour ce "Zero Dark Thirty", tout à fait impossible d'attendre pour le voir. J'adore les films inspirés de l'histoire moderne( "La chute du faucon-noir" est peut-être l'un des meilleurs que j'ai pu voir ) et de vrais faits divers ( certains s'inspirent juste mais partent dans leur délire ), et je dois bien avouer que j'ai été atrocement déçu par ce que j'ai vu. Pour tout vous dire, je suis même resté sur ma faim. Bon, il n'est pas catastrophique, et je ne l'ai pas détesté, mais c'est principalement que je m'attendais à bien plus, à beaucoup plus. En fait, je m'attendais à un authentique chef-d'oeuvre, à un film passionnant et éprouvant, quelque chose que je n'avais encore jamais vu jusque là, qui innoverait autant qu'elle ferait réagir les foules. Sauf que les foules ont adoré, pas moi. Rien de bien novateur à l’horizon, rien qui fait que j'ai plus apprécié ce film qu'un autre, rien qui fait qu'il se démarque réellement du reste des films de guerre ( peut-être pour son réalisme, mais je vous en reparlerai ), rien qui fait qu'il m'a vraiment marqué. Déja, ce qui est sûr, c'est qu'on est loin du chef-d'oeuvre. Pas de réelle intensité, des plans pas toujours très fins ( réalisme oblige ), dialogues pas vraiment transcendants, des longueurs malvenues. Contrairement à beaucoup, j'ai trouvé la première heure beaucoup plus intéressante que la seconde, beaucoup trop décevante à mon goût, parce que c'était justement là que j'avais placé le plus d'attentes ( attentes qui n'ont pas été comblées ). Bon, à par les multiples scènes de torture, je l'ai trouvé beaucoup plus captivante. D'ailleurs, petite remarque, aussi étrange que cela puisse vous paraître, les scènes de torture sont violentes et cruelles mais ne possèdent pas de sadisme. Et c'est cela qu'il faut que les scénaristes américains se mettent en tête : on peut interroger quelqu'un par la force sans se montrer sadique et répugnant. Bon, c'est sûr que c'est vraiment pas agréable à regarder ( normal, bien que ces séquences se révèlent un peu trop présentes à mon goût, histoire vraie oblige ), mais elles trouvent leur utilité et surtout nous révèlent un point important du film et de état d'esprit : il se veut être principalement honnête, sans tomber dans un stupide patriotisme et un lèche-bottisme des plus gavants. Non, là, ils nous montrent la vérité sur l'Amérique et ses méthodes, ainsi que sur la traque du fugitif le plus recherché du monde. Vous pensiez que les recherches ne s'étaient faîtes que dans les bureaux de la CIA et des renseignements américains? Non, elle est bâtie sur le sang et les interrogatoires. Et justement, cette "honnêteté" est peut-être ce qui m'a le plus plut dans ce film. On ne nous rabat pas les oreilles avec le fait que les mecs sont soit disant les libérateurs du monde ( ils ont du sauver le monde une trentaine de fois des invasions zombies et extraterrestres, c'est pour vous dire les héros que c'est ). Alors oui, à la fin, il y aura une phrase quelque peu ridicule, qui n'est pas sans rappeler les dialogues bien clichés qu'échangent les soldats avant d'aller au front dans n'importe quelle production cinématographique massive américaine ( quelle catastrophe ce "World Invasion" ). Sinon, pour ça, que du bon. Pour le réalisme, je pense qu'on ne peut pas faire mieux dans le style. La mise en scène est vraiment très bien adaptée, avec un aspect documentaire et caméra à l'épaule plutôt bons pour le genre ( bien que je ne l'apprécie guère ), les fusillades sont criantes de réalisme et de fidélité avec la réalité ( aucun artifice hollywoodien, comme les étincelles sur les murs ou le métal, par exemple ), des soldats à l'attitude très militaire, et d'autres choses que j'ai oubliées entre temps. Perso, je m'attendais surtout à un film sur sa traque, mais plus sur celle amenant à sa mort, si vous voyez ce que je veux dire. Là, c'est du début à la fin. Alors certes, c'est très bien fait, mais je n'ai guère apprécié. Ce n'était pas assez intense pour moi, un peu trop de lenteurs qui m'ont quelques fois sortis du film. Et justement, le point qui m'intéressait le plus est celui qui est le moins traité. Sauf que cette fin, un peu trop rapide et manquant de rythme et d'intensité ( faut que j'arrête d'employer ce terme pour ce film ), m'a fait me rendre compte d'une chose. Trop d'incohérences viennent l’entacher, qui m'ont fait me poser des questions sur la réelle pertinence du propos. Tout d'abord, il serait assez pertinent de se demander comment une poignée de bureaucrates comme ces gens peuvent avoir assez de pouvoir pour déclencher cette opération? C'est surtout que lorsque l'on voit avec quelle véracité leurs opposants s'opposent, justement, à ce projet, on pourrait se demander comment les mecs ont fait. Et puis, Ben Laden, on ne le présente plus, c'était l'homme le plus recherché au monde, l'ennemi public numéro un, le genre de gars que ses partisans ne voulaient pas perdre. Ca ne choque personne qu'il n'ait été protégé que par quelques gardes complètement endormis, presque sans armes et pratiquement en habits de chambre? Après, je caricature un peu, mais c'est pour que vous compreniez. Une faiblesse scénaristique, malheureusement, qui ne se trouve pas seule dans ce paysage au fort potentiel de construction. J'espérais au moins voir Ben Laden mais bon, NADA. Ce n'est vraiment pas le film que j'ai envie de revoir. Mais bon, je pourrai comprendre que vous l'ayez apprécier, parce qu'il faut bien l'avouer, ce film, il possède des qualités indéniables.

Kathryn Bigelow avait déjà démontré tout son talent pour les films de guerre avec "Démineurs", elle atteint ici les sommets du genre "docu-fiction".
La traque de Ben Laden est passionnante, sans jugement, avant le raid final dont on connaît pourtant la conclusion mais qui fait toutefois monter l'adrénaline à un niveau insoupçonnable.