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Candy Ming Rainbow
3 critiques
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5,0
Publiée le 13 juin 2022
Yolande Moreau m'offre le premier rôle féminin Rosette. Je suis alors le papillon qui vient à l'aide d'Henri marqué par une solitude profonde. Yolande offre une déclaration d'amour à la différence. quelle oeuvre poétique.
Pour son deuxième film, Yolande Moreau signe une fable humaniste et pleine d’empathie (en dépit de quelques longueurs) sur la rencontre entre un veuf et une jeune femme handicapée, portée par un casting attachant.
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3,5
Publiée le 9 août 2021
Consèquence du succès surprise de " Quand la mer monte..." (2004) pour lequel elle obtient un Cèsar mèritè de la meilleure actrice, Yolande Moreau reparait rèalisatrice avec "Henri" (2013), une oeuvre sensible et ètrange qui pose la question sur la normalitè! Un nouveau choix radical et singulier car on trouve bien là « l'atmosphère Yolande Moreau » , mais aussi « l'atmosphère belge » soigneusement et joliment mis en images vers la plage de Middelkerke, à l'ouest d'Ostende! On se retrouve donc dans son univers dècalè avec un homme (Pippo Delbono, formidable) qui a juste oubliè qu'il pouvait être plus vivant que ça, même avec un « papillon blanc » un peu handicapè mental (Miss Ming, touchante). Quand les deux comèdiens se confondent, ça nous donne forcèment de très belles choses à l'ècran comme ses milliers de pigeons voyageurs qui retrouvent leur libertè sur une plage! il faut redire maintenant combien Yolande Moreau est admirable devant et derrière la camèra, et que chacun de ses films mèritent d'être vus pour leur originalitè et leur simplicitè...
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3,5
Publiée le 18 octobre 2020
C'était l'une des histoires les plus chaleureuses que j'ai regardé depuis longtemps. Les humains peuvent se connecter de manière inhabituelle à des niveaux et à des moments intéressants. Une routine peut être aussi ennuyeuse que possible car elle peut être le rêve de l'autre. Henri et le papillon rendent la compagnie la plus inhabituelle possible en étant simplement eux-mêmes. Les bandes sonores sont à tomber par terre et se combinent avec le jeu d'actrice de Yolande Moreau qui est génial et le film mérite trois étoiles et demi sans hésiter...
Un film remarquable par la simplicité de sa forme mais qui dans son fond, nous montre la réalité des choses de la vie et par conséquent, nous interpelle sur les points suivants : - La maladie alcoolique - Le deuil - Le sens de notre vie - Les valeurs humaines - Le handicap intellectuel À ne pas manquer ! (Avec peu de paroles, un film peut transmettre énormément de ressentis à ceux qui veulent comprendre)
" Henri " : Cette Comédie dramatique, écrite et mise en scène par Yolande Moreau, aurait pu s'appeler "L'Envie d'Aimer", comme il est chanté dans le final de ce film. Sa réalisation nous offre de superbes images (l'envol des pigeons, la côte Belge, ...) et de très belles scènes (Rosette se faisant une robe avec les rideaux blancs ...). La scénariste Belge nous conte une histoire triste et émouvante, avec peu de dialogues et quelques touches d'humour bien venues. Même si son début se révèle sombre et d'un rythme très lent, l'histoire démontre une belle progression. Le film doit aussi son attrait au talent du duo de comédiens qui portent les premiers rôles avec le charisme de Pippo Delbon et l'implication de Candy Ming dans un rôle très délicat.
J'aimerais aimer, mais... Ce film est plein d'humanité, de poésie et d'émotions. Je ne comprends pas pourquoi je n'ai pas aimé davantage. Un conseil : regardez ce film et faites votre propre jugement.
Je n'ai pas les mots pr exprimer ma déception... je me faisais une telle joie de voir ce film, réalisé par notre Yolande nationale. J'aime tellement cette femme et cette actrice que j'étais persuadé de me régaler devant son oeuvre mais franchement je suis tombé de haut. C'est mou, c'est lent,il ne se passe pas grand chose et le côté 'prolo' m'a trop gêné. Je n'ai pas accroché du tout et j'en suis effondré. Mais Yolande restera toujours Yolande ! On t'aime...
Un film sobre et parfaitement maitrisé, aussi bien par la réalisatrice que par les acteurs. Une histoire attachante avec des personnages attachants (sans être niais ni complaisant). C'est un de ses films méconnus qui mérite pourtant le détour.
