Derniers Avis : Zero Dark Thirty - Page 16

Une Véritable Claque. Après l'excellente Surprise qu'était Démineurs,la réalisatrice Kathryn Bigelow nous livre un Thriller Intense qui vous scotche a votre fauteuil en reconstituant les événements qui ont mener au décès de Ben Laden. Avec une Réalisation Magistrale en étant filmée un peu de façon Documentaire en étant accompagner d'une BO au top de Alexandre Duplat au service d'une Intrigue Passionnante qui montre les dessous de la CIA avec une analyste déterminée pour traquer un homme recherche par tous les pays du monde pendant une période de dix longues années. Le film s’avère tendu des les premières minutes avec une séquence d’interrogatoire Tendue sans oublier un Assaut Final mémorable qui est un grand moment de cinéma.Enfin le Casting est impérial avec la révélation du film Jessica Chastain qui livre une performance d'actrice incroyable en étant une Femme Déterminée mais qui reste Fragile,face a elle l'actrice est accompagné d'une poignée de Seconds Couteaux au top comme Jason Clarke,Joel Edgerton,James Gandolfini,Mark Strong,Reda Kateb et Kyle Chandler qui livrent une trés bonne prestation. Au Final, Zero Dark Thirty est un Suspense Haletant,Suffoquant et Documenter tout en étant une sacrée leçon de cinéma a voir de toute urgence.

Une véritable déception... les échos semblaient bons sur ce film et pourtant...
Tout d'abord, tout n'est pas à jeter, loin de là. Par exemple, le début du film est assez réussi et on se dit qu'il mérite son succès car il semble politiquement incorrect pour le fervent défenseur de la bannière étoilée mais de fil en aiguille, le soufflé retombe voire même s'enfonce lamentablement sur plusieurs points.
Première chose à blâmer, l'américanisme poussé à son paroxysme. Entre l'héroïne qui sacrifie sa vie privée durant une paire d'années pour aider son pays à retrouver Ben Laden, l'Etat américain sauveur de la démocratie et, encore plus amusant, les gros plans sur la bannière étoilée, les Big Mac et le Coca-Cola (où est Charlie sauce américaine), on se demande réellement comment les critiques peuvent juger ce Zero Dark Thirty comme étant un film politiquement incorrect.
Deuxièmement, la véracité des faits... Alors oui c'est du cinéma mais ce film a quand même pour but d'exposer un fait historique. Mais bon, pour que ça se vende, autant sortir quelque peu des sentiers battus.
Troisièmement, la compréhension totale du cheminement de l'héroïne semble être quasi impossible et représente un véritable chemin de croix pour le spectateur, à moins de s'être muni d'un carnet pour noter les noms des personnes recherchées.
Je m'étendrai aussi un peu sur la réalisation plus que douteuse notamment sur les images, où, même sur un plan fixe, la caméra ne reste pas... fixe. Ça court dans tous les sens, ça bouge à tout va et tout cela nous donne le mal de mer et gâche malheureusement l'assaut final qui était plutôt pas mal mis en place. Entre ces plans et les explosions gargantuesques, on se met à penser qu'on est en train de regarder du mauvais Michael Bay, c'est dire la qualité des plans...
Le seul sentiment qui demeure après avoir regardé ce film, c'est un bon mal de crâne (merci les plans mouvants et la compréhension !). Le DVD constitue néanmoins un beau cadeau de Noël pour quelqu'un qu'on n'apprécie guère.

Je ne voulais pas voir ce film, je pensais ne rien apprendre et m'ennuyer. A force d'entendre des critiques positives, j'ai craqué... Il faut avouer qu'on a beau connaitre la fin de l'histoire c'est un très bon thriller. En effet, on apprend pas grand chose mais c'est vraiment bien construit, l'adrénaline est là, le fait de se pencher principalement sur l'enquête de cette jeune agent du cia est également intéressant, c'est plus réfléchi et précis que je le pensais. Bigelow y est pour beaucoup, très bon film.

