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    Henri
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    3,4
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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 14 décembre 2013
    C'est un film lent, des images belles et fortes, des images qui dérangent aussi. Mais j'en garde une impression de grandeur, d'amour, de retenue pudique et triste. Non, je ne me suis pas une seconde ennuyée en voyant cette magnifique histoire. La bande musicale est extraordinaire.J'ai essayé de voir qui chantait cette merveilleuse ballade d'une voix cassée lorsque Henri est sur le bord de l'eau. Le générique défilait trop vite...Qui peut me donner la réponse?
    pelikan
    pelikan

    13 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 décembre 2013
    Assez loin de "la mer monte", calme presque trop. Henri s'ennuie et nous aussi
    Paul Betis
    Paul Betis

    8 abonnés 27 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 13 décembre 2013
    C'est moi ou ce film est nul ?
    C'est pas un film c'est un téléfilm de France 2 ! ! !
    tixou0
    tixou0

    696 abonnés 1 999 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 décembre 2013
    "Heureux sont les simples d'esprit, car le royaume des Cieux leur appartient" : Défense et Illustration avec ce second film de Yolande Moreau (cette fois-ci réalisant en solo). Rosette Desjardins (Candy Ming) a une petite vingtaine d'années. Handicapée mentale légère, elle vit dans un foyer, "Les Papillons Blancs", à Charleroi. Quand la femme d'Henri (Pippo Delbono, vu cette année aussi dans "Cha Cha Cha", "Moi et Toi", et "Un Château en Italie", mais d'abord un grand homme de théâtre) décède brusquement, sa fille Laetitia lui suggère de prendre Rosette comme aide pour sa gargote (bar-restaurant), "La Cantina", car "elle ne coûtera pas cher". Le quinquagénaire alcoolique et la simplette se parleront peu, mais feront pourtant un bout de route ensemble, par pigeons interposés d'abord (Henri est colombophile), puis à l'occasion d'une équipée inattendue en bord de mer du Nord, à Middelkerke (près d'Ostende).
    "Henri" peut être rapproché de "l'Art modeste". Les décors sont banals, les paysages plats et tristes, les gens humbles. Mais la réalisatrice sait comme personne tirer parti de ce quotidien, routinier, laborieux, morose, et donner une épaisseur humaine unique aux petits riens. Les deux "héros", improbables", sont des "taiseux", et de façon générale, les dialogues sont rares dans le "Petit Monde de Rosette et Henri". Mais les images en disent long, avec très peu : un lâcher de mille pigeons, un front de mer bétonné en rose vif, vu au travers de lunettes de petite fille, Rosette s'enroulant avec grâce et sens dans un voilage blanc, Henri et Rosette en tableau vivant, façon "L'Angélus"...... C'est poétique, délicat, expressif, inventif. De tous les instants. L'émotion sourd partout, sans une once de pleurnicherie, sans facilités ou voyeurisme à la "Strip Tease" - alors que le milieu présenté est pourtant le même que dans les chroniques du petit écran. Du très grand art. Modeste. Grâce aussi à des interprètes magnifiques, excellemment employés et dirigés : outre les deux principaux acteurs (précités), Yolande Moreau elle-même dans un petit rôle au début, Jackie Berroyer (déjà dans "Quand la mer monte" - ici en vieux copain d'Henri), Serge Larivière (le propriétaire du camion de frites)...
    Septième Sens
    Septième Sens

    84 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 décembre 2013
    Un battement d'aile et c'est le départ vers de nouvelles contrées. Tous les jours, Henri contemple ses oiseaux, symboles de total affranchissement. Lui aussi aimerait s'envoler pour ne plus revenir dans sa petite bourgade près de Charleroi. Échapper à une vie devenue trop monotone dans laquelle il s'est enfermé. Peut-être que la mort de sa femme bouleversera les choses. Peut-être qu'une simple rencontre pourra le libérer...

    Dans son deuxième long-métrage attendu, Yolande Moreau s'attache à filmer la vie de ceux qu'on voit peu au cinéma, ceux qui n'arrivent pas à s'exprimer et dire ce qu'ils ressentent, mais qui sont tout aussi fragiles, voire plus que les autres. À travers des regards qui ne trompent pas, la réalisatrice dépeint le quotidien terne de petites gens auxquelles nous ne faisons pas attention. Des hommes et des femmes qui arrivent sur cette Terre sans laisser de trace, et qui repartent de la même façon, si ce n'est peut-être une urne posée sur une étagère. Mais paradoxalement, l'ancien membre des Deschiens nous laisse un message d'espoir : celui de continuer à vivre malgré la grisaille de la routine. Le temps d'un week-end à la mer. Le temps d'une musique.