Un film qui sort des sentiers battus. Et qui ne risquait pas d'avoir un prix des meilleurs dialogues : d'après Yolande Moreau, réalisatrice et scénariste, ils sont dans les images. Qui elles sont d'une froideur inquiétante, comme le récit : neurasthéniques, fuyez. L'affiche résume bien le climat : la solitude qui se ressent encore plus sur une plage déserte à la mauvaise saison...Cette belle histoire froide, sans entrain, ne visait assurément pas le jackpot commercial : elle n'a fait du reste que 143 000 entrées, mais cette poésie triste nous change des films convenus. On admirera surtout le jeu de deux excellents comédiens, tout en retenue : Pippo Delbono et Miss Ming qui joue superbement le rôle d'un "Papillon blanc" (handicapé) Ne pas se laisser avoir par la présence au générique de Lio : elle ne fait dans ce film qu'une apparition fugitive... Même chose pour Yolande Moreau qui apparaît brièvement, elle aussi. Les amateurs de cinéma d'art et d'essai seront probablement conquis et touchés... willycopresto
d'une simplicité évidente pour montrer des gens simples, ce film est remarquable, Yolande Moreau prouve encore une fois que bien qu'étant une grande comédienne elle est aussi une grande réalisatrice
"Henri" de Yolande Moreau. On s'ennuie ferme tout au long de ce film qui aligne bons sentimens, scénario inconsistant et clichés. Seule la présence de Pippo Delbono et la beauté des plages du Nord m'ont retenue de quitter la salle. E'fra mieux la prochaine fois la Moreau, qui avait donné le meilleur avec "Quand la mer monte".
Film de clôture à la Quinzaine des Réalisateurs 2013, Henri est le second film de Yolande Moreau. La réalisatrice présente une œuvre pleine de simplicité et d’espoir à la vie. Tout est usé dans la vie d’Henri. Sa vie, son travail, la relation avec sa femme. Et c’est suite aux obsèques de sa femme, qu’Henri se lie de complicité avec une jeune handicapée et mettra alors fin à sa monotone vie. Leur relation pourtant calme et avec peu de dialogues est une bouffée de vitalité malgré la pessimiste fin. La mise en scène n’y échappera pas, on trouvera quelques longueurs. Mais l’histoire avance au rythme que les personnages se découvrent, s’entendent et s’apprécient. Henri est un film parfois mou, mais plein de bons sentiments. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Sacré Henri et surtout, sacrée Rosette "papillon". Yolande Moreau n'a pas son pareil pour donner vie à de beaux personnages de sa région natale mais qui pourrait appartenir à n'importe quels personnages de l'humanité simplement. La poésie suinte par tous les bouts de pellicule de ce joli film.
C’est vraiment par pur hasard et sans rien connaître de ce film que je me suis mis à regarder “Henri” le second long-métrage de Yolande Moreau. Et j’ai envie de dire heureusement, car sinon je crois que je ne m’y serais pas intéressé du tout ! Le film s’est révélé assez ennuyeux, et sans être totalement inintéressant, sans grand intérêt. Les 20-25 premières minutes étant particulièrement insipides et laissant le spectateur dans de bien mauvaises dispositions pour le reste du film. On suit les mésaventures d’Henri, récent veuf un peu mou et à la limite de la crise de la cinquantaine qui retrouve un certain goût de vivre au contacte de Rosette jeune femme souffrant d’un léger handicap mental chargée de l’épauler dans son restaurant. Le film est peu bavard, et ce, autant dans les dialogues que dans ce que la scénaristes/réalisatrice veut dire dans son long-métrage. Parfois un plan plein de poésie (comme l’envol des pigeon ou la robe faite en rideaux) vient tirer le film de l’ennui, mais ces rares moments de beauté n’arrivent pas à compenser les côtés déprimants de la campagne belge et venteux de la mer du Nord, ainsi qu’une histoire languissante et finalement trop délayée pour avoir le nerf nécessaire pour attraper le spectateur. En somme on a un film mou qui ne parvient jamais vraiment à intéresser ni à émouvoir un spectateur vite lassé de ce décor lumpenprolétariat peuplé de piliers de bar colombophiles et d’handicapés mentaux dont la recherche de l’amour est aussi clichée qu’insipidement exprimée. À voir pour les fans des frères Dardenne (et de Yolande moreau donc) et leur cinéma d’un plat- pays dépressif, les autres éviteront cette oeuvre plein de sinistrose sous ses airs de feel-good movie ode à la différence.