Depuis le succés foudroyant de “Démineurs”, Kathryn Bigelow est entrée dans la liste des réalisateurs bankables à Hollywood. Sur 30 ans, sa filmographie peu prolifique (9 films) montre une réelle capacité à s’exprimer dans le domaine du film d’action. En sus, la fréquentation de James Cameron dans le cadre d’un court mariage n’aura certainement pas nuit à Kathryn Bigelow qui a très rapidement montré des dispositions réelles dans un domaine en général réservé aux hommes. La traque d’Oussama Ben Laden jusqu’à son élimination lors de l’opération « Neptune’s Spear », si elle peut se voir à travers "Zero Dark Thirty", comme le prolongement direct de la réflexion de "Démineurs" sur les états d’âmes des GI chargés de faire le nettoyage sur les champs d’opération en Irak, n’en démontre pas moins la capacité des américains à se saisir des événements encore tout chauds de leur histoire pour en faire la trame de fond de films de pur divertissement. A l’opposé, les européens ont jusqu’alors laissé le temps faire son action pour permettre l’émergence de films plus introspectifs voire contestataires sur les questions controversées de leur histoire nationale. En France les choses commencent timidement à évoluer notamment par la mise en fiction de la vie politique toujours prompte à agiter les esprits (« La conquête » Xavier Durringer en 2011). Il faut dire que Kathryn Bigelow et son scénariste Mark Boal , déjà présent sur « Démineurs » ne sont pas torturés par les états d’âme notamment au sujet de la tragédie du 11 septembre 2001, ce qui leur permet de s’engager hardiment sur la voie du manichéisme qui sied bien au genre qu’ils ont choisi de proposer à des spectateurs qui n’iront pas les contredire sur un sujet aussi consensuel. Cette réserve exceptée on ne peut qu’admirer la maestria de la réalisatrice qui a tout retenu des maîtres d’autrefois comme Alfred Hitchcock ou d’aujourd’hui John Mac Tierman et James Cameron, sachant nous captiver en induisant habilement le phénomène d’identification à cette agente obstinée de la CIA (Jessica Chastain) qui par-delà tous les obstacles qui se mettent sur sa route fera preuve d’une obstination sans faille pour convaincre à chaque fois ses supérieurs sceptiques de la suivre sur son credo de réhabilitation de l’agent de liaison Abu Ahmed dont toute la CIA avait fini pas penser qu’il n’était qu’un leurre. On suit la jolie rousse sans rechigner jusqu’à l’opération finale qui est reconstituée au millimètre près par Bigelow qui palie ainsi à la volonté de l’administration Obama de très peu communiquer sur les détails du coup de force . Un climax très réussi venu comme une bénédiction pour la réalisatrice dont le projet était largement entamé avant cette conclusion. Du cinéma très solide qui ne peut que nous réjouir même si l’on déplorera que dans la fusion entre son désir de plaire et son engagement patriotique, Kathryn Bigelow en arrive à justifier l'emploi de la torture pour la recherche de la vérité. Jessica Chastain remplit parfaitement sa fonction mais la palme revient Jason Clarke, acteur australien de séries télévisées tout simplement bluffant dans la première partie du film.

Je n'ai pas accroché. Ce qui ressemblait à mon sens à un film-enquête documentaire s'est révélé être un bon film soporifique. Le scénario me plaisait mais c'était trop mou à mon goût.
J'insiste sur le fait que je ne m’attendais pas à me visionner un ''bon'' film d'action, j'avais au préalable vu des critiques + le synopsis, je savais à quoi m'attendre.
Pour ma part je mets 2,5. Manque d'intensité, acteur principaux peux intéressants, trame lente, il y a quelque chose qui ne tourne pas rond dans ce film mais je ne sais quoi, je ne parviens pas à mettre les mots appropriés. A oublier.

Après avoir lu pas mal de livres et d'articles sur cette affaire, je trouve que le film est excellent et colle parfaitement à tout ce qui a pus être écrit. Les acteurs jouent très juste et c'est un plaisir de dévorer ce film.