    La cinéaste opte pour une mise en scène ultra-réaliste, étirant ses plans le plus possible pour percer l'existence d'Henri ainsi que ses habitudes. Ce choix pourra dérouter plus d'un spectateur, mais si ce dernier réussit à passer au dessus de cet « obstacle », il découvrira alors une rencontre poétique. Jamais Henri et Rosette n'auraient dû se rencontrer. Réunis par la mort, l'un a besoin de l'autre pour avancer et estimer que leur vie vaut la peine de se battre. Touchant.
    Jmartine
    Jmartine

    167 abonnés 672 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 décembre 2013
    Second film de Yolande Moreau, je n'ai pas vu "Quand la même monte" doublement césarisé, première oeuvre et meilleure actrice...aujourd'hui Yolande Moreau s'attaque à un sujet délicat..la tolérance et l'ouverture aux autres..au travers du handicap mental. Henri, la cinquantaine, d’origine italienne, tient avec sa femme Rita un petit restaurant près de Charleroi, "La Cantina". Une fois les clients partis, Henri retrouve ses copains, Bibi et René, des piliers de comptoirs ( remarquablement campés par Jackie Berroyer et Simon André auxquels vient se joindre l'espace d'une journée Noël Godin, célèbre entartreur ; ensemble ils tuent le temps devant quelques bières ( belle publicité pour Leffe) en partageant leur passion commune, les pigeons voyageurs ( inénarrable scène où les trois compères suivent la météo pour appréhender le vol des pigeons) Rita meurt subitement, laissant Henri désemparé. Leur fille Laetitia propose alors à Henri de se faire aider au restaurant par un "papillon blanc", comme on appelle les résidents d’un foyer d’handicapés mentaux proche de "La Cantina". Rosette est de ceux-là. Elle est joyeuse, bienveillante et ne voit pas le mal. Son handicap est léger, elle est simplement un peu "décalée". Elle rêve d’amour, de sexualité et de normalité. Avec l’arrivée de Rosette, une nouvelle vie s’organise au milieu du café du borinage, des champs de betteraves, puis les rivages de la mer du nord, la baraque à frites..pas de transgression, de la tendresse , de la poésie...des gueules et de vrais "tronches" et pas seulement parmi les pensionnaires des Papillons Blancs...mais Yolande Moreau a du mal à maitriser complètement ce sujet difficile..elle a du mal à conclure et le film traine en longueur, certains passages mettent mal à l'aise...dommage
    Jean Marc Dinaut
    Jean Marc Dinaut

