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Maryane75
19 abonnés
451 critiques
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1,5
Publiée le 4 mai 2014
J'ai beau apprécier Yolande Moreau... il n'en demeure pas moins que je n'ai pas adhéré à son film qui traîne en longueur et ne dégage rien. C'est dommage car le sujet aurait pu être intéressant mais il est très mal appréhendé. C'est lent... c'est mou... c'est gnangnan... c'est chiant, fade et décevant. Je me suis vraiment ennuyée.
Ecrit et réalisé par Yolande Moreau, Henri est un film qui dresse le portrait d'un restaurateur qui perd sa femme et se retrouve seul pour faire son deuil. J'ai pas aimé ce film la réalisation est froide il n'en ressort aucune émotion, le rythme est lent les scènes traînent en longueur, les acteurs sont pas très bons en particulier celui qui incarne Henri totalement inexpressif que ça soit avant ou après le décès de sa femme. La relation naissante entre Henri et Rosette est un peu dérangeante je trouve, un peu comme quand les 2 habitués du bar se moquent d'elle. En résumé un film décevant le moins bon des récents films mettant en scène un handicapé mental c'est un film bien trop misérabiliste.
Le cinéma Belge nous offre là un film émouvant, hors des comédies sirupeuses et loufoques dont le cinéma français a coutume de sortir à grand renfort de publicité. Traiter au cinéma le problème du handicap demande un doigté et une sensibilité dont Yolande Moreau n'est pas dépourvue. Ce film recèle tout une symbolique contenue dans les prises de vues, les décors, la musique, la place des animaux (les pigeons),les silences. Cela nous amène à nous poser ces questions : où se situe la limite entre "la normalité" et " l'anormalité" et qui des deux personnages principaux (Rosette et Henri) porte en lui la plus grande souffrance morale, symptôme majeur en pathologie mentale ?
Yolande Moreau aime les personnages hors normes et les gens simples et les filme avec délicatesse. "Henri" est cependant moins maitrisé que son 1er film "Quand la mer monte" et l'ennui s'installe par moment, surtout vers la fin. Et puis, Yolande Moreau, actrice, nous manque. Les rares scènes qu'elle s'octroie dans le film sont du pur bonheur. En tout cas, l'influence des Deschiens est palpable.
lent, ennuyeux, traine en longueur sans intérêt et même légèrement voyeur quand on sait que les acteurs sont vraiment handicapés mentaux circulez y a rien à voir
Je ne sais pas quoi penser de ce film, pourtant j'aime beaucoup Yolande Moreau, mais ce film m'a mise mal à l'aise. Tout le long j'ai eu l'impression de violer l'intimité des personnages, d'être un voyeur qui regarde par le trou de la serrure....
Comment ne pas aimer ce film ? En plus, grâce au 31° Festival d'Annonay, nous avons eu Candy Ming avant et après la projection et elle fut extraordinairement émouvante. Yolande Moreau a vraiment bien fait de lui laisser ce rôle de "Papillon blanc" que Miss Ming incarne à merveille. Ce film nous a tellement plu que nous l'avons revu 5 jours après lors d'une nouvelle projection du Festival qui refusa du monde...
Lorsqu'un des piliers du bar d'Henri lui dit "ça ce n'est pas le Henri que je connais ", Henri lui réponds " comment tu sais qui est Henri ? moi même Henri je ne sais qui je suis". Nous non plus ne saurons pas exactement qui est Henri, même si le dernier plan nous donne quelques pistes. Yolande Moreau nous promène le long des côtés de la mer du Nord, nous montre comment des pigeons reviennent vers leur moitié. Henri lui ne sait pas, ne sait plus où il en est, il se souvient que sa femme, était "chiante" parfois mais "qu'il l'aimait bien". Des plages tristes à mourir , un papillon blanc qui veut s'envoler. Des ellipses, des plans fixes sur des passerelles qui mènent à rien, des bières bues jusqu'à plus soif. Il faut entrer dans ce film pas si facile, se laisser aller, et c'est bien. La photographie est superbe.
Allez zou, la live Elle est belle. ,et sans le vouloir, ou pas. il mous le montre Les personnages. sont attachants, émouvants,et tu sort de la séance bras dessus bras dessous. avec ce p'tit monde avec tout plein de p'tit bonheur !
Yolande Moreau nous plonge dans une histoire pleine d'émotions, de sincérités, de banalités...C'est simple, esthétique et touchant. Seules quelques longueurs et quelques clichés me font baisser la note.
Je me suis rendue voir ce film surtout pour l'acteur Pippo Delbono (Henri) dont je connais et plussoie le travail théâtrale par ailleurs... Et ai été séduite par l'intégralité de ce chef-d’œuvre signé par Yolande Moreau. Pendant près de deux heures (qui n'y paraissent pas) se déroule un rêve concret, une tranche de quotidien qui jamais ne frôle l'anecdotique. La façon de filmer, d'inspiration très picturale, appuyée par une bande son toujours juste, nous enveloppe dans une poésie douce, et une empathie dénuée de tout pathétique. Le rythme est très lent mais ce film ne compte aucune longueur. Pippo Delbono nous émerveille par son jeu toujours juste, mais c'est également le cas de TOUS les acteurs qui défilent à l'écran.
Un bijou qui redonnera foi en notre cinéma français même aux plus septiques sur la question.
Pour avoir rencontré Yolande MOREAU et partager mon goût de la peinture avec elle, il y a plus de vingt ans je ne vais pas vous dire que son travail de réalisatrice ne s'applique qu'aux pathologies de ses observations, le film assez triste dans sa forme révèle un bon taux d'humanisme mais le rythme du scénario n'arrive pas à terme de ce long-métrage pâle et simpliste.
Si les intentions et la sincérité sont claires, "Henri" semble excessivement long et poussif pour exposer son propos, jusqu'à devenir presque démonstratif...