Ce film se voulait être un dossier sur la traque de Ben Laden. C’est tellement bien mis en scène, tellement bien filmé qu’on se demande s’il y a vraiment une leçon d’histoire là-dedans. Zero Dark Thirty est un film froid sur la détermination. Pourtant, même si l’on dénonce les moyens de pressions de l’armée américaine, celle-ci est au finale pardonnée d’avoir tué nombreuses femmes et hommes pour la vie d’un seul censé être le moteur du terrorisme. Ce film de Kathryn Bigelow est incontestablement un grand film par sa maîtrise des techniques et des émotions, mais il faut rester sceptique sur le fond.
D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44

Un film d'action, sans grand pouvoir documentaire avec une agent de la CIA nommé Maya à la psychologie réduite , qui n'est censé se définir que par son obstination .Une première partie avec des scènes de torture assez dures et au final l'attaque de la forteresse ou se cache Ben Laden avec des séquences assez réussies. Seule une solution guerrière semble possible à Kathryn Bigelow dans Zero dark thirty comme dans la plupart des films de guerre américains qui font peu de cas de la psychologie de l'ennemi.

Très bon film montrant point par point " l'accrochage " de Ben laden.
la prise de son camp retranché est filmée de façon magistrale, on se croirait un membre du commando.......
La guerre contre les barbus ne fais que commencer........

Un récit sur la traque de Ben la den rondement mené où les personnages sont impressionnants de justesse, et avec une retranscription très réaliste et haletante.

Avec "Zero Dark Thirty", c'est l'incroyable traque d'Oussama Ben Laden qui nous est dévoilée. Et ce film coup de poing est plutôt percutant. En fait, le plus intéressant réside dans toute la pression ressentie par les responsables de la CIA hors-terrain. Les rapports hiérarchiques pour le moins complexes sont montrés avec des dialogues travaillés, mais aussi avec des divergences de taille dans les objectifs (protéger à tout prix le territoire américain ou attaquer directement Ben Laden au Pakistan). Cette psychologie, remarquablement détaillée par Kathryn Bigelow, passionne plus que les scènes d'action. Celles-ci ont un air de déjà-vu lassant, avec ce mélange réaliste et fictionnel qui se révèle très mécanique. Les scènes de l'assaut final sortent tout de même du lot, avec une tension y atteignant son paroxysme. "Zero Dark Thirty" vaut donc surtout pour son scénario béton et pour l'interprétation époustouflante de Jessica Chastain, plus que pour sa mise en scène pas toujours originale.

Que l'on croit on non a cette histoire, a son déroulement, l'existence de Ben Laden etc.... cela reste un excellent film de contre-espionnage dans lequelle on est complètement plongé dans le monde de la CIA. Le film n'est pas proprement dit un film d'action mais plutôt un film basé sur le recueil du renseignement sur le terrain et la complexité a l'obtenir. les dialogues sont juste parfaits ( AVOIR EN VO ABSOLUMENT) je mets 5 étoiles car aux vues des grosses daubes qui sortent a la chaine au cinéma en comparaison ce film les
mérite largement.

Zero Dark Thirty marque la traque du chef d'Al-Qaïda, plus connu sous le nom de Ben Laden. Un film qui s'inspire donc de faits réels ce qui permet d'ajouter en plus une certaines sensibilité chez le spectateurs notamment lors de scènes de tortures ou de meurtres. Tout ceci est superbement réalisé, d'une manière réaliste, mais aussi rythmé et remarquable. Une certaine tension augmente au fur et à mesure, le suspens également. La mise en scène est juste impeccable, il n'y a aucun manque d'information, d'explication nécessaire à mieux comprendre la traque et les différentes étapes. J'ai beaucoup aimé cette façon de faire. Les acteurs sont vraiment excellent et on sent à travers ces personnages et également à travers certaines situation, cette envie, cette détermination à mettre fins aux agissement terroristes, malheureusement auteur de nombreuses victimes.

Nous vivons quand même une drôle d'époque!
Imaginez un peu: 10 ans de propagande médiatique en tout genre autour de la "nébuleuse Al Qaïda" (historiquement une base de données de la CIA visant à gérer les différentes tribus Afghanes durant la guerre froide contre les Russes) 10 ans de bourrage de mou, de retournement de cerveau, d'éléments compromettants (les cassettes de Ben Laden, des barres!) et/ou occultés (les agents du Mossad en joie, interpelés le 11/09) pour finir en beauté avec cette histoire complètement débile d'opération commando assiégeant enfin le repaire du monstre...