    21 abonnés 294 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 décembre 2013
    Yolande Moreau: comment ne pas aimer cette artiste au cœur gros comme çà, et au talent génial. C'est son deuxième film et déjà on sent l'enfermement de Yolande dans son univers. On sent qu'elle a voulu écrire cette histoire avec toute la poésie qui l'habite, mais cela ne suffit plus. Malheureusement une volée magnifique de pigeons voyageurs autour d'un papillon ne fait pas un film. Le film sent trop la fabrication, le pathos, le cliché, le vouloir faire comme d'hab. Un moyen métrage aurait suffit à contenir cette histoire d'enfermement aussi, qui se traîne en longueur, pour ne pas finir en plus. Car regardez bien ce film n'a pas de fin, on reste dans les travaux. Il n'y a pas d'aboutissement. Maintenant il faut que Yolande sorte un peu de ses corons, de la Belgique et de ses personnages caricaturaux, pour écrire un vrai film de cinéma comme elle en est capable. Assez de poésie dans le misérabilisme frelaté et empesé. Envolez vous, comme les pigeons de votre film.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 décembre 2013
    Un très bon moment de cinéma.
    Je craignais un peu une œuvre sociale à la Frères Dardenne et j'ai croisé des personnages atypiques mais attachants
    Yolande Moreau, avec beaucoup de pudeur, de générosité et de poésie nous raconte une histoire.
    Avec des images, des silences, du jeu d'acteur, pas de bla bla : du cinéma, quoi.
    Henri, le "héros" bourru m'a fait penser à "tchao Pantin" même si son réveil est d'un autre type.
    Candy Ming est surprenante et si les réalisateurs ne passent pas à côté, je la vois bien confirmer son talent dans d'autres registres.
    Comme lorsque je referme un livre apprécié, j'étais un peu triste de quitter les personnages à la fin du film...
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 10 décembre 2013
    24 Mila Baci terminait en beauté l'excellent «J'ai toujours rêve d'être un gangster», c'est sur ces mêmes notes que Yolande Moreau ouvre son deuxième film. Les présentations sont hâtives, la guirlande colorée est accrochée qu'à moitié et on va pas au bout de la chanson. Avant même de bien connaître les personnages, on en perd un dans la course. S'en suit des scène de deuil très convenues. Sans la présence hilarante de Yolande Moreau actrice, toute l'introduction serait relativement terne. Ça parle pas beaucoup ou pour rien se dire. Mais avec la scène de repas hommage, l'ancienne Deschiens ouvre le récit. Elle commence à nous raconter les personnages. Elle imprime son style à l'écran par son rôle secondaire mais très causant et derrière la caméra par une mise en scène burlesque.
    A partir de ce moment Henri commence une nouvelle vie. Encore moins causant après le drame il est éclipsé par tout ceux qui l'entourent. Ses amis de comptoir qui semblent plus vivants malgré leur âge avancé et leur alcoolisme, sa fille moralisatrice et son petit fils aussi réservé mais sacrement vulgaire. Et puis un papillon va finir par se poser sur cette épaule triste. Si le casting n'est pas toujours judicieux (des grands-parents improbables vu la faible différence d'âge avec leur fille) l'interprétation de tous est saisissante. Le contraste entre Pippo Delbono, sorte de rocher plein de failles, et Miss Ming, papillon fragile, est frappant. Rosette inonde de douceur le radeau de la survie d'Henri. Ensemble ils vont nager dans les eaux troubles. Quand leurs regards se synchronisent plus personne n'existe autour. Le rôle éponyme devient vraiment protagoniste de premier plan. Le papillon toujours posé sur le rocher le devient aussi. Leur ballade est poétique. La réalisation est appliquée, une photographie lumineuse à la Malick et une mélodie lyrique. La lenteur sert la poésie mais provoque des longueurs sur la toute fin du film. Très bel scène d'envol du papillon qui change de direction et se pose dans un bus comme l'insecte suit le vent.
    Yolande Moreau fait transparaître toute sa sensibilité dans un film bancale entre un scénario souvent banal et une mise en scène atypique. Si les personnages et leur histoire vous touchent, pas évident, alors peut-être qu'Henri vous donnera de grands, très grands frissons. Sinon, comme moi vous regretterais la singularité du récit qui contraste avec la folie de la réalisatrice.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 9 décembre 2013
    Je pensais trouver dans ce film un peu de profondeur sur le handicape mental, mais non rien.
    Circulez il n'y a rien à voir....
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 9 décembre 2013
    C'est tout l'univers de Yolande Moreau : poésie des paysages et des êtres...rien n'est expliqué, de petites touches visuelles et de belles ellipses laissent le spectateur saisir les situations et les personnages.
    Éric De Larmor
    Éric De Larmor

    19 abonnés 94 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 décembre 2013
    Merci à Yolande Moreau de nous avoir donné un tel film ! En voila un film qui fait du bien, on a envie d'aimer ses personnages, d'être en empathie avec eux. Avec mon amie nous sommes ressortis de la salle dans un état de bien être avancé ....Un peu comme avec Amélie Poulain !!!
    Laurent C.
    Laurent C.

    255 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 décembre 2013
    Que le monde est triste : les paysages la musique les enfants les adultes. Et pourtant quelques moments de grâce illuminent ce film. On s'ennuie et on pleure. Ça ne suffit pas pour faire un film.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 7 décembre 2013
    Au milieu d'une kyrielle de louanges sur ce film que pas mal de gens ont trouvé poétique et/ou génial, je vais faire un peu désordre en disant carrément que je ne l'ai pas aimé. Je ne sais pas (ou je n'ai pas compris, ce qui revient au même) ce que Yolande Moreau a voulu nous dire à travers cette chronique hyper lente, barbante à souhait et à la limite soporifique de deux êtres dont on se demande vraiment lequel des deux est attardé mental (appelons donc un chat un chat !). A part le lâcher de pigeons assez spectaculaire (mais plutôt filmé avec les pieds...), il n'y a rien d'intéressant là-dedans. Le "message" (mais quel est-il donc ?) serait peut-être mieux passé sous une forme plus légère et avec un peu d'humour, totalement absent ici. Certains passages du film mettent d'ailleurs carrément mal à l'aise, mais peut-être cela fait-il partie du paquet-cadeau ? En tout cas, à moins d'apprécier le cinéma d'amateur, avec des acteurs amateurs et un scénario abscons, passez votre chemin !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 décembre 2013
    Henri est un film où il fait bon se se laisser aller, car à l'opposé des comédies survoltées qui donnent le tournis. Le rythme est celui de la vie tout simplement, avec des hauts et des bas.
    Ici les hauts sont des sommets de poésie et d'humour tout en finesse, des moments de grâce qui donnent des frissons.
    Merci Yolande Moreau de nous livrer autant de sincérité et de tendresse, de magnifier chaque instant du quotidien.
    A voir, à revoir, et à partager en famille et avec les amis.
    Annie
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