Drôle d'époque donc, où les liens incestueux entre le Politique, les Médias et Hollywood sont exposés sans aucune volonté de se cacher du grand public, dont le niveau de crédulité est tellement élevé qu'il semble désormais possible de le faire vivre dans la pire des dictatures tout en le persuadant qu'il s'agit encore d'un démocratie.

Ainsi, quoi de plus normal qu'un film comme Zero Dark Thirty puisse être acclamé par tout ce monde, vanté pour sa rigueur proche du journalisme (quand en réalité c'est le journalisme qui est proche du cinéma!) concourant par là même à ce reniflage mutuel de fion entre tapis rouge de festival et plateaux de télé, réglé comme du papier à musique que rien ni personne ne doit pouvoir entraver.

Quoi de plus normal dès lors d'assister à ce florilège d'impérialisme Yankee puant, justifiant à la fois la torture (ouais mais c'est de méchants tu comprends!), le meurtre, l'absence totale de cadre juridique ou de droit international, le tout sur la base de doutes qui ne doivent leur salut qu'à un dénouement déjà connu à l'avance (le film pas la réalité) empruntant adroitement sa rhétorique visuelle à celle du Gameplay d'un FPS de type "Call of duty" (les niveaux de la maison et le boss final) histoire de susciter quelques vocations au passage...

Car ce qui compte au final ce n'est pas tant que le film valide une version officielle lorgnant méchamment vers la révélation quasi divine (à grand renfort de messe quotidienne sur tous les médias disponibles) mais bel et bien qu'il arrose de sa vile pisse le bien fondé des moyens mis en oeuvre pour continuer à faire exister la cause coût que coûte!

En cela le film de Kathryn Bigelow remplit parfaitement sa mission, distillant sournoisement le concept du choc des civilisations si prisé par les néocons ("Pour Dieu et la Patrie") adroitement incarné sous les traits du personnage interprété par Jessica Chastain, investit d'une dimension quasi mystique (si j'ai survécu c'est pour aller jusqu'au bout) tout en faisant pleurer dans les chaumières dès lors qu'un des agents "mère de trois enfants" (snif) meure dans l'exercice de ses fonctions (qui je le rappelle consistent à soutenir des interventions clandestines visant à tuer devant leurs enfants, des individus dans l'arbitraire le plus total)
Parce que non content d'inviter à cautionner l'abject, il faudrait en plus aimer ces personnages (le plan final

Dommage que le film n'ait pas jugé bon de relayer ce qu'il est officiellement advenu du corps de Ben Laden (jeté en pleine mer pour respecter les rites funéraires "Musulmans" écrit par le Pentagone!! Quelle charmante attention de leur part quand même!!) ni même d'indiquer que les NAVY SEALS chargés de la mission au Pakistan sont tous morts (oh quel dommage!) dans une accident d'Hélicoptère quelques mois plus tard! (retraite anticipée j'imagine

Comme quoi, des décennies après l'assassinat de JFK , les complotistes ont encore de beaux jours devant eux!

Avec cet ambitieux récit de la traque d'Oussama Ben Laden par une unité des forces spéciales américaines, Kathryn Bigelow signe moins un film de guerre qu'un thriller géopolitique important car abordant de front un sujet brûlant et prenant de bout en bout, servi par une mise en scène puissamment réaliste qui parvient à transcender l'action pour nous offrir des moments d'une tension incroyable. Quant à l'histoire proprement dite, on sait évidemment que tous les éléments et événements survenus pendant cette longue enquête ne sont pas présents à l'écran, mais Bigelow et le scénariste Mark Boal sont parvenus à retranscrire dix ans de traque en un scénario concis et complexe mais jamais confus car brillamment documenté. Enfin, un mot sur la performance de Jessica Chastain: dans le rôle de l'agente de la CIA qui mène l'enquête, l'actrice, entourée de seconds rôles prestigieux (Jason Clarke, Mark Strong, Edgar Ramirez...), est impressionnante et confirme qu'elle est une des plus grandes actrices américaines de sa génération.